En Amérique Centrale, une compagnie pétrolière propose une grosse somme d'argent à qui acceptera de conduire deux camions chargés de nitroglycérine sur 500 kilomètres de pistes afin d'éteindre un incendie dans un puits de pétrole. Quatre aventuriers sont choisis et entament un voyage long et très dangereux...
1955
BAFTA : Meilleur Film
1953
Festival International du Film de Berlin (Berlinale) : Ours d'Or
Nommé pour l'Ours d'Argent du Meilleur acteur
Nommé pour l'Ours d'Argent de la Meilleure actrice
Nommé pour l'Ours d'Argent du Meilleur réalisateur
Nommé pour le Grand Prix du jury (Ours d'Argent)
Nommé pour l'Ours de bronze
Festival de Cannes : Grand Prix
Nommé pour le Prix du film dramatique
Nommé pour le Prix International du film le mieux raconté par l'image
Nommé pour le Prix International du film d'explorateur
Nommé pour le Prix International du film légendaire
Nommé pour le Prix International du film de divertissement
Nommé pour le Prix International du film de la bonne humeur
Nommé pour le Prix International du film d'aventures
L'avis du cinéphile : Grand classique absolu du cinéma français et mondial, Le salaire de la peur est en quelque-sorte un voyage au bout de l'enfer pour ses quatre personnages lancés sur la route de la mort. Un vrai suspense qui grimpe en tension, une écriture teigneuse de Henri Georges Clouzot (qui offre également une réalisation ciselée et particulièrement efficace), et une distribution impeccable (Yves Montand et Charles Vanel n'en sont que de brillants exemples...). Un thriller d'aventure tendu comme une corde d'arc et dominé par une narration à la noirceur absolue. Redécouverte vivement suggérée aux spectateurs avides de divertissements non formatés, bien écrits et à hauteur d'homme.
A noter que le cinéaste américain William Friedkin en a tiré un remake très différent en 1977, avec son chef-d'oeuvre absolu Sorcerer, autre odyssée de la dernière chance cette fois-ci beaucoup plus sensorielle et moins classique.
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