Jenny Lamour, chanteuse de music-hall douée, ne manque pas d'ambition. Elle accepte l'invitation à dîner de Brignon, homme riche et puissant qui peut l'aider dans sa carrière malgré l'opposition de Maurice, son époux. Jaloux et se croyant trompé, Maurice se précipite chez Brignon pour découvrir son rival assassiné.
1947
Mostra de Venise : Prix du Meilleur réalisateur (Henri-Georges Clouzot)
Nommé pour le Prix du meilleur scénario
Nommé pour le Grand Prix international de Venise pour le meilleur film
L'avis du cinéphile : Henri Georges Clouzot fut l'un des grands réalisateurs du cinéma français, et presque chacun de ses films est devenu un classique absolu. L'assassin habite au 21, Le corbeau, Les diaboliques, Le salaire de la peur... Ou encore ce Quai des orfèvres remarquable de bout en bout, peut-être le plus beau film jamais tourné à propos du 36, même si celui-ci a été entièrement reconstitué pour les besoins de la production. La fidélité envers l'original est par ailleurs impressionnante, le scénario magistral, les dialogues parfaits, et la mise en scène de Clouzot parmi ses plus belles. Ce noir et blanc si dense et presque charbonneux lui donne une stature dramatique audacieuse et terriblement belle. Et ne parlons même pas de la distribution, fort logiquement mémorable, Louis Jouvet, Bernard Blier et Susy Delair en tête. Quai des orfèvres est un habile film d'enquête et surtout un drame noir dont l'intensité brille toujours autant. Une oeuvre immense et singulière.
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