Vera Drake est une mère de famille exemplaire et totalement dévouée à son entourage. Pourtant, derrière son quotidien apparemment banal, Vera cache une activité secrète : elle aide certaines femmes à mettre fin à leur grossesse involontaire...
2005
Oscars : Nommé pour l'Oscar du meilleur réalisateur
Nommé pour l'Oscar de la meilleure actrice
Nommé pour l'Oscar du meilleur scénario original
BAFTA : Prix de la meilleure actrice (Imelda Staunton)
Prix pour les meilleurs costumes (Jacqueline Durran)
Prix pour le meilleur réalisateur (Mike Leigh)
Nommé pour le Prix du meilleur acteur dans un second rôle
Nommé pour le Prix de la meilleure actrice dans un second rôle
Nommé pour le Prix du meilleur scénario original
Nommé pour le Prix du meilleur montage
Nommé pour le Prix des meilleurs décors
Nommé pour le Prix des meilleurs maquillages
Nommé pour le Prix du meilleur film
2004
Mostra de Venise : Lion d'Or (Mike Leigh)
Coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine (Imelda Staunton)
Nommé pour le Grand Prix du Jury
Nommé pour le Lion d'argent pour le meilleur réalisateur
Nommé pour le Prix Luigi de Laurentiis (meilleure première oeuvre)
Avec une rigueur implacable, Leigh donne à voir un processus terrifiant. Terrifiant et ordinaire. Ce faisant, il offre à la fois un portrait de son pays dans la torpeur persistante de l'après-guerre, et surtout ajoute une pîerre (de choix) à son édifice personnel, voué à la traversée des apparences. Positif
Lion d'or à Venise 2004, Vera Drake est un pamphlet contre l'hypocrisie de sociétés édictant des lois que les pauvres subissent et que les riches déjouent. (...) Pour Mike Leigh, l'entraide entre déshérités s'avère une évidence et une nécessité. Et tant pis si certains violent la loi. Télérama
Il y a quelque chose de cette sombre philosophie des déshérités dans le film de Mike Leigh, qui montre comment une personne propre peut subir une expérience dévastatrice à être définie comme criminelle. Son propos n'est pas d'excuser un acte qui pouvait avoir des conséquences dramatiques, mais de souligner qu'il fut (...) deux poids deux mesures et de renvoyer à ces gens condamnés pour avoir résolu leur dilemme moral d'une façon différente de la loi (...). Le Monde
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