Des notables de La Ferté-sous-Jouarre, ayant une cagnotte à dépenser, s'offrent un voyage d'une journée à Paris, mais, par un enchaînement de méprises, et de quiproquos dont Labiche a le secret, l'excursion vire au cauchemar. Victimes d'une erreur judiciaire, ils parviennent à s'évader du fourgon qui les transfère à la prison, en plein carnaval de mardi gras.
Flouée, dépouillée de leur effets personnels et de leur argent, recherchée par la police, la petite troupe de nos dignes représentants de la bourgeoisie provinciale va devoir survivre et trouver le moyen de laver son honneur, afin de peut-être, un jour, revoir La Ferté-sous-Jouarre.
Qui dit Labiche dit enchaînement implacable de faits et gestes.. Son moteur est le rire. Message reçu cinq sur cinq par des acteurs dont la complicité et la précision sont l'ADN du spectacle. L'affaire, rondement menée dans un décor polymorphe, doit son accomplissement à cette énergie collective. Félicitation ! Télérama
Thierry Jahn met en scène un vaudeville enlevé avec une troupe à la mesure de cette pièce parmi les plus célèbres de l'auteur. Cette cagnotte est un petit bijou du genre. On sourit et rit toujours de bon coeur cent cinquante ans plus tard. L'Humanité
Le texte de Labiche impose un rythme d'enfer. Fort heureusement, les comédiens de la Cie La Bigarrure ne manquent pas de souffle. Le Figaro
Portés par une distribution généreuse, ces grotesques, souvent, s'avèrent bien touchants. On savoure sans retenue ce petit bonbon frais et enjoué. Le Parisien
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