Marcello Rubini, a quitté sa province italienne pour Rome dans le but de devenir écrivain. Mais celui-ci est devenu chroniqueur dans un journal à sensations. Il fait donc la tournée des lieux dans lesquels il est susceptible de décrocher quelques scoops afin d’alimenter sa chronique. Un soir, las de la jalousie maladive de sa maîtresse Emma il sort avec Maddalena. Le lendemain Sylvia, une grande star hollywoodienne fait son arrivée à Rome…
1960
Festival de Cannes : Palme d'or
David di Donatello Awards : David di Donatello du meilleur réalisateur (Federico Fellini)
1961
BAFTA AWARDS : Nommé pour le BAFTA Award du meilleur film (Federico Fellini)
1962
Oscar : Oscar des meilleurs costumes dans un film en noir et blanc (Piero Gherardi)
Radioscopie d’une époque en perdition, loin d’emboucher les trompettes moralisatrices (évidemment Fellini ne serait plus Fellini s’il entrait dans ce jeu-là), "La dolce vita" est un constat désenchanté, fébrile et bourré d’inquiétude. Un film gueule de bois, lucide et dérangeant. La mort est là, en trame omniprésente, le temps qui passe et le questionnement sur le sens de l’existence sous-entendus en permanence. En dehors du décryptage que chacun peut en faire, cette fresque d’une vie qui n’est douce que par euphémisme restera dans l’histoire du septième art comme le film de maturité de Fellini, celui où il inaugure et maîtrise - avec quel brio - le langage si personnel qui sera désormais sa marque de fabrique. Scénario destructuré, perfection du noir et blanc, scènes d’anthologie, outrances contrôlées, beauté formelle éblouissante, sans oublier la musique lancinante de Nino Rota. Du très grand cinéma. aVoir-aLire.com
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