Je suis enfin à Buenos Aires, pour un séminaire sur le cinéma. Ivre de joie, je découvre la ville que m’avaient tant décrite les grands frères argentins, du temps des Grandes Manoeuvres et du Palace. Mais la ville est aussi devenue un laboratoire où s’expérimentent toutes les révolutions, de la libération sexuelle à celle de l’art. J’essaie d’être à la hauteur de ce changement à vue du monde qui éclate sous mes yeux. Je me noie, j’abandonne, pour nous, ceux d’ « après la révolution », c’est sans doute déjà trop tard…
Le récit au passé, qu'il soit proche ou lointain, le goût de la topographie urbaine, donnent un ton modianesque à ce film. (...) La disjonction entre les images et la voix off brouille les repères temporels et creuse la veine romanesque. Les inrockuptibles
Dérive déambulatoire à travers la ville, à la rencontre des fantômes du passé, d'existences nouvelles et de désirs charnels inconnus, le film est conçu comme un carnet intime, à partir d'images et de sons glanés pendant son séjour. Une mise à nu qui alterne entre un maniérisme trop convenu et une authentique sincérité. TéléCinéObs
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