Clairement inspiré d’une esthétique fasbinderienne (les lumières et les costumes de Querelle sont cités en ouverture), avec ces Frères de la nuit, Patric Chiha décide de raconter la complexité de la vie de quelques garçons, rom bulgares, qui vendent leur corps dans une boîte de nuit de Vienne. Importe moins le quotidien crapoteux du commerce sexuel que la théâtralité, les fables que tout le monde entretient ici, clients tout comme démarcheurs. Car on parle énormément ici, pour conjurer autant que pour entretenir, pour rêver autant que pour frimer.
2017
FICUNAM - Festival Internacional de Cine UNAM : Prix du meilleur réalisateur de la Compétition Internationale
2016
EntreVues - Festival du film de Belfort : Prix Camira pour le long-métrage
RIDM - Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal : Prix Image de la Compétition Internationale Longs Métrages
États généraux du film documentaire : Séance spéciale
Festival international du film de Berlin - Berlinale : Panorama
FIDMarseille (Festival International de Cinéma) : Sélection Écrans parallèles - Histoires de portrait. Prix du groupement national des cinémas de recherche (GNCR)
(...) le cinéaste fait émerger une réalité enfouie dans la périphérie des villes, il offre à voir un inécoutable. Il saisit une parole, des mots échangés, un vocabulaire, le fluide qui doit sortir désespérément. Et c’est bien là qu’opère la magie de ce récit. Ce film remue comme la nuit. L'Humanité
Dans le superbe «Brothers of the Night», Patric Chiha s’immerge avec grâce parmi de jeunes prostitués bulgares venus en Autriche en quête d’argent facile. Libération
Le réalisateur a embrassé sa fascination pour ces marins sans navire, et cherche à travers eux à ressusciter un glamour ultra sexuel, très Eighties, qui rappelle autant Querelle que Outsiders. Cahiers du Cinéma
Cette perméabilité de la réalité et de la fiction fait du film un véritable exercice jubilatoire, tant le réalisateur prend plaisir à inviter les acteurs à un exercice de mise en scène leur permettant de transcender leurs conditions de vie. Critikat.com
La caméra de Patric Chiha capte les postures viriles, les airs de cador et magnifie la beauté éphémère d’une jeunesse qui est la seule monnaie d’échange. Culturopoing.com
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