Trentenaire angoissée et déprimée, Louise, qui est professeure, revisite son passé. Elle se souvient de ses dix ans , au temps où elle répondait au surnom de Louloute. Ses parents étaient éleveurs en Pays d'Auge et sans qu'elle s'en rende bien compte, vivaient au jour le jour une situation de crise. Endettés, ils étaient constamment dans la peur du lendemain. Mais Louloute, elle, vivait sa vie plutôt joyeuse de petite fille. Elle aimait indifféremment les vaches, le rêve, le gros pulls en laine, le club Dorothée à la télévision...
2020
Festival du film de Belfort : Sélection
Festival du cinéma européen des Arcs : Sélection
Une pépite de naturalisme poétique. Ouest France
Cela faisait longtemps que l'on n'avait pas vu une famille, ce grand sujet du cinéma français, aussi bien brossée. Critikat.com
Un vrai petit bijou de sensibilité, à la fois doux et dur, comme la vie. Femme Actuelle
Une fois de plus, Laure Calamy transforme chaque séquence où elle apparaît en un moment criant de vérité. Le Parisien
Tremblant d’émotion, débordant sans cesse de lui-même, en permanence au bord d’être dépassé par les affects qu’il remue, Louloute d’Hubert Viel (né en 1980) pourrait bien être le film d’une génération : sa version discrète, non clinquante, et absolument borderline. Libération
Un grand petit film au ton juste et simplement touchant. Paris Match
"Louloute" séduit par un naturel qui évoque à la fois les moments les plus savoureux des premiers films de Pascal Thomas et la finesse de touche d’un Truffaut ("La Petite Voleuse" est cité). Positif
À l’instar d’Hubert Charuel, fils d’éleveurs laitiers champenois, qui avait injecté dans Petit Paysan des éléments de thriller à la Scorsese, Hubert Viel, fils d’éleveurs de trotteurs en pays d’Auge, convoque le bestiaire animiste de Miyazaki et les réminiscences proustiennes pour façonner une autre histoire de la ruralité hexagonale. Le fumier est décidément le meilleur des terreaux. Télérama
Une jolie chronique sociale mélancolique, à l'interprétation juste. Voici
Le film saisit, entre candeur et émoi, l’ambivalence de certaines images, qui se dérobent ou ne laissent qu’une empreinte, pour finalement mieux revenir nous frapper en plein cœur. Cahiers du Cinéma
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