Dans le Pays de Gex, à la frontière franco-suisse. P.A. et ses copains, élèves en terminale, vont bientôt passer leur bac. En attendant, ils trainent en ville, vont camper, s'intéressent aux filles et s'ennuient en classe.
Jusqu'au jour où une sortie scolaire les amène à visiter le plus puissant accélérateur de particules du monde, situé dans la région. Peu de temps après, alors que P.A. se découvre une attirance pour une fille, il commence à être le témoin de phénomènes étranges. Premier long métrage de fiction du documentariste Blaise Harrison, "Les Particules" s'empare des codes du film de genre pour parler de l'adolescence.
Présenté à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes en 2019.
2019
Festival de Cannes : Nommé pour la Caméra d'or (Blaise Harrisson)
Festival de Cannes - Quinzaine des Réalisateurs : Nommé pour le Prix Fipresci
Nommé pour le Prix SACD
Nommé pour le Prix Illy
Nommé pour le Label Europa Cinema
Avec un talent très sûr pour un premier long métrage, Blaise Harrison revisite les angoisses de la jeunesse, mais aussi une part de son imaginaire - le romantisme, les récits d’épouvante, le psychédélisme - à l’aune de peurs et de questionnements contemporains : les capacités destructrices de la science et du progrès, la perspective d’une disparition de l’espèce humaine, d’une désintégration du vivant… Libération
Dans cette ambiance lourde et menaçante, profondément triste et inquiète, Les Particules revêt presque les atours d’un Donnie Darko normcore. Un amalgame particulièrement réussi de réel et d’étrange qui laisse le spectateur à ses questions et à ses propres réponses. Une réussite. CinemaTeaser
Dans une mise en scène où alternent sobriété et fulgurance, Blaise Harrison trouble le spectateur en jouant à la fois de la fiction et d’une approche psychologique réaliste de l’adolescence. Il en émane une poésie à la croisée des chemins, entre rêve et réalité. Franceinfo Culture
L’adolescence des Particules est concrète, rugueuse, dépourvue des joliesses habituelles. Elle est aussi furieuse qu’apathique, belle et boutonneuse. Le Monde
Dans ce film en apesanteur, à l’image élégante, l’adolescence est une étrangeté, un univers inquiétant, à la limite du fantastique. Télérama
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