Nous somme en 2139, la planète a été ravagée par de terribles guerres atomiques. La vie subsiste dans des cités tentaculaires dont la capitale et Mega City One, megalopole construite sur plusieurs niveaux. Pour assurer l'ordre, des officiers froids et terriblement efficaces crées lors d'une expérience sur l'ADN. L'un d'entre eux, le juge Dredd a un double, Rico, clone né de la même chaine d'ADN...
L'avis du cinéphile : Disons pour commencer que les amateurs du comicbook seront forcément déçus. De ce côté, le public adulte préfèrera sans doute le Dredd de 2012, une série B nettement plus énervée, violente et assumée. Ici, le film est un énorme véhicule commercial tout entier construit à la gloire de la super star Sylvester Stallone qui, dans les années 1990, fédérait encore les blockbusters à très gros budgets autour de lui. Forcément, le cahier des charges a dû être retravaillé. Transformé en buddy movie régulièrement second degré, balafré d'un montage batardisant maladroitement les vélléités artistiques de Danny Cannon (retirant en outre une demi-heure à l'ensemble), et traversé de purs moments de grand n'importe quoi, Judge Dredd en a tout de même encore sous le pied.
En effet, on y trouvera une distribution de premier ordre (Max Von Sydow, Armand Assante, Jürgen Prochnow, Diane Lane...), une musique d'Alan Silvestri proprement sublime et formidablement martiale (l'un des meilleurs efforts de sa carrière), et des effets spéciaux extrèmement soignés (un festival de trucages mécaniques, optiques et numériques). Dommage cependant que le fanfaron Rob Schneider casse l'ambiance à peu près lors de chacune de ses scènes, en mitraillant des vannes éculées qui ne feront rire que les plus jeunes. Attention cependant, car la violence reste régulièrement impressionnante pour de jeunes yeux. Le film aurait pu être bien meilleur, mais en l'état et au vu des obligations de cette grosse machine, il ne s'en sort pas si mal. Divertissement assuré, 95 minutes sans temps mort.
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