Argument

N°Numéro 13, paru le 01/07/2025

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Résumé

Trimestriel
ARGUMENT est éditée par l'association éponyme et ne comporte aucune publicité.
Le projet de la revue Argument est né de l’idée de réunir des œuvres, un public de lecteurs et des artistes, présents à travers des interviews, et de concevoir le tout comme une exposition collective en plaçant les artistes au centre du propos.
Nous voulons créer un lien direct entre le public, les œuvres et l’artiste.
Ce sont les artistes qui comptent avant tout : ils écrivent le monde avec la matière, nous font partager leurs visions, leurs rêves, jouant des formes et des couleurs. Ils rayonnent de poésie, de sagesse et d’émotions.
Donner la parole aux artistes, c’est consacrer les trois quarts des pages de la publication à la reproduction de leurs œuvres et les faire parler eux-mêmes de leur travail. Ce sont eux qui sont les plus légitimes pour en parler !

Vous n’y trouverez aucune publicité, c’est un choix délibéré pour garder notre indépendance.

Souhaitons que la lecture des articles vous incite à prendre votre vélo, un train, votre voiture, un avion et à venir rendre visite aux artistes dans leurs ateliers !

Sommaire

• Rachel Hardouin Une galerie dans les hauteurs de l’âme : l’art selon Rachel Hardouin
• Mathilde Polidori Née à Lyon en 1987, Mathilde Polidori est une artiste et muraliste française installée à Paris. À travers ses huiles sur toile, ses pastels sur papier, ses peintures murales monumentales et ses œuvres digitales, elle explore et dissèque les nuances émotives, intimes et sensuelles des visages qui l’entourent.
• Ponte di Ferro Les artistes de l’atelier d’art Ponte di Ferro à Carrare, Italie
• Camille Pozzo di Borgo Je retrouve Camille dans son atelier du moment, d’anciens bureaux laissés à la disposition d’artistes pour quelques mois. Les volumes sont immenses et offrent un écrin brut à ses créations. Cette brutalité, elle se retrouve dans ses tableaux où elle se noue à une élégance ferme. Le choix des images qu’elle grave et les superpositions utilisées pour ses portraits interrogent et brouillent le curseur des représentations figuratives. Diplômée de l’École nationale des beaux-arts en 2017, elle expose à Paris et en Corse. C’est là qu’elle passe son enfance, au cœur d’une nature qui l’inspire pour ses immenses gravures à la symbolique paradoxale.
• Khaled Takreti Peindre la mémoire, l’ironie et l’humain
• Kimiko Yoshida L’artiste Kimiko Yoshida ouvre les portes de son atelier parisien, un écrin de blancheur, structuré par le marbre savamment ponctué par l’éclat des pampilles des lustres vénitiens suspendus çà et là ; une installation de photographies sérigraphiées sur de grands miroirs avec des fleurs de cerisiers roses (sakura) rappelle l’attachement de la créatrice japonaise à la nature et à la qualité du moment présent.
• Dalel Ouasli Telle une Homère moderne, l’artiste Dalel Ouasli conte la richesse et l’histoire de la Méditerranée, de son origine antique aux récits contemporains. Diplômée d’une licence en arts plastiques à la Sorbonne et dotée d’une rigoureuse maîtrise de la peinture à l’huile, elle propose une réinterprétation moderne de la figuration et du portrait. Dans son œuvre, les figures humaines se révèlent entre ombre et lumière, sobriété et mystère, force et vulnérabilité. Cette dualité formelle et symbolique est au cœur de l’approche artistique de Dalel Ouasli, qui explore les notions d’identité et de transmission. À travers de multiples références mythologiques, l’artiste nous invite à une introspection intemporelle, une odyssée entre récits intimes et mémoire collective, un dial
• Ömer Eken Né en 1988 dans le quartier de Silvan, à Diyarbakır, ville du sud- est de la Turquie, Ömer Eken est diplômé du lycée des beaux-arts de cette ville. Il est diplômé de l’université des beaux-arts de Mimar-Sinan à Istanbul, d’abord au sein du département d’artisanat traditionnel turc, puis du département de peinture. L’artiste habite et travaille aujourd’hui à Diyarbakır.

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Titre original / Sous-titre
N°Numéro 13, paru le 01/07/2025
Genre
Label
Argument
Date de sortie
01/07/2025
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Argument N°Palestine, paru le 01/05/2025

  • Arts
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ARGUMENT est éditée par l'association éponyme et ne comporte aucune publicité.
Le projet de la revue Argument est né de l’idée de réunir des œuvres, un public de lecteurs et des artistes, présents à travers des interviews, et de concevoir le tout comme une exposition collective en plaçant les artistes au centre du propos.
Nous voulons créer un lien direct entre le public, les œuvres et l’artiste.
Ce sont les artistes qui comptent avant tout : ils écrivent le monde avec la matière, nous font partager leurs visions, leurs rêves, jouant des formes et des couleurs. Ils rayonnent de poésie, de sagesse et d’émotions.
Donner la parole aux artistes, c’est consacrer les trois quarts des pages de la publication à la reproduction de leurs œuvres et les faire parler eux-mêmes de leur travail. Ce sont eux qui sont les plus légitimes pour en parler !

Vous n’y trouverez aucune publicité, c’est un choix délibéré pour garder notre indépendance.

Souhaitons que la lecture des articles vous incite à prendre votre vélo, un train, votre voiture, un avion et à venir rendre visite aux artistes dans leurs ateliers !Sommaire• Sliman Mansour Peindre l’identité palestinienne
• Marwan Nassar Peindre la douleur en couleur
• May Murad De Gaza à la scène parisienne
• Hani Zurob La sagesse d'un artiste face à l'angoisse de l'exil
• Adel Altaweel L’art face à la perte
• Yara Zuhod La résilience à l’œuvre
• Shafiq Radwan L’art comme flambeau de la mémoire palestinienne.
• Maisara Baroud Le noir et blanc comme langage de la résistance
• Reem Alnatsheh L'art de réinterpréter les contes palestiniens
• Mahmoud Alhaj L’image comme mémoire
• Ahmad Adawy De Gaza au digital, raconter la Palestine autrement
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Argument N°Numéro 12, paru le 01/04/2025

  • Arts
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Nous voulons créer un lien direct entre le public, les œuvres et l’artiste.
Ce sont les artistes qui comptent avant tout : ils écrivent le monde avec la matière, nous font partager leurs visions, leurs rêves, jouant des formes et des couleurs. Ils rayonnent de poésie, de sagesse et d’émotions.
Donner la parole aux artistes, c’est consacrer les trois quarts des pages de la publication à la reproduction de leurs œuvres et les faire parler eux-mêmes de leur travail. Ce sont eux qui sont les plus légitimes pour en parler !

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Souhaitons que la lecture des articles vous incite à prendre votre vélo, un train, votre voiture, un avion et à venir rendre visite aux artistes dans leurs ateliers !Sommaire• Vassiliki Koukou Vassiliki peint des mondes à son image, pleins de vie, de couleurs, et de fantaisie. Elle y intègre des personnages aux identités composites et se projette dans ces univers grâce à des avatars. Ces projections sont des portes vers des contrées fantastiques et paisibles, dont les réminiscences investissent la réalité. S’ajoute à la peinture, la fabrication de bijoux, autant d’indices nous démontrant que ces mondes mythiques existent, et restent peut-être à notre portée. Quant à ses sculptures, elles sont élaborées comme des talismans ou des jouets, ramenant les spectateurs en enfance. Depuis sa sortie de l’école en 2019, elle participe à de nombreuses expositions de groupe et a pu organiser en 2024 ses deux premières expositions individuelles : « Where Flowers Are Singing » dans la galerie Zoumboulakis et « Leafscapes of the Unseen » au musée d’histoire naturelle Goulandris. Elle représente cette nouvelle vague d'artistes athéniens, hyperactifs aux multiples casquettes, engagés socialement, dont l’impact ne cesse de se ressentir dans cette ville en pleine mutation.
• Davide Puma Davide Puma est né à Sanremo en 1971. Dessinateur depuis toujours, il a consacré les premières années de sa vie professionnelle à d’autres voies. Il a découvert sa passion pour la peinture en 2003, lorsqu’il a commencé à travailler dans l’atelier de son frère Corrado, presque pour le plaisir. Encouragé par ce dernier, il décide d’affiner et d’orienter son talent naturel en fréquentant l’Académie Balbo de Bordighera avec Enzo Consiglio et l’École d’art plastique de Menton. En quelques années, ses œuvres sont exposées dans des galeries du nord au sud de l’Italie et attirent l’attention de galeries de Paris et de Genève, qui lui consacrent des expositions personnelles.
• Maria Laura Perilli Galerie d’art Triphè à Rome
• Julia A. Etedi D’origine franco-hongroise, l’artiste plasticienne Julia A. Etedi tisse son parcours dans la richesse de sa double culture. Très tôt, elle comprend que l’art est un langage, lui permettant d’exprimer ses émotions. Ancienne directrice artistique pour de prestigieuses maisons, elle a nourri son œil curieux de Los Angeles à Paris, du monde de la mode aux planches de théâtre, avant de suivre son élan vital pour la peinture. Dans ses abstractions picturales, les gestes deviennent des sujets, les mouvements des poésies, les pigments des verbes, et les espaces vides des ponctuations. Inspirées par les mouvements de la nature, les œuvres de Julia A. Etedi ressemblent à des symphonies, où les superpositions d’éléments, de techniques et de couleurs vibrent de concert. Engagée en faveur des droits des femmes et de la protection des océans, l’artiste collabore régulièrement avec d’autres acteurs du monde de l’art pour défendre ses convictions.
• Albane de Labarthe Albane de Labarthe est une artiste plasticienne, une danseuse et une scénographe. Elle habite Paris. Albane présente actuellement un nouveau projet intitulé « TOILES LIBRES - Étoffes de peau ». Ses créations comptent des performances et des travaux de peinture.
• David Bartholoméo David Bartholoméo est un artiste français qui vit et travaille à Paris. Une expression artistique libérée, une vision chamane.
• Bao Vuong Bao Vuong est originaire du Vietnam. Il est arrivé en France, avec sa famille, à l’âge de 1 an, comme réfugié politique. Puis il a étudié à l’École des beaux-arts de Toulon et à l’École supérieure d’art d’Avignon.
• Patricia Perello Patricia Perello a un parcours singulier. Après un début de carrière dans le domaine des ressources humaines elle a tout quitté pour l’écriture d’un premier roman : L’Ombre des immortelles. Mémoires de sorcières basques. Inspirée par l’âme basque, elle étend depuis sa recherche à la photographie et vient d’exposer à Hendaye et à Cambo- les-Bains. Patricia Perello habite à Anglet dans les Pyrénées-Atlantiques, elle est aussi journaliste indépendante, consultante et chroniqueuse à Ici Pays basque.
• Marie Gueydon de Dives Née au sein d’une famille d’artistes, Marie Gueydon de Dives s’est d’abord engagée dans l’écologie, explorant sa sensibilité envers la nature. Plus tard, attirée par l’argile,elle entame un processus de transformation par l’art. Par des installations in situ, elle bouscule nos repères et invite le public à réexaminer sa relation avec le vivant, explorant les porosités entre notre intériorité et notre environnement. Puis ses œuvres deviennent dynamiques, elle intègre la dimension performative, et à travers un corps considéré comme entité psychologique soumise aux cycles organiques, son travail sublime les oppositions entre l’intérieur et l’extérieur, le visible et l’invisible, l’apparence et le revers des choses, nous rappelant que prendre soin de soi est lié à prendre soin du monde.
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Argument N°Sreet Art, paru le 01/02/2025

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Ce sont les artistes qui comptent avant tout : ils écrivent le monde avec la matière, nous font partager leurs visions, leurs rêves, jouant des formes et des couleurs. Ils rayonnent de poésie, de sagesse et d’émotions.
Donner la parole aux artistes, c’est consacrer les trois quarts des pages de la publication à la reproduction de leurs œuvres et les faire parler eux-mêmes de leur travail. Ce sont eux qui sont les plus légitimes pour en parler !

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Souhaitons que la lecture des articles vous incite à prendre votre vélo, un train, votre voiture, un avion et à venir rendre visite aux artistes dans leurs ateliers !Sommaire• Wild Drawing Wild Drawing (WD) est né et a grandi à Bali, en Indonésie. Il est diplômé en beaux-arts et en arts appliqués. Il a commencé à peindre dans la rue en 2000 et depuis lors, il y passe la plupart de son temps, bien qu’il n’ait jamais cessé de travailler dans son atelier. WD a participé à des festivals et à des expositions en Asie, en Europe et en Amérique, et ses œuvres figurent dans des livres sur la scène mondiale du street art.
• SYRK Un joyeux bestiaire urbain
• M’sieur Benoit « La poésie de la ferraille rouillée »
• Urban Nation Berlin « Un mur, un artiste, un message. »
• Piko Paseos « Le tapissier de la rue »
• Street art de vivre Chaque année, de mai à novembre, au cœur des champs et du village de Lurcy-Lévis, dans l’Allier, la galerie Street Art City ouvre ses portes pour le grand public. Autrefois un centre de formation abandonné, ce vaste espace a été métamorphosé en une résidence dynamique pour les artistes de street art. Depuis ses huit ans d’existence, plus de cinq-cents artistes, représentant onze nationalités, y ont laissé leur empreinte, transformant ce site en une oasis de créativité et d’expression urbaine.
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Argument N°Numéro 11, paru le 01/01/2025

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Nous voulons créer un lien direct entre le public, les œuvres et l’artiste.
Ce sont les artistes qui comptent avant tout : ils écrivent le monde avec la matière, nous font partager leurs visions, leurs rêves, jouant des formes et des couleurs. Ils rayonnent de poésie, de sagesse et d’émotions.
Donner la parole aux artistes, c’est consacrer les trois quarts des pages de la publication à la reproduction de leurs œuvres et les faire parler eux-mêmes de leur travail. Ce sont eux qui sont les plus légitimes pour en parler !

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Souhaitons que la lecture des articles vous incite à prendre votre vélo, un train, votre voiture, un avion et à venir rendre visite aux artistes dans leurs ateliers !Sommaire• Isabelle Vialle Dans le dialogue inépuisable entre le visible et l’invisible, entre le matériel et le spirituel, se situe l’œuvre d’Isabelle Vialle, artiste française dont le travail semble habiter un territoire intermédiaire entre le concret et l’évanescent. Isabelle est une créatrice qui défie les limites de la perception, nous transportant dans un monde où la forme, la couleur et la texture ne sont pas de simples éléments visuels, mais les expressions d’une quête profondément existentielle.
• Hani Zurob Hani Zurob est un artiste contemporain palestinien vivant à Paris. Né en 1976 dans le camp de réfugiés de Rafah, à Gaza, il a étudié les arts plastiques à l’université An-Najah de Naplouse, avant de s’installer à Ramallah. En 2006, une bourse de la Cité internationale des arts de Paris l’amène à s’établir en France, où il réside depuis. Il est connu pour ses œuvres mêlant figuration et abstraction, souvent inspirées de sa propre expérience et de la situation palestinienne, utilisant des matériaux singuliers comme le goudron. Ses œuvres ont été exposées dans de nombreuses villes à travers le monde et figurent dans des collections prestigieuses, notamment au British Museum et à l’Institut du monde arabe.
• Stefania Strouza Je retrouve Stefania à la terrasse d’un café d’Exárcheia, le quartier anarchiste d’Athènes où vivent de nombreux artistes. Les passants déambulent paisiblement dans cette rue calme alors que Stefania me présente son parcours et sa vision. Née sur l’île de Zakynthos dans la mer Ionienne, elle suit des études d’architecture à Athènes. Une fois ses études terminées, sa vocation d’artiste la pousse à voyager à travers le monde pour développer sa pratique. Elle vivra à Vienne, New York, au Mexique, à Édimbourg, des lieux qui la nourriront et l’inspireront.
• Roberta Coni Roberta Coni est née à Marino (Rome) en 1976. Elle est diplômée de l’Académie des beaux-arts de Rome en 1999. Elle a terminé ses études à l’étranger par deux bourses en Espagne et aux États- Unis. Principalement intéressée par la figure humaine, elle mêle la technique classique de la peinture à l’huile à des mélanges corsés de techniques mixtes. Depuis 2009, sa recherche s’est orientée vers de grandes peintures dans lesquelles le visage émerge souvent de l’ombre dans une interprétation où l’âme contemplative vise une introspection continue. Elle se caractérise par un fort réalisme associé à une matière de plus en plus rugueuse. Des figures féminines à l’expressivité poignante, des visages au premier plan où, avec une attention particulière, presque lenticulaire, le pinceau s’est attardé sur la peau et les yeux, sur les détails et les pulsations secrètes de la surface picturale.
• Emma Lapassouze Emma Lapassouze est une artiste française contemporaine dont le travail englobe un large éventail de médiums, notamment des créations picturales, des assemblages sculptés et des installations. Sa pratique artistique est profondément enracinée dans une exploration de la matière et des matériaux, reflétant une fascination précoce pour les textures et l’expérience tactile du travail avec le sable, la terre, le bois et la peinture.
• Julien Signolet Julien Signolet a étudié la sculpture par « taille directe » auprès du sculpteur René Coutelle. Installé dans son atelier le Cent75 dans le 11e arrondissement de Paris, il passe du bois à la pierre, guidé par la matière. Il l’écoute, en suit les lignes et les forces pour extraire des courbes sobres et pures, sources d’énergie et de contemplation. Avide d’expériences multiples et d’innovations, il collabore avec de nombreux artistes. Élargissant ainsi son champ de création à partir de la sculpture, il réalise des installations entre Paris, Kyoto et Tokyo.
• Frédéric Léglise Frédéric Léglise est né à Nantes en 1972. Il vit et travaille à Paris et enseigne à l’École supérieure d’art et design de Grenoble- Valence depuis 2007. Il a étudié à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Son travail est presque entièrement axé sur l’exploration de l’art du portrait, en particulier le portrait des femmes. Il a participé à de nombreuses expositions en France et à l’étranger, dans des musées et des galeries, ainsi qu’à des foires d’art comme la FIAC et Art Basel. Son travail fait partie de plusieurs collections publiques (musée Frissiras à Athènes ; MMSU à Rijeka ; La Maison rouge à Paris ; fondation ESKFF aux États-Unis...).
• Samantha Ornon Samantha Ornon, une artiste dont l’œuvre transcende l’acte de créer, se dresse comme un phare de sensibilité et de réflexion dans le monde contemporain. Son approche de la peinture à l’huile ne révèle pas seulement sa maîtrise technique, mais invite également le spectateur à un voyage introspectif à travers la nature, un thème central de son travail. Avec une profonde connexion à son environnement, elle transforme son amour pour le monde naturel en une expression artistique riche en nuances et en symbolisme.
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Argument N°Hors-série 3, paru le 12/11/2024

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ARGUMENT est éditée par l'association éponyme et ne comporte aucune publicité.
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Nous voulons créer un lien direct entre le public, les œuvres et l’artiste.
Ce sont les artistes qui comptent avant tout : ils écrivent le monde avec la matière, nous font partager leurs visions, leurs rêves, jouant des formes et des couleurs. Ils rayonnent de poésie, de sagesse et d’émotions.
Donner la parole aux artistes, c’est consacrer les trois quarts des pages de la publication à la reproduction de leurs œuvres et les faire parler eux-mêmes de leur travail. Ce sont eux qui sont les plus légitimes pour en parler !

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Souhaitons que la lecture des articles vous incite à prendre votre vélo, un train, votre voiture, un avion et à venir rendre visite aux artistes dans leurs ateliers !Sommaire• Boris Labbé Né en 1987, originaire du Sud- Ouest, Boris Labbé est un artiste formé aux Beaux-Arts. Aujourd’hui réalisateur de film d’animation et vidéaste, il fait d’abord ses armes en tant que dessinateur. Après une dizaine d’années de pratique artistique, il n’en demeure pas moins toujours fortement influencé par le dessin, qu’il met en mouvement par le biais du cinéma d’animation, de l’installation vidéo et du mapping. Récemment exposé à Aix-en- Provence dans une exposition intitulée «L’Infini turbulent», titre emprunté à un ouvrage de l’auteur Henri Michaux, Boris Labbé n’a de cesse de rechercher dans les images la façon dont les espaces s’agencent au cœur des cycles, dans la destruction et la reconstruction d’une dynamique propre à son travail.
• Manon Pellan Manon Pellan est une artiste dessinatrice qui vit et travaille en région parisienne. Diplômée des Beaux-Arts de Rouen, elle utilise principalement le crayon graphite, sur du papier blanc, qu’elle met en tension avec le dessin, dans des jeux de détails, de réalisme, et de cadrages. Elle y aborde des sujets touchant à l’intime, tels que l’absence, le vide, la relation à soi et à l’autre.
• Lara Del Aor Lara DEL AOR est une artiste habitée par sa peinture. Le geste créateur est la manifestation d’un prolongement d’elle-même. Elle affirme avoir cette envie de peindre enfouie au fond d’elle depuis l’enfance, comme l’expression d’une nécessité intérieure qui ne demandait qu’à se déployer concrètement au travers d’un médium. Ses œuvres, ressenties et spontanées, nous sont données avec une grande générosité. Elle parle aussi de l’art, et de ce que l’art lui apporte avec volubilité, de façon vivante et dans une grande transparence. On sent chez DEL AOR la joie véritable de créer.
• Cécile Beau Née en 1978, Cécile Beau vit et travaille entre Paris et le Morbihan. Diplômée des Beaux- Arts de Tarbes, puis de Marseille, elle termine son cursus au Fresnoy, studio national des arts contemporains de Tourcoing, duquel elle sort diplômée en 2008. Elle obtient de nombreux prix et récompenses, dont le prix du Crédit Agricole du Salon de Montrouge en 2011, et le prix Découverte des Amis du Palais de Tokyo, en 2012. Elle participe depuis à plusieurs résidences de création, affiche de nombreuses expositions personnelles et collectives, en France et à l’international, et ses œuvres ont été acquises parmi les collections institutionnelles (FRAC).
• Najia Mehadji Najia Mehadji est une artiste d’origine franco-marocaine née en 1950. Elle vit et travaille aujourd’hui entre Paris et Essaouira. Elle est diplômée des Beaux-Arts de Paris, titulaire d’une maîtrise d’arts plastiques et d’histoire de l’art à Paris I et d’une licence de théâtre obtenue à Paris VIII dans les années 1970. Sa pratique débute par la performance, puis le dessin à l’encre sur papier avant d’aboutir au travail de la peinture, puis à l’utilisation des grands pinceaux à partir de 2010. Ses œuvres ont été régulièrement exposées à l’international, et figurent parmi les collections de nombreux musées, tels que le Centre Pompidou ou encore l’Institut du monde arabe en France.
• Vasco Mourão Originaire du Portugal, Vasco Mourão vit et travaille désormais à Barcelone. Architecte de formation, il se consacre depuis quelques années à la création artistique tout en gardant la ville et ses motifs au centre de sa démarche. De résidences au Japon, en expositions en Chine ou en France, il explore l’espace urbain sur différents supports (métal, marbre, papier), représentant à la main les villes qu’il a habitées ou parcourues. Il a également publié des dessins dans des organismes de presse tels que The Washington Post ou encore The New Yorker.
• Catherine Gillet Catherine Gillet est une artiste plasticienne diplômée de l’ESAD d’Orléans. Elle s’exprime principalement par la gravure au burin et le dessin, mais aussi par la création en volume plus récemment. Plusieurs prix et distinctions jalonnent sa carrière d’artiste, tel le prix Lacourière qu’elle reçoit en 2000, décerné par la Bibliothèque nationale de France, récompensant les artistes graveurs en taille-douce depuis 1979. Depuis les années 1980, elle expose régulièrement en galeries, centres d’art et foires. Certaines de ses œuvres figurent parmi les collections publiques, en France, mais aussi au Japon.
• Juli About Juli About est née à Avignon en 1974. Elle vit et travaille aujourd’hui dans le sud de la France. Artiste plasticienne spécialisée dans la création en porcelaine, elle réalise des œuvres et installations par lesquelles elle aborde la question du corps, de l’intime, de notre rapport au monde, de la fragilité et du lien. Plus récemment, elle expérimente également dans son travail la broderie, la musique, la poésie. En 2021, elle reçoit un prix par le magazine Beautiful Bizarre. De festivals, en galeries et en salons, elle expose régulièrement en France et à l’international.
• Fabien Mérelle Fabien Mérelle est né en 1981, il vit et travaille actuellement entre Paris et Tours. Diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2006, il est également ancien pensionnaire de la Casa Velázquez à Madrid, et se spécialise dans le dessin contemporain. Depuis quelques années, il expérimente également l’installation en volume, en suivant les mêmes recherches esthétiques que celles mises en œuvre dans le dessin, sur la question du réalisme et de la métaphore, de l’autoportrait et plus largement, de la condition humaine.
• Victoria Tanto Née en 1988 en France, Victoria Tanto est une artiste diplômée de l’École des arts décoratifs de Paris, en design textile et matières. Pendant plusieurs années, elle travaille pour les scénographes de la maison Chanel, chargée de figurer à échelle 1/50 ou 1/100 les éléments de végétation qui ornent les maquettes préparatoires des défilés haute couture. En parallèle, inspirée par ces travaux de haute précision, elle développe une recherche artistique personnelle, en particulier par la broderie, qu’elle expérimente au sein d’une démarche marquée par le noir et blanc et la répétition.
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Argument N°Numéro 10, paru le 01/10/2024

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Le projet de la revue Argument est né de l’idée de réunir des œuvres, un public de lecteurs et des artistes, présents à travers des interviews, et de concevoir le tout comme une exposition collective en plaçant les artistes au centre du propos.
Nous voulons créer un lien direct entre le public, les œuvres et l’artiste.
Ce sont les artistes qui comptent avant tout : ils écrivent le monde avec la matière, nous font partager leurs visions, leurs rêves, jouant des formes et des couleurs. Ils rayonnent de poésie, de sagesse et d’émotions.
Donner la parole aux artistes, c’est consacrer les trois quarts des pages de la publication à la reproduction de leurs œuvres et les faire parler eux-mêmes de leur travail. Ce sont eux qui sont les plus légitimes pour en parler !

Vous n’y trouverez aucune publicité, c’est un choix délibéré pour garder notre indépendance.

Souhaitons que la lecture des articles vous incite à prendre votre vélo, un train, votre voiture, un avion et à venir rendre visite aux artistes dans leurs ateliers !Sommaire• Joël Leick « Paradoxe d’un dialogue imaginaire »
• Victoria Tanto
• Éric Michel
• Anaïs Yeonhwa «Rétablissement», «Guérison», «Omniprésent», «Lumière» «Éternité», «Immensité», «Kairos», «La trame et la chaîne», «Paix», «Relation» etc. Ces mots, Anaïs les écrit dans son carnet et s’en imprègne avant de commencer son long processus de création. Ce processus demande patience et persistance. Elle soutient que dans un monde technologique, digital dans lequel le temps passe trop vite, elle choisit de travailler à contre-courant de son époque. Elle souhaite montrer l’énergie, l’espace, l’univers avec son propre langage. L’espace qui est invisible, intouchable, devient visible et palpable au travers des silhouettes façonnées en tricot.
• Charles Belle Charles Belle est un peintre qui explore les territoires de l’intime, de l’existentiel, avec sensualité, intensité et profondeur. Forêts, herbes sauvages, fleurs, cours d’eau, portraits expriment autre chose que ce qui est donné à voir. Charles Belle aborde le thème de la nature sans s’attacher à une représentation réaliste. Ce qui le mobilise se situe davantage dans une certaine abstraction. Pour lui, «le sujet d’une peinture, ce n’est pas le sujet» ! Lorsqu’il peint des fleurs, « ce ne sont pas des fleurs ». Ce qui l’intéresse, ce sont tous les signaux qu’une peinture peut transmettre, de façon indéfinissable et directe.
• Marie Pervenche Dans le vaste univers de l'art contemporain, où les frontières entre les disciplines sont floues et où les expressions artistiques se réinventent sans cesse, émerge une figure qui défie les conventions et capte l'essence de notre époque : Marie Pervenche. Reconnue pour son approche audacieuse et sa capacité à transformer des espaces communs en scènes de réflexion et de provocation, elle s'est imposée comme l'une des artistes performatives des plus influentes de sa génération. Avec une carrière qui s'étend sur plus d'une décennie, Marie Pervenche a su conjuguer sa formation en arts de la scène avec un profond engagement social et politique, créant des œuvres qui non seulement divertissent, mais aussi interrogent et défient le spectateur.
• Karen Assaya Karen Assayag est née à Casablanca, elle y a passé les dix-sept premières années de sa vie avant de s’installer à Paris. Elle a travaillé pendant onze ans en agence de publicité. En 2012, elle décide de se consacrer à la photographie et rejoint l’agence Hans Lucas.
• François Beauxis- Aussalet Directeur de la publication de la revue d’art Argument
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Argument N°Numéro 9, paru le 01/07/2024

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Donner la parole aux artistes, c’est consacrer les trois quarts des pages de la publication à la reproduction de leurs œuvres et les faire parler eux-mêmes de leur travail. Ce sont eux qui sont les plus légitimes pour en parler !

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Souhaitons que la lecture des articles vous incite à prendre votre vélo, un train, votre voiture, un avion et à venir rendre visite aux artistes dans leurs ateliers !Sommaire• Fabien Mérelle Fabien Mérelle est né en 1981, il vit et travaille actuellement entre Paris et Tours. Diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2006, il est également ancien pensionnaire de la Casa Velázquez à Madrid, et se spécialise dans le dessin contemporain. Depuis quelques années, il expérimente également l’installation en volume, en suivant les mêmes recherches esthétiques que celles mises en œuvre dans le dessin, sur la question du réalisme et de la métaphore, de l’autoportrait et plus largement, de la condition humaine.
• Anton Hirschfeld Anton Hirschfeld, peintre, est né en 1992 à Paris. Le Voyage d’Anton, le documentaire réalisé par sa mère, retrace son parcours depuis l’enfance et offre un regard profondément émouvant sur un artiste exceptionnel au parcours singulier, né avec un handicap mental. Mariana Loupan est née en URSS. Elle arrive en France à l’âge de 20 ans. Après une maîtrise de lettres modernes, elle travaille dans l’audiovisuel public, dans le domaine du documentaire (FR3, Arte, France Culture), fonde une maison de production, anime l’Institut Andrei Tarkovski, puis s’investit dans le domaine de l’éducation spécialisée. Elle écrit Le Voyage d’Anton en 2003 puis réalise le film éponyme vingt ans plus tard.
• Jean-François Hubert Un jour de chance, pendant que j’arpentais les expositions et les maisons de vente à la recherche de chefs-d’œuvre ainsi que de nouveaux talents, je tombe nez à nez avec une personnalité très discrète que je suis sur les réseaux sociaux depuis des décennies. Voici le portrait de Jean-François Hubert, l’expert renommé en art du Vietnam.
• Jason Gardner « Je crée des images pour rendre compte des traditions ancestrales »
• Hugo Bel Le passeur d’art
• Alena Kuznetsova Alena Kuznetsova est née en 1986 dans la ville d’Arkhangelsk. Elle a étudié à l’école d’art pour enfants de Svetlovodsk, région de Kropivnitsa, de 1996 à 2001 et a fait des études supérieures complètes dans la spécialité «Beaux-Arts» (KNUSA, 2008). Elle travaille dans le genre de la peinture non objective et étudie la couleur de 2007 à ce jour. Alena vit et travaille à Kyiv. Ses œuvres se trouvent dans des collections privées en Ukraine et à l’étranger.
• Dasha Art Née en Biélorussie, Dasha Art cherche, à travers son travail, à inspirer les autres à voir le monde avec un nouveau regard et à apprécier la beauté sous toutes ses formes. Sa philosophie est simple, mais puissante : chaque image a le potentiel de raconter une histoire unique et émouvante. Dasha non seulement capture des moments, mais les transforme en œuvres d’art intemporelles qui transcendent le temps et l’espace. Sa passion pour la photographie et sa capacité à transmettre des émotions à travers ses images font d’elle une force imparable dans le monde des arts visuels.
• Margherita Lipinska Archéologue de l’art
• Alexandra Oza La composition des photographies d’Alexandra est à son image, duale. Ukrainienne de naissance, Alexandra arrive à Paris autour de la vingtaine pour poursuivre sa carrière d’artiste. L’âme de ses paysages intemporels est baignée d’un désir d’ailleurs. Cette introspection nourrie de voyages est exprimée par un processus particulier : Alexandra prend trente-six photos dans un lieu puis réutilise le même négatif à l’autre bout du monde. Cette superposition pleine de paradoxes, brute et sans postproduction, tisse des liens invisibles entre des éléments dont l’âme se révèle à la lumière des contrastes.
• Beňat Picabea Entre ombres et lumières : les portraits de l’invisible
• Jessica Pliez Entre portraits photographiques et ours à deux têtes, Jessica Pliez (née en 1984) est une artiste plasticienne qui jongle sur un éventail de techniques : pointe de crayons, chimie révélatrice et papier argentique, papier coton, peintures et encres, à l’acrylique ou à l’huile. Dans son laboratoire, elle explore les terreurs de l’enfance, les bestiaires païens, les portraits d’humains, à coups de gouge ou de stylo bille, sur plaque de cuivre, de linoléum ou de gomme, peu importe le support trouvé ou élaboré. Le monde qu’elle nous présente est fait de morceaux de cœurs, de chairs recousues qui se poignardent et s’entrelacent dans un univers ciselé de détails entre la douceur et l’horreur. Tout est en mouvement, tout y palpite dans ces corps entre vie et mort.
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Argument N°Numéro 8, paru le 01/04/2024

  • Arts
Trimestriel
ARGUMENT est éditée par l'association éponyme et ne comporte aucune publicité.
Le projet de la revue Argument est né de l’idée de réunir des œuvres, un public de lecteurs et des artistes, présents à travers des interviews, et de concevoir le tout comme une exposition collective en plaçant les artistes au centre du propos.
Nous voulons créer un lien direct entre le public, les œuvres et l’artiste.
Ce sont les artistes qui comptent avant tout : ils écrivent le monde avec la matière, nous font partager leurs visions, leurs rêves, jouant des formes et des couleurs. Ils rayonnent de poésie, de sagesse et d’émotions.
Donner la parole aux artistes, c’est consacrer les trois quarts des pages de la publication à la reproduction de leurs œuvres et les faire parler eux-mêmes de leur travail. Ce sont eux qui sont les plus légitimes pour en parler !

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Souhaitons que la lecture des articles vous incite à prendre votre vélo, un train, votre voiture, un avion et à venir rendre visite aux artistes dans leurs ateliers !Sommaire• Chloé Kelly Miller Chloé Kelly Miller est Normande, née à Rouen en 1995, ses pinceaux dansent sur la palette de couleurs, créant des symphonies colorées qui réveillent des émotions oubliées. Chaque trait est une mélodie sur la toile, chaque ombre, une histoire qui se déroule sous nos yeux. Plongeons dans la magie de son art, où l’imaginaire se mêle au réel, et découvrons ensemble les secrets qui se cachent dans l’âme de cette créatrice d’univers picturaux. Rejoignez-nous dans ce voyage visuel et apprenez- en davantage sur la visionnaire derrière ces créations captivantes!
• Corinne Warinsko Corinne Warinsko m’accueille dans la galerie Mark Hachem, place des Vosges, où elle expose une de ses dernières créations. Proche d’une baie vitrée, accroché en pleine lumière naturelle, sous un Plexiglas transparent, un nuancier de couleurs retient immédiatement l’attention. L’œuvre hypnotise, des cubes de papier piqués d’épingles projettent des ombres portées qui évoluent tout au long de la journée. Le travail est minutieux et élégant, tout en délicatesse et en maîtrise. Corinne Warinsko s’explique.
• Louis Derbré Né en 1925 dans la ferme familiale à Montenay en Mayenne, Louis Derbré y travaille jusqu’à l’âge de 19 ans. Il se marie en 1945 et décide de s’installer à Paris. Sa fille Mireille naît en juillet 1950. Elle me reçoit chez elle à Biarritz pour évoquer son papa.
• Fiorella Pierobon J’ai commencé à travailler à la télévision en 1977, en Italie, mais ce n’est qu’en 1982 que ma longue carrière de speakerine a officiellement débuté : pendant plus de vingt ans, j’ai présenté des programmes sur Canale 5, devenant le visage officiel de la chaîne et animant également plusieurs de mes propres émissions.
• Valentine Esteve Valentine Esteve est une artiste française pluridisciplinaire née en 1996 à Boston (États-Unis) travaillant principalement la peinture, la broderie et le volume. Elle a commencé sa formation à l’atelier de Sèvres, puis a poursuivi ses études aux Beaux-Arts de Paris dont elle est sortie diplômée en juillet 2020. Elle a exposé en France ainsi qu’en Corée du Sud lors d’un séjour à l’université nationale des Arts de Séoul en 2019. Elle travaille depuis 2021 au sein de l’atelier collectif Le Houloc à Aubervilliers.
• Louis Durot Né le 28 avril 1939, Louis Durot est à la fois ingénieur chimiste et artiste-designer. En tant que scientifique spécialisé dans les polymères, il a inventé des matériaux employés pour les gradins de Roland-Garros et du Stade de France, ainsi que pour la toiture des sept satellites du terminal 1 de Roissy. Quant à son univers artistique, il nous propose des œuvres devenues iconiques sur le thème du mobilier de loisir pour une ambiance « alien » et onirique.
• Juli About Juli About est née à Avignon en 1974. Elle vit et travaille aujourd’hui dans le sud de la France. Artiste plasticienne spécialisée dans la création en porcelaine, elle réalise des œuvres et installations par lesquelles elle aborde la question du corps, de l’intime, de notre rapport au monde, de la fragilité et du lien. Plus récemment, elle expérimente également dans son travail la broderie, la musique, la poésie. En 2021, elle reçoit un prix par le magazine Beautiful Bizarre. De festivals, en galeries et en salons, elle expose régulièrement en France et à l’international.
• Véronique Durruty Véronique Durruty explore le voyage onirique et interroge la réalité, la beauté, les sens. Son travail fait l’objet de plus de trente livres et d’expositions à travers le monde : Londres, Bruxelles, New York, Abou Dabi, Tokyo... En France, elle expose son travail autour de la nuit sur les grilles du jardin du Luxembourg, aux Rencontres de la photographie d’Arles ou au Mucem. Son œuvre synesthésique photographie- parfums a été exposée au musée Dapper et a obtenu le prix Guerlain.
• Pierre Songeclaire Pierre Songeclaire, artiste de 27 ans, a grandi en région parisienne avec une passion dévorante pour la création et la découverte. Parti récemment plusieurs mois au Japon pour explorer et créer, il a pu cristalliser sa vision artistique lors d’une introspection enrichissante. Reconnaissant d’avoir grandi durant l’ère Internet, Pierre crée et partage dans l’idée d’atteindre un idéal de beauté.
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Argument N°Numéro 7, paru le 01/01/2024

  • Arts
Trimestriel
ARGUMENT est éditée par l'association éponyme et ne comporte aucune publicité.
Le projet de la revue Argument est né de l’idée de réunir des œuvres, un public de lecteurs et des artistes, présents à travers des interviews, et de concevoir le tout comme une exposition collective en plaçant les artistes au centre du propos.
Nous voulons créer un lien direct entre le public, les œuvres et l’artiste.
Ce sont les artistes qui comptent avant tout : ils écrivent le monde avec la matière, nous font partager leurs visions, leurs rêves, jouant des formes et des couleurs. Ils rayonnent de poésie, de sagesse et d’émotions.
Donner la parole aux artistes, c’est consacrer les trois quarts des pages de la publication à la reproduction de leurs œuvres et les faire parler eux-mêmes de leur travail. Ce sont eux qui sont les plus légitimes pour en parler !

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Souhaitons que la lecture des articles vous incite à prendre votre vélo, un train, votre voiture, un avion et à venir rendre visite aux artistes dans leurs ateliers !Sommaire• Susan Fraser-Hughes Marc Chagall dirait que l’art est un état d’âme, et c’est précisément cette essence immatérielle qui définit le travail de Susan Fraser-Hughes. Née en Australie et résidant au Canada depuis plus d’une décennie, cette artiste reflète les sentiments et les émotions les plus profonds dans chacune de ses œuvres. Elle est capable de voir le monde sous un angle différent, en appréciant les détails et le caractère unique de chaque objet et de chaque personne. Susan non seulement crée, mais ressent et vit intensément, faisant de son art une extension d’elle-même.
• Kevin Marion Kevin Marion, architecte américain, marié, père de famille, mais avant tout artiste, il se sert d’outils informatiques pour créer des compositions abstraites avant- gardistes.
• Catherine Gillet Catherine Gillet est une artiste plasticienne diplômée de l’ESAD d’Orléans. Elle s’exprime principalement par la gravure au burin et le dessin, mais aussi par la création en volume plus récemment. Plusieurs prix et distinctions jalonnent sa carrière d’artiste, tel le prix Lacourière qu’elle reçoit en 2000, décerné par la Bibliothèque nationale de France, récompensant les artistes graveurs en taille-douce depuis 1979. Depuis les années 1980, elle expose régulièrement en galeries, centres d’art et foires. Certaines de ses œuvres figurent parmi les collections publiques, en France, mais aussi au Japon.
• Tarik Berber L'artiste contemporain qui « raconte » les mille visages de l'expression humaine
• Sergio Guataquira Sarmiento Sergio Guataquira Sarmiento est né à Bogota. À 19 ans, il quitte la Colombie pour l’Europe et s’inscrit aux Beaux-Arts de Poitiers, s’intéresse au cinéma et entre plus tard à l’Institut des arts de diffusion de Louvain en Belgique. En 2018, son film de fin d’études, Simon pleure est repéré et circule abondamment dans les festivals. Sergio vit actuellement à Bruxelles, en attente de régularisation.
• Dina Goldstein Dina Goldstein est née à Tel-Aviv puis émigre à l’âge de 7 ans, avec sa famille, au Canada. Elle choisit d’être photographe à l’âge de 23 ans après avoir étudié les sciences politiques, la sociologie, l’anthropologie, la photographie et l’histoire de l’art. Elle débute comme photojournaliste pour la presse puis elle entreprend une carrière réussie de photographe publicitaire tout en réalisant des projets artistiques personnels. En 2009, elle réalise « Fallen Princesses » et se consacre depuis totalement à son travail artistique. Dina Goldstein a présenté ses travaux dans de nombreux musées et expose sur tous les continents.
• Fred Atlan « Je me suis rebellé contre la notion de trophée »
• Nathalie Borowski Diplômée de l’école des Beaux- Arts, Nathalie Borowski tente d’établir des liens entre science et schémas sociétaux en travaillant différents médiums comme le dessin, le découpage ou la broderie. Elle sera prochainement exposée à Luynes, Fresnes et Bourges.
• Didier Debriat Didier Debriat, né à Charleville- Mézières en 1955, cent ans après Rimbaud a été fortement marqué à l’âge de 12 ans par l’exposition au Grand Palais à Paris, du trésor de Toutankhamon. C’est un amoureux de l’Afrique saharienne qu’il a parcourue en tous sens depuis des décennies. Avec ses souvenirs de voyage, il rapporte les œuvres d’art de ses amis du Sahel qu’il expose à Biarritz dans sa boutique Le Caméléon. Didier Debriat est aussi poète et artiste.
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Argument N°Les artistes russes contre la guerre, paru le 27/10/2023

  • Arts
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ARGUMENT est éditée par l'association éponyme et ne comporte aucune publicité.
Le projet de la revue Argument est né de l’idée de réunir des œuvres, un public de lecteurs et des artistes, présents à travers des interviews, et de concevoir le tout comme une exposition collective en plaçant les artistes au centre du propos.
Nous voulons créer un lien direct entre le public, les œuvres et l’artiste.
Ce sont les artistes qui comptent avant tout : ils écrivent le monde avec la matière, nous font partager leurs visions, leurs rêves, jouant des formes et des couleurs. Ils rayonnent de poésie, de sagesse et d’émotions.
Donner la parole aux artistes, c’est consacrer les trois quarts des pages de la publication à la reproduction de leurs œuvres et les faire parler eux-mêmes de leur travail. Ce sont eux qui sont les plus légitimes pour en parler !

Vous n’y trouverez aucune publicité, c’est un choix délibéré pour garder notre indépendance.

Souhaitons que la lecture des articles vous incite à prendre votre vélo, un train, votre voiture, un avion et à venir rendre visite aux artistes dans leurs ateliers !Sommaire• Sasha Skochilenko Sasha Skochilenko est une artiste, musicienne et philanthrope russe, emprisonnée depuis le 31 mars 2022 à cause de ses protestations contre la guerre en Ukraine. Au cours de cette même année, elle a fait partie de la liste BBC top 100 Women. Sasha risque d’être condamnée à dix ans de prison. Des centaines de personnes, y compris des journalistes et des consuls d’États européens, viennent devant les portes de la salle d’audience pour lui donner leur soutien. Malgré tous les risques encourus, Sasha a gentiment accepté d’écrire elle-même l’article sur sa situation; la rédaction d’Argument remercie Sasha infiniment et publie cet article sans le moindre changement ni raccourcissement.
• Olga Dmitrieva Olga Dmitrieva est une artiste russe originaire de Kaliningrad. Ses œuvres font partie de collections de musées en France, en Norvège, au Japon, en Suède, en Pologne et en Allemagne. L'artiste travaille dans les domaines du design graphique, de la peinture et des illustrations de livres. Depuis le début de la guerre en Ukraine, le sujet de l'antiguerre prévaut dans l'œuvre d'Olga Dmitrieva. En Russie, de telles peintures d'Olga ne peuvent être vues que dans des expositions clandestines. Malgré tous les risques, l'artiste n'a pas l'intention de quitter son pays natal. En mai 2022 Olga a présenté ses œuvres pendant une exposition antiguerre underground qui s’est déroulée de manière cachée en appartements privés à Kaliningrad.
• Vladimir Constantin Vladimir est un artiste, directeur créatif et architecte d’origine russo-roumaine. Ses peintures font partie de collections privées et de celles d’entreprises situées aux États- Unis, en France et en Belgique. Vladimir est également lauréat du prestigieux prix de la création publicitaire «Les Cannes Lions». Il s’est activement opposé à l’annexion de la Crimée, à la guerre en Ukraine et aux manifestations totalitaires en URSS et en Russie. Depuis 2022, Vladimir vit en France.
• Katy Meladze Katy Meladze est une artiste russe actuellement exilée en Géorgie du fait de ses prises de position contre la guerre en Ukraine et de ses œuvres engagées qu’elle a partagées sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, elle doit reconstruire sa vie d’artiste ailleurs, pour avoir pris la liberté d’exprimer ses idées et suivi ses convictions les plus profonde.
• Alisa Yoffe En 2020, le journal Art Newspaper Russia a placé Alisa Yoffe à la 4e place des 50 artistes russes les plus prometteurs. Ses œuvres sont exposées, entre autres, au Phoenix Art Museum (États-Unis), à la Horvath Art Foundation (Hongrie), au Klaipeda Culture Communication Centre (Lituanie), à la galerie Tretiakov (Russie), à la Stella Art Foundation (Russie), etc.
• Andrey Kuzkin Andrey Kuzkin est un artiste de performance, également sculpteur et actionniste russe. Ses œuvres font partie de la collection permanente du Centre Pompidou en France. Il a en outre exposé aux États- Unis, en Italie, en Allemagne, en Suisse et en République tchèque. Andrey Kuzkin a quitté la Russie en 2022, craignant des représailles pour s’être ouvertement opposé à l’invasion de Russie en Ukraine.
• Katya Bondar Katya Bondar est une artiste de performance et chorégraphe russe. Elle a présenté ses œuvres à Oslo, Leipzig, Berlin, Hambourg et Moscou. Ses créations englobent également des actions politiques. Katya Bondar a été persécutée pour avoir critiqué, avec ses collègues, l’invasion russe en Ukraine. Katya a réussi à fuir la Russie et s’est installée au sud de la France.
• Stepan Puriga Stépan Puriga est un jeune artiste russe, d’origine ukrainienne. Son art résulte du mélange de plusieurs techniques : application, installation, peinture et performance. Cet artiste autodidacte de 26 ans croit que l’art doit être accessible à tous et trouve son public sur les réseaux sociaux où il est suivi par plus de trente mille abonnés. Stépan a étudié l’art en passant son temps libre en bibliothèque. En 2020, il a exposé à Saint-Pétersbourg et à Londres sous le pseudonyme « Elizarov ». Après l’invasion de Russie en Ukraine, Stépan Puriga crée des tableaux antiguerres et craint pour sa vie et sa liberté. Il a écrit une lettre à l’attention de multiples associations européennes dans l’espoir d’en obtenir de l’aide à la faveurde son départ. Malgré tous ses efforts, il reste et réside toujours en Russie. Nous publions ici un extrait de cette lettre ainsi que l’interview que Stépan nous a accordée.
• Sergey Kurdyukov Sergey Kurdyukov, journaliste, publiciste a grandi en Ukraine et vécu en Russie jusqu’à son départ en 2014 pour l’Italie où, depuis, il s’est installé. Il se considère comme «citoyen du monde » et parle couramment plusieurs langues en plus du russe et de l’ukrainien. À la suite de la guerre, il a fondé le projet «terrabuona. eu » destiné à donner l’espoir et l’inspiration à tous les russophones du monde qui partagent ses principaux idéaux de paix, d’amour et de liberté.
• Véra Polozkova Véra Polozkova est poétesse, journaliste et chanteuse russe. Elle est devenue la voix de cette génération qui dénonce l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ainsi que le régime du dictateur Poutine. Après le début de cette guerre en Ukraine, Véra Polozkova a quitté son pays, avec ses trois (jeunes) enfants. Le mal et les horreurs causés au peuple ukrainien lui étreignent le cœur. Sa poésie est imprégnée de son empathie envers l’Ukraine et du sentiment d’inadmissibilité de cette guerre atroce. Étant un vrai génie qui a publié son premier livre à l’âge de 15 ans, Véra crée et offre sa poésie, touchante et sincère qui résonne dans les cœurs concernés par cette guerre, tout en transmettant le message de la paix. Véra Polozkova écrit également des poèmes très ludiques et ravissants à destination des enfants.
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