Yvan se sent persécuté par un antisémitisme grandissant et il a l’habitude de s’entendre dire qu’il exagère, qu’il est paranoïaque. Lors de séances chez son psy, Yvan parle donc de ce qui le concerne : son identité, être français et juif aujourd’hui. Mais ces rendez-vous sont aussi et surtout une sorte de fil rouge reliant entre elles plusieurs histoires courtes qui tentent de démonter, sur le mode tragi-comique, les clichés antisémites les plus tenaces.
Avec "Ils sont partout"; Attal donne donc la grosse artillerie de la caméra comique. (...) Le tragique se glisse (aussi) entre chacun des sketches, obligeant le spectateur de la farce à affronter le réel de la tragédie. Marianne
Formellement bancal (...), le propos s’empêtre dans son propre piège caustique en caricaturant tous les goys en beaufs détestables. Fil rouge reliant chaque saynète, les réflexions d’Yvan Attal chez son psy illustrent néanmoins l’inquiétude d’un citoyen las du climat délétère. Libération
Pourtant, la qualité de l’interprétation, la volonté un peu désespérée de fantaisie d’"Ils sont partout" face au tragique indiquent parfois ce que pourrait être une comédie qui analyserait résolument les symptômes les plus inquiétants du corps social français. Yvan Attal ne fait que l’esquisser. Le Monde
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