De sa jeunesse passée dans la misère d’un camp de gitans, Edmond Vidal, dit Momon, a retenu le sens de la famille, une loyauté sans faille, et la fierté de ses origines.
Il a surtout conservé l’amitié de Serge Suttel. L’ami d’enfance avec qui il a découvert la prison à cause d’un stupide vol de cerises. Avec lui, inexorablement il a plongé dans le Grand Banditisme, et connu l’apogée du GANG DES LYONNAIS, l’équipe qu’ils ont formée ensemble et qui a fait d’eux les plus célèbres braqueurs du début des années soixante dix.
Leur irrésistible ascension prend fin en 1974, lors d’une arrestation spectaculaire.
Aujourd’hui à l’approche de la soixantaine, Momon tente d’oublier cette période de sa vie. Sa rédemption, il l’a trouvée en se retirant des "affaires". En prenant soin de Janou, son épouse, qui a tant souffert à l’époque et de ses enfants et petits enfants, tous respectueux, devant cet homme aux valeurs simples et universelles, lucide et pétri d’humanité.
A l’inverse de Serge Suttel, qui malgré le temps n’a rien renié de son itinéraire...
2012
César : Nommé pour le César du Meilleur jeune espoir masculin (Dimitri Storoge)
[Olivier Marchal] réussit son film le plus abouti, sans doute parce qu'il s'éloigne de ses fantômes de policiers dépressifs. Il tire le meilleur d'un casting soigné : on retient — outre un très bon Lanvin — la prestation remarquable de Patrick Catalifo (...) et celle de Dimitri Storoge (...). Le Parisien
Porté par une affiche irréprochable (...) autour d'un Gérard Lanvin impérial de sobriété, tenu par un rythme jamais pris en défaut, (...) "Les Lyonnais" (...) est un film remarquable. La Croix
C'est du polar à l'ancienne, façon années 70 justement. On y retrouve l'ambiance, le style, l'atmosphère du cinéma à la Lautner, entre autres faiseurs de divertissements accomplis. Ouest France
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