Dans les Cévennes, le maximum de population des années 1870 voit la construction d'un paysage très organisé, par étages, pour des besoins de complémentarité de l'espace. Aujourd'hui, le paysage s'est profondément transformé avec la déprise agricole et l'arrivée de néo-ruraux. Les villages se sont dépeuplés, des fermes sont abandonnées ou reconverties en résidences secondaires. Il n'y a plus de cultures et beaucoup de terrasses sont délaissées et couvertes par la friche. La châtaigneraie est colonisée par d'autres essences ou remplacée par des plantations de résineux destinés à l'origine aux étais des mines d'Alès. Les châtaigneraies encore entretenues sont résiduelles malgré une petite relance de la production depuis les années 2000, grâce à l'aménagement d'ateliers collectifs ou privés de transformation des châtaignes.