Les enfants de Marcel ne lui donnent plus beaucoup de nouvelles. C'est dans ces moments qu'il apprécie d'avoir un ami. Avec Amar, Marcel se rend à la piscine, il déjeune à la brasserie, il traverse avec une certaine quiétude les écrasantes journées d'été. Mais quand cet ami lui-même fini par faire défaut, l'existence devient périlleuse. D’autant plus périlleuse que l'on vieillit, qu'on est fragile et seul, et qu'on habite à Paris dans un petit appartement sous les toits. Pourtant, avec Thérèse, Marie et Julie, l'espoir renaît...
"Les Toits de Paris" ressuscite la magie du cinéma le plus pur pour dire la dureté du monde d'aujourd'hui, sa cruauté, son injustice. Il le fait avec la complicité d'acteurs, de vrais acteurs, de grands acteurs. Chapeau. Le Nouvel Observateur
C'est la singularité et la beauté de Les Toits de Paris que d'être un film à thèse dont le propos n'est jamais énoncé. Tout passe dans une espèce de chorégraphie des derniers jours de la vie, un lent trajet vers le néant ponctué de moments de grâce. Le Monde
(...) Le premier film français de Hiner Saleem, cinéaste kurde (Kilomètre Zéro) croqu[e], avec l'acidité du désespoir, quelques traits français – comme avait pu le faire avant lui le Jacques Tati géorgien Otar Iosseliani. Libération
Hiner Saleem signe un film d'une grâce et d'une poésie folles sur le lent et très digne naufrage d'un homme. Première
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