François Wisard

François Wisard

François Wisard <p>Né en 1963 à Delémont, <strong>François Wisard</strong> travaille comme historien au Département fédéral des affaires étrangères.Docteur ès sciences politiques et licencié ès lettres de l’Université de Lausanne, il a publié un premier ouvrage en 1988 (<em>Le Jura en question. Analyse des discours sur l’« unité du Jura »</em>), puis plusieurs autres livres sur la Suisse au XXe siècle, dont<em> Les Justes suisses. Des actes de courage méconnus au temps de la Shoah</em> et <em>Un officier suisse dans la SS. Johann Eugen Corrodi (1897-1980)</em> aux Éditions Alphil.</p>

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Affiche du document Enlevé à Budapest, prisonnier à Moscou, jugé à Berne

Enlevé à Budapest, prisonnier à Moscou, jugé à Berne

François Wisard

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216 pages. Temps de lecture estimé 2h42min.
Budapest, 16 février 1945 : « Monsieur Feller, suivez-moi ! »Le jeune diplomate à la tête de l’ambassade de Suisse n’a d’autre choix que d’obéir à l’officier soviétique. Il a hébergé clandestinement des diplomates suédois et des Juifs. Il a rapatrié des persécutés, avant d’être séquestré et menacé de mort par des Hongrois pronazis.Pendant près d’une année, Berne ne sait rien de précis sur le sort de Harald Feller, ni sur celui d’une vingtaine d’autres Suisses enlevés ou retenus prisonniers sur ordre de Moscou. Ils sont rapatriés en 1946, à l’issue de longues négociations et d’un accord conclu par le Conseil fédéral, qui livre en contrepartie quelques réfugiés soviétiques.À son retour à Berne, immense surprise. Il fait l’objet d’une enquête, confronté à des accusations de collaboration avec l’ennemi portées par la presse et d’anciens collègues. Un juge l’auditionne longuement, puis le disculpe. Ceci dans l’indifférence générale. Quittant la diplomatie, il devient procureur dans le Mittelland et... met en scène des pièces de théâtre pour les détenus du pénitencier de Thorberg.Une vie, ou plutôt des vies, qui, pour la première fois, font l’objet d’une étude d’ensemble, basée sur des témoignages et des dizaines de dossiers d’archives publiques et privées, en partie inédits.Un livre qui nous emmène de Budapest assiégée aux méandres de la politique et de la justice bernoises en passant par les prisons de Staline.Un récit haletant qui, dans un va-et-vient entre la petite et la grande Histoire, va bien au-delà d’une simple biographie.
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Affiche du document Un officier suisse dans la SS

Un officier suisse dans la SS

François Wisard

2h09min00

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172 pages. Temps de lecture estimé 2h09min.
En juin 1941, un officier supérieur de l'armée suisse traverse clandestinement la frontière pour rejoindre les armées allemandes. Le Biennois Johann Eugen Corrodi (1897-1980), commandant d'un bataillon jurassien, s'engage sous un faux nom dans la Waffen-SS. Il en deviendra le Suisse le plus haut gradé.Admirateur d'Hitler et de son régime, Corrodi a pour ambition de faire une grande carrière militaire. Il l'achèvera comme bras droit du commandant de la Waffen-SS en Italie avant de revenir en Suisse en mai 1945. Un tribunal militaire le condamne à deux ans et demi d'emprisonnement. Militaires et civils dénoncent une peine jugée scandaleusement clémente.Quelles ont été les motivations de l'officier supérieur, ses liens avec les milieux nationaux-socialistes suisses ? Qu'a-t-il réellement fait dans la Waffen-SS, sur le front de l'Est d'abord, en Italie ensuite ? Comment expliquer une peine largement inférieure à celles prononcées par contumace durant la guerre? Pourquoi n'a-t-il pas été condamné pour trahison?Ces questions sont longtemps restées sans réponse. Ce livre s'attache à les éclaircir, sur la base de documents suisses, mais aussi étrangers. Il s'efforce constamment d'établir si ce parcours est représentatif ou non de ceux des centaines d'autres Suisses qui se sont engagés au service d'Hitler.L'histoire de la Suisse durant la Seconde Guerre mondiale comprend aussi celle de ces Suissesses et Suisses qui – comme Johann Eugen Corrodi – ont agi pour le Troisième Reich, de celles et ceux qui – comme Maurice Bavaud à Berlin – ont été mis à mort par lui et de celles et ceux qui – comme Carl Lutz à Budapest – ont œuvré en faveur de ses victimes.
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