Liliana Cavani

Liliana Cavani

Liliana Cavani
Description de l'image 2009 venice film festival Liliana Cavani (cropped).jpg.
Naissance (92 ans)
Carpi (royaume d'Italie)
Nationalité Italienne
Profession Réalisatrice
Wikipedia
Liliana Cavani
Description de l'image 2009 venice film festival Liliana Cavani (cropped).jpg.
Naissance 12 janvier 1933 (92 ans)
Carpi (royaume d'Italie)
Nationalité Italienne
Profession Réalisatrice
250px-Jury_du_66%C3%A8me_Festival_du_Cin%C3%A9ma_de_Venise_%28Mostra%29.jpgJury du 66e Festival du Cinéma de Venise, avec Liliana Cavani (2009).

Liliana Cavani, née le 12 janvier 1933 à Carpi, en Émilie-Romagne, est une réalisatrice italienne.

Biographie

[modifier | modifier le code]

Liliana Cavani entreprend des études de lettres à Bologne avant de sortir diplômée en 1961 du Centro Sperimentale di Cinematografia de Rome[1].

Très engagée politiquement, elle rentre ensuite sur concours à la RAI[2] et débute comme réalisatrice de documentaires sur la Seconde Guerre mondiale. C'est ainsi qu'elle a par exemple été la première à tourner une histoire du Troisième Reich entre 1962 et 1963, qui reste comme la première œuvre télévisée critique du nazisme[réf. souhaitée]. Elle s’intéresse également à Staline et Pétain, sur lequel elle tourne un documentaire qui lui vaudra le Lion de Saint Marc de la Mostra de Venise en 1965. La même année, elle réalise un documentaire sur les femmes dans la résistance. En 1966 elle réalise pour la Rai un téléfilm sur François d'Assise, qualifié de « vision d'une catholique contestataire »[2], puis un long-métrage sur Galilée. Au-delà de ces documentaires et des aspects proprement historiques, dans la plupart de ses films, elle s'attache à décrire la complexité des sentiments amoureux, les zones d'ombre de l'être humain, pris dans des situations historiques, politiques ou sociales agitées.

Ses films Milarépa en 1974, La Peau en 1981 et Francesco en 1989 ont concouru, en sélection officielle au Festival de Cannes ; en 1979, elle a fait partie du jury du festival. Elle a reçu le Prix François Truffaut au Festival du film de Giffoni.

Son film Portier de nuit avec Charlotte Rampling et Dirk Bogarde, sur la trouble relation entre une rescapée des camps de concentration de la Seconde Guerre mondiale et son ancien tortionnaire, a été l'objet de polémiques à sa sortie[3].

Filmographie

[modifier | modifier le code]
  • 1965 : Primo Piano: Philippe Pétain processo a Vichy (documentaire)
  • 1966 : François d'Assise (téléfilm)
  • 1968 : Galileo
  • 1970 : Les Cannibales (I cannibali)
  • 1972 : L'ospite
  • 1974 : Milarépa (Milarepa)
  • 1974 : Portier de nuit (Il portiere di notte)
  • 1977 : Au-delà du bien et du mal (Al di là del bene e del male)
  • 1981 : La Peau (La pelle)
  • 1982 : Derrière la porte (Oltre la porta)
  • 1985 : Berlin Affair (Interno Berlinese)
  • 1989 : Francesco
  • 1992 : La traviata (télévision)
  • 1993 : Sans pouvoir le dire (Dove siete? Io sono qui)
  • 1996 : Cavalleria rusticana (téléfilm)
  • 1998 : Manon Lescaut (téléfilm)
  • 2002 : Ripley's Game
  • 2005 : De Gasperi, l'uomo della speranza (téléfilm)
  • 2008 : Einstein (téléfilm)
  • 2012 : Mai per amore (épisode Troppo Amore de la mini-série)
  • 2014 : Francesco (mini-série en deux parties)
  • 2023 : L'ordine del tempo

Distinctions

[modifier | modifier le code]
  • Mostra de Venise 1965 : prix pour un documentaire sur Philippe Pétain : Primo Piano: Philippe Pétain processo a Vichy
  • Mostra de Venise 1971 : prix du Centre italien des relations humaines pour L'ospite[4]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Liliana Cavani », sur Ciné-Ressources (consulté le 10 novembre 2024)
  2. a et b Jean-Claude Mirabella, « La représentation de François d’Assise par Liliana Cavani : la vision d’une catholique contestataire ? », sur Double Jeu - journals openedition
  3. Simon Liberati, « Portier de nuit de Liliana Cavani, le film restauré en 4K », sur Transfuge, 21 mai 2024 (consulté le 10 novembre 2024)
  4. « Des prix quand même... », Le Monde,‎ 8 septembre 1971 (lire en ligne).

Voir aussi

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Claire Cluzot, « Liliana Cavani: Le Mythe, le sexe et la révolte », Écran, no 26,‎ 1974, p. 36-46
  • (en) Gaetana Marrone, The Gaze and the Labyrinth : The Cinema of Liliana Cavani, Princeton University Press, 2000, 328 p. (ISBN 9780691236971)

Liens externes

[modifier | modifier le code]

  • (it) Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AllMovie
    • Allociné
    • Ciné-Ressources
    • Filmportal
    • IMDb
    • Korean Movie Database
    • Unifrance
  • Ressources relatives à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • MusicBrainz
    • Muziekweb
  • Ressource relative au spectacleVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Archives suisses des arts de la scène
  • Ressource relative aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Artists of the World Online
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Brockhaus
    • Deutsche Biographie
    • Dictionnaire universel des créatrices
    • Enciclopedia italiana
    • Gran Enciclopèdia Catalana
    • Hrvatska Enciklopedija
    • Internetowa encyklopedia PWN
    • Nationalencyklopedin
    • Munzinger
    • Proleksis enciklopedija
    • Store norske leksikon
    • Treccani
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Italie
    • Japon
    • CiNii
    • Espagne
    • Pays-Bas
    • Pologne
    • Israël
    • NUKAT
    • Norvège
    • Tchéquie
    • Corée du Sud
    • WorldCat
  • Liliana Cavani sur lesGensduCinema.com
  • icône décorative Portail du cinéma italien
  • icône décorative Portail de la réalisation audiovisuelle

A consulter en ligne

...

x Cacher la playlist

Commandes > x
     

Aucune piste en cours de lecture

 

 

--|--
--|--
Activer/Désactiver le son