Jean Aicard

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Affiche du document Le fameux chevalier Gaspard de Besse

Le fameux chevalier Gaspard de Besse

Jean Aicard

5h18min45

  • Roman historique
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425 pages. Temps de lecture estimé 5h19min.
Jean Aicard (1848-1921) "La prison de l’Observance est encore visible dans la partie haute du vieux Draguignan, et assez voisine de la maison dite Maison du Bourreau. Elle a quelque chose de naïf, cette prison historique où fut enfermé Gaspard de Besse. Bien qu’ayant un judas, la porte qui donne sur la rue est assez semblable à toutes les portes massives des maisons voisines : mêmes dimensions, même aspect paisible, innocent. La porte ouverte, on se trouve dans un étroit vestibule ; et, à trois pas devant soi, on a l’entrée du cachot principal, à vrai dire un simple cabinet noir ; mais un reste de ferrures, scellé dans les murs, atteste que, tout de même, les prisonniers devaient être, en un tel réduit, assez misérables pour satisfaire la vindicte publique. Seulement, du cachot à la rue, il n’y avait littéralement qu’un saut. Et ce saut, tout prisonnier le faisait en rêve nuit et jour. Beaucoup s’évadaient, pour peu qu’ils pussent récompenser les complaisances du geôlier. Et les procès-verbaux d’évasion étaient remarquablement nombreux dans toutes les villes de France. Si le mur de son cachot eût été seulement percé d’un fénestron donnant sur la verte campagne, Gaspard eût considéré le temps de sa captivité comme une halte reposante, favorable à la lecture et à la réflexion. C’est à la lueur d’un calèn qu’il lisait tout le jour." Vision romanesque des dernières années de la vie - de la première arrestation à l'exécution - du célèbre bandit Gaspard de Besse, surnommé : "le Robin des bois provençal", "le brigand des garrigues".
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Affiche du document Roi de Camargue

Roi de Camargue

Jean Aicard

3h55min30

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314 pages. Temps de lecture estimé 3h55min.
Jean Aicard (1848-1921) "Une ombre, tout à coup, obstrua la fenêtre étroite. Livette, qui allait et venait, mettant la table pour le souper, dans cette salle basse de la ferme du Château d’Avignon, jeta un petit cri de peur et leva les yeux. La jeune fille avait deviné, senti, que ce n’était père ni grand’mère, ni personne amie, qui s’amusait à la surprendre si brusquement, mais bien une personne étrangère. Plus étrangère, ce n’était guère possible !... Mais comment les chiens n’avaient-ils pas jappé ?... Ah ! cette Camargue, elle est bien mal fréquentée, en cette saison surtout, vers la fin du mois de mai, à cause de la fête des Saintes-Maries-de-la-Mer qui attire, comme une foire, tant de gens, dupes et voleurs, tant de bohémiens malfaisants !... La figure qui, du dehors, s’était accoudée à la fenêtre, obstruant le jour, apparaissait à Livette en ombre noire durement découpée sur le bleu du ciel ; mais, aux cheveux crespelés, lourds, encerclés d’un clinquant de cuivre, à la forme générale du buste, aux anneaux des oreilles très grands, au bas desquels se balançait une amulette, Livette avait reconnu certaine bohémienne que tout le monde appelait la Reine, et qui, depuis bientôt deux semaines, apparaissait aux gens sur des points de l’île fort éloignés les uns des autres, inattendue toujours, comme surgissant des fossés, des touffes d’ajonc, de l’eau des marais, pour dire aux travailleurs, aux femmes de préférence : « Donnez-moi ceci ou cela, » car la reine, le plus souvent, n’acceptait pas ce qu’on lui voulait offrir, mais seulement ce qu’elle voulait qu’on lui offrit." Camargue. Jacques Renaud est chef-gardian ; tout le monde le surnomme "Roi" car aucune bête ne lui résiste dans les arènes. Il est fiancé à Livette, la fille de son patron. L'avenir paraît heureux. Bientôt, aux Saintes-Maries-de-la-Mer, c'est le pèlerinage et les gitans arrivent de partout... Parmi eux la jeune Zinzara...
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Affiche du document L'Ibis Bleu

L'Ibis Bleu

Jean Aicard

5h05min15

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407 pages. Temps de lecture estimé 5h05min.
Jean Aicard (1848-1921) "Paris, sale et froid. À peine assis, les pieds sur la chaude bouillotte, dans un coupé du rapide de huit heures du matin, gare de Lyon, entre sa jeune femme convalescente à qui les médecins ordonnaient un brusque départ pour le Midi, et son fils, le petit Georges, âgé de sept ans, bien portant mais svelte et frêle, M. Denis Marcant, chef de division au ministère de l’intérieur, ouvrit son vaste portefeuille, lourdement gonflé, en tira une épaisse liasse de dossiers, et, inattentif à tout le reste, un long crayon carré entre ses doigts courts, il se mit à consteller les marges de petits signes brefs, tantôt rouges, tantôt bleus. M. le chef de gare se présenta à la portière : – Êtes-vous bien installés, cher ami ? – Merci, parfaitement. – Avez-vous prévenu le wagon-restaurant ? – Oui, parfaitement. Nous sommes de la fournée qui monte à Laroche. – Avez-vous des coussins, madame ? – Nous avons les nôtres... un, deux et trois... fit la jolie voix douce, un peu traînante, de Mme Marcant. Elle comptait les jolis coussins de soie, brodés par elle-même, qu’elle avait emportés pour le voyage. – Et moi, je n’en use pas, fit Marcant. – Comment ! vous ne dormirez pas un moment, avant Marseille ?" M. Marcant, haut fonctionnaire au ministère de l'Intérieur, décide d'installer son épouse Elise et leur fils Georges à Saint-Raphael ; le climat du midi sera plus bénéfique à la mauvaise santé d'Elise que celui de Paris. Ils ne vont pas tarder à se faire un ami en la personne de Pierre Dauphin, personne aisée, quelque peu dillétante, et propriétaire d'un magnifique yacht : l'Ibis Bleu..."
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Affiche du document L'été à l'ombre

L'été à l'ombre

Jean Aicard

3h24min00

  • Romans et nouvelles
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272 pages. Temps de lecture estimé 3h24min.
Jean Aicard (1848-1921) "Jacques Kardec, lieutenant de vaisseau, avait vingt-huit ans. Avec un bon esprit très droit, net, ferme, il avait un cœur excellent. Il était sorti en bon rang de l’École navale. De taille moyenne, mais très fort, il se vantait de sa force avec un joli rire jeune, plein de mépris pour les faibles, et qui cependant n’avait pour eux rien d’offensant. On ne pardonne pas « un plus fort » ; on pardonne « un trop fort », contrairement à ce qui arrive dans l’ordre intellectuel, où l’on prend moins ombrage du simple talent que du génie, jusqu’à l’heure du moins où le génie s’est imposé... Quand la conversation « s’amenait » sur la force physique, Jacques tirait en silence de sa poche une pièce de dix francs en or – et, doucement, doucement, entre ses doigts, il la ployait comme du plomb. Ou bien il faisait apporter un jeu de cartes, et les trente-deux cartes étaient déchirées à la fois, tout doucement... C’était l’amusement des carrés d’officiers, cette manie de Jacques. Tout le monde essayait de l’imiter, au milieu des rires. Un tel ne parvenait à déchirer que douze cartes à la fois ; un autre en déchirait vingt. Personne ne ployait la pièce de dix francs." Recueil de 20 nouvelles : "La vierge pâle" - "Pietà" - "Mensonge de chien" - Coup de fusil d'un Corse" - "Les esprits frappeurs" - "Horrible nuit" - "La Noël de Grand-père" - "La Noël de petit Zan" - "Le roman comique en miniature" - "Tiste le tambour-major" - "Le régiment qui passe" - "Le chef d'oeuvre" - "Toute une vie" - "L'immortelle" - Les étrennes du père Zidore" - "La lettre" - "Le retour des cloches" - "quinze août et quatorze juillet" - "Les deux étameurs" - "Le vase d'argile"
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Affiche du document Notre-Dame-d'Amour

Notre-Dame-d'Amour

Jean Aicard

2h42min00

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216 pages. Temps de lecture estimé 2h42min.
Jean Aicard (1848-1921) "Zanette, c’était son nom de Jeanne, de Jeannette, comme elle le prononçait en zézayant, lorsqu’elle était toute petite. Tel il lui était resté. Ce qui, aussi, lui était resté, c’était sa grâce d’enfance, on ne sait quoi de tout mignon, de plus jeune qu’elle-même. Elle était belle de ses beaux seize ans, de son profil de Grecque, et de ses cheveux noirs, qui, sous le hennin à l’arlésienne, pendaient lourdement sur la blancheur dorée de son cou. Elle avait seize ans avec l’air d’en avoir douze. Pourtant, on sentait la vie jeune et forte palpiter dans la chapelle, c’est-à-dire dans l’entre-bâillement des fichus aux plis innombrables, qui laissent voir un peu de la poitrine nue sur laquelle brille la croix d’or suspendue à la chaînette des grand’mères. Zanette vivait à la ferme de la Sirène, bien tranquille à soigner ses poules, ses lapins, auprès de son père, maître Augias, le bayle. À l’ordinaire elle allait en Arles tous les dimanches. Et bien souvent, assise au bord du Petit Rhône, seule, sous les saules et les aubes, elle rêvait en regardant l’eau, l’eau qui s’en allait vers la mer, vers la mer si grande, où des bateaux vont et viennent, comme des bêtes de rêve, comme de grands oiseaux aux ailes blanches... Un songe d’inconnu accompagnait toujours Zanette. Ses beaux seize ans espéraient. ... N’est-ce pas qu’elle porte un joli nom, la ferme de la Sirène ? La Sirène (la Sereno) si vous interrogez les paysans, ils vous le diront, est un oiseau de passage, qui jamais ne s’arrête chez nous, et qui traverse seulement notre ciel, très haut. Quelquefois, le laboureur, en novembre, arrête son attelage, parce qu’il a entendu une harmonie lointaine, confuse, comme un son prolongé de viole ou de mandoline... Et il écoute, en rêvant..." Au coeur de la Camargue, Zanette, une jeune fille de 16 ans, aime prier Notre-Dame-de-l'Amour. Elle est amoureuse de Jean le gardian. L'aime-t-il ? Des obstacles se dressent entre eux : Jean a une maîtresse jalouse... un prétendant malveillant tourne autour de Zanette... Notre-Dame-de-l'Amour exaucera-t-elle la jeune fille ?
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