Gustave Aimard

Gustave Aimard

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Biographie
Naissance
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
14e arrondissement de Paris ou ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière parisien d'Ivry, cimetière d'ÉcouenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Olivier AimardVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Romancier, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique
Fiction d'aventuresVoir et modifier les données sur Wikidata
Wikipedia
Gustave Aimard
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Biographie
Naissance
13 septembre 1818Voir et modifier les données sur Wikidata
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
20 juin 1883Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
14e arrondissement de Paris ou ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière parisien d'Ivry, cimetière d'ÉcouenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Olivier AimardVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Romancier, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique
Fiction d'aventuresVoir et modifier les données sur Wikidata

Gustave Aimard, dont le nom (par adoption) est Olivier Gloux, né le 13 septembre 1818 à Paris où il meurt le 20 juin 1883, est un écrivain français, auteur de romans d’aventures souvent publiés en feuilleton dans Le Moniteur, La Presse ou La Liberté.

Biographie

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Gustave Aimard est né à Paris en 1818 de parents inconnus. Son nom officiel est Olivier Aimard, mais plus tard il se donnera lui-même le prénom de Gustave. Ce n’est qu’après sa mort que l’on découvrira que son père s’appelait Sébastiani, qui après avoir été général, fut ensuite ambassadeur et ministre. Selon le New York Times du 9 juillet 1883, sa mère se nommait Félicité de Faudoas, mariée avec Anne Jean Marie René Savary, duc de Rovigo.

Abandonné par ses parents, il s’enfuit à 9 ans du domicile de sa famille adoptive, les Gloux, et s’engage comme mousse sur un bateau. Il débarque en Patagonie, puis se rend en Amérique du Nord où il mène une vie aventureuse, notamment comme chercheur d’or et trappeur[1]. Il s’enrôle dans la marine en 1835 avant de déserter quatre ans plus tard lors d’une escale au Chili. Il épouse une Comanche, puis entame des voyages en Europe et dans le Caucase.

En 1847, il retourne en France.

À travers l’œuvre d’Aimard, l’on trouve ses notes autobiographiques. Un grand nombre de notes traite de sa vie et de son périple sur le continent américain. À travers toutes les séries qu’il a écrites, comme un fil rouge, dans la plupart des cas par la voix de son alter ego, il témoigne de la recherche de sa famille biologique. Presque dans tous les livres, l’on trouve le thème de l’enfant abandonné ou adopté. Dans sa série parisienne, Les Invisibles de Paris, il fait allusion à la mort de quelqu’un à la prison du Luxembourg. Il s’agissait du duc, du mari et de l’assassin de sa demi-sœur. Dans Par mer et par terre, Le Corsaire et Le Batâr il raconte l’histoire du meurtre de sa demi-sœur.

En 1851, on le retrouve au Mexique. Il fait partie d’un groupe de mineurs. Le chef du groupe, le comte Raousset-de-Boulbon (pour des raisons de sécurité, certains Bourbons s’appelaient Boulbon) n’a toutefois pas réussi à obtenir les permissions promises et a décidé de « libérer le pauvre peuple ». Les aspirants mineurs se transforment en « conquérants » et réussissent même à occuper la petite ville de Hermosillo dans la province de Sonora. Cette nuit, cependant, le comte tombe victime de diarrhée, ses soldats s’enfuient et les Mexicains reprennent la petite ville.

De retour en France, en 1852, Aimard décrit cette « conquête » dans Curumilla. Dans l’épilogue, il commente le contexte de ce livre. Une historiographie contemporaine de 1856 et l’historiographie officielle de 1935, The French in Sonora ne laissent aucun doute qu’Aimard a participé à cette conquête de 1852.

En 1854, Aimard est de retour à Paris. Il se marie avec Adèle Lucie Damoreau, « artiste lyrique », et commence à écrire. Sa spécialité : les récits consacrés à l’Ouest américain. Aussi populaire, en son temps, qu’Eugène Sue et Paul Féval, il a écrit une soixantaine de romans. Il est l’auteur, notamment, des Trappeurs de l’Arkansas en 1858 et des Bandits de l’Arizona en 1882.

À partir de 1858, les feuilletons parus dans les journaux sont publiés sous forme de livre. La pression que les éditeurs exercent sur lui pour qu’il produise contribue largement à l’une des caractéristiques de son œuvre : l’auto-plagiat. Du fait de son manque d’instruction, il semble avoir eu des difficultés à jongler avec les différents rôles qu’il s’assigne (romancier, historien, anthropologue, etc.). Voici un exemple de ce qu’il écrit quand il change de rôle : à plusieurs reprises, Aimard interrompt le récit des aventures du héros pour défendre les Indiens, affirmant que, malgré ce que d'autres ont pu écrire à leur sujet, ils ne sont pas barbares, puis il reprend son récit en continuant à décrire ces mêmes Indiens comme des « diables rouges ».

En 1870, il fait parler de lui à nouveau, parce qu’il attire l’attention d’une bande de journalistes et que pendant la guerre franco-prussienne il obtient son premier succès modeste. Cet événement se trouve aussi dans les livres d’histoire : l’affaire Bourget. Le livre qu’il produit sur cette guerre, Les Aventures de Michel Hartmann, a été censuré par le gouvernement français, qui dans le temps ne voulait pas plus de problèmes avec les Allemands.

En 1879, paraît sous la double signature de Gustave Aimard et Jules Berlioz d’Auriac, Jim l’Indien, comme onze autres romans publiés chez l’éditeur Degorce-Cadot. Ces romans étaient pourtant parus une première fois chez l’éditeur Brunet, sous la seule signature de Jules Berlioz d’Auriac. Il y aurait donc eu accaparement des œuvres par Aimard, offrant en échange sa célébrité à un Jules Berlioz d’Auriac qui n’avait pas la sienne. Selon Simon Jeune, spécialiste de ces questions, les romans de Jules Berlioz d’Auriac seraient sans doute des traductions et des adaptations de dime novels peu connus d’auteurs américains.

Ensuite, en 1879, il part pour Rio de Janeiro. Les journaux annoncent l’arrivée du célèbre Français. Il y loue une chambre et le « beau monde de presse » de Rio y défile. « J’étais heureux », écrit-il au sujet de la soirée de départ. L’un des invités de la réception d’adieu était Alfredo d'Escragnolle Taunay, militaire, écrivain et ami de l’empereur Pedro II. Aimard rendait souvent visite à cet ami (Pedro II). D’après ce qu’il écrit, ce n’est pas tout à fait étrange. Cet empereur restait souvent à Paris, adorait la littérature, les sciences et la technologie, et connaissait bien certains membres de la Société des Gens de Lettres. Aimard a écrit un journal sur son voyage à Rio, soit Mon Dernier Voyage, Le Brésil Nouveau.

À la fin, Aimard dit qu’il ira d’abord à Buenos Aires avant de se rendre à l’intérieur du pays. Le Musée impérial du Brésil de Petrópolis, au Brésil, a une copie d’une lettre qu’Aimard avait envoyée de Buenos Aires à l’empereur Pedro II. Il lui y donne un aperçu de ce qu’il a fait pour satisfaire à sa demande d’organiser une représentation de la Comédie française à Rio. Au début de ce récit, Aimard dit qu’il avait peur de devenir fou et qu’il devenait de moins en moins sociable (sa demi-sœur l’était aussi ; le duc n’était tout simplement plus capable de la supporter).

À la fin de sa vie, 1883, à peine deux ans après son retour de l’Amérique latine, Aimard a été admis à l’hôpital Sainte-Anne de Paris. Diagnostic : il avait non seulement un érysipèle et de l’eczéma (ce qui en soi est suffisamment affolant), mais encore la folie des grandeurs. Inhumé d’abord au cimetière d’Ivry, son corps fut transféré des années plus tard dans le caveau de la famille de sa femme (née Damoreau) au cimetière d'Écouen (Val d'Oise).

Œuvres

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250px-Les_Maitres_espions_par_Gustave_Aimard_10_c._la_livraison._affiche%2C_A._Michele.jpgPublicité pour Les Maitres espions.
  • Les Compagnons de la nuit 1856-1857 - Feuilleton publié in La Revue Française no 58 à no 72
  • Les Trappeurs de l’Arkansas (Amyot 1858), Dentu, Paris, 1887, Fayard, Paris, no 1 [lire en ligne (page consultée le 31 janvier 2021)];
  • Le Grand Chef des Aucas (Amyot 1858) - (F. Roy 1880), Dentu, Fayard, Paris, no 7 ;
  • Le Chercheur de pistes (Amyot 1858), Dentu, Fayard, Paris, no 8 ;
  • Les Pirates des prairies (Amyot 1858), Dentu, Fayard, Paris, no 9 ;
  • La Loi de Lynch (Amyot 1859), Dentu Paris, F. Roy Paris (1891), Fayard, Paris, no 10 ;
  • L’Éclaireur (Amyot 1859), Dentu, Fayard, Paris, no 17 ; Texte en ligne
  • La Grande Flibuste (Amyot 1860), Dentu, F. Roy Paris (1892), Fayard, Paris, no 11 ; Texte en ligne
  • La Fièvre d’or (Amyot 1860), Dentu, F. Roy Paris (1892),Fayard, Paris, no 12 ;
  • Curumilla (Amyot 1860), Dentu Paris, F. Roy Paris (1892), Fayard, Paris, no 13 ;
  • Balle franche (Amyot 1861), Dentu, Fayard, Paris, no 16 ;
  • Les Rôdeurs de frontières (Amyot 1861), Dentu, Fayard, Paris, no 2 ;
  • Les Francs-Tireurs (Amyot 1861), Dentu, Fayard, Paris, no 3 ;
  • Le Cœur-Loyal (Amyot 1861), Dentu, Fayard, Paris, no 4 ;
  • Valentin Guillois (Amyot 1862), Dentu Paris, F. Roy Paris (1892), Fayard, Paris, no 14 ;
  • La Main-Ferme (Amyot 1862), Dentu, Fayard, Paris, no 42 ;
  • L’Eau-qui-court (Amyot 1863), Dentu, Fayard, Paris, no 43 ;
  • Les Aventuriers (Amyot 1863), Dentu - (F.Roy, 1891 dans Vol. 1 Les Rois de l'océan), Fayard, Paris, no 32 ;
  • Le Guaranis (Amyot 1864), Dentu, Fayard, Paris, (no 22) ; Texte en ligne
  • Le Montonero suite du « Guaranis » (Amyot 1864), Dentu, Fayard, Paris, (no 23) ;
  • Zeno Cabral suite et fin du « Montonero » (Amyot 1864), Dentu, Fayard, Paris, (no 24) ;
  • Les Chasseurs d’abeilles (Amyot 1864), Dentu (?), Roy & Geffroy (1893), Fayard Paris, (no 20) ;
  • Le Cœur de pierre (Amyot 1864) Dentu, Fayard, Paris, no 21 ;
  • Les Nuits mexicaines (Amyot 1864), Dentu, Fayard, Paris, no 44 ; Texte en ligne
  • L’Araucan, Cadot, Paris, 1864 réédité chez Cadot en 1879 sous le titre Le Fils du Soleil également publié avec ce titre en feuilleton du 20 octobre au 1er décembre 1879 dans La Patrie quotidien québécois (Texte en ligne sur le projet Gutenberg)
  • Les Fils de la tortue, Cadot, Paris, 1864 ;
  • Le Lion du désert, Cadot, Paris, 1864 ; Texte en ligne
  • Les Flibustiers de la Sonore - Pièce en 5 actes écrite en collaboration avec Amédée Rolland - Michel Lévy 1864 ;
  • La Castille d'or, (Amyot 1865), Dentu, (F.Roy, 1892, dans Vol.2 de Les Rois de l'océan), Fayard Paris no 34 ;
  • Les Bohèmes de la mer, (Amyot 1865), Dentu, (F.Roy, 1892, dans Vol.2 de Les Rois de l'Océan), Fayard Paris (numéro|33);
  • Un hiver parmi les indiens Chippewais (Nouvelle dans ouvrage collectif Les Plumes d’or, Dentu, Paris, 1865) ;
  • Les Gambucinos, Amyot 1866, Dentu, Fayard no 28
  • Sacramenta, Amyot 1866, Dentu Paris, Fayard no 29
  • La Mas-Horca Amyot 1867, Fayard (numéro 30)
  • Rosas, Amyot 1867, Fayard (numéro 31)
  • Les Vaudoux, Amyot 1867, Fayard numéro 45
  • Une Vendetta Mexicaine, Alexandre Cadot 1866 - Librairie Mondaine Joseph Ducher (fin 1800 ?)
  • Les Chasseurs Mexicains Degorce-Cadot 1867
  • Les Invisibles de Paris (5 volumes - 1/Les Compagnons de la lune, 2/Passe-Partout, 3/Le Comte de Warrens, 4/La Cigale, 5/Hermosa, écrits en collaboration avec Henri Crisafulli. (Amyot 1867) puis (Dentu, Paris, 1889) puis (Roy & Geffroy 1893) ;
  • La Légende du saltimbanque, in Le Monde illustré no 596 au no 602 de septembre à octobre 1868
  • Les Outlaws du Missouri, (Amyot 1868), Dentu, Fayard, Paris, no 19 ;
  • Ourson Tête-de-Fer, (Amyot 1868), Dentu, (F.Roy, 1891, dans Vol.1 de Les Rois de l'océan), Fayard Paris no 39 ;
  • Le Forestier, (Amyot 1869), Dentu, (F.Roy, 1892 dans Vol.2 de Les Rois de l'océan), Fayard, Paris no 35 ;
  • Le Roi des placères d'or, (Amyot 1869), Dentu, Fayard Paris no 46 ;
  • La Forêt vierge (3 volumes 1/Fanny Dayton, 2/Le Désert, 3/Le Vautour fauve) Dentu, Paris-1870, Roy & Geffroy (1893), Fayard Paris no 18 ;
  • La Guerre sainte en Alsace, Dubuisson 1871 - Préoriginale dans le journal La Cloche
  • Les Titans de la mer, (Amyot 1873), Dentu, (F.Roy, 1892, dans Vol.2 de "Les Rois de l'Ocean"), Fayard Paris no 36 ;
  • Les Scalpeurs blancs, (2 volumes : Tome 1 : L'Énigme, Tome 2 Le Sacripant) - Dentu 1873 ;
  • Aventures de Michel Hartmann. (2 volumes : Tome 1. Les Marquards, Tome 2. Le Chien noir) Dentu, Paris, 1873 - chez Degorce-Cadot sous le titre Le Baron Frédérick en 1878 . Également sous le titre Les Maîtres Espions chez Degorce-Cadot puis chez Librairie Mondaine successeurs de Degorce-Cadot.
  • La Belle Rivière (2 volumes - 1/Le Fort Duquesne 2/ Le serpent de satin) Dentu 1874, Fayard numéro 5
  • Cardénio suivi de Un profil de bandit mexicain, Carmen Frederique Milher Dentu 1874, Fayard numéro 52
  • La Guérilla fantôme, Lachaud et Burdin 1874 Réédité chez Cadot en 1874 sous le titre Dona Flor
  • Les Bois-brulés (3 volumes - 1/Le Voladero, 2/Le Capitaine Kild, 3/Le Saut de l’élan) Dentu, 1875-1876 - F. Roy 1892 - Fayard Paris, no 15 ;
  • 250px-Couverture_du_livre_Le_chasseur_de_rats%2C_de_Gustave_Aimard%2C_Fayard.jpgCouverture de Le chasseur de rats, illustré par Georges Conrad.Le Chasseur de rats (2 volumes 1/L’Œil gris, 2/Le commandant Delgrès) Dentu, Paris, 1877 - Paru aussi sous le titre Les Révoltés et Le Rapt chez Degorce-Cadot (1879), Fayard, Paris, no 40 et 41 ;
  • Les Bisons blancs, suivi de Le Pêcheur de perles, Marianita et Le Saut de Sabô - Dentu Paris 1876, Fayard no 51
  • Les Rois de l’océan (2 volumes - Tome 1 L’Olonnais, Tome 2 Vent-en-Panne) - Dentu, Paris, 1877 - (F. Roy 1891, dans Vol. 1 de Les Rois de l'océan)- Fayard Paris, no 37 et no 38 ;
  • Les Vauriens du pont Neuf (3 volumes 1/Capitaine d'aventure, 2/La Vie d'estoc et de taille, 3/Diane de Saint-Hyrem) Dentu, Paris 1878
  • Une goutte de sang noir : épisode de la guerre civile aux États-Unis, Dubuisson, 1878 (paru en feuilleton dans le journal Le Télégraphe ;
  • Les Coupeurs de routes 2 volumes Dentu, Paris 1879 - Fayard no 26 El platero de Urès, Fayard no 27 Une vengeance de Peau-Rouge
  • Par mer et par terre (2 volumes - 1/ Le Corsaire, 2/ Le Bâtard) - Ollendorf 1879 ;
  • Le Rancho du pont des lianes suivi de Les Chasseurs de minuit et Rosarita la pampera - (Dentu, Paris, 1881) - Fayard no 47 ;
  • Les Bandits de l’Arizona : Scènes de la vie sauvage, Blériot 1881, Ardant 1883 sous le titre Les Pirates de l'Arizona, puis Gautier 1889 - Gautier collection Blériot vers 1900/10
  • Cornelio d'Armor (2 volumes - Tome 1 L'Étudiant en théologie, tome 2 L'Homme-Tigre) Dentu 1882 - Fayard no 25 ;
  • Le Souriquet 2 volumes 1/René de Vitré 2/ Michel Belhumeur Dentu 1882, Fayard numéro 6
  • Le Rastréador 2 volumes 1/Les Plateados 2/ Le Doigt de Dieu Dentu 1883, Fayard numéro 48 et 49
  • Mon dernier voyage, le Brésil nouveau, Dentu, Paris, 1886 ;
  • Les Peaux-Rouges de Paris, (3 Volumes chez Dentu, Paris, 1888 ) ;
  • Le Roi des Ténèbres
  • Le Trouveur de sentiers, Dentu 1888 - Fayard no 50 ;
  • Le Robinson des Alpes, Bleriot puis Gautier 1888, Flammarion vers 1900 ;
  • L’Oiseau noir, histoire américaine, Dentu, Paris, 1893 ;

plus 12 titres signés avec Jules Berlioz d'Auriac :

  1. L’Esprit blanc, Degorce-Cadot 1878 - Librairie Mondaine Joseph Ducher (fin 1800)
  2. L’Aigle noir des Dacotahs, Degorce-Cadot, 1878 - Librairie Mondaine Joseph Ducher (fin 1800)
  3. Le Mangeur de poudre, Degorce-Cadot, 1878 - Librairie Mondaine Joseph Ducher (fin 1800)
  4. Les Pieds-Fourchus, Brunet Paris 1866, - Degorce-Cadot, 1878 -Librairie Mondaine Joseph Ducher (fin 1800)
  5. Rayon-de-Soleil, Degorce-Cadot 1878 - Librairie Mondaine Joseph Ducher (fin 1800)
  6. Le Scalpeur des Ottawas, Degorce-Cadot 1878 - Librairie Mondaine Joseph Ducher (fin 1800)
  7. Œil-de-Feu, Degorce-Cadot 1879 - Librairie Mondaine Joseph Ducher (fin 1800)
  8. Cœur-de-Panthère, Degorce-Cadot, 1879 - Librairie Mondaine Joseph Ducher (fin 1800)
  9. Les Terres d’or, Degorce-Cadot, 1879 - Librairie Mondaine Joseph Ducher (fin 1800) Texte en ligne
  10. Les Forestiers du Michigan, Degorce-Cadot 1879, Bardin, 1879 - Librairie Mondaine Joseph Ducher (fin 1800) Texte en ligne
  11. Jim l’Indien, Degorce-Cadot, 1879[2] ; Publié aussi sous le titre L'Œuvre infernale, Degorce-Cadot, 1884 - Librairie Mondaine Joseph Ducher (fin 1800)
  12. La Caravane des sombreros, Degorce-Cadot, 1879 - Librairie Mondaine Joseph Ducher (fin 1800)

Notes et références

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  1. L’Amérique du Nord dans la littérature française (jusqu’à la fin du XIXe siècle) sur le site de la BNF.
  2. Texte en ligne sur le projet Gutenberg.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Le Rocambole Numéro 13 Spécial Gustave Aimard - Hiver 2000 - Distribué en librairie par Les Belles Lettres.
  • Jean Bastaire, Sur la piste de Gustave Aimard trappeur quarante-huitard, Éditions Encrage, 2003
  • Les Trappeurs de l’Arkansas : et autres romans de l’Ouest, éd. établie et présentée par Matthieu Letourneux, Laffont, coll. « Bouquins », 2001
  • A. de la Chapelle, Le Comte de Raousset-Boulbon et l’expédition de la Sonore. Correspondance, souvenirs et œuvres inédites, E. Dentu, Paris, 1859.
  • Eggermont-Molenaar, Mary. Om gek van te worden. Leven, werk en receptie van Gustave Aimard (1818-1883) [La vie l’a rendu fou la vie, l’œuvre et l’accueil de Gustave Aimard (1818-1883). En: Boekenpost. no 54. Juli/august 2001.
  • Mary Eggermont-Molenaar, Gustave Aimard: Feiten, Fictie, Frictie. Calgary: Special Snowflake Inc., 2009.
  • Tangi Villerbu, La conquête de l'Ouest : le récit français de la nation américaine au XIXe siècle, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », 2007, 306 p. (ISBN 978-2-7535-0352-6)
  • Tangi Villerbu, « Aimard, Gustave », dans Isabelle Nières-Chevrel, Jean Perrot, Dictionnaire du livre de jeunesse : la littérature d'enfance et de jeunesse en France, Paris, Éditions du Cercle de la Librairie, 2013, 989 p. (ISBN 978-2-7654-1401-8), p. 13-14
  • (de) R. Sieverling, Die Abenteurromane Gustave Aimard’s. Freiburg: Inaugural Dissertation, 1982.
  • (en) Maurice Soulié, The Wolf Cub, the Great Adventure of Count Gaston de Raousset-Boulbon in California and Sonora, 1850-1854. Tr. Farrell Symons. Indianapolis: The Bobbs-Merrill Company, 1927.

Articles connexes

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  • Paul Duplessis
  • Gabriel Ferry

Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • Aventure, idéologie et représentation du monde indien chez Gustave Aimard (2003) par Emmanuel Dubosq.
  • Œuvres de Gustave Aimard sur Gallica.

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Le forestier

Gustave Aimard

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363 pages. Temps de lecture estimé 4h32min.
Gustave Aimard (1818-1883) "À cinq ou six lieues, un peu plus ou un peu moins peut-être, de la ville de Tolède, l’antique capitale des rois goths, puis des rois maures, après le démembrement du califat de Cordoue, et qui, après avoir eu deux cent mille habitants, en compte à peine vingt-cinq mille aujourd’hui, tant la dépopulation marche vite dans cette malheureuse Espagne ; à cinq ou six lieues environ, dis-je, de cette ville célèbre, dans les montagnes, au fond d’une vallée verdoyante et presque ignorée, s’élevait à l’époque où commence cette histoire, c’est-à-dire vers 1628, une humble chaumière construite en rondins, couverte tant bien que mal en chaume, appuyée contre un rocher énorme qui la’une haie vive de bois épineux. La vallée à l’une des extrémités de laquelle s’élevait cette chaumière était peu éte défendait du vent du nord, et entourée sur les trois autres faces par un enclos, bien entretenu et fermé dndue ; elle avait une lieue de tour à peine, et était coupée en deux parties presque égales par une rivière qui, torrent au sommet des montagnes, tombait de cascade en cascade dans la vallée, et arrivée là fuyait silencieusement sous les glaïeuls, avec ce murmure presque insaisissable de l’eau sur les cailloux qui a le privilège de tant charmer les esprits rêveurs. Rien de plus poétique, de plus calme et de plus reposé que l’aspect de ce petit coin de terre perdu dans ces montagnes où meurent sans écho tous les bruits du monde ; Thébaïde charmante, où la vie s’écoule pure et tranquille loin des soucis des villes et des haines mesquines des envieux." Roman d'aventure.
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Affiche du document Le commandant Delgrès

Le commandant Delgrès

Gustave Aimard

4h41min15

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375 pages. Temps de lecture estimé 4h41min.
Gustave Aimard (1818-1883) "Les hautes montagnes qui occupent le centre de l’île de la Guadeloupe et vers lesquelles, depuis le bord de la mer, le terrain s’élève peu à peu par marches immenses et magnifiques comme un escalier de géant, ont toutes été, à une époque reculée, des volcans redoutables. En effet, leurs laves sont encore amoncelées par blocs noirâtres et monstrueux, depuis leurs cimes chenues jusqu’aux sables du rivage. Et ce qui prouve clairement la vérité de cette assertion, c’est que, ainsi que nous l’avons rapporté plus haut, le sommet le plus élevé de ces montagnes, la reine de toutes les autres, la Soufrière enfin, bouillonne encore aujourd’hui avec un bruit formidable et lance incessamment d’épaisses vapeurs par les soupiraux de ses ténébreux abîmes. Ces hautes montagnes de la Guadeloupe sont toutes couvertes de forêts ; forêts séculaires, primitives, où n’a jamais retenti le bruit de la cognée des bûcherons ; que seuls connaissent les nègres marrons qui s’y réfugient, et quelques rares chasseurs de grives et d’agoutis. Ces forêts vierges servent de barrières et à la fois de ceinture aux mornes ; elles sont presque impénétrables ; des arbres gigantesques de tous les âges, couchés les uns sur les autres dans un pêle-mêle effroyable, pourrissent au milieu des arums qui les enveloppent et des lianes qui le couronnent." Suite et fin de "L'OEil-Gris".
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Affiche du document L'OEil Gris

L'OEil Gris

Gustave Aimard

4h49min30

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386 pages. Temps de lecture estimé 4h49min.
Gustave Aimard (1818-1883) "Les Français ont été souvent accusés, avec une apparence de raison, de connaître beaucoup moins leur propre histoire que celle des autres peuples anciens ou modernes. On pourrait ajouter, mais cette fois avec raison, que la partie la plus négligée et par conséquent presque entièrement ignorée de cette histoire, est celle qui se rapporte à nos colonies ; que ces colonies soient en Afrique, en Amérique on en Océanie ; c’est-à-dire qu’elles soient situées aux confins du monde, ou seulement à quelques centaines de lieues de nos côtes. Et pourtant que de liens étroits nous rattachent à ces colonies si dédaignées ! Que de souvenirs glorieux elles nous rappellent ! Que de preuves de dévouement et de fidélité elles ont données à la France dans les circonstances les plus critiques ! Pour ne parler ici que des Antilles, ces gracieuses corbeilles de fleurs aux parfums si doux et si enivrants, surgies du sein des eaux et disséminées comme de ravissantes oasis sur les flots bleus de l’Atlantique ; terres bénies où tout sourit au cœur et sur lesquelles la vie s’écoule comme un rêve féerique des Mille et une Nuits ; à combien de batailles terribles ont-elles assisté ! Quelles luttes acharnées ont-elles soutenues avec une énergie et une abnégation héroïques pour résister, soit au révoltes des noirs, soit aux attaques plus formidables encore de puissants envahisseurs étrangers afin de rester françaises et se conserver à cette mère patrie qu’elles aiment avec passion, peut-être à cause de sa constante ingratitude envers elles. La Guadeloupe est, sans contredit, la plus complètement belle de ces îles charmantes qui composent l’écrin précieux de l’archipel Colombien ou des Antilles ; perles d’un irréprochable orient, égrenées par la main toute-puissante du Créateur, de son mystérieux chapelet de merveilles, et semées par lui à l’entrée du golfe du Mexique." En 1802, Napoléon Bonaparte envoie des troupes, commandées par le général Richepanse, en Guadeloupe afin de rétablir les "valeurs de la République". Les Noirs se révoltent sous le commandement d'un officier métis de l'armée française : le commandant Louis Delgrès... A suivre : "Le commandant Delgrès".
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Affiche du document Les aventuriers

Les aventuriers

Gustave Aimard

6h13min30

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498 pages. Temps de lecture estimé 6h13min.
Gustave Aimard (1818-1883) "Bien que, de Chanceaux, où elle naît, jusqu’au Havre, où elle se jette dans la mer, la Seine ne compte que huit cents kilomètres au plus, cependant, malgré ce parcours, comparativement restreint, ce fleuve est un des plus importants du monde ; car il a vu, depuis César jusqu’à nos jours, se décider sur ses rives toutes les grandes questions sociales qui ont agité les temps modernes. Les touristes, les peintres et les voyageurs qui vont bien loin chercher des sites, ne sauraient rencontrer rien de plus pittoresque et de plus capricieusement accidenté que les rives sinueuses de ce fleuve frangé en amont et en aval de villes commerçantes et de gracieux villages coquettement étagés à droite et à gauche sur les flancs de vallons verdoyants, ou disparaissant à demi au milieu des taillis épais de ses accores. C’est dans un de ces villages, situé à quelques lieues à peine de Paris, que commence notre histoire, le 26 mars 1641. Ce village, dont l’origine remonte aux premiers temps de la monarchie française, était alors à peu près ce qu’il est aujourd’hui : contrairement à tous les hameaux qui l’entourent, il est demeuré stationnaire ; on croirait à le voir que les siècles pour lui n’ont pas marché ; lorsque les hameaux voisins devenaient villages et finalement se transformaient en gros bourgs et même en villes, lui allait toujours s’amoindrissant, si bien que sa population atteint à peine aujourd’hui le chiffre de quatre cents habitants." Sous la houlette de Montbars l'exterminateur, les flibustiers et les boucaniers s'organisent contre les Espagnols...
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Affiche du document Les bohèmes de la mer

Les bohèmes de la mer

Gustave Aimard

3h29min15

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279 pages. Temps de lecture estimé 3h29min.
Gustave Aimard (1818-1883) "Le 17 octobre 1658, entre sept et huit heures du soir, deux hommes étaient attablés dans la grande salle du Saumon couronné, la principale auberge de la ville de Port-de-Paix, rendez-vous ordinaire des aventuriers de toutes nations que la soif de l’or et la haine des Espagnols attiraient dans les Antilles. Ce jour-là, une chaleur torride n’avait cessé de peser sur la ville, de gros nuages jaunâtres chargés d’électricité s’étaient étendus d’un bout à l’autre de l’horizon, sans qu’un souffle d’air vînt, même au coucher du soleil, rafraîchir la terre pâmée de chaleur. On entendait de sourds murmures qui, s’échappant du sein des mornes, roulaient répercutés par les échos avec les éclats stridents d’un tonnerre lointain. La mer, noire comme de l’encre, agitée par quelque commotion souterraine, se soulevait en vagues houleuses et venait lourdement se briser contre les rochers de la plage avec des plaintes sinistres. Tout enfin présageait un ouragan prochain. Les habitants de Port-de-Paix, rudes marins pour la plupart cependant, et habitués de longue main à lutter contre les plus terribles dangers, subissant malgré eux l’influence de ce malaise général de la nature, s’étaient renfermés dans leurs maisons ; les rues étaient désertes et silencieuses, la ville semblait abandonnée, et l’auberge du Saumon couronné, qui d’ordinaire, à cette heure peu avancée de la nuit, regorgeait de buveurs, n’abritait sous les lambris enfumés de sa vaste salle que les deux hommes dont nous avons parlé et qui, le coude sur la table, la tête dans la main et la pipe à la bouche, suivaient d’un regard distrait les fantastiques spirales de la fumée qui s’échappait incessamment de leur bouche et se condensait en un nuage bleuâtre autour d’eux." 1658, Haïti. M. d'Orgeron, ancien flibustier, désire reprendre l'île de la Tortue aux Espagnols. Il compte sur ses amis des "Frères de la côte" pour mener à bien ce projet...
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Affiche du document L'éclaireur

L'éclaireur

Gustave Aimard

7h27min45

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597 pages. Temps de lecture estimé 7h28min.
Gustave Aimard (1818-1883) "C’était vers la fin de mai 1855, dans un des sites les plus ignorés des immenses prairies du Far-West, à peu de distance du Río Colorado del Norte, que les tribus indiennes de ces parages nomment, dans leur langage imagé, le fleuve sans fin aux lames d’or. Il faisait une nuit profonde. La lune aux deux tiers de sa course montrait, à travers les hautes branches des arbres, sa face blafarde, dont ne s’échappaient qu’avec peine de minces rayons d’une lumière tremblotante qui ne laissait distinguer que vaguement les accidents d’un paysage abrupte et sévère. Il n’y avait pas un souffle dans l’air, pas une étoile au ciel. Un silence de mort planait sur le désert. Silence interrompu seulement à de longs intervalles par les glapissements saccadés des coyotes en quête d’une proie, ou les miaulements ironiques de la panthère et du jaguar à l’abreuvoir. Pendant les ténèbres, les grandes savanes américaines, où nul bruit humain ne trouble la majesté de la nuit, prennent, sous l’œil de Dieu, une imposante splendeur qui remue à son insu le cœur de l’homme le plus fort et le pénètre malgré lui d’un religieux respect. Tout à coup les branches serrées d’un buisson de floripondios s’écartèrent avec précaution, et dans l’espace laissé vide apparut la tête anxieuse d’un homme dont les yeux brillants comme ceux d’une bête fauve lançaient dans toutes les directions des regards inquiets. Après quelques secondes d’une immobilité complète, l’homme dont nous parlons quitta le buisson au milieu duquel il était caché et s’élança d’un bond au dehors."
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Affiche du document Les trappeurs de l'Arkansas

Les trappeurs de l'Arkansas

Gustave Aimard

5h24min45

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433 pages. Temps de lecture estimé 5h25min.
Gustave Aimard (1818-1883) "Le voyageur qui pour la première fois débarque dans l’Amérique du Sud éprouve malgré lui un sentiment de tristesse indéfinissable. En effet, l’histoire du Nouveau Monde n’est qu’un lamentable martyrologe, dans lequel le fanatisme et la cupidité marchent continuellement côte à côte. La recherche de l’or fut l’origine de la découverte du Nouveau Monde ; cet or une fois trouvé, l’Amérique ne fut plus pour ses conquérants qu’une étape où ces avides aventuriers venaient, un poignard d’une main et un crucifix de l’autre, recueillir une ample moisson de ce métal si ardemment convoité, après quoi ils s’en retournaient dans leur patrie faire étalage de leurs richesses et provoquer par le luxe effréné qu’ils déployaient de nouvelles émigrations. C’est à ce déplacement continuel qu’il faut attribuer, en Amérique, l’absence de ces grands monuments, sortes d’assises fondamentales de toute colonie qui s’implante dans un pays nouveau pour y perpétuer sa race. Ce vaste continent, qui pendant trois siècles a été la paisible possession des Espagnols, parcourez-le aujourd’hui, c’est à peine si de loin en loin quelque ruine sans nom y rappelle leur passage, tandis que les monuments élevés, bien des siècles avant la découverte, par les Aztèques et les Incas sont encore debout dans leur majestueuse simplicité, comme un témoignage impérissable de leur présence dans la contrée et de leurs efforts vers la civilisation.." Rafaël est un adolescent difficile ; mais cette fois-ci, il est allé trop loin : il a tué un homme. Le hasard veut qu'il ne soit pas arrêté par le juge mais il ne coupe pas à la justice de son père. Il est emmené dans le désert : puisqu'il se comporte comme un animal, qu'il vive comme un animal...
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Affiche du document L'Olonnais

L'Olonnais

Gustave Aimard

5h51min45

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469 pages. Temps de lecture estimé 5h52min.
Gustave Aimard (1818-1883) "Le 24 mars de l’an de grâce 1648, le veilleur de nuit, après avoir agité sa crécelle, achevait d’annoncer, d’une voix enrouée et chevrotante, aux bons bourgeois de la petite ville des Sables-d’Olonne, qu’il était dix heures du soir, que le vent soufflait en foudre, que la mer était grosse, qu’il gelait à pierre fendre, mais que tout était tranquille, et que, par conséquent, ils pouvaient continuer à reposer plus ou moins paisiblement jusqu’au matin, auprès de leurs femmes ; renseignements au reste d’une exactitude rigoureuse, lorsque tout à coup un grand bruit s’éleva du côté de la porte de Talmont, et une troupe de cavaliers fit à l’improviste irruption dans la ville, et se dirigea, avec la rapidité d’une trombe, vers la plage. Ces cavaliers, au nombre de six, montés sur des chevaux de race, mais semblant avoir fourni une longue course, étaient armés jusqu’aux dents, et portaient de riches et élégants costumes de gentilshommes ; ils paraissaient peu soucieux d’être reconnus, car, bien que les larges ailes de leurs chapeaux fussent soigneusement rabaissées sur leurs yeux et qu’il régnât une obscurité profonde, par surcroît de précaution, ils avaient tous des masques de velours noir appliqués sur le visage. En apercevant ces sinistres fantômes, aux allures étranges, le pauvre diable de veilleur fut saisi de crainte ; il laissa choir sa lanterne qui, heureusement ou malheureusement, ne s’éteignit point, et se mit à trembler de tous ses membres en jetant autour de lui des regards effarés, comme pour demander un secours sur lequel cependant il n’était guère en droit de compter ; seul, de toute la population, il était éveillé à cette heure avancée de la nuit." Fin du XVIIe siècle, Saint-Domingue, le royaume des frères de la côte... Les flibustiers vivent libres selon leurs lois et combattent les Espagnols. L'Olonnais, Français sans famille, devient un des leurs... A suivre : "Vent-en-Panne"
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Affiche du document Vent-en-Panne

Vent-en-Panne

Gustave Aimard

5h51min45

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469 pages. Temps de lecture estimé 5h52min.
Gustave Aimard (1818-1883) "Nous avons abandonné l’Olonnais au moment où, grâce à l’appui que lui avait prêté Vent-en-Panne, il avait réussi à délivrer la duchesse de la Torre et sa fille des mains des Espagnols. Les deux dames s’étaient évanouies ; la duchesse, soulevée dans les bras robustes de Pitrians, fut transportée dans la clairière et remise à son mari : quant à la jeune fille, l’Olonnais ne voulut laisser à personne le soin de la rendre à son père. La poursuite des ravisseurs avait entraîné les flibustiers assez loin du lieu, où primitivement s’était livré le combat. L’Olonnais demeuré seul près de doña Violenta, car tous les flibustiers avaient répondu à l’appel de Vent-en-Panne, et s’étaient élancés sur ses pas, enleva délicatement la jeune fille entre ses bras, et se mit en marche pour rejoindre ses compagnons. Depuis quelques jours à peine, l’Olonnais avait débarqué à Saint-Domingue, c’était la première fois qu’il s’enfonçait si avant dans l’intérieur ; il ne connaissait pas le pays. À cette époque, déjà bien loin de nous, Saint-Domingue n’était en réalité qu’une immense forêt vierge ; coupée çà et là, par de fastes savanes, ou l’herbe poussait drue, et s’élevait parfois à six, sept, et même huit pieds de hauteur. Les établissements fondés par les Espagnols et les Français, l’avaient été sur le bord de la mer seulement. On avait défriché quelques centaines d’acres de terre, et tout avait été dit. Depuis l’invasion des Français, et la façon audacieuse dont ils s’étaient établis dans l’île, les Espagnols contraints de se défendre, contre les attaques continuelles de ces implacables ennemis, avaient, à la vérité établi un cordon de ranchos le long de leurs frontières, ranchos que, avec tout l’orgueil castillan, ils décoraient pompeusement du nom de villes. Mais ces misérables bourgades disséminées à de longues distances, étaient enfouies et comme perdues, au milieu de l’Océan de verdure, qui les cernait de toutes parts." Suite de "L'Olonnais". Nous retrouvons les terribles "Frères de la Côte" de Saint-Domingue, prêts à attaquer et piller Vera-Cruz pour satisfaire leur haine des Espagnols, leur besoin de richesse et de vengeance... mais aussi pour tenir la parole donnée au duc de la Torre...
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Affiche du document Le grand chef des Aucas

Le grand chef des Aucas

Gustave Aimard

12h14min15

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979 pages. Temps de lecture estimé 12h14min.
Gustave Aimard (1818-1883) "Pendant mon dernier séjour en Amérique, le hasard, ou plutôt ma bonne étoile, me fit lier connaissance avec un de ces chasseurs, ou coureurs des bois, dont le type a été immortalisé par Cooper, dans son poétique personnage de Bas de cuir. Voici dans quelle étrange circonstance, Dieu nous plaça en face l’un de l’autre : Vers la fin de juillet 1855, j’avais quitté Galveston, dont je redoutais les fièvres, mortelles pour les Européens, avec le projet de visiter la partie N.-O. du Texas, que je ne connaissais pas encore. Un proverbe espagnol dit quelque part : mas vale andar solo que mal acompanado, mieux vaut aller seul que mal accompagné. Comme tous les proverbes, celui-ci possède un certain fond de vérité, surtout en Amérique, où l’on est exposé à chaque instant à rencontrer des coquins de toutes les couleurs qui, grâce à leurs dehors séduisants, vous charment, captent votre confiance, et en profitent sans remords à la première occasion, pour vous détrousser et vous assassiner. J’avais fait mon profit du proverbe, et, en vieux routier des prairies, comme je ne voyais autour de moi personne qui m’inspirât assez de sympathie pour en faire mon compagnon de voyage, je m’étais bravement mis en route seul, revêtu du pittoresque costume des habitants du pays, armé jusqu’aux dents, et monté sur un excellent cheval demi sauvage, qui m’avait coûté vingt-cinq piastres ; prix énorme pour ces contrées, où les chevaux sont presque à rien. Je m’en allais donc insoucieusement, vivant de la vie du nomade, si pleine d’attraits ; tantôt m’arrêtant dans une tolderia, tantôt campant dans le désert, chassant les fauves, et m’enfonçant de plus en plus dans des régions inconnues. J’avais, de cette façon, traversé sans encombre, Fredericksburg, le Llano Braunfels, et je venais de quitter Castroville, pour me rendre à Quihi." Deux français, Louis et Valentin, partent au Chili pour faire fortune et retrouver la jeune femme dont est amoureux Louis. Le Chili est en effervescence : Une "société secrète", les "coeurs sombres", a décidé de libérer le pays du joug du dictateur Bustamente. A peine débarqués à Santiago, Louis et Valentin se trouvent mêlés à une violente rixe. Ils font ainsi connaissance de don Tadéo...
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Affiche du document La loi de Lynch

La loi de Lynch

Gustave Aimard

6h55min30

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554 pages. Temps de lecture estimé 6h55min.
Gustave Aimard (1818-1883) "Vers les trois heures du soir un cavalier revêtu du costume mexicain, suivait au galop les bords d’une rivière perdue, affluent du Rio Gila, dont les capricieux méandres lui faisaient faire des détours sans nombre. Cet homme, tout en ayant constamment la main sur ses armes et l’œil au guet afin d’être prêt à tout événement, excitait son cheval du geste et de la voix, comme s’il eût eu hâte d’atteindre le but de son voyage. Le vent soufflait avec violence, la chaleur était lourde, les cigales poussaient, sous les brins d’herbe qui les abritaient, leurs cris discordants ; les oiseaux décrivaient lentement de longs cercles au plus haut des airs, en jetant par intervalle des notes aiguës ; des nuages couleur de cuivre passaient incessamment sur le soleil dont les rayons blafards étaient sans force, enfin, tout présageait un orage terrible. Le voyageur ne semblait rien voir ; courbé sur le cou de sa monture, les yeux ardemment fixés devant lui, il augmentait la rapidité de sa course sans tenir compte des larges gouttes de pluie qui tombaient déjà, et des sourds roulements d’un tonnerre lointain qui commençaient à se faire entendre. Cependant cet homme aurait pu facilement, s’il l’avait voulu, s’abriter sous l’ombrage touffu des arbres centenaires d’une forêt vierge qu’il côtoyait depuis plus d’une heure, et laisser passer le plus fort de l’ouragan ; mais un grand intérêt le poussait sans doute en avant, car, tout en accélérant sa marche, il ne songeait même pas à ramener sur ses épaules les plis de son zarapé afin de se garantir de la pluie, et se contentait, à chaque bouffée de vent qui passait en sifflant au-dessus de lui, de porter sa main à son chapeau pour l’enfoncer sur sa tête, tout en répétant d’une voix saccadée à son cheval : – En avant ! en avant !" Suite et fin de la série composée des trois romans : "le chercheut de pistes", "les pirates des prairies" et "la loi de Lynch".
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