Autres informationsDistinctions |
Commandeur des Arts et des Lettres (2014) Chevalier de la Légion d'honneur (2022) |
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Films notables |
Le Passager de la pluie Dernier Domicile connu |
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Marlène Jobert, née le 4 novembre 1940 à Alger[1] en Algérie française, est une actrice française, également romancière et conteuse pour enfants.
Biographie
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Jeunesse
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Marlène Jobert est la fille de Charles Jobert, adjudant-chef, militaire de carrière dans l'aviation, et d'Éliane Azulay, juive séfarade, originaire de Birkhadem en Algérie[2].
Elle entreprend des études au conservatoire de Dijon tout en étant élève des Beaux-arts de Dijon. Elle étudie ensuite le drame et l'art au Conservatoire de Paris, gagnant sa vie comme modèle pour photos et figurante dans des productions cinématographiques.
Carrière d'actrice
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Années 1960
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Après quelques engagements au théâtre — en particulier Des clowns par milliers, avec Yves Montand[3] — et à la télévision, elle commence à connaître la notoriété grâce à ses rôles sur grand écran.
En 1962, elle subit un grave accident automobile à Paris sur l'île Saint-Louis ; la voiture dérape, sa tête est brutalement projetée contre le pare-brise et le choc violent la défigure. En 1965, elle précise : « j'ai cru devenir folle. C'était horrible. Je ne pouvais plus me regarder dans une glace, j'avais une cicatrice de 12 cm. Je pensais ne jamais sortir de ce cauchemar. La chirurgie esthétique m'a sauvé la vie »[4].
Elle fait ses débuts à la scène en 1963 puis à l'écran en 1966, dans un second rôle marquant du film Masculin féminin de Jean-Luc Godard, pour lequel elle intervient aux côtés de Jean-Pierre Léaud et Chantal Goya ; elle va les retrouver par ailleurs dans Les Dossiers de l'Agence O en 1968.
En 1967, elle joue aux côtés de Jean-Paul Belmondo et de Geneviève Bujold dans Le Voleur de Louis Malle.
En 1968, le film populaire Alexandre le Bienheureux la rend célèbre ; elle y donne la réplique à Philippe Noiret. Le rôle du personnage féminin intéressé de Rita dans Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages lui est attribué par le réalisateur et auteur Michel Audiard ; aux côtés de Bernard Blier, Françoise Rosay, André Pousse, elle campe un personnage de jeune femme mutine, dévorée par l'ambition. La même année, Guy Casaril lui propose le rôle principal de L'Astragale, d'après le livre d'Albertine Sarrazin, lequel remporte le succès du box-office.
Années 1970
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Au début des années 1970, elle connaît trois de ses plus grands succès au cinéma comme policière dans Dernier Domicile connu de José Giovanni (avec Lino Ventura), dans le thriller de René Clément Le Passager de la pluie, avec Charles Bronson, et de Jean-Paul Rappeneau Les Mariés de l'an II, avec Jean-Paul Belmondo.
À cette période, les principaux metteurs en scène faisant appel à Marlène Jobert sont notamment Philippe de Broca, Claude Chabrol, Robert Enrico et Claude Lelouch. Dans les années 1970, elle participe avec sa propre entreprise, MJ, à la coproduction de quelques-uns de ses films, comme en 1974 les comédies Juliette et Juliette avec Annie Girardot et Pas si méchant que ça avec Gérard Depardieu.
Dans un registre plus dramatique, Maurice Pialat la met en scène avec Jean Yanne dans Nous ne vieillirons pas ensemble (1972) où elle est particulièrement remarquée par la critique. Son opiniâtreté permet au film, dont le tournage a été retardé par la mort de l'épouse de Jean Yanne, d'être mené à bien.
Sa popularité est alors immense. Elle devient avec Annie Girardot l'actrice « la mieux payée ».
Actrice rousse aux cheveux courts le plus souvent, elle interprète des rôles où les actions courageuses de ses personnages confrontés à la virilité de ses partenaires masculins contrastent avec son image d'apparente fragilité, comme dans Folle à tuer d'Yves Boisset, dans lequel son personnage est la proie d'une machination.
Années 1980
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Pendant quelques années, Marlène Jobert entreprend de chanter et d'enregistrer des disques. Elle connaît un certain succès entre 1985 et 1988 avec les chansons C'est un éternel besoin d'amour (1984), Je ne pense qu'à toi (Les oiseaux chantent faux) (1985), Super vibrations, Viens te jeter dans mes bras (1986) et Hei, Amore ! (1986).
En 1986, l'album Tout pour se plaire est distribué dans de nombreux pays francophones, dont le Québec. Durant cette décennie, Marlène Jobert tourne peu (six films au total) ; en 1989 elle participe à son dernier film, Les cigognes n'en font qu'à leur tête, sous la direction de Didier Kaminka.
Années 1990
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Délaissant le cinéma, Marlène Jobert ne tourne plus qu'occasionnellement pour la télévision. Au milieu des années 1990, son dernier rôle notable est celui de l'avocate Claire Moretti dans la série télévisée Avocat d'office.
Années 2000
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En 2002, elle refuse un rôle dans le film Huit femmes, rôle qui sera confié à Isabelle Huppert.
En 2007, elle reçoit le prix d'honneur lors de l'attribution des Césars[5].
Carrière d'autrice et de conteuse
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En 1979, Marlène Jobert publie un disque sur lequel elle lit des poèmes de Jacques Prévert[6].
Elle est la narratrice et parfois l'autrice de la série de fascicules « Les Plus Beaux Contes du monde » publiés par les éditions Atlas dans les années 1990.

Marlène Jobert en 2012 lors d'une séance de signature, à Paris).
Depuis les années 2000, elle écrit et enregistre des livres parlés pour enfants, des livres sur la musique distribués à plus de 15 millions d'exemplaires à travers le monde, au cours de sa carrière de conteuse[7].
En 2014, elle publie chez Plon son autobiographie, Les Baisers du soleil[7].
Plusieurs écoles maternelles en France portent son nom[8],[9].
Vie privée
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Au début des années 1960 Marlène Jobert, actrice débutante, vit avec Claude Berri.
En 1974, un fait divers met en lumière une proximité supposée avec Valéry Giscard d'Estaing : un accident de la route en plein Paris, dont la victime est le nouveau président de la République au volant de la Ferrari prêtée par le réalisateur Roger Vadim, épisode que l'hebdomadaire satirique Le Canard enchaîné ne manque pas de relater[10], alors que la présence de l'actrice aux côtés de Valéry Giscard d'Estaing est évoquée[11]. Toutefois, Marlène Jobert tient à démentir, dans son autobiographie parue en 2014, qu'une liaison amoureuse ait pu exister entre eux[12].
En 1976, au sommet de sa gloire, Marlène Jobert tombe amoureuse de Walter Green, un chirurgien-dentiste suédois, lequel ignore sa notoriété en France ; ils vivent ensemble puis rapidement se marient[13].
Le 6 juillet 1980, elle donne naissance à des jumelles, Eva et Joy. Eva Green est actrice, et sa jumelle Joy, plus discrète, a été éleveuse de pur-sang en Normandie[14]. Par la suite, elle a suivi son mari en Italie, où celui-ci est producteur de vin.
Parmi sa famille proche, deux de ses nièces sont des artistes reconnues : la chanteuse Elsa, fille de sa sœur Christiane Jobert, elle-même artiste peintre et sculptrice, et l'actrice Joséphine Jobert, fille de son frère Charles Jobert, directeur de la photographie. Un autre de ses frères est le Pr Guy Jobert, universitaire.
Filmographie
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Cinéma
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- 1966 : Masculin féminin de Jean-Luc Godard : Elisabeth
- 1966 : Martin Soldat de Michel Deville : la résistante
- 1967 : Alexandre le Bienheureux d'Yves Robert : Agathe Bordeaux
- 1967 : Le Voleur de Louis Malle : Broussaille
- 1968 : Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages de Michel Audiard : Rita
- 1968 : L'Astragale de Guy Casaril : Anne, l'évadée en cavale
- 1970 : Dernier Domicile connu de José Giovanni : Jeanne Dumas, la nouvelle auxiliaire de l'inspecteur
- 1970 : Le Passager de la pluie (Rider On The Rain) de René Clément : Mélancolie Mau
- 1971 : Les Doigts croisés (To Catch a Spy) de Dick Clement : Fabienne
- 1971 : Les Mariés de l'an II de Jean-Paul Rappeneau : Charlotte Philibert
- 1971 : La Poudre d'escampette de Philippe de Broca : Lorène
- 1971 : La Décade prodigieuse de Claude Chabrol : Hélène van Horn
- 1972 : Nous ne vieillirons pas ensemble de Maurice Pialat : Catherine
- 1973 : Juliette et Juliette de Remo Forlani : Juliette Rosenec
- 1974 : Pas si méchant que ça de Claude Goretta : Nelly
- 1974 : Le Secret de Robert Enrico : Julia Vandal
- 1975 : Folle à tuer d'Yves Boisset : Julie Bellanger
- 1976 : Le Bon et les Méchants de Claude Lelouch : Lola
- 1977 : Julie pot de colle de Philippe de Broca : Julie Chardon
- 1977 : L'Imprécateur de Jean-Louis Bertuccelli : Mme Arangrude
- 1978 : Va voir maman, papa travaille de François Leterrier : Agnès Lucas
- 1979 : Un jouet dangereux (Il giocattolo) de Giuliano Montaldo : Ada Barletta
- 1979 : Grandison d'Achim Kurz : Rose Grandison
- 1979 : La Guerre des polices de Robin Davis : Marie Garcin
- 1981 : Une sale affaire d'Alain Bonnot : Hélène
- 1981 : L'Amour nu de Yannick Bellon : Claire
- 1983 : Effraction de Daniel Duval : Kristine
- 1984 : Les Cavaliers de l'orage de Gérard Vergez : Marie Castaing
- 1984 : Souvenirs, Souvenirs d'Ariel Zeitoun : Nadia
- 1989 : Les cigognes n'en font qu'à leur tête de Didier Kaminka : Marie Dornec
Télévision
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- 1967 : Par quatre chemins (téléfilm)
- 1967 : Rue barrée d'André Versini (série télévisée) : Martine Ponchon
- 1967 : Les Chevaliers du ciel de François Villiers (série télévisée) : Irène
- 1968 : Les Dossiers de l'Agence O de Jean Salvy et Marc Simenon (série télévisée, 13 épisodes) : Mademoiselle Berthe
- 1969 : Laure de Moshé Mizrahi (série télévisée)
- 1987 : Qui c'est ce garçon ? de Nadine Trintignant (série télévisée)
- 1991 : C'est quoi ce petit boulot ? de Michel Berny et Gian Luigi Polidoro (série télévisée)
- 1992 : La Femme à l'ombre de Thierry Chabert (téléfilm)
- 1994 : Avocat d'office de Gabriel Aghion, Bernard Stora et Daniel Vigne (série télévisée)
- 1998 : Les Marmottes de Jean-Denis Robert et Daniel Vigne (série télévisée)
- 1998 : Maintenant et pour toujours de Joël Santoni et Daniel Vigne (téléfilm)
Théâtre
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- 1962 : Le Timide au palais de Tirso de Molina, mise en scène NA Caravette, Théâtre Gramont
- 1963 : Des clowns par milliers d'Herb Gardner, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre du Gymnase[3]
- 1967 : Danse lente sur le champ de bataille de William Hanley, mise en scène Jean Tasso et Gilles Segal, Théâtre des Mathurins
- 1967 : L'Œil anonyme de Peter Shaffer, mise en scène Raymond Gérôme, Théâtre Montparnasse
- 1967 : Black Comedy de Peter Shaffer, mise en scène Raymond Gérôme, Théâtre Montparnasse
Publications et livres audio
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- Marlène Jobert dit Prévert, 1979, disque sur lequel elle lit des poèmes de Jacques Prévert[15].
- Collection "Contes et grandes musiques"
- Une nuit bizarre, bizarre, pour faire aimer la musique de Bach
- L'Arbre qui pleure, pour faire aimer la musique de Mozart
- Maman a engagé une sorcière!, pour faire aimer la musique de Chopin
- Panique chez les sorcières!, pour faire aimer la musique de Bach
- Le Petit Garçon qui mordait les chiens, pour faire aimer la musique de Tchaïkovsky
- Le Vieil Homme qui faisait danser les saisons, pour faire aimer la musique de Vivaldi
- Le Mystère de l'homme-gorille, pour faire aimer la musique de Mozart
- Une maîtresse extraordinaire, pour faire aimer la musique de Beethoven
- En route pour les étoiles, pour faire aimer la musique de Vivaldi
- Les rendez-vous secrets d'Arthur, pour faire aimer la musique de Beethoven
- Curieux Noël pour un vieux Grigou
- Collection "Contes et musiques du monde"
- Collection "Marlène Jobert raconte"
- Le Secret des 7 princesses
- Le Rossignol de l'empereur
- L'Apprenti sorcier
- La Fée Flocon
- La Belle et la Bête, lu par Marlène Jobert et Eva Green, illustrations d'Éric Puybaret, Glénat Jeunesse, 2020
- Alice au Pays des Merveilles
- Robin des bois
- Le Livre de la jungle de Rudyard Kipling, lu par Marlène Jobert et Eva Green, Contes et légendes jeunesse, 2019
- et de nombreux autres contes...
- Collection "Bientôt, je lis"
- Coton et Cotonette
- L'ogre de la fête foraine
- La nuit de Fantomax
- Le cartable magique
- Le Loup qui mangeait les histoires
- Albert, le poussin qui fait tout de travers
- La Princesse aux yeux de Lune
- La Poule
- Le clown amoureux
- Au pays des fées
- La nuit blanche du Petit Marchand de Sable
- Panique au marché
- Philibert le roi de l'hiver
- L'intrus dans la maison
- Le grand concours
- Le nouveau poney
- Le fils du Père Noël
- Le jour où les poules auront des dents
- Le géant dans le TGV
- Cinq amis pour la vie
- Mimi, la souris qui ne sourit jamais
- et de nombreuses autres histoires...
- Autres albums
- Les Sorcières de la rue des tempêtes de Marlène Jobert, lu par Marlène Jobert et Eva Green, Contes et légendes jeunesse, 2018
- Les trois petits cochons
- Le Jouet magique de Saint-Pétersbourg
- Le Monstre de Pabocoulo
- Un bon petit diable
- Le Secret du petit Igor
- Et si un soir... il pleuvait des gâteaux
- Les bisous du Croqu' Odile
- Câlinoux de Loups
- La Sorcière du parc Monceau
Distinctions
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Décorations
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- 2014 :
Commandeure de l'ordre des Arts et des Lettres[16]
- 2022 :
Chevalière de la Légion d'honneur[17].
Récompenses
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- 1968 : prix Bistingo (prix annuel décerné à une jeune vedette par un jury dédié)
- 1970 : prix spécial David di Donatello pour sa performance dans le film Le Passager de la pluie
- 1970 : prix spécial David di Donatello pour sa performance dans le film Dernier Domicile connu
- 1973 : prix Archange du cinéma (prix partagé avec Pierre Richard)
- 2007 : César d'honneur[18]
Notes et références
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- ↑ « Marlène Jobert, conteuse enchanteresse : «J’ai besoin de calme et de paix» », sur Leparisien.fr (consulté le 16 février 2021).
- ↑ Roger Berg, Chalom Chemouny et Franklin Didi, Guide juif de France, Éditions Migdal, 1971, p. 402.
- ↑ a et b « Des clowns par milliers… ! », sur lesarchivesduspectacle.net (consulté le 19 septembre 2019).
- ↑ Paris-Presse-L'Intransigeant, 30 octobre 1965, p. 21.
- ↑ « César : le sacre de «Lady Chatterley» », sur liberation.fr, 25 février 2007.
- ↑ Marlène Jobert dit Prévert, sur pointculture.be, consulté le 12 octobre 2019.
- ↑ a et b VIDEO. Marlène Jobert publie son autobiographie, "Les baisers du soleil", sur francetvinfo.fr, consulté le 22 novembre 2019.
- ↑ « Marlène Jobert retourne sur les bancs de l'école », sur Le Parisien, 16 novembre 2013.
- ↑ « Marlène Jobert donne son nom à l’école », sur Ouest-France, 8 mai 2018.
- ↑ « François Hollande/Julie Gayet : l'Elysée doit communiquer pour sauver... Trierweiler », sur Le Nouvel Observateur, 11 janvier 2014.
- ↑ « Stars et politiques, une histoire d’amour éternelle : Valérie Giscard d'Estaing et Marlène Jobert », sur Elle (magazine), 12 décembre 2013.
- ↑ « Marlène Jobert nie avoir eu une liaison avec Giscard d'Estaing : "Je ne l'ai croisé qu'une fois !" », sur Téléstar, 5 novembre 2014.
- ↑ « Marlène Jobert : qui est Walter Green, son mari depuis plus de 40 ans ? », sur closermag.fr, 4 novembre 2020.
- ↑ « Marlène Jobert et Eva Green. Souvenirs, souvenirs - Album de famille », sur Paris Match, 9 novembre 2014
- ↑ [1], sur pointculture.be, consulté le 12 octobre 2019
- ↑ Aurélie Filippetti, « Arrêté du 16 janvier 2014 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres », sur le site du ministère de la Culture et de la Communication, 18 mars 2014 (consulté le 6 octobre 2014).
- ↑ Décret du 13 juillet 2022 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur.
- ↑ « Marlène Jobert », sur academie-cinema.org (consulté le 14 juillet 2022).
Liens externes
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Sur les autres projets Wikimedia :
- Marlène Jobert, sur Wikimedia Commons
César d'honneur |
- César du cinéma
- Les César du cinéma par année
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Années 1970 |
- 1976 : Ingrid Bergman et Diana Ross
- 1977 : Henri Langlois (posthume) et Jacques Tati
- 1978 : Robert Dorfmann et René Goscinny (posthume)
- 1979 : Marcel Carné,
Walt Disney (posthume) et Charles Vanel
|
Années 1980 |
- 1980 : Pierre Braunberger, Louis de Funès et Kirk Douglas
- 1981 : Marcel Pagnol (posthume), Abel Gance et Alain Resnais
- 1982 : Georges Dancigers, Alexandre Mnouchkine, Jean Nény et Andrzej Wajda
- 1983 : Raimu (posthume)
- 1984 : René Clément, Georges de Beauregard et Edwige Feuillère
- 1985 : Christian-Jaque, Danielle Darrieux, Christine Gouze-Rénal et Alain Poiré
- 1986 : Bette Davis, Jean Delannoy, René Ferracci (posthume), Maurice Jarre et Claude Lanzmann
- 1987 : Jean-Luc Godard
- 1988 : Serge Silberman
- 1989 : Bernard Blier et Paul Grimault
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Années 1990 |
- 1990 : Gérard Philipe (posthume)
- 1991 : Jean-Pierre Aumont et Sophia Loren
- 1992 : César Baldaccini, Michèle Morgan et Sylvester Stallone
- 1993 : Jean Marais, Marcello Mastroianni et Gérard Oury
- 1994 : Jean Carmet
- 1995 : Jeanne Moreau, Gregory Peck et Steven Spielberg
- 1996 : Lauren Bacall et Henri Verneuil
- 1997 : Charles Aznavour et Andie MacDowell
- 1998 : Michael Douglas,
Clint Eastwood et Jean-Luc Godard
- 1999 : Pedro Almodóvar, Johnny Depp et Jean Rochefort
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Années 2000 |
- 2000 : Josiane Balasko, Georges Cravenne, Jean-Pierre Léaud et Martin Scorsese
- 2001 : Darry Cowl, Charlotte Rampling et Agnès Varda
- 2002 : Anouk Aimée, Jeremy Irons et Claude Rich
- 2003 : Bernadette Lafont, Spike Lee et Meryl Streep
- 2004 : Micheline Presle
- 2005 : Jacques Dutronc et Will Smith
- 2006 : Hugh Grant et Pierre Richard
- 2007 : Marlène Jobert et Jude Law
- 2008 : Roberto Benigni, Jeanne Moreau et Romy Schneider (posthume)
- 2009 : Dustin Hoffman
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Années 2010 |
- 2010 :
Harrison Ford
- 2011 : Quentin Tarantino
- 2012 : Kate Winslet
- 2013 : Kevin Costner
- 2014 : Scarlett Johansson
- 2015 : Sean Penn
- 2016 : Michael Douglas
- 2017 : George Clooney
- 2018 : Penélope Cruz
- 2019 : Robert Redford
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Années 2020 |
- 2020 : Non décerné
- 2021 : Jean-Pierre Bacri (posthume)
- 2022 : Cate Blanchett
- 2023 :
David Fincher
- 2024 : Agnès Jaoui et Christopher Nolan
- 2025 : Costa-Gavras et Julia Roberts
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