Elie Kakou

Élie Kakou

Élie Kakou
Biographie
Naissance
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Nabeul (Tunisie)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 39 ans)
11e arrondissement de Paris (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière des Olives (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Alain KakouVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Alain Élie KakouVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
tunisienne
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Lycée Saint-CharlesVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Acteur, humoristeVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Taille
1,74 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Wikipedia
Élie Kakou
Biographie
Naissance
12 janvier 1960Voir et modifier les données sur Wikidata
Nabeul (Tunisie)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
10 juin 1999Voir et modifier les données sur Wikidata (à 39 ans)
11e arrondissement de Paris (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière des Olives (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Alain KakouVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Alain Élie KakouVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
tunisienne
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Lycée Saint-CharlesVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Acteur, humoristeVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
1992-1999Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Taille
1,74 mVoir et modifier les données sur Wikidata

Alain Élie Kakou, plus connu sous le pseudonyme d'Élie Kakou, est un comique et acteur franco-tunisien, né le 12 janvier 1960 à Nabeul (Tunisie) et mort le 10 juin 1999 à Paris 11e.

Biographie

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Alain Kakou[1] est issu d'une famille séfarade. Son père, Joseph, est originaire d'Algérie. Il est sous-officier dans l'armée française. Sa mère, Suzy, née Valensi, vient de Nabeul et est d’origine juive italienne[2]. Ses parents vivent encore quelques années à Nabeul où Élie Kakou naît, puis émigrent à Marseille dans le quartier des cinq avenues. Il a six frères et sœurs dont Nadine, Danièle, Brigitte, Michèle et Charles[3],[2],[4].

Il effectue sa scolarité au lycée Saint-Charles, à Marseille, où il côtoie Bruno Gilles[5].

Ayant reçu une éducation juive tant dans la cellule familiale que dans son mouvement de jeunesse, l'Hachomer Hatzaïr, il part pour Israël et effectue son service militaire[6].

Il fait ses premiers pas au Club Med[7], puis sur la petite scène du restaurant-cabaret marseillais La Payotte, fondé par le chanteur Joyeux de Cocotier et sa compagne Élisabeth Meissirel. Il suit en parallèle des études de prothésiste dentaire et obtient son diplôme. La France le découvre en 1991 dans l’émission de Télévision La Classe sur FR3.

En 1992, il débute sérieusement au théâtre parisien du Point-Virgule. Il avait repéré sa directrice, Marie-Caroline Burnat deux ans auparavant[8],[9], et participe deux fois à la soirée des Enfoirés (en 1993 et 1995), apportant à ce spectacle son humour et ses personnages fantaisistes telle l’attachée de presse, toujours prête à dire au public : « Eh ben alors… C'est un spectacle comique : faut rigoler. » Kakou est nommé aux Victoires de la musique en février 1995 dans la catégorie « meilleur humoriste »[10].

Ses spectacles hauts en couleur sont de grands succès : Olympia, Zénith et Cirque d'Hiver à Paris (dernier de sa carrière). Il est connu en particulier pour son personnage principal de Madame Sarfati qui est une caricature de la mère juive tunisienne.

Peu avant sa mort, il commence une carrière cinématographique, apparaissant notamment en 1997 dans le film La Vérité si je mens ! du cinéaste Thomas Gilou, dans le rôle de Rafi Styl'mode.

Secrètement atteint du sida[1], il meurt à Paris le 10 juin 1999, à 39 ans, des suites d'un cancer du poumon[11],[12]. Il repose au cimetière juif des Trois Lucs dans le 12e arrondissement de Marseille.

Hommages et postérité

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En août 1999 (soit deux mois après sa mort), sort le film d'Olivier Schatzky, Monsieur Naphtali, dans lequel Élie Kakou tient le rôle principal[13].

Thomas Gilou lui dédie son film La vérité si je mens ! 2, sorti en 2001, en hommage au rôle de Rafi Styl'mode qu'Élie Kakou tient dans le film.

En 2006, Sandrine Alexi livre une imitation hommage de l'humoriste dans son spectacle Prise de têtes. Le personnage descend du ciel pour livrer un ultime message aux spectateurs. En 2010, la chanteuse Liane Foly lui rend un hommage en l'imitant à son tour dans un des pot-pourri, en reprenant la fameuse phrase de l’attachée de presse.

Sa sœur, et ancienne costumière, Brigitte Kakou, dirige l’association Les Enfants d'Élie[14], qui a pour but de permettre à des enfants défavorisés de partir en vacances. Elle a également publié une biographie de l'humoriste, Élie, mon frère, dont les bénéfices sont reversés à l'association.

Le 10 juin 2019, a lieu au Cirque d'Hiver à Paris un spectacle en hommage à Élie Kakou, intitulé Élie Kakou, eh ben alors... 20 ans déjà, avec un grand nombre de personnalités : Kev Adams, Gad Elmaleh, Jeanfi Janssens, Michel Drucker, Patrick Bruel, Ary Abittan, Enrico Macias, Chantal Ladesou, Anne Roumanoff, Éric Antoine, Mimie Mathy, Marianne James, Vincent Niclo, Michel Boujenah, Jarry, Les Chevaliers du Fiel, Liane Foly, Pierre Palmade, Alex Vizorek, Raphaël Mezrahi, Bilal Hassani, Kamel Ouali, Redha, Jean-Paul Gaultier, Alex Ramirès, Tom Villa, etc. Le spectacle est diffusé en première partie de soirée sur France 3 le 14 juin 2019. La réalisation est confiée à Serge Khalfon et Léa Coyecques.

À l'occasion du vingtième anniversaire de sa mort, une plaque commémorative est posée le 10 septembre 2019 au 20, rue Lacépède à Marseille (4e arrondissement), quartier des Cinq-Avenues[15].

Le 5 décembre 2016, à la demande du Comité du Vieux-Marseille, la ville de Marseille attribue le nom d'Élie Kakou à une rue du XVIe arrondissement.

Spectacles

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Filmographie

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  • 1997 : La Vérité si je mens ! de Thomas Gilou
  • 1998 : Les Kidnappeurs de Graham Guit
  • 1999 : Prison à domicile de Christophe Jacrot
  • 1999 : Monsieur Naphtali d'Olivier Schatzky

Discographie

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  • 1997 : album Musiks (!) comportant 11 titres[16],[17],[18],[19].

Liste des titres

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Musiks (!) – Élie Kakou
Titre Durée
1 Intro 1:23
2 El jedato 3:45
3 Sik oriental 2:58
4 Yaourt fraise 3:12
5 Emboucane 2:46
6 Family 3:04
7 Nejma 2:37
8 Balena 2:55
9 Kakoudance 2:39
10 Indian Dance 3:10
11 Kakoumania 3:21

Notes et références

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  1. a et b « Biographie d’Élie Kakou », sur gala.fr (consulté le 6 novembre 2020)
  2. a et b Victor Hayoun, « Généalogie, onomastique et migrations : Le cas de la communauté juive de Nabeul », dans La bienvenue et l’adieu | 3 : Migrants juifs et musulmans au Maghreb (XVe – XXe siècle), Centre Jacques-Berque, coll. « Description du Maghreb », 28 septembre 2012 (ISBN 979-10-92046-14-4, lire en ligne), p. 99–121
  3. Les indiscrets, « Brigitte Kakou raconte Élie », VSD,‎ 5 juin 2009 (lire en ligne).
  4. [vidéo] « Élie Kakou : ses sœurs parlent de lui chez Mireille Dumas | INA Mireille Dumas », INA Mireille Dumas, 10 juin 2024, 14:18 min (consulté le 18 février 2025)
  5. Bruno Gilles, « Très heureux de cette plaque en l’honneur d’Élie Kakou, entouré de sa famille et ses proches dans ce quartier Longchamp de #Marseille où il a grandi et passé son enfance. Nous étions d’ailleurs ensemble au lycée St-Charles. Il fut un des grands de l’humour français.pic.twitter.com/sGkFPwtvNp », sur @brunogilles13, 10 septembre 2019 (consulté le 17 mars 2020)
  6. « Elie Kakou, Noa, Arno Klarsfeld, Yael Naïm…quand ces stars portaient l’uniforme de Tsahal », sur tsahal.fr via Wikiwix (consulté le 15 octobre 2023).
  7. « Elie Kakou », Bios, sur premiere.fr, Première, 1er mars 2012 (consulté le 1er septembre 2012)
  8. « Humour, point virgule », sur ladepeche.fr, 1er juillet 2000 (consulté le 22 novembre 2020)
  9. « Le Point-Virgule : comment tout a commencé... », sur Le Marais Mood, 17 juin 2019 (consulté le 22 novembre 2020)
  10. « Les Victoires de La Musique - Palmarès 1995 », sur FranceTV (consulté le 12 août 2018)
  11. « Décès humoriste Elie Kakou », sur Ina.fr, 10 juin 1999 (consulté le 12 août 2018)
  12. « Décès Elie Kakou », sur Ina.fr, 10 juin 1999 (consulté le 12 août 2018)
  13. « Monsieur Naphtali (1999) », sur www.unifrance.org (consulté le 15 février 2018)
  14. « Elie Kakou : sa sœur révèle pourquoi il a caché sa maladie », Femme Actuelle,‎ 11 mars 2016 (lire en ligne, consulté le 12 août 2018)
  15. Deborah Partouche, « Marseille : une plaque pour rendre hommage à Elie Kakou », sur lemondejuif.info, 10 septembre 2019 (consulté le 11 septembre 2019)
  16. (en) « Musiks (!), Elie Kakou », sur Qobuz (consulté le 20 mai 2025)
  17. (en) « Musiks (!) by Elie Kakou », sur Amazon Music (consulté le 20 mai 2025)
  18. (en) « K@kou - Musiks (!) - CD (1000 exemplaires, limited edition, 1997) », sur Discogs (consulté le 20 mai 2025)
  19. (en) « Elie Kakou - Apple Music », sur Apple Music (consulté le 20 mai 2025)

Liens externes

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  • « Élie Kakou : « J’aurais aimé être un artiste » », L'Humanité,‎ 14 juin 1999 (lire en ligne, consulté le 23 juillet 2018)
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