FonctionFauteuil 21 de l'Académie française |
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27 novembre 1975 - 7 mars 2012 |
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Marcel Achard Alain Finkielkraut |
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BiographieNaissance |
16 septembre 1913 Cortenbergh, Belgique |
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Décès |
7 mars 2012 (à 98 ans)Courbevoie, France |
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Sépulture |
Cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine |
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Nom de naissance |
Louis Carette |
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Pseudonyme |
Félicien Marceau |
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Nationalités |
belge française |
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Formation |
Université catholique de Louvain Heilige Drievuldigheidscollege (en) UCLouvain Saint-Louis Bruxelles |
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Activité |
Écrivain, romancier, dramaturge, scénariste, essayiste |
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Conjoint |
Bianca Della Corte |
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Autres informationsMembre de |
Académie française (1975-2012) |
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Distinction |
Prix Interallié Prix Goncourt Grand prix Jean-Giono Prix littéraire Prince-Pierre-de-Monaco |
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Œuvres principales
- Les Élans du cœur (1955)
- L’Œuf (1956)
- Creezy (1969)
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Félicien Marceau, nom de plume de Louis Carette, né le 16 septembre 1913 à Cortenbergh en Belgique et mort le 7 mars 2012 à Courbevoie[1],[2],[3],[4], est un romancier, auteur dramatique, scénariste et essayiste français d'origine belge, membre de l'Académie française.
Il reçoit le prix Goncourt 1969 pour son roman Creezy.
Biographie
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Origines familiales
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Les Carette sont originaires de Tourcoing où était né en 1823 Louis Carette, l'arrière-grand-père de l'écrivain. Cet arrière-grand-père descendait d'au moins quatre générations de Carette tourquennois, et son ascendance agnatique peut être retracée dans cette ville jusqu'à Pierre Carette qui épousa à Tourcoing en 1719 Marguerite Barbion.
Cet arrière-grand-père, Louis Carette, marchand peigneur, quitta Tourcoing où, comme dit, il était né en 1823, pour s'établir en Belgique, à Mouscron, ville jouxtant Tourcoing et située à seulement cinq kilomètres de celle-ci. C'est à Mouscron que naquit en 1858 son fils Albert Carette. Ce dernier sera négociant filateur à Mouscron, et le grand-père de l'écrivain.
Le père de l'écrivain, également nommé Louis Carette, naquit à Mouscron en 1883 et choisit la carrière administrative en étant fonctionnaire au Ministère de l'Instruction publique. Il fut un ancien combattant de la Grande Guerre, décoré de la Croix de Guerre, de la médaille de l'Yser, et chevalier de l'Ordre de Léopold. Il épousa à Louvain en 1912 Marie Françoise Lefevre, née à Louvain en 1884, d'une famille louvaniste depuis de nombreuses générations.
Enfance et études en Belgique
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En 1914, ses parents sont pris en otages par les Allemands occupants. Il fait ses études d'abord à l'Institut Saint-Louis à Bruxelles, puis à Louvain, d'abord au collège de la Sainte-Trinité, enfin à l'université catholique de Louvain. À l'Université catholique de Louvain, il s'inscrit à la faculté de philosophie et lettres, section préparatoire au droit. Il se sent cependant plus attiré par les lettres que par le droit et collabore à plusieurs revues.
Chroniqueur et reporter
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Il est nommé en 1936 à l'Institut national de radiodiffusion en tant que représentant du parti catholique.
Collaborationniste et antisémitisme
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En 1940, il est chef du service des actualités à Radio Bruxelles, station de propagande pro-nazie, créée et gérée par les autorités militaires nazies[5] et démissionne le 15 mai 1942[6]. Ensuite, sans prendre de distance au nazisme, au fascisme ou sans renier sa sympathie pour le franquisme et en réécrivant l'histoire à son avantage[7], pour entamer une autre carrière, il crée une maison d'édition et commence, parallèlement, son œuvre d'écrivain[8].[source insuffisante]
Le Conseil de guerre de Bruxelles le juge, à la Libération de la Belgique et des Pays-Bas pour faits de collaboration (radio) avec le nazisme et ses écrits antisémites[9]. S'étant échappé de détention, il est alors en fuite, caché dans un petit village de montagne en Italie, pendant douze ans[10],[11], il est condamné par contumace[12] en janvier et octobre 1946 à quinze ans de travaux forcés, et à la déchéance de nationalité.
En 1959, après consultation de son dossier, le général de Gaulle lui accorde la nationalité française[13]. Pierre Cossette découvre tardivement qu'il était considéré comme sympathisant nazi[14].
Carrière littéraire
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Pendant ses années belges, il publie deux romans et un essai littéraire, mais sa vraie carrière littéraire débute à Paris. En 1953, à l'occasion de la publication de ses nouvelles italiennes, En de secrètes noces, Thierry Maulnier remarque : « Une réflexion ironique, mais plus encore sereinement tendre, sur les hommes et leurs vies qu'ils tiennent serrées comme autant de poignées d'eau, sur leurs volontés et leur sort ; le coup d'œil du moraliste et celui du peintre, la connaissance des êtres et l'amour des paysages humains — voilà qui compose un ensemble où transparaît discrètement un homme et où s'impose un écrivain que l'on ne peut confondre avec aucun autre. »
D'autres nouvelles, des romans denses et légers et un grand essai, désormais classique, sur Balzac (Balzac et son monde, 1955-1970) viennent confirmer ce jugement — un jugement que résume Marcel Arland dans La Nouvelle Revue française, pour qui Félicien Marceau est « un écrivain d'esprit et de talent [qui a] de l'aisance, du piquant, un humour légèrement pincé, un trait net qui précise le personnage, le limite, le pousse parfois à la caricature. »
Pour le théâtre, Félicien Marceau écrit une pièce qui fait date, L'Œuf, montée par André Barsacq au Théâtre de l'Atelier en 1956. L’Œuf n'est pas une pièce avec « scènes à faire », mais un monologue illustré de saynètes. En 1972, la pièce est adaptée au cinéma par Jean Herman, avec Guy Bedos dans le rôle principal[15]. À cette occasion, une amitié naît entre Marceau et Bedos qui perdurera jusqu'à la mort de l'écrivain, comme en témoigne la présence de l'humoriste aux obsèques de Félicien Marceau[16]. L'Œuf est inscrit au répertoire de la Comédie-Française[17].
Félicien Marceau est par ailleurs auteur de deux ouvrages sur Giacomo Casanova : Casanova ou l'anti-Don Juan et Casanova ou l'insolente liberté.
Proche des Hussards, Félicien Marceau est lauréat de plusieurs prix littéraires, dont le Prix Goncourt en 1969 pour son roman Creezy et le Prix littéraire Prince-Pierre-de-Monaco pour l'ensemble de son œuvre en 1974.
Élection à l'Académie française
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Élu à l'Académie française le 27 novembre 1975, au fauteuil 21, où il succède à Marcel Achard, il en est le doyen d'âge à partir de la mort de Jacqueline de Romilly le 18 décembre 2010.
À l'annonce de son élection, le poète Pierre Emmanuel (élu en 1968 au 4e fauteuil), se déclare démissionnaire en réaction à l'attitude de Félicien Marceau durant l'Occupation. L'Académie, selon sa coutume, n'entérine pas cette démission et attend la mort du poète pour le remplacer en 1985 par Jean Hamburger.
André Roussin, chargé d'accueillir Félicien Marceau à l'Académie, évoque ainsi cet épisode :
« Vous aviez le droit d’être heureux et fier. Pourtant des voix s’élevèrent autour de cette élection. En même temps qu’elles une autre voix — de votre pays d’origine — vint à nous, celle du Baron Jaspar qui fut baptisé " Le premier résistant belge ". Au lendemain de votre succès, il vous écrivait : " Les attaques aussi virulentes qu’injustes dont vous êtes l’objet témoignent d’une ignorance involontaire ou non des événements qui se déroulèrent en juin 1940. « Premier résistant belge » (le Baron Jaspar écrit ces mots entre guillemets) c’est en cette qualité que je vous réitère dans cette lettre qui n’a rien de confidentiel mes félicitations et mon amitié."
Dix ans avant que cette lettre vous fût adressée, le Général de Gaulle, alors Président de la République, avait eu à connaître de votre situation civique. Il s’en était ému. Il avait reçu votre dossier et l’ayant examiné avec l’attention que l’on peut supposer, le Premier résistant de France vous avait accordé la nationalité française. C’est ce qui nous vaut de vous recevoir aujourd’hui.
Remercions donc celui qui vous ayant fait français, nous a permis de vous élire. Comment douter qu’il eût approuvé notre choix, puisqu’aussi bien, c’est lui qui vous a entrouvert les portes de notre maison[18]. »
Vie personnelle
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Il avait épousé, en secondes noces, à Paris (XVIe) le 30 décembre 1953 l'actrice Bianca Della Corte. D'après certains biographes mentionnés dans l'étude généalogique citée dans la bibliographie, il aurait épousé en 1941, en Italie, une Belge dont la mère avait épousé un Italien. Ce premier mariage sera dissous dix ans plus tard.
Mort
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Sépulture de Félicien Marceau au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine (div. 7).
Félicien Marceau meurt à Courbevoie le 7 mars 2012, à l'âge de 98 ans. C'est son ami Michel Déon qui, lors de la cérémonie religieuse, prononce l'hommage, en l'église Saint-Pierre-de-Neuilly, le 13 mars[19]. L'écrivain est ensuite inhumé au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine.
Le philosophe Alain Finkielkraut lui succède au 21e fauteuil de l'Académie Française le 28 janvier 2016 et célèbre dans son discours de réception l'un des premiers romans de son prédécesseur, Chair et cuir, « chef d’œuvre » « qui fait désormais partie de [s]a bibliothèque idéale[20] ».
Œuvre
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Période belge
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- 1942 - Cadavre exquis, roman (réédition en 2011)
- 1942 - Le Péché de Complication, roman
- 1943 - Naissance de Minerve, essai
- 1943 - Les Pacifiques, roman (réédition en 2012)
Période française
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Romans
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- 1948 - Chasseneuil
- 1951 - Capri petite île
- 1951 - Chair et cuir
- 1952 - L'Homme du roi - Prix de soutien à la création littéraire de la Fondation Del Duca[21]
- 1953 - Bergère légère
- 1955 - Les Élans du cœur - Prix Interallié 1955
- 1969 - Creezy - Prix Goncourt 1969
- 1975 - Le Corps de mon ennemi
- 1984 - Appelez-moi mademoiselle
- 1987 - Les Passions partagées
- 1989 - Un oiseau dans le ciel
- 1993 - La Terrasse de Lucrezia - prix Jean Giono
- 1994 - Le Voyage de noce de Figaro
- 1997 - La Grande Fille
- 2000 - L'Affiche
Recueils de nouvelles
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- 1953 - En de secrètes noces
- 1957 - Les Belles natures
- 1992 - Les Ingénus
Théâtre
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- 1951 - L'École des moroses
- 1954 - Caterina - prix Pellman 1954
- 1956 - L’Œuf
- 1958 - La Bonne Soupe
- 1960 - L'Étouffe-Chrétien
- 1962 - Les Cailloux
- 1964 - La Preuve par quatre
- 1965 - Madame Princesse
- 1966 - Un jour, j'ai rencontré la vérité
- 1969 - Le Babour
- 1972 - L'Homme en question
- 1979 - À nous de jouer
Essais
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- 1949 - Casanova ou l'anti-Don Juan, essai
- 1970 - Balzac et son monde
- 1977 - Les Personnages de la Comédie humaine
- 1978 - Le Roman en liberté, essai
- 1983 - Une insolente liberté - Les aventures de Casanova
Mémoires
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- 1968 - Les Années courtes.
Autres publications
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- 1971 - Préface à l'édition Gallimard du Père Goriot d'Honoré de Balzac
- 1985 - La carriole du père Juniet, collection Tableaux vivants
- 1998 - L'imagination est une science exacte, entretiens avec Charles Dantzig
- 1998 - La Fille du pharaon, fables
- 2011 - De Marceau à Déon, De Michel à Félicien, Lettres 1955-2005, correspondance avec Michel Déon
Traductions
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- 1967 - Théâtre de Luigi Pirandello, avec André Barsacq et Georges Piroué, Denoël
- 1978 - La Trilogie de la villégiature de Carlo Goldoni, mise en scène Giorgio Strehler, Comédie-Française au Théâtre national de l'Odéon
Scénarios
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- 1962 : Les Sept Péchés capitaux, segment L'Avarice, réalisation Claude Chabrol.
- 1968 : Provinces (épisode intitulé La Coupe), série télévisée
Décorations
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Commandeur de la Légion d'honneur[22],[23]
Officier de l'ordre national du Mérite[22]
Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (1988)[22]
Adaptations cinématographiques
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- 1964 : La Bonne Soupe, film français, de Robert Thomas
- 1971 : L'Œuf, film français, de Jean Herman
- 1974 : La Race des seigneurs, film français, de Pierre Granier-Deferre
- 1976 : Le Corps de mon ennemi, film français, d'Henri Verneuil
Notes et références
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- ↑ Relevé des décès de l'Insee
- ↑ [1]
- ↑ Nicolas d'Estienne d'Orves, « La mort de Félicien Marceau », Le Figaro, 7 mars 2012
- ↑ Décès de Félicien Marceau, dernier témoin du catholicisme anticonformiste de l’avant-guerre dans Observatoire des religions et de la laïcité
- ↑ « Qui était Félicien Marceau, le prédécesseur de Finkielkraut à l'Académie française ? », sur nouvelobs.com, L'Obs, 28 janvier 2016 (consulté le 6 mai 2023).
- ↑ Céline Rase, Les Ondes en uniforme. La propagande de Radio Bruxelles en Belgique occupée (1940-1944), Louvain-la-Neuve, Faculté d’histoire, Université catholique de Louvain UCL, 2008-2009.
- ↑ Vérités et mensonges de la collaboration: trois écrivains racontent "leur" guerre (Raymond de Becker, Félicien Marceau, Robert Poulet), Paul Aron et Cécile Vanderpelen-Diagre, éditions Labor, 2006, multiples pages et passages
- ↑ Il évoque cette période en 1968 dans Les Années courtes, un livre de mémoires publié chez Gallimard et repris dans la collection de poche Folio
- ↑ Aux origines, l'archéologie: Une science au coeur des grands débats de notre temps. De Jean-Paul Demoule, éditions, La Découverte, Paris, 2020, divers passages dont chapitre 5
- ↑ Chronique d'une France blessée. Par Anne Sinclair, éditions Grasset, Paris, 1 mars 2017
- ↑ Guide to Modern World Literature. Sous la direction de Martin Seymour-Smith, Macmillan International Higher Education, 2017, notice (en) "Félicien Marceau" page 499
- ↑ « Qui était Félicien Marceau, le prédécesseur de Finkielkraut à l'Académie française ? », sur Nouvelobs.com, L'Obs, 28 janvier 2016 (consulté le 9 juin 2020).
- ↑ « Félicien Marceau, plume libre », La Libre Belgique, 8 mars 2012 (lire en ligne, consulté le 9 juin 2020).
- ↑ Another Day in Showbiz. De Pierre Cossette, ECW Press, 2002, page 97
- ↑ Reportage sur le tournage du film http://www.ina.fr/video/I04127277
- ↑ Joachim Ohnona, « Obsèques de Félicien Marceau : Guy Bedos et Jean-Loup Dabadie unis dans l'épreuve », sur Purepeople.com, 14 mars 2012 (consulté le 9 juin 2020).
- ↑ « Félicien MARCEAU », sur academie-francaise.fr (consulté le 6 mai 2023).
- ↑ « Réponse au discours de réception de Félicien Marceau », sur academie-francaise.fr (consulté le 6 mai 2023).
- ↑ Michel Déon, «Hommage prononcé à l’occasion du décès de Félicien Marceau», Académie française, 13 mars 2012.
- ↑ « Discours de réception d'Alain Finkielkraut à l'Académie française. »
- ↑ « Prix de soutien à la création littéraire », sur Fondation Simone et Cino Del Duca, 12 juin 2014 (consulté le 9 juin 2020).
- ↑ a b et c « Biographie Félicien Marceau Auteur dramatique, Membre de l´Académie française », sur whoswho.fr (consulté le 6 mai 2023).
- ↑ « Légion d'honneur », Le Monde.fr, 17 avril 2006 (lire en ligne, consulté le 11 août 2023)
Voir aussi
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Bibliographie
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- Denise Bourdet, « Félicien Marceau » dans Pris sur le vif, Paris, Plon, 1957.
- Stéphane Hoffmann, Félicien Marceau, Paris, Le Rocher, 1994.
- Pol Vandromme, Félicien Marceau. Le défi d'un irrégulier, Paris, La Table Ronde, 1996.
- Francis Bergeron, Félicien Marceau, Grez-sur-Loing, Pardès, coll. « Qui suis-je ? », 2017.
- Guy Waltenier, Les origines familiales de Félicien Marceau - Louis Carette (1913 - 2012), dans L'Intermédiaire des Généalogistes, Bruxelles, 2019, pages 1 à 11.
Liens externes
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Fauteuil 21 de l’Académie française
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Précédé par
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Suivi par
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Félicien Marceau
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1975-2012
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◀ Composition de l'Académie française au jour de son élection (27 novembre 1975) ▶ |
Par numéro de fauteuil |
1. Louis de Broglie
2. René de Castries
3. Roger Caillois
4. Pierre Emmanuel
5. René Huyghe
6. Eugène Ionesco
7. André Roussin
8. Jean Rostand
9. Jean Guéhenno
10. Jean Guitton
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11. Paul Morand
12. Jean d'Ormesson
13. Maurice Schumann
14. Jean Mistler
15. André Chamson
16. Antoine de Lévis-Mirepoix
17. Jean Delay
18. André François-Poncet
19. René Clair
20. Thierry Maulnier
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21. Félicien Marceau
22. Julien Green
23. Étienne Gilson
24. Étienne Wolff
25. Jean Bernard
26. Marcel Arland
27. Joseph Kessel
28. Henri Troyat
29. Claude Lévi-Strauss
30. Maurice Druon
|
31. Jacques Rueff
32. fauteuil vacant
33. Marcel Brion
34. Maurice Genevoix
35. Louis Leprince-Ringuet
36. Pierre Gaxotte
37. Ambroise-Marie Carré
38. Jean-Jacques Gautier
39. Jacques de Lacretelle
40. Jacques Chastenet
|
|
Par date d'élection |
- 1936 Jacques de Lacretelle
- 1944 Louis de Broglie
- 1946 Étienne Gilson
- 1946 Maurice Genevoix
- 1952 André François-Poncet
- 1953 Pierre Gaxotte
- 1953 Antoine de Lévis-Mirepoix
- 1956 André Chamson
- 1956 Jacques Chastenet
- 1959 Jean Rostand
- 1959 Henri Troyat
- 1959 Jean Delay
- 1960 René Huyghe
- 1960 René Clair
- 1961 Jean Guitton
- 1962 Jean Guéhenno
- 1962 Joseph Kessel
- 1964 Thierry Maulnier
- 1964 Marcel Brion
- 1964 Jacques Rueff
- 1966 Louis Leprince-Ringuet
- 1966 Jean Mistler
- 1966 Maurice Druon
- 1968 Pierre Emmanuel
- 1968 Marcel Arland
- 1968 Paul Morand
- 1970 Eugène Ionesco
- 1971 Roger Caillois
- 1971 Julien Green
- 1971 Étienne Wolff
- 1972 René de La Croix de Castries
- 1972 Jean-Jacques Gautier
- 1973 André Roussin
- 1973 Claude Lévi-Strauss
- 1973 Jean d'Ormesson
- 1974 Maurice Schumann
- 1975 Jean Bernard
- 1975 Ambroise-Marie Carré
- 1975 Félicien Marceau
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|
◀ Composition de l'Académie française au jour de sa mort (7 mars 2012) ▶ |
Par numéro de fauteuil |
1. Claude Dagens
2. Hector Bianciotti
3. Jean-Denis Bredin
4. Jean-Luc Marion
5. Assia Djebar
6. Marc Fumaroli
7. Jules Hoffmann
8. Michel Déon
9. Alain Decaux
10. Florence Delay
|
11. Gabriel de Broglie
12. Jean d'Ormesson
13. Simone Veil
14. H. Carrère d'Encausse
15. Frédéric Vitoux
16. Valéry Giscard d'Estaing
17. Erik Orsenna
18. Michel Serres
19. Jean-Loup Dabadie
20. Angelo Rinaldi
|
21. Félicien Marceau
22. René de Obaldia
23. Pierre Rosenberg
24. Max Gallo
25. Dominique Fernandez
26. Jean-Marie Rouart
27. Pierre Nora
28. Jean-Christophe Rufin
29. Amin Maalouf
30. Danièle Sallenave
|
31. fauteuil vacant
32. François Weyergans
33. fauteuil vacant
34. François Cheng
35. Yves Pouliquen
36. Philippe Beaussant
37. René Girard
38. François Jacob
39. Jean Clair
40. fauteuil vacant
|
|
Par date d'élection |
- 1973 Jean d'Ormesson
- 1975 Félicien Marceau
- 1978 Michel Déon
- 1979 Alain Decaux
- 1989 Jean-Denis Bredin
- 1990 Michel Serres
- 1990 Hélène Carrère d'Encausse
- 1995 Marc Fumaroli
- 1995 Pierre Rosenberg
- 1996 Hector Bianciotti
- 1996 François Jacob
- 1997 Jean-Marie Rouart
- 1998 Erik Orsenna
- 1999 René de Obaldia
- 2000 Florence Delay
- 2001 Gabriel de Broglie
- 2001 Pierre Nora
- 2001 Angelo Rinaldi
- 2001 Yves Pouliquen
- 2001 Frédéric Vitoux
- 2002 François Cheng
- 2003 Valéry Giscard d'Estaing
- 2005 René Girard
- 2005 Assia Djebar
- 2007 Dominique Fernandez
- 2007 Max Gallo
- 2007 Philippe Beaussant
- 2008 Jean-Loup Dabadie
- 2008 Claude Dagens
- 2008 Jean Clair
- 2008 Jean-Christophe Rufin
- 2008 Jean-Luc Marion
- 2008 Simone Veil
- 2009 François Weyergans
- 2011 Danièle Sallenave
- 2011 Amin Maalouf
- 2012 Jules Hoffmann
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