Didier SICARD

Didier SICARD

Didier SICARD <p>Le mot « éthique », lorsqu’il est appliqué aux sciences et à la médecine du vivant, semble recouvrir indifféremment l’« éthique médicale » proprement dite, c’est-à-dire l’exigence d’un certain comportement de la médecine au service du malade, et la bioéthique, qui est la mise en forme, à partir d’une recherche pluridisciplinaire, d’un questionnement sur les conflits de valeurs suscités par le développement techno-scientifique dans le domaine du vivant. Ces deux termes ont, du reste, des champs d’application voisins ou croisés lorsqu’il s’agit du don d’organe ou de l’assistance à la procréation.Cet ouvrage clarifie les enjeux respectifs et communs de l’éthique médicale et de la bioéthique. Il met ainsi en perspective les notions de consentement, de préservation du secret ou encore de non-discrimination, essentielles à cette éthique appliquée.</p>

A consulter en ligne

Affiche du document L’in-quiétude éthique est fondatrice de la médecine

L’in-quiétude éthique est fondatrice de la médecine

Didier SICARD

19min30

  • Medecine
  • Youscribe plus
26 pages. Temps de lecture estimé 19min.
La médecine est indissociablement liée à la connaissance, à la science et à la recherche. Chaque acte médical, chaque décision chirurgicale et chaque geste de soin reposent sur un vaste ensemble évolutif de recherches fondamentales et cliniques et sur un acquis de connaissances, de compétences et d’expériences pratiques.Et il y a peu d’approche aussi humaniste que la médecine, dont la vocation est d’accompagner les blessés de la vie, de soulager leur souffrance, de préserver la vie, la santé et le bien-être. Ce dont témoigne l’engagement quotidien des médecins et soignants, auprès de toutes et tous, et plus particulièrement encore auprès des plus pauvres, des plus démunis, en France et hors de France.Pourtant, comme toute entreprise humaine au service des autres, la médecine nécessite en permanence, pour répondre à sa vocation même, d’être soumise à un questionnement constant.Ce n’est pas d’une attention bienveillante, venant comme un bonus à l’exercice de la recherche ou de la clinique, dont il s’agit, c’est d’un questionnement éthique permanent. Faute de celui-ci, la culture médicale ne peut en effet que devenir une culture d’activisme, encouragée par la prime à la seule évaluation quantitative et technique, où par exemple maintenir à tout prix l’espoir sur une énième ligne de chimiothérapie apparaît préférable au respect d’une qualité de vie pour le temps qui reste, respectueuse des souhaits du malade.Nous voici en réalité au cœur de la clinique lorsque se confrontent l’exigence d’une médecine qui veut sauver et l’exigence d’une médecine qui doit, avec discernement, savoir écouter, dialoguer et « lâcher prise ». Nous voici au cœur de la médecine lorsque l’ultime de la réflexion est de comprendre que l’acte médical est fondé avant tout sur un mouvement vers l’autre, une reconnaissance de l’autre, une mise au service de l’autre.
Accès libre
Affiche du document Le médecin et ses malades : les progrès de la recherche médicale

Le médecin et ses malades : les progrès de la recherche médicale

Didier SICARD

1h10min52

  • Sciences médicales. Médecine
"Le malade est devenu un ""usager"" du système de santé, son corps un produit de la science et de la technique. Les enjeux économiques considérables peuvent être à la source de nouveaux besoins de santé, suscités par l'économie elle-même. L'information du public sans limite par les nouveaux moyens de communication encourage l'autoprescription et l'espoir infini et incessant dans la révolution thérapeutique et dans les performances médicales et chirurgicales de plus en plus spectaculaires. La sécurité maximale est une exigence croissante. Ces changements radicaux de culture s'accompagnent de nouveaux rapports moins paternalistes médecin/malade et d'une revendication du droit des malades à l'accès direct à leur dossier, à un partenariat, à une information de plus en plus précise. Cette nouvelle ère où la recherche occupe une place si importante ne doit pas faire oublier que l'écoute d'une plainte, l'attention aux plus démunis, aux plus désespérés, à ceux qui terminent leur vie restent au coeur de l'acte médical, dans le respect le plus absolu du secret. La dimension économique privilégie cependant plus les changements culturels, que l'écoute et l'approche individuelle du malade. Elle impose des choix de santé qui impliquent des responsabilités tant au niveau collectif d'information, de prévention et d'évaluation, qu'au niveau individuel où le citoyen devra assumer sa responsabilité en prenant conscience que la façon dont il gère sa santé retentira de façon croissante sur l'ensemble de la société. La déshumanisation d'une médecine devenue technologique va de pair avec la place croissante du généraliste comme décrypteur, conseiller, et agent de santé publique."
Accès libre

...

x Cacher la playlist

Commandes > x
     

Aucune piste en cours de lecture

 

 

--|--
--|--
Activer/Désactiver le son