Documents pour «Editions des Régionalismes»

Documents pour "Editions des Régionalismes"
Affiche du document Les Îles de la Miséricorde

Les Îles de la Miséricorde

Henri Queffélec

2h58min30

  • Romans et nouvelles
  • Livre epub
  • Livre lcp
  • Livre mobi
238 pages. Temps de lecture estimé 2h58min.
En 1974, il y a tout juste 40 ans, Henri Queffélec, publiait Les Îles de la Miséricorde, revenant à la suite de Charles Le Goffic et son roman Les Pierres Vertes, sur le naufrage du Drummond Castle : le 16 juin 1896, sur la fin de son voyage de retour à Londres, un paquebot anglais de la ligne du Cap, le Drummond Castle, s’égare dans la brume. Il se figure déborder Ouessant et s’engage dans les courants du Fromveur. A 11 heures du soir, juste comme une petite fête vient de se terminer à bord, il heurte une roche. En sept ou huit minutes il coule. Il n’y aura que trois survivants, un passager et deux hommes d’équipage, recueillis le lendemain matin, le premier par un homme d’Ouessant, les deux autres par un pêcheur molénais. Un « grand naufrage » ? Ce drame, qui a bouleversé son époque, n’est pas « grand » seulement par sa soudaineté ni par le nombre des victimes, mais parce qu’il a mis en lumière, d’une étonnante façon, la solidarité humaine. Les Anglais se représentaient alors les îliens de « Petite-Bretagne » comme des gens rudes et frustes. Sans aucune recommandation extérieure, les Molénais, les Ouessantins, avaient vu spontanément des frères et des soeurs dans les malheureux, vivants ou morts, que la mer leur donnait à recueillir et ils avaient montré pour eux les égards les plus délicats. Les Îles de la Miséricorde s’inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n’était plus disponible en édition de qualité depuis 30 ans. Nul doute que sa lecture vous transportera dans le temps et dans l’espace, jusque dans ces parages des îles d’Ouessant et de Molène, si périlleux pour la navigation d’autrefois. — Avant-propos d’Eric Auphan, président de l’Association des Amis d’Henri Queffélec.
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Affiche du document Le Mariage et la Famille en Gascogne (Tome Ier : le mariage et la famille)

Le Mariage et la Famille en Gascogne (Tome Ier : le mariage et la famille)

Césaire Daugé

3h03min00

  • Sciences humaines et sociales
244 pages. Temps de lecture estimé 3h03min.
Il nous a semblé qu’une étude sur Le Mariage et la Famille en Gascogne, d’après les Proverbes et les Chansons, mettrait en lumière la personnalité originale de notre Province. Nous avons surtout utilisé les Proverbes, qui [...] sont à la fois la sagesse et la psychologie d’une race ou d’une nation. Ces formules proverbiales deviennent comme un moule social auquel personne n’échappe. Beaucoup sont piquants, pittoresques, originaux, particuliers à la langue gasconne soit par l’image évoquée, soit par l’expression qui sent le terroir. Notre seul mérite aura été de les grouper par ordre d’idées, et, pour ainsi dire, de les codifier. Le lecteur nous pardonnera certaines expressions... très expressives : nous en avons limité le nombre. Mais le Gascon n’aime pas les voies détournées pour exprimer la vérité proverbiale. Sa finesse vit d’images réelles et non d’abstractions plus ou moins savantes ou délicates. Tout ce que pourront dire les délicats et les raffinés, c’est que nos ancêtres avaient un rude bon sens et un bon sens un peu rude... » (Préface de l’édition de 1916). — Tout en respectant le texte et l’orthographe de l’auteur pour ce qui est du gascon, cette nouvelle édition, entièrement recomposée, donne également une transcription en graphie classique des textes gascons. Le chanoine Césaire Daugé, né à Aire-sur-l’Adour (1858-1945), vice-président de la société de Borda, ardent artisan de la renaissance d’oc, reste un des plus importants écrivains en langue gasconne du XXe siècle : sa Grammaire, ses pièces de théâtre et son imposante étude sur le mariage et la famille en Gascogne (en 3 tomes) sont là pour en témoigner.
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Affiche du document Grammaire élémentaire de la langue gasconne

Grammaire élémentaire de la langue gasconne

Césaire Daugé

2h07min30

  • Langues
170 pages. Temps de lecture estimé 2h07min.
La « Grammaire Gasconne » de l’abbé Daugé fut publié en 1905, c’est-à-dire à une époque où la langue gasconne était encore pleinement vivante. Le parti de Césaire Daugé était de mettre l’accent sur le génie propre du gascon et en particulier sur ses idiomatismes qui font que la langue gasconne se différencie de ses voisines française, occitane ou espagnole bien qu’issue comme elles du même moule latin. Il y réussit pleinement et nous offre à la fois une grammaire simple d’abord mais emplie de joyaux de langage, évocateurs, nerveux, bien typiques du Gascon, et que ces successeurs ont trop souvent méprisés ou méconnus. A l’heure actuelle où la langue orale se perd, nous avons cru bon de maintenir la prononciation phonétique donnée par l’auteur à côté de l’orthographe classique du gascon. La « Gramatica Gascona » de l’abat Daugé qu’estó publicada en 1905, valent a díser en ua tempsada que la lenga gascona i èra encoèra viva viva. Lo prètz-hèit de Cesari Daugé qu’èra de har vàler l’engenh pròpi deu gascon e mei que mei los idiomatismes qui hèn la lenga gascona tan desparièra de las soas vesias francesa, occitana o espanhòla per estar totas gessidas deu medix latin. Que s’i escad de plan e’ns auhereix a l’encòp ua gramatica de bon manejar mès tota plenhada de jòias de lengatge, chucosas, nerviosas, plan menadas deu Gascon, e que los sons successors an tròp sovendetas mespresadas o mauconeixudas. Au jorn de oei que la lenga orau e’s pèrd, qu’am credut de qu’èra bon de mantiéner la prononciacion fonetica balhada per l’autor au pròixe de l’ortografia classica deu gascon.
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Affiche du document Les anciens Vignobles de la Normandie

Les anciens Vignobles de la Normandie

Abbé Cochet

50min15

  • Histoire
  • Livre epub
  • Livre lcp
  • Livre mobi
67 pages. Temps de lecture estimé 50min.
L’archéologie atteste l’existence de la vigne sur le sol normand dès l’époque romaine. Cette présence est confirmée au haut Moyen Âge par des textes. L’Église, dont les messes nécessitent du vin, a sûrement joué un rôle dans ce développement. C’est surtout à l’époque ducale que remonte la vraie conquête de la vigne en Normandie. Dès la fin du Xe siècle, on remarque l’essor des vignobles de Longueville, autour de Vernon, et d’Argences à l’est de Caen. Aux siècles suivants, la vigne apparaît partout, sur toutes les pentes bien exposées (à l’exception du Cotentin). Trois zones de production se distinguent néanmoins : la vallée de la Seine, les coteaux d’Argences et l’Avranchin. Jusqu’à la fin du XIIIe siècle, le duché de Normandie bénéficie de conditions climatiques relativement favorables à ce type de production. Il produit même suffisamment pour exporter jusqu’en Angleterre. Ensuite, l’essor viticole s’arrête, entravé par le refroidissement du climat et par la concurrence d’autres régions viticoles. Après 1154, l’intégration de la Normandie à l’empire Plantagenêt ouvre la région aux vins de meilleure qualité de Loire et de Gascogne. Publiée en 1866, cette étude est « jusqu’à présent à peu près la seule qui ait traité avec quelque développement un sujet qui touche tout à la fois à l’archéologie et à l’histoire, au commerce et à l’industrie, à l’agriculture et à la liturgie ». Jean-Benoît-Désiré Cochet (1812-1875), né à Sanvic (Le Havre), se prend de passion pour l’archéologie dès sa jeunesse. Il est nommé Inspecteur des Monuments historiques en 1849, et Conservateur du Musée des Antiquités de Rouen en 1867. Il reste considéré comme un des pères fondateurs de l’archéologie en France, au XIXe siècle. L’abbé Cochet est le tout premier à avoir étudié les tenants et aboutissants de la culture de la vigne en Normandie. Au moment où le réchauffement climatique tend à ramener les conditions climatiques du Haut Moyen âge, il est tout à fait intéressant de se replonger dans l’histoire et la vie de ces anciens vignobles.
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Affiche du document Lou Pichot Tresor (dictionnaire français-provençal)

Lou Pichot Tresor (dictionnaire français-provençal)

Xavier De Fourvières

1h47min15

  • Langues
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  • Livre lcp
  • Livre mobi
143 pages. Temps de lecture estimé 1h47min.
Après le Grand Dictionnaire, Lou Tresor dóu Felibrige de l’illustre Frédéric Mistral, qui s’est montré en cette œuvre le Littré de la langue provençale, on demandait et de tous côtés on réclamait Lou Pichot Trésor du Félibrige. Eh bien ! le voici. Prenez-le et parcourez-le à loisir. C’est là notre préface. Nous pourrions, sans doute, expliquer combien nous ont été utiles, dans la composition de cet ouvrage, nos fréquentations familières et assidues avec le peuple, et, d’autre part, quel précieux secours nous ont apporté les dictionnaires de Mistral, d’Honorat, de Doujat, d’Avril, de Piat et du niçard Pellegrini, ainsi que les autres lexiques ou vocabulaires de la Langue d’Oc, languedociens, gascons, limousins, dauphinois, etc. Nous pourrions aussi faire ressortir le côté pratique de notre petit dictionnaire : d’abord au point de vue linguistique qui nous a fait grouper ensemble, et par paragraphes distincts, les mots de même famille, autant, bien entendu, que l’ordre alphabétique le comportait — ; ensuite au point de vue historique et ethnographique... (extrait de la Préface, édition originale de 1902). Constamment « reprinté » (à l’identique de l’édition de 1902) depuis plus d’un siècle, aucun éditeur n’avait osé s’attaquer à la recomposition complète de l’ouvrage en deux tomes (français-provençal et provençal-français). C’est désormais chose faite. Voici le nouveau Pichot Tresor ! Xavier de Fourvières (1853-1912), né à Robion (Vaucluse), chanoine de l’ordre des prémontrés. Il s’exila en Angleterre de 1903 à 1912, après la loi sur les Congrégations et devint supérieur du prieuré de Storrington dans le Sussex. Auteur de nombreux ouvrages en provençal (dont le plus célèbre reste son Pichot Tresor), il fut majoral du Felibrige.
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