Documents pour «Ecrits Des Forges»

Affiche du document Inflexions de la lumière / Inflexiones de la luz — Inflexions de la lumière / Inflexiones de la luz
Elsa Cross
1h30min00
Poésie
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120 pages. Temps de lecture estimé 1h30min.
Les Écrits des Forges, en collaboration avec l’éditeur mexicain Salto Mortal, présentent aujourd’hui Inflexions de la lumière /Inflexiones de la luz, une édition bilingue (français, espagnol) du recueil de la poète mexicaine Elsa Cross. Cette œuvre a été traduite par Ana Cristina Zúñiga. Elsa Cross associe dans ses écrits la civilisation préhispanique, la civilisation grecque et la mystique orientale. Elle tisse avec ses images un monde fait d’intériorité et d’humanisme. Sa poésie est une célébration toute personnelle des mythes et des paysages mexicains. Ainsi les vers de son poème Palenque font voir Les pierresque le temps détient comme des petits fruits acides entre les dents sortent de leur silence.Des bégonias détruisent le perron.Des arbres se lèvent sur les crêtes de dentelle. Aucun temple n’est suffisant pour le dieu,aucun ne le contient.devenu air, devenu pierre,il bat des fibres étranges dans sa poitrine.

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Affiche du document Autemps Printomnes — Autemps Printomnes
Réjean Plamondon
1h30min45
Poésie
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121 pages. Temps de lecture estimé 1h31min.
Le poète Réjean Plamondon propose, avec Autemps Printomnes, son cinquième recueil de poésie, de mettre en miroir nos deux saisons intermédiaires : Aux équinoxes, leurs lueurs, leurs tiédeurs piègent nos regards. Dans les semaines subséquentes, en focalisant localement ou, à tout moment, en y rêvant mélancoliquement, perdu sur un parterre marginal, l’automne se donne parfois des âmes de printemps; le printemps, des airs d’automne. Ainsi naissent et s’affirment, dans la fraîcheur indécise de nos perceptions, la chaleur confondante de nos impressions ou l’errance déroutante de nos mémoires, deux mi-saisons de transitions : l’Autemps et le Printomne. Découper, détailler, remettre en question ses a priori : n’est-ce pas faire œuvre de poésie? De fait, avec son approche scientifique de la réalité, le poète ici détourne les sens en retournant les perceptions premières de l’observateur pressé : Les feuilles naissent poussent de bas en haut de la racine aux branches meurent de haut en bas de la tige aux bourgeons Flore et faune, dont les cycles de vie dépendent du climat, offrent d’innombrables occasions de remettre en question nos idées et nos façons de faire. Mettre en lumière les ressemblances du printemps et de l’automne afin de les étudier à partir d’un point de vue neuf, sous l’angle d’une méditation poétique, voilà ce que Réjean Plamondon nous offre avec Autemps Printomnes.

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Affiche du document Reprendre pied sur l’horizon — Reprendre pied sur l’horizon
Jean Perron
1h04min30
Poésie
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86 pages. Temps de lecture estimé 1h04min.
Reprendre pied sur l’horizon marque une nouvelle étape dans le travail entrepris par le poète depuis Rock desperado, son premier recueil. Au fil des livres, Perron a élaboré un univers où il invite ses lecteurs. En toute complicité, il partage avec eux ses observations, ses états d’âme, ses questionnements.

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Affiche du document Rondeur d'oxygène — Rondeur d'oxygène
Eric Roberge
52min30
Poésie
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70 pages. Temps de lecture estimé 52min.
Imaginons une suite d’images tirées d’un lieu transitoire, situé entre le passé et le présent, là où « inscrites au couteau d’enfant sur les solives du plafond / les citations grecques et latines incitent à prendre le large ». Puis, tissons un univers entre travail et repos, enfants et adultes réunis autour de récits les plus divers.

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Affiche du document À ciel perdu — À ciel perdu
Jean-Guy Lachance
1h03min00
Poésie
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84 pages. Temps de lecture estimé 1h03min.
C’est sous le signe du ciel que s’inscrit À ciel perdu, de Jean-Guy Lachance. À cette allégorie de la mémoire, du temps comme de l’espace, le poète prête le rôle de témoin. Et il assigne à l’écriture le soin de véhiculer l’essence de sa démarche.

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Affiche du document Dans le blanc des âges — Dans le blanc des âges
Julie Stanton
1h21min00
Poésie
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108 pages. Temps de lecture estimé 1h21min.
Julie Stanton installe sa poésie au centre même d’une histoire intime, celle d’une femme qui a décidé d’afficher son ardent désir de vivre face à la vieillesse et à la mort.

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Affiche du document Le règne des incendiaires — Le règne des incendiaires
Mireille Cliche
57min00
Poésie
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76 pages. Temps de lecture estimé 57min.
D’entrée de jeu, il faut souligner la perspicacité du regard, l’acuité des images, l’à-propos des points de vue de la poète, Mireille Cliche, qui signe ici son cinquième recueil de poésie intitulé Le règne des incendiaires. Lucide, la narratrice soutient l’affirmation de son titre dès le premier poème : « Que les timorés s’effacent et que règnent les incendiaires / nous courons vers la lumière à la lueur des explosions ».

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Affiche du document Le requiem des mots — Le requiem des mots
Annie Molin Vasseur
48min00
Poésie
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64 pages. Temps de lecture estimé 48min.
Génération après génération, l’humanité peine à dire son nom. Annie Molin Vasseur en dépeint parfois avec nuances, parfois à larges traits, les difficultés d’affirmation dans son nouveau recueil de poésie, Le requiem des mots. Dans la sphère de l’intimité autant que dans la sphère sociale, l’individu doit s’inscrire dans la continuité.

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Affiche du document Manifeste du parti pour toujours — Manifeste du parti pour toujours
Rodrigo Sandoval
1h24min00
Poésie
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112 pages. Temps de lecture estimé 1h24min.
Le poème peut avoir pour objectif ultime de remuer les émotions, de bouleverser à l’aide d’images. Comme Manifeste du parti pour toujours, de Rodrigo Sandoval, l’illustre bien. Ici, le poète assigne à la poésie un rôle déterminant : « le mot insaisissable m’échappe encore / à coups de pioche émerge le poème ».

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Affiche du document Journal d'un dernier voyage — Journal d'un dernier voyage
Carole Masse
1h24min00
Poésie
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112 pages. Temps de lecture estimé 1h24min.
Comment persister au milieu des restes d’une vie qui fut en même temps en dehors et en dedans de nous ? Comment survivre à la disparition d’une part de notre être qui s’arrache pour disparaître à jamais ? À une existence à deux qui était le seul grand voyage porteur de tous les sens du mot vivre ? C’est à ces questions que répond Carole Massé, du fond d’une douleur lancinante, dans son nouveau recueil aux Écrits des Forges, Journal d’un dernier voyage.

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Affiche du document Le temps bouge La Terre passe — Le temps bouge La Terre passe
Bernard Pozier
1h27min45
Poésie
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117 pages. Temps de lecture estimé 1h28min.
Le temps bouge La Terre passe, le nouveau recueil de poésie de Bernard Pozier, présente l’Homme tel qu’en lui-même, comme individu se questionnant sur sa vie et sur le monde : un être pris entre micro et macro (« …Comme des fourmis dans le désert de l’avenir »); entre ce qu’il maitrise et ce qu’il ne maitrise pas; entre l’univers qu’il a devant lui et celui qui est à l’intérieur de lui… Et peut-être, suggère le poète, est-ce uniquement, simplement l’amour qui a la capacité de donner un sens à ce qui parait ne pas en avoir.

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Affiche du document Critique radicale de la réalité — Critique radicale de la réalité
Renaud Longchamps
1h06min45
Poésie
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89 pages. Temps de lecture estimé 1h7min.
Incantatoire et passionnée, la critique radicale de la réalité est une poésie de temps de guerre qui convie le lecteur à une profonde remise en question. Le poète y commente une « dérisoire prétention (…) à combattre l’éternelle représentation de la terre et des vivants » qui a cours chez les humains mais qu’il faudrait confronter. Prisonnier dans une sorte de caverne de Platon, le genre humain n’aurait d’autre choix que se rebeller contre son sort, décidé d’avance par des dieux silencieux et maléfiques. Dans ce monde d’apparences que nous prenons pour la réalité, tout n’est que mort en attente, désintégration et poussière, douleur et illusion. C’est le lot de tous et chacun. Et le but ultime serait de chercher le paradis dans ce que le poète appelle «la vie», comme un espoir de se libérer de la nature, donnée comme un perpétuel recommencement dont il faudrait parvenir à se défaire.

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Affiche du document Entre moi et l'arbre — Entre moi et l'arbre
Jean Sioui
52min30
Poésie
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70 pages. Temps de lecture estimé 52min.
Entre moi et l’arbre est le second recueil de poésie de Jean Sioui à paraître aux Écrits des Forges. Poursuivant l’œuvre déjà entreprise avec L’avenir voit rouge, le poète invite les «jeunes guerriers de toutes les nations à prendre le bâton de parole» pour se faire connaître : On me dit Aborigène SauvageIndien AmérindienAutochtone Première-Nation VousQui dites-vous que je suis? MoiJe vous dis que je suis Racine! Entre moi et l’arbre est divisé en cinq parties qui témoignent d’une réflexion sur l’histoire et le pays indiens. Il propose de nommer le territoire «investi des rêves de mes ancêtres» pour inciter les jeunes générations ainsi que les lecteurs des autres peuples à méditer sur ces images d’appartenance. Le poète donne un aperçu de ce que sont devenus leurs rêves : il utilise ses talents de conteur pour dire la vie actuelle et l’histoire dans des «mots ancestraux / aux sons orphelins / d’une culture sous observation». Il souligne, au passage, la pensée «peinte en rouge» qu’il marie «au verbe en blanc» afin de «raviver l’histoire / cachée sous les titres / des cahiers du dimanche». Car le présent est aussi constitué de passé : les anciens sont toujours là parmi les jeunes et il convient de les écouter, leur mémoire ravivant les liens entre les générations, mais aussi entre les êtres et l’univers qui les entoure. D’où que : Entre moi et l’arbrerésine un amour spirituel

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Affiche du document L'entrée rouge — L'entrée rouge
Cristina Montescu
1h09min00
Poésie
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92 pages. Temps de lecture estimé 1h09min.
À l’occasion de son sixième recueil aux Écrits des Forges, Cristina Montescu nous fait une fois de plus la démonstration de la puissance de l’écriture comme instrument de survie, comme extraction à pratiquer sur les souffrances d’un passé destructeur. Le titre, Manger son âme, recèle à lui seul un essentiel poétique et un projet de vie : transcender cette souffrance, ramasser les morceaux de soi qui se délabrent dans l’horreur d’un élan constamment freiné par la douleur d’être au monde. L’auteure y aborde un sujet délicat, conséquence de trop grandes blessures qui ont laissé leurs traces dans le corps, l’hyperphagie boulimique. En abordant sans fausse pudeur un sujet qui touche d’autres individus, le plus souvent laissés à eux-mêmes, elle souhaite par son texte se libérer, mais égalient aider ceux qui trouveront du réconfort dans cette catharsis. comment t’asseoir à la même tableavec l’étrangère qui t’habiteconsulter le menu de ton existenceet t’entendre sur le partage équitabledes douleurs à la carte Roumaine de naissance, Montescu manie le français avec une aisance et une expressivité riarquables qui ne se démentent pas, recueil après recueil. Ses images originales, qui mettent constamment le corps au priier plan du sensible, troublent et montrent à voir ce qui ne peut se dévoiler qu’en poésie : néanmoins tes mots ouvrent des portes/comme une clé éprise d’une serrure /hors série mais rouillée/par ton vécu à incendies successives/tes mers d’amertume ou de joie

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Affiche du document La certitude du lilas — La certitude du lilas
Ginette Andrée Poirier
51min00
Poésie
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68 pages. Temps de lecture estimé 51min.
La certitude du lilas, de Ginette Andrée Poirier, prend la forme d’une lente complainte qui chante la perte d’un être cher : dans le flou de l’abat-jour ton visage tombe du côté de la lune tes os rouillent sans rien saisir de l’instant seules dieurent une plainte venue du ventre et un peu de pluie Dans ce priier recueil de poésie, la poète propose égalient au lecteur une méditation sur le tips qui passe mais ne réussit pas à refermer les blessures de la vie : nous rongions la bordure des châssis apprenions à déchiffrer l’intérieur des choses à taire les secrets du lilas mes rêves étaient de cendre Les années n’effacent rien. Souvent, elles ne parviennent pas non plus à combler les pertes, en particulier lorsque celles-ci marquent l’enfance. C’est la réflexion que nous propose l’auteure avec les mots de sa narratrice : « j’ai une entaille qui me brise/ lentient/ une béance ».

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Affiche du document Pièces à convictions — Pièces à convictions
Marco Geoffroy
1h06min00
Poésie
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88 pages. Temps de lecture estimé 1h06min.
Avec Pièces à convictions, Marco Geoffroy crée un univers singulier à partir d’éléments de la vie quotidienne auxquels il attribue d’étranges pouvoirs : un labyrinthe de dentelle laisse pousser l’espoir vers les zones sinistréescoups et blessures sur les forêts viergeslarguéesle cœur polairela langue sur l’aubiergelés jusqu’au noyauancrés par les rhizomesmariés à l’amour boréal Ici, l’amour se présente comme une recherche incessante, sans limite, aux multiples visages qui saisit tous et chacun. Et le poète se diande : comment chacun peut-il le faire vivre dans ce quotidien, dans ce monde de tous les dangers, de tous les extrêmes? Fidèle à son style, à sa vision d’auteur, Marco Geoffroy nous fait retrouver ici avec bonheur ses images débridées, ses iportients poétiques qui ressiblent à des colères parfois. l’échevelé classe les maladies par ordre alphabétiquela chienne nous prendquand s’étend devant nousla réalité en blanc Pièces à convictions est un appel à être soi-même dans un monde où l’on préfère l’uniformité et où l’on fuit toute idée de cacophonie.

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Affiche du document Ce qu'elles nous laissent — Ce qu'elles nous laissent
Kareen Martel
43min30
Poésie
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58 pages. Temps de lecture estimé 43min.
Dans son tout priier recueil de poésie, Ce qu’elles nous laissent, Kareen Martel aborde un thème incontournable pour tout parent qui se questionne sur son rôle : la filiation et ses effets. Ici, c’est la relation mère-fille, si souvent fusionnelle, que l’auteure observe avec un regard profond et sans complaisance : je suis égoïste je voudrais te couvrir/ tu fais bien de nous repousser/ moi et mes trop longs bras/ moi et mon armure molle. Le langage poétique est mis au service des émotions générées par ce regard, porté sur ce qui nous a forgé et sur ce qui nous continue. Les effets de la filiation, délétères ou porteurs de sens pour celles qui dieurent, y sont scrutés avec minutie, le tout se déployant dans une durée qui donne naturellient sa forme au recueil. D’avant la naissance jusqu’à l’âge adulte, en passant par les révoltes adolescentes qui forgent la personnalité au-delà des limites imposées par la stricte filiation, Kareen Martel nous présente un être en formation, dans un univers de fimes, émaillant le parcours de nombreuses citations de fimes poètes. 3 mois avant la naissanceil faudrait un bris de transmissionune pause un renversientun choix conscientdes petits bouts d’héritage Avec audace, Kareen Martel va jusqu’à projeter dans l’avenir cette enfant qui lui ressible sans lui ressibler... dans dix anspuis un jour j’aurai mal à ton enfanceje voudrai y retourner un instantet si tu le souhaites aussic’est qu’il y aura finalient eu du beau du bondes rognures d’éclaircissients au creux de la main

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Affiche du document Piéger l'éternité — Piéger l'éternité
Mélanie Noël
1h19min30
Poésie
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106 pages. Temps de lecture estimé 1h19min.
Piéger l’éternité, de Mélanie Noël, se présente comme un ensible de clins d’œil poétiques pris sur le vif : entre tendresse et humour, ces poèmes illustrent, en quelques images révélatrices le plus souvent, l’existence de fimes et d’hommes comme on en croise au hasard des rencontres ou dont on entend parler au fil de conversations qui émaillent le quotidien de tous et chacun. Dans un texte liminaire, Mélanie Noël explique sa démarche : « Toutes les existences librient résumées dans ce recueil sont inspirées d’humains croisés entre la vie et la mort. De mille et une façons, ces êtres aimés naissent, grandissent, vivent au soleil avant de se coucher en cendres. Pour les garder en nous : tendre un piège à l’éternité. » Voici, vibrant sous nos yeux grâce à la magie de la poésie de Mélanie Noël, un monde grouillant d’êtres à la fois différents et siblables à tous ceux que chacun connaît : j’ai monté sur la pointe des pieds pour voir vos décorations intérieures celles que vous cachez aux gens pressés qui n’écoutent pas vos silences à travers eux Piéger l’éternité nous offre les histoires d’individus dont la vie et la mort nous amènent à réfléchir à notre propre vie comme à notre propre mort. Et aux souvenirs que nous laisserons à nos proches après notre départ : j’ai fait le tour de vos anges morts qui respirent encore de leurs histoires à marcher debout qui s’étendent sur nous jusqu’au matin

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Affiche du document Paroles biologiques — Paroles biologiques
Stéphane Despatie
1h04min30
Poésie
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86 pages. Temps de lecture estimé 1h04min.
La poésie de Paroles biologiques, comme une carte géographique, installe un cadre et des balises qui serviront à déambuler dans les paysages intimes d’un individu en quête de repères personnels. S’accumulent tout au long du parcours les signes diffus d’une direction suivie ou à prendre : le passé ou les choix de vie, la maladie ou les expédients destinés à alléger la douleur, la musique ou les arts visuels : sur la table je l'étends la carte usée par tous les divorces de nouvelles divisions l'épinglent toujours plus loin dans les retranchements plus qu'une ville qu'on écartèle c'est le territoire de la poésie Les liens du sang laissent leurs traces un peu partout visibles. Les questionnements et les réponses qu’ils suscitent restent plus ou moins satisfaisants pour le narrateur : la catastrophe est-elle inévitable? des bruits de coups voyagent dans un souffle humide rythment rassurent le pianiste il entend dans le reste de violence un peu de vie Le lecteur pourrait peut-être trouver dans cette citation un début de réponse.

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Affiche du document Temps de récolte : Tiempo de zafra — Temps de récolte : Tiempo de zafra
Claudia Solís-Ogarrio
1h25min30
Poésie
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114 pages. Temps de lecture estimé 1h25min.
Temps de récolte / Tiempo de zafra est une ANTHOLOGIE BILINGUE (FRANÇAIS/ESPAGNOL) des recueils de poésie de Claudia Solís-Ogarrio que les Écrits des Forges publient en coédition bilingue (espagnol et français) avec l’éditeur mexicain UAM. Sont ici réunis des poèmes, choisis par l’auteure et tirés de ses livres Poèmes au frais (1987), Insomnies (2001) et Le colibri du Delta (2010). Ana Cristina Zúñiga en a assuré la traduction. Temps de récolte vient illustrer la démarche poétique de Claudia Solís-Ogarrio soulignant les différentes étapes de son œuvre. Par le biais de formes variées, la poète met en relief les thèmes qu’elle a privilégiés tout au long d’une vie poétique intense Dans cette anthropologie de la vie quotidiennel’aube sent l’équilibre de maile mobile des soleils noirs et des lunes transparentesc’est le miroir d’une histoire naturelle :la portée des temps et des silences

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