Documents pour «Si_loin_si_proche»

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Microvoyage, le paradis à deux pas

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Et si le plus grand des voyages se trouvait en bas de chez soi, au coin de la rue, derrière les portes de nos maisons ou appartements qu’il suffirait de franchir pour partir… en voyage ?  «Si proche, Si loin», on serait tenté ici de rebaptiser et inverser le nom de l’émission après avoir refermé le dernier ouvrage de Rémy Oudghiri : « Microvoyage, le paradis à deux pas » ; tant ce livre fait l’éloge du voyage de proximité, de la flânerie, urbaine ou buissonnière, souvent sans destination et sans but, sinon celui de s’émerveiller et renouveler notre regard sur le quotidien, le banal, l’infime… Rémy Oudghiri est un sociologue français, passionné de marche, urbaine et solitaire, déjà auteur de «l’Échappée belle, l’art de s’évader un peu chaque jour» et «Le club très fermé des marcheurs solitaires» parus en France aux Éditions PUF. Et dans son dernier livre truffé de références poétiques, littéraires et de réflexions vivifiantes sur le sens du dépaysement et du lointain, il nous invite à repenser le voyage et à larguer les amarres autrement. Un sac à dos, une gourde et une certaine disposition à l’imprévu suffisent pour partir. Un voyage à faible empreinte carbone, à la portée de tous et de toutes, où que vous soyez.    À lire : - «Microvoyage, le paradis à deux pas». Rémy Oudghiri. 2023. Éditions PUF - «L’Echappée belle, l’art de s’évader un peu chaque jour». Rémy Oudghiri. 2025. Éditions PUF - «Le club très fermé des marcheurs solitaires». Rémy Oudghiri. 2022. Éditions PUF.
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Alain Robert, verticale solo

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Surnommé «le spiderman français», ce grimpeur de légende, adepte du solo intégral, sans corde ni assurage, revient à 62 ans sur sa fascinante trajectoire à la verticale.  Quand on se penche sur la vie d’Alain Robert, le vertige n’est jamais très loin. À son actif, plus de 250 ascensions urbaines sur 170 buildings à travers le monde, sans aucun système d’assurage ; sans parler des innombrables voies qu’il a gravies en falaises, là aussi en solo intégral. Cette pratique de puriste, de danseur du rocher, qui, à chaque instant, chaque mouvement, tutoie le vide et la mort, est l’apanage d’une infime élite de grimpeurs à travers le monde, des téméraires disent certains, des fous disent d’autres. Celles et ceux qui d’en bas, ont pu un jour voir Alain Robert gravir les plus hautes tours du monde, des Tours Pétronas en Malaisie à la Tour Taipei 101, en passant par la Tour Burj Khalifa de Dubaï à plus de 828 mètres de haut, l’ont donc parfois rangé parmi les fous. Un fou, pas tant que ça, quand on l’écoute raconter avec lucidité sa philosophie de vie, les risques certes vertigineux qu’il prend pour grimper mais qu’il mesure à chaque instant, ainsi que le long chemin qui l’a amené, à sa manière, au sommet du monde.  Au Chamonix Film Festival, qui s’est tenu à la mi-juin dans la capitale mondiale de l’alpinisme, Alain Robert était le grand invité de cet événement de grimpeurs et d’amoureux de la montagne ; une famille à laquelle appartient sans aucun doute Alain Robert. Mais, comme toujours dans les familles, les plus excentriques font souvent figure de doux-dingues, de marginaux qu’on dit avoir du mal à suivre ou à comprendre, les artistes de la famille en somme…  Sauf qu’à 62 ans, Alain Robert n’a plus rien à prouver. Sa trajectoire parle d’elle-même. Autodidacte de la grimpe, il fait à 19 ans une chute dramatique, qui va le laisser lourdement handicapé des mains, des avant-bras, pris aussi par un vertige médical persistant. Pourtant, après cela, il enchaînera les solos les plus audacieux, à Cornas ou dans le Verdon ; des exploits en falaises éclipsés par près de 30 ans d’ascensions urbaines, plus spectaculaires et émaillées d’innombrables arrestations, car ces ascensions étaient le plus souvent illégales. Achevant de faire d’Alain Robert un marginal inclassable, en pantalon python et cheveux longs : une rock-star des gratte-ciels. Aujourd’hui, l’élite actuelle des grimpeurs solo comme Alex Honnold ou Alexander Huber, sait ce qu’elle lui doit. Et lui rend hommage en préface d’une biographie parue aux Éditions du Mont-Blanc qui vient rappeler son héritage de prodige de falaises. À 60 ans, Alain Robert a récemment renoué avec le rocher dans le Verdon.     En savoir plus : - Sur Alain Robert et suivre son actualité sur fb - Sur «L’homme araignée. Alain Robert. Libre et sans attache», une biographie écrite par David Chambre et Laurent Belluard. 2024. Éditions du Mont-Blanc Catherine Destivelle - La série d’articles consacrée à Alain Robert dans Vertige Media - Sur le Chamonix Film Festival qui, pour sa 5è édition, mettait Alain Robert à l’honneur.
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En visite dans le Paris Noir

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Depuis 2013, Kevi Donat emmène touristes français et anglophones sur les traces de l’histoire et de la présence noire dans la capitale. Suivez le guide ! Dans la capitale la plus visitée au monde, pendant longtemps, c’est le narratif des Afro-américains ayant trouvé ici refuge, loin de la ségrégation qui a dominé et qui se racontait aux touristes, états-uniens notamment. Avec pour bande son, Joséphine Baker et ses deux amours: son pays et… Paris.  Avec ses visites du «Paris Noir», de la Rive Gauche à Pigalle en passant par les bords de Seine, Kévi Donat va plus loin. Ce diplômé de Sciences Politiques né en Martinique, s’attache à replacer Paris dans son passé de capitale d’un empire colonial et esclavagiste, avec ses figures, ses statues, ses noms de rues, partout présentes à Paris.  En particulier dans la dernière visite qu’il a initiée, la Seine Noire, où Kévi s’empare de figures politiques noires encore trop méconnues, les replace dans un contexte encore colonial en France, à la première moitié du XXème siècle. Entre le Palais Bourbon et la place de la Concorde, il aborde au passage la question de la statuaire contestée qui, depuis l’onde de choc du mouvement «Black Lives Matter» en 2020, a trouvé un écho dans les médias nationaux et internationaux.  On le sait, Paris raconte l’histoire de la France, mais encore faut-il en révéler les coins sombres, maintenus dans l'ombre ? ; ce que fait brillamment Kévi, une tablette truffée de références bibliographiques et de visages noirs en main, de l’esclavage à la colonisation jusqu’aux décolonisations.  Dans sa visite, il nous invite aussi à réfléchir aux statuts des Outre-Mer, au «colorblind», français en l'occurrence, une forme de cécité à la couleur ou «aveuglement racial», un concept notamment développé par des chercheurs américains. Ce faisant, il retourne pour ainsi dire le miroir «décolonial» à une France universaliste héritée des Lumières, qui peine encore aujourd’hui à assumer son passé colonial et qui a tendance à croire que le combat anti-raciste est derrière elle.  En savoir plus : - Sur les visites guidées «Le Paris Noir» de Kévi Donat. En anglais et en français. Pensez à réserver en avance - Sur son livre «Le Paris noir» sorti en juin 2025 aux Éditions Faces Cachées - Sur le podcast «Dans la bibliothèque du Paris Noir» lancé par Kevi Donat avec la Fondation pour la mémoire de l’esclavage - Sur l’exposition «Le Paris Noir» proposée par le Centre Pompidou à Paris, jusqu’au 30 juin 2025 - Sur les voyages sonores que nous avons déjà menés sur les traces de la présence noire à Montréal, Rome, Berlin ou encore Bruxelles. 
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Chamonix, l’appel des montagnes

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Rencontres au sommet, à l’occasion du Chamonix Film Festival, autour de la montagne, un terrain de jeux et d’enjeux pour les grimpeurs et passionnés du monde entier. Connue pour être la capitale mondiale de l’alpinisme, la ville de Chamonix a accueilli pour la cinquième année le Chamonix Film Festival, qui s’est tenu à la mi-juin au pied du Mont-Blanc, plus haut sommet d’Europe et point culminant des Alpes, réunissant passionné.e.s de montagne et d’aventure : réalisateurs-réalisatrices, alpinistes et grimpeurs-grimpeuses de tous bords.   En 2019, l’alpinisme a été classé au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco ; car la montagne est une culture à part entière, un monde d’altitude, de neige et de roche où la manière de se mouvoir, d’appréhender son environnement, de vivre, écrire les éléments sont singuliers, à part. Les figures historiques, les pionniers passés par Chamonix, y ont laissé des traces et transmis des valeurs propres à la montagne. Terrain de jeu des alpinistes, la montagne est aussi un terrain d’enjeux sociétaux, économiques ou environnementaux, à commencer par le réchauffement climatique. En haute montagne, parmi des glaciers qui reculent et des roches qui s’effondrent, la hausse des températures est encore plus significative qu’en contrebas et elle se vit au quotidien. De plus en plus de récits, de films et de grimpeurs s’emparent d’ailleurs de cette question, conscients que la montagne est fragile et en première ligne.  Autre enjeu : l’accès aux sommets. En effet, depuis que l’alpinisme ou les sports d’hiver se sont développés dans les Alpes ou ailleurs, force est de constater que la montagne est devenue un espace de privilèges, masculin souvent, de blanchité aussi, un domaine d’altitude réservé à ceux qui ont les moyens de l’arpenter, de s’y projeter. Mais des passionné.e.s cherchent à la partager, perpétuant ainsi cet idéal, né à l’après-guerre en France, d’une montagne pour tous et toutes.  Car les gens de montagne le savent, pour y avoir grandi ou s’y être trouvé : la montagne fait du bien ; elle est un environnement précieux, un refuge naturel qui soigne le corps et l’âme, loin du fracas du monde.  Avec : La grimpeuse et ex-championne d’escalade Liv Sansoz, qui a notamment achevé, en 2018, son rêve de gravir les 82 sommets des Alpes de plus de 4 000 mètres. Récemment, elle s’est envolée du deuxième plus haut sommet du monde, le K2, en parapente biplace L’alpiniste prodige Benjamin Védrines, âgé de 32 ans, qui affiche un palmarès insolent de premières en montagne, comme à l’été 2024 avec le record d’ascension du K2 sans oxygène ou, plus récemment, la première ascension en solo et en hiver de la voie BASE des Drus Le réalisateur français et fondateur du Chamonix Film Festival Christophe Raylat. À lire aussiAlpinisme : la prouesse de Liv Sansoz qui a gravi le K2 sans oxygène et en duo En savoir plus : Sur le Chamonix Film Festival qui s’est tenu à la mi-juin à Chamonix Sur Chamonix, capitale mondiale de l’alpinisme Sur Benjamin Védrines, le champion français de la grimpe et parrain du Festival Sur Liv Sansoz et son film K2 mon amour, prix du Public au Chamonix Film Festival Sur les Éditions Guérin, basées à Chamonix, qui publient, depuis 30 ans, récits de montagne et d’alpinisme.  À écouter aussiAlpinisme: la voie des cimes    
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On the road avec Sylvain Prudhomme

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Dans « Coyote », Prix Nicolas Bouvier au dernier Festival Étonnants Voyageurs, l’écrivain français nous embarque en road trip le long de la frontière entre le Mexique et les États-Unis, le pouce levé mais surtout à l’écoute des autres.  Longtemps après son retour, Sylvain Prudhomme a continué d’être hanté par le voyage en autostop sur près de 2 500 km, qu’il avait réalisé le long de la frontière américano-mexicaine, en 2018 pour la revue française « America ». Quelques années plus tard, il a alors décidé de rouvrir ses carnets et de nous livrer un récit de non-fiction hybride, mêlant notes personnelles, polaroïds et paroles recueillies sur la route auprès d'automobilistes, mexicains surtout, qui ont bien voulu le prendre en stop. En route, chacun.e se livre à sa guise, dans d’épatants monologues reconstitués par l’auteur, où l’on devine en creux la présence et l’écoute pudique de l’écrivain qui sait s’effacer devant son sujet : la frontière et ceux qui la vivent, la côtoient, l’éprouvent. Même si, de Tijuana côté Pacifique jusqu'au poste-frontière de Matamoros, non loin du Golfe du Mexique, le mouvement et la route sont partout présents, « Coyote » se tient loin du récit de voyage, du genre autocentré. Il se lit, s’écoute comme un collage, choral et sensible, au sujet d'un territoire désertique hanté par le mur de Trump, son absurdité et sa violence ; hanté aussi par les représentations héritées du cinéma, américain notamment. À ces représentations, l’écrivain oppose la force du témoignage, la complexité du réel, où la frontière se révèle un monde en soi, un entre-deux qui sépare autant qu'il relie. Alors, dans l’habitacle des voitures et des intimités qui s’y racontent, le lecteur devient passager et l’écrivain passeur. Avec Sylvain Prudhomme, écrivain français et auteur d’une dizaine de romans.   À lire : - « Coyote ». Sylvain Prudhomme. Éditions de Minuit. 2024 - « Par les routes ». Sylvain Prudhomme. Éditions Gallimard. 2019 - « Les Grands » Sylvain Prudhomme. Éditions Gallimard. 2014.   En savoir plus : - Sur le Festival Étonnants Voyageurs qui s’est tenu du 7 au 9 juin 2025 à Saint-Malo en France - Sur le Super Mama Djombo, orchestre mythique de Guinée-Bissau auquel a rendu hommage Sylvain Prudhomme dans son livre « Les Grands ». Quelques articles dans le site Pan African Music - Sur James Agee, auteur de « Louons maintenant les grands hommes », récit méticuleux, total et à hauteur d’homme(s) sur la vie des métayers du vieux Sud américain en 1936. Une référence pour Sylvain Prudhomme.
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Affiche du document Dans le sillage d’Anita Conti

Dans le sillage d’Anita Conti

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Alors que la 3è conférence des Nations unies sur l’Océan se tient à Nice du 9 au 13 juin 2025, il faut plus que jamais écouter, réécouter cette grande voix des océans qu’était Anita Conti. Née à l’aube du XXè siècle, cette pionnière de l’océanographie moderne, également photographe, vidéaste et écrivaine française, a sillonné les mers du monde en quête de sciences, d’images, de mots et surtout d’horizons. Et suivre le sillage d’Anita Conti, c’est instantanément sentir un vent de liberté souffler, charriant avec lui les mots « avant-garde », « poésie » ou « engagement », mêlés aux intonations enjouées, à jamais gravées dans les archives radiophoniques françaises, de celle que l’on surnommait la Dame de la mer. Anita Conti, née Caracotchian, a donc traversé son siècle avec une détermination sans faille, seule femme à bord des bateaux de pêche, que ce soit des chalutiers terre-neuvas dans l’Atlantique Nord ou des pirogues des mers chaudes, pendant ses dix années passées en Afrique de l’Ouest. Tour à tour relieuse d’art, journaliste, scientifique, résistante engagée sur les démineurs en 1939, écrivaine, lanceuse d’alerte sur les dégâts de la surpêche industrielle ou précurseure notamment de l’aquaculture, Anita Conti a inspiré des générations d’enfants de la mer.À ceux qui lui demandaient si elle était un garçon manqué, Anita Conti répondait : « Non, je suis une femme réussie ! » ; une femme qui jusqu’à son dernier souffle, en 1997, à l’âge de 98 ans, va s’attacher à donner une voix aux océans et à ceux qui les peuplent et en vivent…  Un reportage de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary, initialement diffusé en février 2025. En savoir plus : - Sur la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan qui se tient du 9 au 13 juin 2025 à Nice- Sur Les Pêcheries de Fécamp qui avaient imaginé en 2024 l’exposition « Anita Conti, la Dame aux semelles de vent »- Sur le Fonds Anita Conti conservé par les Archives de Lorient depuis 2003. Il se compose d'archives papier, d'environ 40 000 photographies, des centaines d'objets et d’une bibliothèque de 1 800 ouvrages.- Sur Laurent Girault-Conti, fils adoptif d’Anita qui œuvre, depuis des décennies, à transmettre l’œuvre, la vie et le message d’Anita. Il a notamment publié le très bel ouvrage « Anita Conti et la Bretagne »- Sur les ouvrages d’Anita Conti paru en France aux Éditions Payot. À lire :- « Racleurs d’océans ». Anita Conti. Éd. originale 1953. Petite Bibliothèque Payot 2017- « Géants des mers chaudes ». Anita Conti. Éd. originale 1957. Petite Bibliothèque Payot 2021- « Le carnet Vikings. 70 jours en mer de Barents ». Anita Conti. Éditions Payot 2018- « L’océan, les bêtes et l’homme ou l’ivresse du risque ». Anita Conti. Éditions Payot 2019- « Anita Conti et la Bretagne ». Laurent Girault-Conti. Éditions Filigrane 2021- « Anita Conti ». Catell et Bocquet. Une biographie dessinée parue chez Casterman. 2024- « Anita Conti, la Dame aux semelles de vent », le catalogue de l’exposition des Pêcheries de Fécamp. 2024.
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Affiche du document L’Orient pas si Express

L’Orient pas si Express

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Itinérance ferroviaire de Paris à Istanbul, sur le tracé historique de l’Orient-Express. Une éloge de la lenteur et du voyage en train, avec beaucoup d’escales. Paris-Munich-Vienne-Budapest-Bucarest-Istanbul : c’est le trajet historique de l’Orient-Express inauguré en 1883. Parti pour la première fois depuis la gare de l’Est à Paris, ce train de légende va ouvrir les portes de l’Orient, rapprocher les cultures et les hommes. À l’époque, certains commentateurs allaient même jusqu’à dire que le Bosphore était devenu la banlieue de Paris. L’avion n’en était alors qu’à ses balbutiements et quatre pour rejoindre directement Constantinople et cet Orient rêvé, fantasmé, c’était une vraie révolution ! Jusqu’en 1977, ce train mythique, luxueux, va embarquer toute une aristocratie européenne en mal de grands voyages et d’écrivains en quête de sensations. Aujourd’hui, au XXIe siècle, alors que le train revient en force et que les voyageurs s’interrogent sur l’impact carbone de leurs mobilités, il aura fallu aussi quatre jours à Sibylle d’Orgeval, notre reporter, pour rejoindre les rives du Bosphore, après de multiples escales, de rencontres inattendues, d’images furtives et de changements de train : six au total. Prenez votre billet, embarquement immédiat sur l’Orient pas si Express…Un voyage sonore de Sibylle d’Orgeval initialement diffusé en mars 2024.
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Socotra, l’île oubliée

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Perdu dans l’océan Indien, entre les côtes yéménites et somaliennes, l’archipel de Socotra fascine tous ceux qui s’y aventurent. Parmi eux, le reporter français Quentin Müller qui vient de publier un singulier récit de voyage, journalistique et géopolitique. Une ode aussi, sensible, à la grande île décidément magnétique.  Dans le monde, il est des lieux où les superlatifs peinent à dire la force des éléments, la puissance des paysages et des solitudes qu'on y rencontre… L’archipel yéménite de Socotra, situé dans la mer d’Arabie, à l’entrée du Golfe d’Aden, est de ceux-là. Depuis des siècles, des millénaires, les relations qui en ont été faites par les voyageurs, de Marco Polo à Pline l’ancien ou Ibn Battûta ont suscité bien des légendes, faisant de Socotra et ses montagnes le lieu d’origine du phénix sacré, un repaire de pirates ou de sorciers, un jardin d’Eden voire une île cannibale.  Aujourd’hui, même si la guerre du Yémen et la géopolitique tourmentée de la région ont rattrapé ces terres rocailleuses, isolées et longtemps peuplées de bédouins réfugiés dans ses grottes, on dit encore de son île principale, sanctuaire de fascinants arbres dragon, balayée par les vents et les tempêtes, qu’elle est «extraterrestre». «Le paysage est un état d’âme», disait Victor Hugo, parce qu’il n’existe, peut-être, que dans les yeux de celui ou celle qui le regarde… Aujourd’hui, c’est donc à travers le regard singulier, sensible, précis d’un spécialiste français de la péninsule Arabique et grand amoureux du Yémen, Quentin Müller, que nous allons voyager et regarder Socotra. Le reporter nomade vient de publier en France «L'arbre et la tempête» : un récit personnel, entre quête et enquête, qui replace l’île au cœur d’enjeux géopolitiques majeurs, complexes et qui s’attache surtout à rendre plus proche et plus humaine cette île oubliée du reste du monde. Sauf peut-être de ceux, qui comme lui, un jour, en ont rêvé et y sont allés…À lire :- «L’arbre et la tempête. Socotra, l’île oubliée», de Quentin Müller. Éditions Marchialy. 2025- Sur le classement au Patrimoine mondial de l’humanité, de Socotra par l’Unesco- Sur l’arbre dragon de Socotra, un reportage de Quentin Müller pour le Monde diplomatique- «Voulez-vous que je vous raconte le Socotra d’autrefois?», un article sur l’histoire de Socotra perçu comme un lieu d'exception. 2011. Par l’anthropologue française Nathalie Peutz.
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La Fille du grand hiver

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On file tout au nord du monde, en expédition sur un traîneau à chiens, quelque part sur l'inlandsis du Groënland. À sa tête, une femme, une grande exploratrice méconnue : Arnarulunnguaq. Arnarulunngaq est un nom qui ne vous dit sûrement rien et pourtant, cette exploratrice inuite, née à la fin du XIXè siècle est un monument à sa manière…Dans son sillage et celui du traîneau qui file dans le Grand Nord, on retrouve tout un pan de l’histoire de l’exploration de ces confins arctiques, la vie rude, impressionnante de ceux qui les peuplent, une déesse de la mer aux doigts coupés, le mythe de Thulé ou l’illustre anthropologue danois à l’âme aventureuse : Knud Rasmussen, avec l’horizon glacé, à perte de vue… De 1921 à 1924, Arnarulunngaq a participé à la célèbre cinquième expédition de Thulé de Knud Rasmussen, qui va les emmener, sur près de 3 ans, de Ummannaq au détroit de Béring, à travers l’Arctique canadien jusqu’en Alaska. Cette mission épique et héroïque va permettre de comprendre l’origine du peuple inuit, mais aussi de rassembler une collection de près de 20 000 artefacts, qui aujourd’hui représente l’une des plus grandes collections au monde sur les peuples de l’Arctique, désormais dans les musées danois.Cette semaine, on part pour un voyage polaire et littéraire, où une fois n’est pas coutume, une femme, qui plus est autochtone, est au centre, avec la navigatrice et écrivaine française Isabelle Autissier, qui voyage, cabote régulièrement dans ces contrées. Elle vient de publier en France aux Éditions Paulsen « La Fille du grand hiver », un récit romancé qui nous raconte la destinée à la fois extraordinaire et terriblement humaine d’Arnarulunngaq, une femme qui, un jour, a percé le plafond de verre ou plutôt de glace…  En savoir plus :- Sur Arnarulunngaq, le site de visitgreenland met en lumière cette héroïne. En anglais- Sur la célèbre 5e mission de Thulé de Knud Rasmussen. En anglais- Sur « La Fille du grand hiver » d’Isabelle Autissier, paru aux Éditions Paulsen - Sur Ada Blackjack, une autre femme inuite au destin extraordinaire, surnommée la survivante de l’Arctique ou la « Robinson Crusoé au féminin ». Le livre de Jennifer Niven, préfacé par Isabelle Autissier, est paru aux Éditions Paulsen.
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Affiche du document À Lorient, berceau de la Compagnie des Indes

À Lorient, berceau de la Compagnie des Indes

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La cité portuaire bretonne porte en elle l’histoire de cette grande aventure du commerce du lointain, vers l’Asie, au XVIIe et XVIIIe siècle. Une aventure commerciale, maritime, politique, coloniale et esclavagiste. En 1664, quand l’intendant de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert décide de la création de la Compagnie des Indes orientales, la France arrive en retard dans la compétition commerciale à laquelle se livrent déjà les grandes puissances européennes du XVIIe siècle. Les Portugais qui ont franchi le Cap de Bonne Espérance en 1488 ont ouvert la voie des Indes par la mer et, dix ans plus tard, Vasco de Gama rejoint Calicut en 1498. Dans leur sillage, arrivent ensuite les vaisseaux britanniques ou néerlandais qui fonderont ensuite, au début du XVIIe siècle, de puissantes compagnies de commerce. Car eux aussi, cherchaient à s’affranchir des voies terrestres sur les routes de la soie, afin d’établir des comptoirs et développer ce négoce, le « plus riche commerce du monde », disait-on. L’Orient, l’Asie, les Indes sont alors des terres qui fascinent, perçues comme des contrées lointaines d’abondance, de pierreries, d’étoffes ou d’épices.En France, la première Compagnie des Indes (il y en aura trois successives) sera donc royale et bénéficie de multiples privilèges : monopole du commerce avec l'Orient, droit de propriété des terres occupées, droit de justice souveraine, d’armer des bateaux de guerre ou droit d’esclavage, etc… Son siège sera établi à Lorient, en Bretagne, une ville qui va naître et se développer avec la Compagnie jusqu’à devenir la porte vers l’Orient, auquel elle doit d’ailleurs son nom. Aujourd’hui, face à la mer, sur le site magnifique de la Citadelle de Port-Louis, le musée de la Compagnie des Indes, ouvert en 1984, retrace cette histoire complexe, mais fondatrice. Dans ce musée truffé d’étoffes, de cartes anciennes, de maquettes de bateaux ou de porcelaines, on raconte donc les épopées maritimes à bord des gros navires de la Compagnie des Indes, les marchandises convoitées et l’économie Monde déjà très concurrentielle au XVIIe siècle.Mais derrière ces longs voyages aux parfums d’aventure et d’exotisme, se dessinent des logiques de compétition et de prédation telles que l’homme deviendra une marchandise comme les autres. Le système esclavagiste et plantationnaire, notamment dans les Mascareignes soit l’île de La Réunion, Rodrigues et Maurice, faisait, en effet, partie intégrante du fonctionnement de la Compagnie fondée par Colbert, par ailleurs à l’origine du Code noir. Lorient sera donc un port négrier, le premier de France même, pendant une courte période de monopole… Déployées sur tous les continents, les compagnies européennes de commerce vont semer les graines de la mondialisation, ouvrant la voie à une société de consommation où les produits sont fabriqués aux quatre coins du monde, à commencer par la Chine, aujourd’hui justement en guerre commerciale avec les États-Unis…► Un reportage de Céline Develay-Mazurelle avec Laure Allary.En savoir plus Sur la destination Lorient Bretagne Sud et préparer votre voyage Sur le musée de la Compagnie des Indes de Lorient Sur l’ouvrage de référence Les compagnies des Indes de Gérard Le Bouëdec et Philippe Haudrère, réédition augmentée, Rennes, Editions Ouest-France-Edilarge, mai 2024 Sur Lorient, la compagnie des Indes et l’esclavage, un article de Jacques Chérel, 2018 Sur la Compagnie des Indes et l’île Bourbon- La Réunion, un article de Philippe Haudrère Sur les indiennes de traite, un article de Krystel Galdé, 2018 Sur Le café, plaisir au goût d’amertume, une exposition au musée de la Compagnie des Indes, 2022
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Affiche du document Gertrude Bell, la reine du désert

Gertrude Bell, la reine du désert

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L'aventurière et archéologue britannique aura mené une existence à nulle autre pareille, une vie digne d’un roman, faîte d’aventures, d’amours contrariés et d’intrigues politiques. Avec le désert et la Mésopotamie de la fin du XIXe siècle - début XXe pour décor et refuge.  À son sujet, les surnoms sont légion et en disent long : la « Khatoun » soit la sultane en turc, la « Lawrence d'Arabie au féminin , la reine du désert, la reine sans couronne... Et pourtant, rien ne prédestinait Gertrude Bell à un tel destin. Née en 1868 dans une famille anglaise très fortunée, où le destin d'une fille de bonne famille est d'abord de faire de belles noces et de beaux enfants, Gertrude Bell sera à la fois archéologue, alpiniste, exploratrice, diplomate, voire espionne…Polyglotte et première diplômée d’Oxford en histoire moderne, cette femme a eu l’occasion, comme certaines de ses compatriotes anglaises issues de l’upper-class victorienne, de se mesurer au vaste monde, fuyant les conventions et un milieu certes privilégié, mais très étriqué pour le genre féminin, surtout quand il est intrépide… En même temps, Gertrude affichera des positions contradictoires contre le droit de vote des femmes, considérant qu'elles ne sont pas assez éduquées pour l'exercer. Elle sera fascinée par l'Orient, les cultures et les langues des bédouins locaux qu'elle respectait et traitait en égaux, mais tiendra toujours une stricte position coloniale et britannique.   Malgré l’influence immense qu’elle a eue sur le Moyen-Orient et notamment le fait qu’elle participera à dessiner les contours de l’actuel Irak dans un contexte impérialiste féroce, Gertrude Bell demeure peu connue encore aujourd’hui, en particulier dans le monde francophone. Et c’est certainement ce qui a intrigué, fasciné, notre consœur journaliste de France 24, Roselyne Febvre… Elle lui consacre une biographie romancée parue récemment en France, aux Éditions du Rocher : Le Pacte du désert.À écouter aussi«Le pacte du désert», Roselyne Febvre explore la vie d'une aventurière oubliéeÀ travers ce livre, on suit les méandres d’une existence singulière passée à dos de chameau ou de cheval dans le désert d’Arabie, à la rencontre de redoutables chefs bédouins, dans des cénacles et des lointains où la femme n’avait, à cette époque, pour ainsi dire, pas sa place. Gertrude Bell, elle, l’a trouvé dans le désert, trouvant aussi dans les immensités la consolation d’une certaine solitude, sur fond d'amours impossibles et de dépression tenace. Un nouvel épisode de notre collection « Compagnons /Compagnes de route », série de portraits radiophoniques d’écrivains et d’écrivaines voyageurs et voyageuses. Avec Roselyne Febvre, autrice de Le pacte du désert.En savoir plus :Sur Le pacte du désert de Roselyne Febvre. Édition du Rocher. 2025Sur le fond d’archives de Gertrude Bell de l’Université de Newcastle qui concentre photos, cartes et écrits de la grande dame. Une vraie fenêtre sur le temps de Gertrude. 
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Affiche du document Dans la Réserve de biosphère du Mono au Bénin #02 : La Bouche du Roy

Dans la Réserve de biosphère du Mono au Bénin #02 : La Bouche du Roy

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Voyage à la découverte de la Réserve de Biosphère du Mono, un espace protégé de 346 000 hectares de forêts, de zones marécageuses, de milieux marins ou lacustres situé entre le Togo et le Bénin. Deuxième étape : dans l’aire communautaire de la Bouche du Roy et son fascinant delta.  Havre de paix des oiseaux et des tortues marines, l’aire de conservation communautaire de la Bouche du Roy est un paradis naturel de 10 000 hectares, fait d’îlots et de mangroves. Bien connue des Béninois comme des voyageurs étrangers, la Bouche du Roy est l’embouchure du fleuve Mono, là où il se jette dans l’océan Atlantique. Classée en réserve et reconnue par l’Unesco en 2017, cette aire est donc un site protégé mais aussi habité. 25 000 personnes y vivent au quotidien, dans une vingtaine de villages de pêcheurs, tantôt posés sur la lagune, tantôt insulaires que l’on rejoint en pirogue par des chenaux d’eau. Sur place, l’ONG béninoise Eco Bénin accompagnée par le Comité français de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) développe en concertation avec les populations locales des projets de gestion et de protection des ressources naturelles menacées. Ils misent sur l’écodéveloppement, l’écotourisme, mais aussi le culte vodoun pour sacraliser certains espaces de nature. Voyage à la découverte d’un sanctuaire de biodiversité et des initiatives visant à le protéger.Un reportage au Bénin en deux épisodes de Raphaëlle Constant initialement diffusé en juin 2024.- Le site d’Eco Bénin- L’histoire de l’ACCB de la Bouche du Roy et ses particularités- La page LinkedIn du Comité Français de l’UICN- Le site du Programme de Petites Initiatives. 
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Affiche du document En Finlande, les gardien.ne.s du Sápmi #2

En Finlande, les gardien.ne.s du Sápmi #2

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Au-delà du cercle arctique, dans les régions septentrionales de Suède, Norvège, Finlande ou de Russie vit le dernier peuple autochtone d’Europe : les Sámis. Voyage en Finlande au cœur du Sápmi, la terre de leurs ancêtres… Répartis sur un vaste territoire, longtemps dénué de frontières, les Sámis sont aujourd’hui 80 000 habitant.e.s environ. Pendant des milliers d’années, les Sámis ont vécu nomades, de la pêche et de la chasse, au gré des transhumances de leurs troupeaux de rennes, cultivant un mode de vie pacifique, en harmonie avec le monde vivant, à la source de leur cosmogonie. Dans les langues sámies, il n’y a aucun mot pour dire « haine » mais il en existe plus de 300 pour décrire la neige… Oubliez le terme « Laponie » ou « Lapons », des exonymes coloniaux péjoratifs, qui en suédois, les désignent comme des « porteurs de haillons ». Des siècles de colonisation et d’assimilation ont certes mis à mal l’identité culturelle, artistique et linguistique du peuple sámi; mais depuis 1986, il bénéficie d’une reconnaissance officielle ; il a son drapeau, un Parlement sámi en Norvège, en Suède, et en Finlande depuis 1996.Et c’est justement en Finlande, qu’est partie Jeanne Lacaille, à la rencontre de celles et ceux qui œuvrent pour faire entendre la voix des Sámis, aujourd’hui encore confrontés à de nombreuses menaces : prédations foncières liées à l’extension de l’agriculture ou le développement de projets miniers ou éoliens sur leurs terres, racisme, surtourisme et bien sûr, changement climatique, la zone arctique se réchauffant quatre fois plus vite que le reste de la planète. Longtemps écartés des réflexions stratégiques et des décisions politiques concernant leur territoire, les Sámis luttent depuis plus de cinquante ans pour une reconnaissance politique, reconquérir leurs droits, leur identité et leur dignité, et surtout préserver leur terre. Aujourd’hui, toute une jeune génération d’activistes sámis prend le relais des aînés, sur fond de joik, cette tradition chantée sámie parmi les plus anciennes d’Europe, qui résonne particulièrement dans les immensités de la toundra. Un voyage sonore en deux épisodes de Jeanne Lacaille.À écouter aussiEn Finlande, les gardien.ne.s du Sápmi #1Avec : Teija Kaartokallio, présidente de l'association Suoma Sámi Nuorat Taija Aikio, conservatrice de Siida, le musée sámi d'Inari Mikkâl Antti Morottaja alias Amoc, journaliste à Yle Sami Radio et rappeur Anna Näkkäläjärvi-Länsman alias Ánnámáret, musicienne, chanteuse de joiks et éleveuse de rennes Asko Länsman, éleveur de rennes et mari d’Anna Niila-Juhán Valkeapää, secrétaire de l'association Suoma Sámi Nuorat et président du comité des jeunes sámis du Parlement Sámi de Finlande  Tuomas Aslak Juuso, second vice-président du Parlement Sámi de Finlande et éleveur de rennes Áslak Holmberg, membre actif de la communauté et ancien président du Conseil SámiEn savoir plus : sur le Musée Siida, musée sámi et centre pour la nature d’Inari sur le Conseil Sámi ou Saami Council, une ONG créée en 1956 pour la défense du peuple sámi et composée de membres de Finlande, Suède, Norvège et Russie sur le Parlement Sámi en Finlande qui se réunit au Centre culturel sámi Sajos à Inari sur Suoma Sámi Nuorat, l’association des jeunes Sámis de Finlande  sur la musique d’Ánnámáret, musicienne et joikeuse sámie sur le rappeur sámi Amoc, son instagram : @amocofficial sur Yle Sámi Radio, la radio des Sámis en Finlande sur le Festival Ijahis Idja organisé par Ánnámáret, qui se tient chaque année, en août, à InariProgrammation musicale : Mari Boine, Béaïvi Nieïda 1998 Hildá Länsmann & Lávre, Jodi 2021
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Affiche du document En Finlande, les gardien.ne.s du Sápmi #1

En Finlande, les gardien.ne.s du Sápmi #1

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Au-delà du cercle Arctique, dans les régions septentrionales de Suède, Norvège, Finlande ou de Russie vit le dernier peuple autochtone d’Europe : les Sámis. Voyage en Finlande au cœur du Sápmi, la terre de leurs ancêtres… Répartis sur un vaste territoire, longtemps dénué de frontières, les Sámis sont aujourd’hui 80 000 habitant.e.s environ. Pendant des milliers d’années, les Sámis ont vécu nomades, de la pêche et de la chasse, au gré des transhumances de leurs troupeaux de rennes, cultivant un mode de vie pacifique, en harmonie avec le monde vivant, à la source de leur cosmogonie. Dans les langues sámies, il n’y a aucun mot pour dire «haine» mais il en existe plus de 300 pour décrire la neige… Oubliez le terme «Laponie» ou «Lapons», des exonymes coloniaux péjoratifs, qui en suédois, les désignent comme des «porteurs de haillons». Des siècles de colonisation et d’assimilation ont certes mis à mal l’identité culturelle, artistique et linguistique du peuple sámi; mais depuis 1986, il bénéficie d’une reconnaissance officielle ; il a son drapeau, un Parlement sámi en Norvège, en Suède, et en Finlande depuis 1996.Et c’est justement en Finlande, qu’est partie Jeanne Lacaille, à la rencontre de celles et ceux qui œuvrent pour faire entendre la voix des Sámis, aujourd’hui encore confrontés à de nombreuses menaces : prédations foncières liées à l’extension de l’agriculture ou le développement de projets miniers ou éoliens sur leurs terres,  racisme, surtourisme et bien sûr, changement climatique, la zone arctique se réchauffant quatre fois plus vite que le reste de la planète. Longtemps écartés des réflexions stratégiques et des décisions politiques concernant leur territoire, les Sámis luttent depuis plus de cinquante ans pour une reconnaissance politique, reconquérir leurs droits, leur identité et leur dignité, et surtout préserver leur terre. Aujourd’hui, toute une jeune génération d’activistes sámis prend le relais des aînés, sur fond de joik, cette tradition chantée sámie parmi les plus anciennes d’Europe, qui résonne particulièrement dans les immensités de la toundra. Un voyage sonore en deux épisodes de Jeanne Lacaille.  Avec :- Teija Kaartokallio, présidente de l'association Suoma Sámi Nuorat- Taija Aikio, conservatrice de Siida, le musée sámi d'Inari- Mikkâl Antti Morottaja alias Amoc, journaliste à Yle Sami Radio et rappeur- Anna Näkkäläjärvi-Länsman alias Ánnámáret, musicienne, chanteuse de joiks et éleveuse de rennes- Asko Länsman, éleveur de rennes et mari d’Anna- Niila-Juhán Valkeapää, secrétaire de l'association Suoma Sámi Nuorat et président du comité des jeunes sámis du Parlement Sámi de Finlande - Tuomas Aslak Juuso, second vice-président du Parlement Sámi de Finlande et éleveur de rennes- Áslak Holmberg, membre actif de la communauté et ancien président du Conseil Sámi. En savoir plus :- sur le Musée Siida, musée sámi et centre pour la nature d’Inari- sur le Conseil Sámi ou Saami Council, une ONG créée en 1956 pour la défense du peuple sámi et composée de membres de Finlande, Suède, Norvège et Russie- sur le Parlement Sámi en Finlande qui se réunit au Centre culturel sámi Sajos à Inari- sur Suoma Sámi Nuorat, l’association des jeunes Sámis de Finlande - sur la musique d’Ánnámáret, musicienne et joikeuse sámie- sur le rappeur sámi Amoc, son instagram : @amocofficial- sur Yle Sámi Radio, la radio des Sámis en Finlande- sur le Festival Ijahis Idja organisé par Ánnámáret, qui se tient chaque année, en août, à Inari.
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Par les chemins des Indes

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Passionnée de botanique et de récits d’aventures, la voyageuse et autrice française Katia Astafieff a décidé de suivre les pas d'un illustre botaniste, depuis oublié et parti en Inde près de deux cent ans avant elle... Victor Jacquemont... c'est son nom. Un nom tombé dans l'oubli, présent pourtant sur la façade de l'hôtel de ville à Paris avec sa statue, entre les pages de certains livres de botanique, Stendhal ou Mérimée, ou dans le nom de près d'une centaine d'espèces : «Arum Jacquemontii», «Betula Jacquemontii» ou «Prunus Jacquemontii»...Depuis plus de 10 ans, l'écrivaine et biologiste française Katia Astafieff a su allier son amour des plantes, de l’écriture et des chemins de traverse, des chemins qu’elle arpente le plus souvent seule, l'œil rivé sur les trésors végétaux, naturels de notre planète.Et après le Grand Nord, les steppes mongoles, le désert marocain ou les forêts de Bornéo, la voilà lancée sur les chemins des Indes, en quête de ce botaniste français du XIXè siècle, décédé à seulement 31 ans pendant sa mission en Inde, alors qu'il était envoyé par le Jardin du Roy, aujourd'hui Muséum d'histoire naturelle. Son existence aussi brève qu’intense, ses écrits, sa correspondance ou ses aventures jusqu'au Cachemire vont alors passionner et embarquer Katia jusqu’en Inde. « Par les chemins des Indes » c’est le titre de son récit, paru aux Éditions Paulsen, qui entremêle à deux cent ans d’écart le périple indien de Jacquemont et celui de Katia partie sur ses traces. Un livre qui nous rappelle ce temps des grandes expéditions scientifiques et botaniques, quand des Européens sont partis à l’aventure, en contexte colonial, explorer, inventorier, comprendre le monde, parfois au péril de leur vie, pour le simple et si romantique amour des plantes.  À lire :- « Par les chemins des Indes », de Katia Astafieff. Éditions Paulsen. 2025- « L’aventure extraordinaire des plantes voyageuses », de Katia Astafieff. Éditions Dunod. 2023- « La fille qui voulait voir l’ours », de Katia Astafieff. Éditions Arthaud. 2022.
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Au chevet du glacier d’Ossoue

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À l’occasion de la toute première journée mondiale des glaciers, on part en expédition dans les Pyrénées, côté français, jusqu’au glacier d’Ossoue, un géant des glaces en passe de disparaître. À la frontière entre la France et l’Espagne, sur le massif du Vignemale, plus haut sommet des Pyrénées françaises, s’accroche tant bien que mal le glacier d’Ossoue, ce patriarche pyrénéen qui fait l’identité et la beauté de ces lieux d’altitude. Le glacier d’Ossoue, c’est donc le plus haut glacier des Pyrénées françaises, mais c’est aussi un géant malade, dont la langue de glace s’étage de 2 800 à 3 200 mètres d’altitude ; ce qui est peu par rapport aux sommets alpins, qui plus est, dans une Europe qui se réchauffe vite, trop vite.Là-haut, souvent loin des regards, la hausse des températures est encore plus forte qu’en contrebas : deux degrés environ et le paysage change radicalement, la glace laissant place à un vaste désert de pierres, d’éboulis et de moraines. Ainsi, depuis 1850, les glaciers pyrénéens ont perdu 90% de leur volume et le phénomène continue. Mais depuis 20 ans, ce phénomène est mesuré, ausculté, scruté par Pierre René, fondateur de l’association pyrénéenne de glaciologie « Moraine » et toute son équipe de bénévoles.Le 21 mars a lieu la toute première journée mondiale des glaciers, en cette année 2025, également consacrée «Année internationale de la préservation des glaciers» par les Nations unies. Cette initiative vise à sensibiliser le monde à l’importance cruciale de ces géants des glaces, placés aux premières loges du réchauffement climatique, et dont la protection dépend la survie de notre planète et de nos écosystèmes. Alors pour en parler, on a décidé de se mettre en mouvement et de partir en expédition jusqu’au glacier d’Ossoue, en bivouac au sommet, en compagnie de passionnés pyrénéistes, membres de l’association Moraine, afin de dresser le bilan de l’état du glacier… Un reportage de Sibylle d’Orgeval. En savoir plus :- Sur l’association Moraine, association pyrénéenne de glaciologie fondée par Pierre René- Sur le photographe Grégoire Eloy du collectif Tendance Floue. Son travail « Troisième Nature » est en exposition aux Champs Libres, à Rennes, du 7 mars au 21 septembre 2025, et un livre est publié aux Éditions Textuel- Sur le pyrénéisme et Henry Russell, inventeur du pyrénéisme d’exploration- Sur la Journée mondiale des glaciers dont la première édition a lieu le 21 mars 2025.
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Affiche du document Sur les routes de la soif avec Cédric Gras

Sur les routes de la soif avec Cédric Gras

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Parti le long du fleuve Amou Daria, aux sources de la mer d’Aral désormais asséchée, l’écrivain et voyageur français nous alerte de sa plume éclairée sur la pénurie d’eau qui menace l’Asie Centrale. La première fois que l’on avait reçu l’écrivain géographe Cédric Gras, en 2015, ce dernier courait après l’automne en Extrême-Orient russe, dans une déglingue post-soviétique et une désolation géographique propre à ces confins… Un prix Albert Londres et cinq livres plus tard, le voici remontant le fleuve Amou Daria, véritable Nil de l’Asie Centrale aujourd’hui surexploité, sur des terres arides où la désolation est également de mise, en particulier en aval du fleuve, aux abords d’une mer d’Aral condamnée. La désolation c’est un terme qui évoque la peine, le sentiment de tristesse profonde mais aussi l’état d’un lieu rendu inhabitable, ravagé, désert… Tout au long de son récit, c’est justement cette désolation qu’interroge Cédric Gras, croisant des pêcheurs karakalpaks qui n’ont plus de mer pour pêcher, filant à travers des champs de coton ou des rizières en plein désert qui essorent le fleuve, interrogeant la provenance du moindre filet d’eau dans des cités légendaires de la route de la soie qui ne cessent d’enfler, retraçant l’histoire du canal Karakoum au Turkménistan, qui avec ses 1 300 km de long, représente le plus long canal d’irrigation au monde et achève de saigner le fleuve.Chemin faisant, ce spécialiste des mondes russes, n’oublie pas, comme il sait si bien le faire, de convoquer les rêves prométhéens des Soviets. Ce temps où Staline entendait « transformer la nature » et faire de l’Asie Centrale un pays de cocagne, quitte à détourner les cours d’eau et quadriller la région de canaux, aujourd’hui en piteux état. Plus tard, d’autres ont même rêvé de détourner les fleuves sibériens vers l’Asie Centrale. Aujourd’hui, ce sont les Talibans qui prévoient un canal pour prélever, eux aussi, leur part de l’Amou Daria.À l’issue de ce périple sinueux, sur près de 2 500 km, de l’Ouzbékistan au Tadjikistan en passant par le Turkménistan, Cédric Gras se hisse sur les hauteurs du Pamir jusqu’au glacier Fedtchenko, le château d’eau de l’Asie Centrale. Sans sombrer dans la solastagie, l’auteur nous alerte surtout, portant la plume dans la plaie, la trempant dans l’eau d’un fleuve nourricier mais en danger.À lire :- Les routes de la soif : voyage aux sources de la mer d’Aral. Cédric Gras. Éditions Stock. 2025- Alpinistes de Mao. Cédric Gras. Éditions Stock. 2023- Alpinistes de Staline. Cédric Gras. Éditions Stock. 2020- La mer des cosmonautes. Cédric Gras. Éditions Paulsen. 2017- L'hiver aux trousses. Cédric Gras. Éditions Stock. 2015.À voir :- La série documentaire « Aux sources de la mer d’Aral » de Christophe Raylat, avec Cédric Gras pour Arte. En deux épisodes, le premier sur le fleuve Amou Daria, le second sur le fleuve Syr Daria.
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Affiche du document SF féministe: voyage au-delà des genres

SF féministe: voyage au-delà des genres

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En écho à la Journée internationale des droits des femmes ce 8 mars, on part à la découverte de mondes rêvés, d'utopies ou de dystopies féministes prophétiques et magnétiques. À l'année, on se fait régulièrement l'écho de parcours de femmes qui, hier comme aujourd’hui, ont pris la route et la tangente, défiant les conventions et les assignations pour exister, voyager et prendre le monde. Avec souvent le verbe, les mots comme armes…Une fois n'est pas coutume, cette fois, on va puiser dans la fiction, la science-fiction, pour une anthologie de poche, non exhaustive, de toute une littérature de l’imaginaire, féminine et féministe, explorant d’autres planètes, d’autres ailleurs, d’autres possibles…Terriblement prophétique, la science-fiction met en lumière les maux très contemporains de nos sociétés ; elle désille le regard en extrapolant le réel et en imaginant des mondes alternatifs, des futurs souhaitables ou, au contraire, rendus invivables. Utopie, dystopie… quels sont les mondes qui se dessinent sous la plume de femmes écrivaines, qui ont imaginé des cités exclusivement féminines ou des planètes sur lesquelles le genre est aboli ? Quels univers ont-elles justement inventé pour parler en creux de leur époque, dénoncer les inégalités et partager leurs rêves? À travers les écrits de la célèbre afro-futuriste Octavia Butler, de la suffragette Charlotte Perkins Gilman et son roman culte «Herland», de Rokeya Sakhawat Hussain, une pionnière bengalie du genre utopique, de Monique Wittig, Ursula Le Guin, Margaret Atwood, Becky Chambers ou de l'Américano-Nigériane Nnedi Okorafor.  Un voyage sonore et littéraire de Laure Allary et Celine Develay-Mazurelle. Sur une idée originale de Laure Allary. À lire: «La parabole du semeur» et la «La parabole des talents» d’Octavia Butler. Éditions Au Diable Vauvert 2020. Éd originale 93-94.  «Le monde glorieux» de Margaret Cavendish. Éditions Corti 2024. Éd originale 1666-1668.  «Les rêves de Sultana» de Begum Rokhaya Sakhawat Hussein. Éditions Caractères 2020. Éd originale 1905.  «Herland» de Charlotte Perkins Gilman. Éditions Robert Laffont Pavillons poche 2019. Éd originale 1915.  «La main gauche de la nuit. Le livre de Hain. Tome 4» de Ursula Le Guin. Éditions Le Livre de Poche 2006. Éd originale 1969. «Les Guérillères» de Monique Wittig. Éditions de Minuit 2019. Éd originale 1969. «La servante écarlate» de Margaret Atwood. Éditions Robert Laffont Pavillons Poche 2021. Nouvelle Traduction. Éd originale 1985. «Qui a peur de la mort ?» de Nnedi Okorafor. Éditions Le livre de Poche 2018. Éd originale 2010. «L’espace d’un an. Les Voyageurs. Tome 1» de Becky Chambers. Éditions Le livre de Poche 2020. Éd Originale 2014.
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En quête d’histoire noire à Montréal #2

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À l'occasion du Black History Month ou mois de l'histoires des Noir.e.s, on repart dans la métropole cosmopolite et vibrante du Québec, à la rencontre de l'auteur et artiste afro-québécois Webster, un homme en quête d'histoire(s) et de vérité... Quand on parle d’histoire noire et d’esclavage, le récit national canadien a longtemps fait la part belle au réseau abolitionniste du chemin de fer clandestin et à tous ces esclaves américains en fuite qui, au XIXè siècle, ont trouvé refuge au Canada. On les appelait les « freedom seekers », ceux qui cherchent la liberté. Dans le premier épisode de cette série, on est parti dans les rues de Montréal, à la rencontre de leurs dignes héritiers, « history seekers » cette fois : des hommes et des femmes, afro-canadiens pour la plupart, chercheurs d’histoire qui ont décidé de remettre à sa juste place l’histoire des Noir.e.s au Québec, longtemps reléguée, comme oubliée des mémoires. Le passé esclavagiste a longtemps occupé une place particulière dans l’historiographie québécoise, entre omissions et arrangements avec un passé complexe et une vérité inconfortable. Mais les faits, comme nos chercheurs d’histoire, sont têtus. Pour ce second épisode, on vous propose de creuser le sillon que l’on a suivi en voyage à Montréal dans le premier épisode, avec l'un de ces chercheurs d'histoire, en la personne de Webster, activiste et artiste afroquébécois, qui a initié, dès 2016, des visites guidées dans sa ville Québec, sur les traces de l’histoire noire là-bas. Depuis, il a multiplié les projets, le dernier en date étant la traduction en français qu’il a lui-même mené du livre phare du philosophe américain Charles W. Mills « Le contrat racial ».Webster, de son vrai nom Aly NDiaye, est né d’un père sénégalais et d’une mère québécoise ; et aujourd’hui, il est devenu une voix qui compte, qu’il faut savoir écouter…Et c’est ce que l’on va faire aujourd’hui.Un reportage en deux épisodes de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary, initialement diffusé en février 2024.À vivre, à voir :- Découvrir la programmation éclectique du Mois de l’histoire des Noir.e.s sur le site de Tourisme Montréal- Suivre une visite guidée sur les traces de la présence et l’histoire noire à Montréal : Black Montreal Experience- Aller au Musée Mc Cord Stewart, musée d’histoire sociale de Montréal- Faire un tour à Québec et suivre les visites Qc History X mises en place par l’artiste et conférencier Webster- Découvrir l’ABC’s of Canadian Black History imaginé par l’historienne Dorothy Williams. En anglais.- En savoir plus sur la table ronde du Mois de l’histoire des Noir.e.s. Édition 2024- Découvrir le projet en ligne « Je suis Montréal », qui met en avant les communautés invisibilisées dans la société montréalaise.- Quelques statistiques publiques sur les communautés noires au Canada.  À lire : - «L’esclavage et les Noirs à Montréal : 1760-1840» de Franck Mackey. 2013. Éditions Hurtubise - «Black in Montreal 1628-1986: An Urban Demography» de Dorothy W. Williams. En anglais- «Le contrat racial» de Charles W Mills. Traduction française par Webster. 2022. Éditions Mémoire d’encrier- «La pendaison d’Angelique. L’histoire de l’esclavage au Canada et de l’incendie de Montréal» de Afua Cooper. 2007. Éditions De l’Homme  - «North of the Color Line. Migration and Black resistance in Canada. 1870-1955» de Sarah-Jane Mathieu. 2010. Éditions University of North Carolina Press. En anglais- «Le grain de Sable. Olivier le Jeune premier esclave au Canada » de Webster et illustré par ValMo!. 2019. Éditions Septentrion- «Fear of a Black Nation Race, Sex, and Security in Sixties Montreal», de David Austin. 2e Édition. 2023. Éditions AK Press. En anglais- «L’esclavage au Canada». Une synthèse en PDF accessible et pédagogique écrite par Webster - Un entretien avec Marcel Trudel, pionnier de l’histoire de l’esclavage au Québec». Un article de Cap aux Diamants, la revue d’histoire du Québec. 2004- Toutes les ressources sur l’histoire noire dans l’Encyclopédie Canadienne. À écouter :- Résistance : le balado sur les traces de Shadrach Minkins, par Webster. Produit par Radio Canada et disponible sur rfi.fr- Les 3 épisodes de notre voyage sur le chemin de fer clandestin au Canada, en Ontario. Une série Si loin si proche- La série audio « Portraits de Noirs au Canada» par Radio Canada Internationale.
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