Documents pour «La Gibecière à Mots»

Documents pour "La Gibecière à Mots"
Affiche du document L'Eve future

L'Eve future

Auguste de Villiers de l'Isle-Adam

5h33min45

  • SF et fantasy
  • Livre epub
  • Livre lcp
  • Livre mobi
445 pages. Temps de lecture estimé 5h34min.
Auguste de Villiers de l'Isle-Adam (1838-1889) "À vingt-cinq lieues de New York, au centre d’un réseau de fils électriques, apparaît une habitation qu’entourent de profonds jardins solitaires. La façade regarde une riche pelouse traversée d’allées sablées qui conduit à une sorte de grand pavillon isolé. Au sud et à l’ouest, deux longues avenues de très vieux arbres projettent leurs ombrages supérieurs vers ce pavillon. C’est le n° 1 de la cité de Menlo Park. – Là demeure Thomas Alva Edison, l’homme qui a fait prisonnier l’écho. Edison est un homme de quarante-deux ans. Sa physionomie rappelait, il y a quelques années, d’une manière frappante, celle d’un illustre Français, Gustave Doré. C’était presque le visage de l’artiste traduit en un visage de savant. Aptitudes congénères, applications différentes. Mystérieux jumeaux. À quel âge se ressemblèrent-ils tout à fait ? jamais, peut-être. Leurs deux photographies d’alors, fondues au stéréoscope, éveillent cette impression intellectuelle que certaines effigies de races supérieures ne se réalisent pleinement que sous une monnaie de figures, éparses dans l’Humanité." Un aristocrate désabusé, Lord Ewald, est consumé par un amour impossible pour une femme réelle mais imparfaite. Face à son désespoir, le génial inventeur Edison lui propose une solution audacieuse : créer une femme artificielle, Hadaly, une créature d'une beauté et d'une intelligence inégalées...
Accès libre
Affiche du document Le livre de la jungle

Le livre de la jungle

Rudyard Kipling

3h06min45

  • Romans et nouvelles
  • Livre epub
  • Livre lcp
  • Livre mobi
249 pages. Temps de lecture estimé 3h7min.
Rudyard Kipling (1865-1936) "Il était sept heures d’une soirée très chaude, sur les collines de Seeonee, quand père Loup s’éveilla de son somme journalier, se gratta, bâilla et détendit ses pattes l’une après l’autre pour dissiper la sensation de paresse qu’il sentait encore à leurs extrémités. Mère Louve était étendue, son gros nez gris tombé parmi ses quatre petits qui se culbutaient et criaient, et la lune luisait par l’ouverture de la caverne où ils vivaient tous. – Augrh ! dit Père Loup, il est temps de se remettre en chasse. Et il allait s’élancer vers le fond de la vallée, quand une petite ombre à queue touffue barra l’ouverture et jappa : – Bonne chance, ô chef des loups ! Bonne chance et fortes dents blanches aux nobles enfants. Puissent-ils n’oublier jamais en ce monde ceux qui ont faim ! C’était le chacal – Tabaqui le Lèche-Plat – et les loups de l’Inde méprisent Tabaqui parce qu’il rôde partout faisant du grabuge, colportant des histoires et mangeant des chiffons et des morceaux de cuir dans les tas d’ordures aux portes des villages. Mais ils ont peur de lui aussi, parce que Tabaqui, plus que tout autre dans la jungle, est sujet à devenir enragé, et alors il oublie qu’il ait jamais eu peur de quelqu’un, et il court à travers la forêt, mordant tout ce qu’il trouve sur sa route. Le tigre même se sauve et se cache lorsque le petit Tabaqui devient enragé, car la rage est la chose la plus honteuse qui puisse surprendre un animal sauvage. Nous l’appelons hydrophobie, mais eux l’appellent dewanee – la folie – et ils se sauvent : – Entre alors, et cherche, dit Père Loup avec raideur ; mais il n’y a rien à manger ici." Recueil de 7 histoires dont les héros sont des animaux. "Les frères de Mowgli" - "La chasse de Kaa" - "Au tigre, au tigre" - "Le phoque blanc" - "Rikki-tikki-tavi" - "Toomai des éléphants" - "Service de la reine".
Accès libre
Affiche du document Contes

Contes

Hans Christian Andersen

3h32min15

  • Romans et nouvelles
  • Livre epub
  • Livre lcp
  • Livre mobi
283 pages. Temps de lecture estimé 3h32min.
Hans Christian Andersen (1805-1875) "Il y avait une fois vingt-cinq soldats de plomb, tous frères, car ils étaient nés d’une vieille cuiller de plomb. L’arme au bras, l’œil fixe, l’uniforme rouge et bleu, quelle fière mine ils avaient tous ! La première chose qu’ils entendirent en ce monde, quand fut enlevé le couvercle de la boîte qui les renfermait, ce fut ce cri : « Des soldats de plomb ! » que poussait un petit garçon en battant des mains. On les lui avait donnés en cadeau pour sa fête, et il s’amusait à les ranger sur la table. Tous les soldats se ressemblaient parfaitement, à l’exception d’un seul, qui n’avait qu’une jambe : on l’avait jeté dans le moule le dernier, et il ne restait pas assez de plomb. Cependant il se tenait aussi ferme sur cette jambe que les autres sur deux, et c’est lui précisément qu’il nous importe de connaître. Sur la table où étaient rangés nos soldats, il se trouvait beaucoup d’autres joujoux ; mais ce qu’il y avait de plus curieux, c’était un charmant château de papier. À travers les petites fenêtres, on pouvait voir jusque dans les salons. Au dehors se dressaient de petits arbres autour d’un petit miroir imitant un petit lac ; des cygnes en cire y nageaient et s’y reflétaient. Tout cela était bien gentil ; mais ce qu’il y avait de bien plus gentil encore, c’était une petite demoiselle debout à la porte ouverte du château. Elle aussi était de papier ; mais elle portait un jupon de linon transparent et très léger, et au-dessus de l’épaule, en guise d’écharpe, un petit ruban bleu, étroit, au milieu duquel étincelait une paillette aussi grande que sa figure. La petite demoiselle tenait ses deux bras étendus, car c’était une danseuse, et elle levait une jambe si haut dans l’air, que le petit soldat de plomb ne put la découvrir, et s’imagina que la demoiselle n’avait comme lui qu’une jambe." Recueil de 23 contes. "L'intrépide soldat de plomb" - "Les habits neufs du grand-duc" - "La bergère et le ramoneur" - "Le briquet" - "L'ange" - "Petit Claus et grand Claus" - "La princesse sur un pois" - "Les jardins du Paradis" - "La grosse aiguille" - "Les fleurs de la petite Ida" - "Le compagnon de voyage" - "La petite fille et les allumettes" - "La vieille maison" - "L'ombre" - "Le coffre volant" - "La pâquerette" - "Une semaine du petit elfe Ferme-l'OEil" - "La petite poucette" - "La petite sirène" - "Le vilain petit canard" - "Les cygnes sauvages" - "Le rossignol" - "Le chanvre".
Accès libre
Affiche du document Le filleul de La Pérouse

Le filleul de La Pérouse

Jean D'Agraives

3h51min45

  • Romans et nouvelles
  • Livre epub
  • Livre lcp
  • Livre mobi
309 pages. Temps de lecture estimé 3h52min.
Jean d'Agraives (1892-1951) "En cette fin de juillet 1788, la grande salle des Gardes du vieux manoir de Coët-Sizun n’était plus qu’une salle à manger. Perdus au milieu de la pièce immense, dallée de granit, sous le plafond aux poutres apparentes, M. de Saint-Allouarn et son petit-fils Yvon de Kermadec semblaient deux lilliputiens à table chez les gens de Brobdingnag. Le souper assez frugal s’avançait quand, voyant son jeune compagnon se tailler un gros quignon de pain qu’il chargeait d’une bonne couche d’un beurre couleur de blé mûr et fleurant bon à dix pas, le vieux gentilhomme l’avertit : « Ne te bourre pas de pain, mon fi’ ! Tu sais bien que Mariannik nous a promis pour aujourd’hui des galettes de sarrasin ! – Oh ! répondit tranquillement Yvon, la bouche déjà pleine, je mangerai bien ma beurrée et ma part de galettes avec. » M. de Saint-Allouarn riait de bon cœur de ce juvénile appétit quand la porte de la salle s’ouvrit comme sous un coup de bélier. Le battant, lancé à toute volée, s’en alla cogner le mur avec violence. En même temps apparaissait un personnage nouveau, aussi brusquement qu’un diable à ressort sorti d’une boîte. Un vrai bolide ! La tête la première, il fit quatre ou cinq pas en courant dans la salle." Le jeune Yvon de Kermadec, filleul du célèbre navigateur Jean-François de La Pérouse, accompagné de son grand-père M. de Saint-Allouarn, part sur les traces des navires la "Boussole" et "l'Astrolabe", de l'expédition maritime, commandé par La Pérouse, et disparus . Il espère surtout retrouver son père, Huon de Kermadec, officier en second sur "l'Astrolabe"...
Accès libre
Affiche du document Tolstoï

Tolstoï

Stefan Zweig

2h25min30

  • Témoignages et autobiographies
  • Livre epub
  • Livre lcp
  • Livre mobi
194 pages. Temps de lecture estimé 3h25min.
Stefan Zweig (1881-1942) « Un homme vivait dans le pays d’Uz. Il craignait le Seigneur et il évitait le mal, et ses troupeaux étaient sept mille brebis, trois mille chameaux, cinq cents ânesses et il avait beaucoup de serviteurs. Et il était plus magnifique que tous ceux qui habitaient du côté de l’Orient. » Ainsi commence l’histoire de Job, qui fut comblé de satisfactions, jusqu’à l’heure où Dieu leva la main contre lui et le frappa de la peste, pour qu’il se réveillât de son bien-être grossier, s’affligeât en son âme et entrât en jugement devant lui. Ainsi commence également l’histoire spirituelle de Léon Nicolaïewitsch Tolstoï, qui, lui aussi, fut plus magnifique que tous ceux de son pays et de son temps. Lui aussi, était « assis en haut », parmi les puissants de la terre, et, riche, il vivait confortablement dans sa vieille maison héréditaire. Son corps déborde de santé et de force ; il a pu prendre comme épouse la jeune fille que désirait son amour, et elle lui a donné treize enfants. Les œuvres de ses mains et de son âme sont impérissables et brillent au-dessus de son époque : les paysans d’Iasnaïa Poliana se courbent avec vénération lorsque le puissant boyard passe au galop devant eux, et l’univers s’incline respectueusement devant sa gloire retentissante. Comme Job avant l’épreuve, Léon Tolstoï, lui non plus, n’a plus rien à désirer ; et, un jour, il écrit dans une lettre le plus téméraire des mots humains : « Je suis absolument heureux. » Stefan Zweig, plutôt qu'une biographie sur Tolstoï, nous offre une étude psychologique et une analyse profonde sur l'auteur russe et son oeuvre.
Accès libre
Affiche du document Derrière le voile

Derrière le voile

Mathilde Alanic

3h27min00

  • Classiques
  • Livre epub
  • Livre lcp
  • Livre mobi
276 pages. Temps de lecture estimé 3h27min.
Mathilde Alanic (1864-1948) "Le docteur Davier quitta sa victoria à l’angle de l’avenue de Paris et de la rue Saint-Pierre. – Je ferai le reste de ma tournée à pied. Rentrez, Auguste ! Et le médecin foula le bitume d’un pied alerte, heureux de se mouvoir dans la tiédeur apaisée et dans la lumière qui s’étendait en larges nappes sur le trottoir. Le soleil de juin baignait de clarté rose les façades tournées vers l’occident, avivait les couleurs des étoffes exposées, faisait jouer des étincelles parmi les bibelots, les armes, les bijoux des étalages. La gloire et le bonheur de l’été animaient de beauté et de jeunesse les choses les plus communes. Cependant le côté gauche de la rue plongeait dans le clair-obscur. S’élevant au-dessus des toits des maisons et allongeant son ombre jusqu’au milieu de la chaussée, un pignon fruste et noir découpait un triangle rébarbatif sur le ciel. De rares fenêtres, garnies de barreaux, perçaient l’épaisse muraille, et, en bas, une porte sévère et massive s’incrustait dans une arcade trapue. Le docteur regarda au passage cette sorte de forteresse contre laquelle se tapit le Palais de Justice. Et l’inconsciente joie qui amenait un fredon près de ses lèvres s’évanouit. – Pauvre Airvault ! Penser qu’il se morfond là-dedans ! Eût-on jamais supposé que ce gentil artiste connaîtrait, quelque jour, cette sinistre cage !" Le Dr Davier est un être empathique. Il s'intéresse à la famille Airvault : Madeleine la mère est malade et Raymond le père, un architecte, vient d'être arrêté, accusé de meurtre ; quant à leur fille Raymonde, elle est bien jeune. Le Dr Davier et sa fille Evelyne vont tout tenter pour les aider...
Accès libre
Affiche du document L'apparition

L'apparition

Lucie Delarue-Mardrus

2h07min30

  • Classiques
  • Livre epub
  • Livre lcp
  • Livre mobi
170 pages. Temps de lecture estimé 2h07min.
Lucie Delarue-Mardrus (1874-1945) "Laurent Carmin entr’ouvrit la porte de la salle à manger et vit sa mère en discussion avec un de ses fermiers. Maître Casimir voulait des réparations locatives. Mme Carmin répondait qu’il n’y avait pas urgence. Laurent referma la porte. De telles démarches se renouvelaient, au château, de la part des herbagers ; mais ils repartaient presque toujours sans obtenir satisfaction, car Mme Carmin était Normande comme eux, et bien plus forte qu’eux. On l’admire pour cela dans le pays, et aussi pour ses biens, qui sont nombreux, espacés les uns des autres, des grands et des petits, fermes et manoirs, pressoirs, herbages et bois-taillis. – À qui cela appartient-il ? Réponse presque toujours la même : – Est à Mâme Carmin. Il y a de ces marquises de Carabas en Normandie, car les traditions de l’ancien temps n’y ont guère souffert du renversement des rois. Le château, ancien et restauré, noble et charmant, s’entourait d’un parc mal entretenu par économie. L’église du village, située presque dans ce parc, avait l’air d’une dépendance. Il était, au milieu de la grande pelouse, une pièce d’eau sur laquelle naviguaient deux cygnes. Un saule pleureur se mirait. " Laurent Carmin n'est pas un enfant de choeur (bien qu'il lui arrive de servir la messe). Il est rebelle et difficile, Cela crée des conflits avec sa mère : Comment éduquer un tel enfant ?
Accès libre
Affiche du document L'horloge des siècles

L'horloge des siècles

Albert Robida

3h01min30

  • SF et fantasy
  • Livre epub
  • Livre lcp
  • Livre mobi
242 pages. Temps de lecture estimé 3h01min.
Albert Robida (1848-1926) "Au Cercle International, le I. C., International-club, ancien House Rouling-Club, Cercle village ambulant des I. C. (chauffeurs internationaux), si brillant, si fastueux il y a peu d’années encore, dans ses hôtels de Paris, Londres, Berlin, Vienne et autres capitales. Ce soir-là, étrange était vraiment la physionomie du fameux cercle. Des salons peu éclairés à côté de pièces noires et vides, un désordre très visible, des coins poussiéreux, et dans le désarroi des choses, une moins visible tristesse planant sur les gens éparpillés en petits groupes, causant à voix basse dans les coins, les sourcils froncés, les mains crispées sur des journaux ou des télégrammes d’agences. Elles étaient loin, les joyeuses soirées d’autrefois, douze ou quinze ans auparavant, les belles chambrées, les fêtes réunissant les élites artistiques, les gais compagnons de tous les mondes. Ce soir-là, chez les vingt ou trente habitués du cercle, perdus dans l’immensité des splendides salons à l’air abandonné, toutes les têtes ont comme un rictus d’inquiétude, les fronts se plissent, les yeux, suivant le caractère, regardent à terre ou roulent furieusement sous les sourcils, tandis que les moustaches se hérissent. Dans ce demi-silence fait de murmure des conversations à voix étouffée, une exclamation un peu plus forte fait lever ou retourner toutes les têtes. – Si ce n’était que cela ! C’est au milieu d’un groupe de gens assis tête basse et bras pendants, un homme debout, qui vient de parler en appuyant sa phrase d’un geste brusque. – Comment, si ce n’était que cela ? murmurent plusieurs voix, mais, cher Laforcade, si vous n’exagérez rien de votre situation, c’est la ruine !" Après un cataclysme, tout tourne dans le sens inverse, le soleil se lève à l'ouest et se couche à l'est. Le temps n'est pas épargné et s'inverse : les gens rajeunissent et les morts reviennent à la vie. Tout devient compliqué !
Accès libre
Affiche du document La fin d'Illa

La fin d'Illa

José Moselli

2h25min30

  • SF et fantasy
  • Livre epub
  • Livre lcp
  • Livre mobi
194 pages. Temps de lecture estimé 2h25min.
José Moselli (1882-1941) "l faut bien qu’il y ait un commencement à une histoire quelle qu’elle soit, comme il faut bien qu’il y ait un commencement à tout, quoiqu’il n’y ait de commencement à rien. Le commencement d’une histoire est simplement le moment à partir duquel on s’intéresse à ses héros. Du moins dans la plupart des cas, mais pas dans celui qui nous occupe... On le verra. Le 22 mars 1875, vers deux heures du matin, le brick américain Grampus, de Norfolk (Virginie), voguait allègrement, toutes ses voiles dessus, vers le sud-est. Le point, calculé quelques heures auparavant par le capitaine Ellis, avait donné comme résultat 163° de longitude ouest et 18° 33’ de latitude nord, chiffres, d’ailleurs, sujets à caution, le capitaine Ellis s’entendant beaucoup plus à abattre un homme d’un coup de poing ou à lamper d’une haleine une pinte de whisky qu’à calculer correctement une droite de hauteur. Peu importait. Le Grampus naviguait en plein Pacifique, loin de toute terre, et quelques milles d’erreur ne pouvaient nuire en rien. Accoudé à la lisse, une pipe en bouche – un véritable brûle-gueule, dont le fourneau, vraiment, se trouvait à moins de trois centimètres de ses lèvres – le capitaine Ellis, un petit homme large et trapu, songeait mélancoliquement que, depuis dix-sept mois et demi que le Grampus avait quitté Norfolk pour la pêche à la baleine, il n’avait pas eu la chance de rencontrer un seul de ces cétacés. Non. Pas un seul. Pour peu que cela continuât, il faudrait revenir et chanter comme le légendaire Cachalot : Nous n’avons rencontré ni baleines ni baleineaux ; nous avons fait le tour du monde, notre cale est vide, et nous sommes sans un sou, mais nous avons eu un damné beau temps !" Au coeur du Pacifique, un manuscrit oublié révèle l'existence d'Illa, une civilisation avancée disparue. Xié, chef militaire, narre les derniers jours de cette cité, où progrès scientifique et décadence morale mènent à l'autodestruction. Une dictature oppressive et une guerre imminente contre la cité de Nour plongent Illa dans le chaos. Entre complots, trahisons et découvertes technologiques, Xie assiste à la chute inéluctable de son monde.
Accès libre
Affiche du document L'escalier d'or

L'escalier d'or

Edmond Jaloux

2h15min45

  • Classiques
  • Livre epub
  • Livre lcp
  • Livre mobi
181 pages. Temps de lecture estimé 2h16min.
Edmond Jaloux (1878-1949) "J’ai toujours été curieux. La curiosité est, depuis mon plus jeune âge, la passion dominante de ma vie. Je l’avoue ici, parce qu’il me faut bien expliquer comment j’ai été mêlé aux événements dont j’ai résolu de faire le récit ; mais je l’avoue sans honte, ni complaisance. Je ne peux voir dans ce trait essentiel de mon caractère ni un travers, ni une qualité, et les moralistes perdraient leur temps avec moi, soit qu’ils eussent l’intention de me blâmer, soit de me donner en exemple à autrui. Je dois ajouter cependant, par égard pour certains esprits scrupuleux, que cette curiosité est absolument désintéressée. Mes amis goûtent mon silence, et ce que je sais ne court pas les routes. Elle n’a pas non plus ce caractère douteux ou équivoque qu’elle prend volontiers chez eux qui la pratiquent exclusivement. Aucune malveillance, aucune bassesse d’esprit ne se mêlent à elle. Je crois qu’elle provient uniquement du goût que j’ai pour la vie humaine. Une sorte de sympathie irrésistible n’a toujours entraîné vers tous ceux que le hasard des circonstances me faisait rencontrer. Chez la plupart des êtres, cette sympathie repose sur des affinités intellectuelles ou morales, des parentés de goût ou de nature. Pour moi, rien de tout cela ne compte. Je me plais avec les gens que je rencontre parce qu’ils sont là, en face de moi, eux-mêmes et personne d’autre, et que ce qui me paraît alors le plus passionnant, c’est justement ce qu’ils possèdent d’essentiel, d’unique, la forme spéciale de leur esprit, de leur caractère et de leur destinée." Pierre, le narrateur, devient l'ami d'un personnage excentrique : Valère Bouldouyr. C'est un ancien poète symboliste qui pour s'échapper de la réalité organise des fêtes dans son appartement pour quelques amis et surtout pour sa nièce Françoise...
Accès libre
Affiche du document La fin de Chéri

La fin de Chéri

Colette

1h47min15

  • Classiques
  • Livre epub
  • Livre lcp
  • Livre mobi
143 pages. Temps de lecture estimé 1h47min.
Colette (1873-1954) "Chéri referma derrière lui la grille du petit jardin et huma l’air nocturne : « Ah ! il fait bon... » Il se reprit aussitôt : « Non, il ne fait pas bon. » Les marronniers pressés pesaient sur la chaleur prisonnière. Au-dessus du bec de gaz le plus proche vibrait un dôme de verdure roussie. Jusqu’à l’aube, l’avenue Henri-Martin, étouffée de végétation, attendrait le faible flux de fraîcheur qui remonte du Bois. Tête nue, Chéri contemplait sa maison vide et illuminée. Un bruit de cristaux brutalisés lui parvint, puis la voix d’Edmée, claire, durcie pour la réprimande. Il vit sa femme s’approcher de la baie du hall, au premier étage, et se pencher. Sa robe perlée de blanc perdit sa couleur de neige, capta le rayon verdâtre du bec de gaz, s’enflamma de jaune au contact du rideau de soie lamée qu’elle frôlait. « C’est toi qui es là sur le trottoir, Fred ? – Qui veux-tu que ce soit ? – Tu n’as donc pas reconduit Filipesco ? – Mais non, il avait déjà filé. – J’aurais pourtant aimé... Enfin, ça n’a pas d’importance. Tu rentres ? – Pas tout de suite. Trop chaud. Je me promène. – Mais... Enfin comme tu voudras. » Elle se tut un instant et elle dut rire, car il vit trembler tout le givre de sa robe." Suite de "Chéri". Six ans ont passé... Six ans d'un mariage sans amour... Six ans sans Léa... et il y a eu aussi la guerre. Fred est désabusé, plus rien ne l'intéresse. Retrouver le "Chéri" qu'il était autrefois... le "Chéri" de Léa...
Accès libre
Affiche du document Chéri

Chéri

Colette

2h14min15

  • Classiques
  • Livre epub
  • Livre lcp
  • Livre mobi
179 pages. Temps de lecture estimé 2h14min.
Colette (1873-1954) « Léa ! Donne-le-moi, ton collier de perles ! Tu m’entends, Léa ? Donne-moi ton collier ! » Aucune réponse ne vint du grand lit de fer forgé et de cuivre ciselé, qui brillait dans l’ombre comme une armure. « Pourquoi ne me le donnerais-tu pas, ton collier ? Il me va aussi bien qu’à toi, et même mieux ! » Au claquement du fermoir, les dentelles du lit s’agitèrent, deux bras nus, magnifiques, fins au poignet, élevèrent deux belles mains paresseuses. « Laisse ça, Chéri, tu as assez joué avec ce collier. – Je m’amuse... Tu as peur que je te le vole ? » Devant les rideaux roses traversés de soleil, il dansait, tout noir, comme un gracieux diable sur fond de fournaise. Mais quand il recula vers le lit, il redevint tout blanc, du pyjama de soie aux babouches de daim. « Je n’ai pas peur, répondit du lit la voix douce et basse. Mais tu fatigues le fil du collier. Les perles sont lourdes. – Elles le sont, dit Chéri avec considération. Il ne s’est pas moqué de toi, celui qui t’a donné ce meuble. » Il se tenait devant un miroir long, appliqué au mur entre les deux fenêtres, et contemplait son image de très beau et très jeune homme, ni grand ni petit, le cheveu bleuté comme un plumage de merle. Il ouvrit son vêtement de nuit sur une poitrine mate et dure, bombée en bouclier, et la même étincelle rose joua sur ses dents, sur le blanc de ses yeux sombres et sur les perles du collier. » Le jeune Fred Peloux, surnommé Chéri, est l'amant de Léa, une courtisane vieillissante et amie de sa Mère. Chéri est un être frivole incapable d'aimer ; il joue avec les sentiments de Léa comme il jouera avec ceux de son épouse plus tard...
Accès libre
Affiche du document Mademoiselle Cloque

Mademoiselle Cloque

René Boylesve

4h42min45

  • Classiques
  • Livre epub
  • Livre lcp
  • Livre mobi
377 pages. Temps de lecture estimé 4h43min.
René Boylesve (1867-1926) "Vers 188.., vivait à Tours une vieille demoiselle très distinguée et d’un grand mérite, qui avait eu, dans sa jeunesse, l’heureuse fortune de voir et d’entendre le vicomte de Chateaubriand. Cette circonstance était pour elle un motif de coquetterie bien excusable et lui valait une renommée d’une originalité charmante. Beaucoup de personnes l’écoutaient en souriant, à cause de la manie qu’elle avait d’y faire des allusions fréquentes, et la quittaient gagnées par l’accent de respectueuse émotion dont elle ne manquait point d’embellir ce sujet. Cela s’était passé en 1833, au moment où Chateaubriand, plus que jamais célèbre, venait d’atteindre une grande popularité par sa défense généreuse de la duchesse de Berry, suivie d’un procès personnel retentissant. Il était sur le point de partir pour Prague, allant porter à Charles X exilé et aux Enfants de France, un message secret de la mère du jeune Henri V, enfermée à Blaye. Ce n’était pas une petite affaire à une jeune fille qui n’avait pour se recommander que son enthousiasme, d’aborder un personnage si considérable. Elle s’était rendue rue d’Enfer, où il habitait une maison simple, entourée de verdure, presque au milieu des champs. Quel prétexte à sa visite ? Aucun. Elle voulait seulement le voir et lui dire, si toutefois elle en trouvait la force : « Monsieur, je vous admire, et chez moi, toute ma famille et les voisins, et tous les gens que nous connaissons vous admirent... » et s’en aller là-dessus, brisée peut-être par la secousse, mais soulagée pour longtemps." Une basilique ou une église plus modeste pour remplacer la chapelle provisoire ? Voilà le sujet qui envenime ce quartier de Tours. Mademoiselle Cloque, une vieille demoiselle, va jusqu'à refuser la demande en mariage de sa nièce Geneviève, dont elle est la tutrice, avec le sous-lieutenant Marie-Joseph de Grenaille-Montcontour, car la famille de celui-ci prêche pour la modeste église contrairement à Mademoiselle Cloque... Le combat de l'idéalisme contre le réalisme.
Accès libre
Affiche du document Le possédé

Le possédé

Camille Lemonnier

3h34min30

  • Classiques
  • Livre epub
  • Livre lcp
  • Livre mobi
286 pages. Temps de lecture estimé 3h34min.
Camille Lemonnier (1844-1913) "... l'obsession morne d'une contrée sans espoir, avec un déferlement de névés toujours plus loin. Et seulement, par dessus l'horreur du vide, un pic, comme une désolation plus haute, s'entourait d'un passage d'opaques et gélatineuses nuées sécrétées par l'ennui des cieux. Rien, en ses lectures ni en son mode de vie, ne justifiait cette persistance de l'atterrant paysage ; aucun souvenir non plus ne commémorait le legs d'un antérieur et polaire voyage. Le président Lépervié, foncièrement cagnard, d'ailleurs répugnait au tracas des périples. Sans récurrences, la nostalgique amertume de cette vision semblait d'autant plus extraordinaire. En même temps, une mort partielle de proche en proche le rigidifiait ; des glaçons charriaient en ses membres la paralysie ; et toutefois, il subissait la contradiction de vivre à travers le remords de son être aboli. Il s'imposa successivement les reins, l'épigastre, la nuque, sans qu'un indice certain s'en inférât. – Non, s'avoua-t-il presque consterné, la souffrance ne vient pas de là. Et pourtant je suis malade. Depuis deux jours, tout m'affecte. Deviendrais-je hypocondre ? Il se contraignit à un travail pénible, avança le bras pour s'emparer, par-dessus un amas de livres encombrant le bureau-ministre, d'une boîte d'allumettes suédoises. Mais, au moment d'allumer le carcel, il éprouva une telle lassitude de cette besogne inutile qu'il rejeta la boîte et se rentassa dans son fauteuil. – « Et pourtant il vaudrait mieux faire de la lumière, je ne verrais plus cet odieux pays de neige qui toujours s'interpose entre les réalités et moi. » À présent des titillations violentes lui gratillaient la paume des mains et les plantaires." M. Lépervié est un magistrat, marié et père de deux adolescents. Sa vie est tranquille, classique... Mais, subitement, il se prend de passion pour Rakma, une jeune femme dominante. Cette passion dévorante va le détruire, petit à petit, physiquement puis mentalement...
Accès libre
Affiche du document Les mémoires du Diable

Les mémoires du Diable

Frédéric Soulié

11h27min45

  • Classiques
  • Livre epub
  • Livre lcp
917 pages. Temps de lecture estimé 11h28min.
Frédéric Soulié (1800-1847) "À cette époque, de riches capitalistes cherchaient de tous côtés des ouvrières intelligentes pour importer en Angleterre les modes de la France, qui y étaient fort recherchées. Autant qu’ils le pouvaient, ils choisissaient des ouvrières jeunes et belles, pour qu’elles pussent faire valoir, par leur grâce personnelle, les nouvelles parures qu’on voulait faire adopter aux Anglaises. Il avait été souvent question chez madame Gilet des magnifiques avantages qu’on offrait aux jeunes filles qui consentiraient à s’expatrier. Mais un séjour en pays étranger épouvantait les familles parisiennes, pour qui un voyage en France était déjà une hardiesse extraordinaire, et les capitalistes trouvaient difficilement des personnes convenables à leur projet. Aussi, lorsque Eugénie se présenta, elle fut accueillie avec empressement. Elle était connue pour son habileté, et, si elle n’obtint pas des conditions très supérieures à celles qu’on lui souscrivit, ce fut parce que, pour elle, il ne s’agissait pas d’un salaire plus ou moins élevé, mais de quitter la France sur-le-champ. Elle stipula que les appointements qui lui étaient alloués seraient payés entre les mains de sa mère ; elle ne se réserva que les besoins de la vie et le droit de revenir en France si l’Angleterre lui déplaisait. La nature humaine n’a qu’un certain degré de force, et, avec quelque énergie qu’on l’emploie, elle se fatigue et s’abat. Toute autre qu’Eugénie eût pu user la sienne dans les cris, dans les larmes, dans le désespoir ; elle la fit servir à l’accomplissement de cette brusque détermination. En rentrant chez elle, Eugénie tomba pour ainsi dire épuisée, et ce fut à cet épuisement qu’elle dut de laisser encore arriver jusqu’à elle les prières d’Arthur. Il lui avait écrit. Par une étrange coïncidence, sa lettre conseillait à Eugénie de faire précisément ce qu’elle avait fait." Volume II Le baron Armand de Luizzi a rendez-vous avec... le Diable. Ils trouveront un accord diabolique qui permettra au baron de publier les histoires de son interlocuteur... Seul le bonheur pourra sauver l'âme d'Armand mais le Diable a plus d'un tour dans son sac...
Accès libre
Affiche du document Le secret de la malle noire

Le secret de la malle noire

Michel Epuy

2h32min15

  • Romans policiers, polars, thrillers
  • Livre epub
  • Livre lcp
  • Livre mobi
203 pages. Temps de lecture estimé 2h32min.
Michel Epuy (1876-1943) "Si j’entreprends, sur la fin de ma vie, de donner au public ma propre version de la cause célèbre, connue à Scotland Yard et dans un petit cercle de journalistes sous le nom de « Mystère de la malle noire », c’est parce que, en toute sincérité, et après y avoir mûrement réfléchi, je crois bien être le seul homme au monde qui en connaisse les détails, en ait pénétré les dessous, en ait deviné l’énigme. Loin de moi tout orgueil ; le hasard m’a aidé... mais, bien plus que toute force de raisonnement, que tout concours de circonstances, c’est à mon entêtement que j’attribue la plus grande part de mon succès. Aujourd’hui, affaibli par l’âge, je me sens pressé de mettre un peu d’ordre dans les notes que j’ai prises à l’époque de l’affaire de la malle noire et de montrer une fois de plus par un exemple frappant et authentique que les plus machiavéliques combinaisons des criminels ont toujours un point faible par où la justice se glisse et les frappe. Qu’on veuille bien me permettre un mot encore : je n’ai aucune prétention littéraire. Je n’en ai jamais eu, et ce ne serait pas le moment quelques mois ou quelques années au plus avant ma mort, de chercher à acquérir un style et une originalité bien inutiles dans ce compte rendu sec, bref, brutal, simple procès-verbal d’une affaire criminelle. J’irai même plus loin, et dirai que mon récit, pour être vrai, doit s’interdire tout ce qui ressemblerait à de la littérature." Paris, gare du Nord. Un douanier zélé persiste à vouloir faire ouvrir une grosse malle noire appartenant à Mlle Simpkinson qui voyage avec sa mère. Pourquoi ces voyageuses anglaises contestent-elles l'ordre du douanier ?
Accès libre
Affiche du document L'homme sans tête

L'homme sans tête

Henry De Vere Stacpoole

3h32min15

  • Romans policiers, polars, thrillers
  • Livre epub
  • Livre lcp
  • Livre mobi
283 pages. Temps de lecture estimé 3h32min.
Henry de Vere Stacpoole (1863-1951) "Le bateau de Folkestone allait quitter Boulogne. Le vent d’Est s’était levé, glacial, et de légers nuages glissaient dans le ciel. Debout, sur la passerelle qui reliait le navire à la terre, deux amis, Hellier et Comyns, causaient entre eux, en attendant le signal du départ. – Je ne puis comprendre, disait Comyns à son compagnon, pourquoi vous vous obstinez à rester à Boulogne. – Il y a, dans le monde, bien des choses que nous ne nous expliquons pas, murmura Hellier. Mais son embarras n’échappa pas à Comyns. – Quel mystère y a-t-il là-dessous ? pensa-t-il. Hellier était en effet à Boulogne depuis une quinzaine de jours sous prétexte d’une attaque d’influenza. Il était avocat, possédait un petit revenu personnel de dix à douze mille francs et il avait toujours éprouvé un goût très vif pour tout ce qui se rapporte de près ou de loin à la littérature romanesque. C’étaient des romans de Gaboriau, lus pendant sa jeunesse, qui l’avaient poussé vers l’étude des lois. Son ambition était de devenir un grand avocat chargé des causes criminelles. Il n’avait malheureusement plaidé qu’une fois encore et pour un misérable cambrioleur qui avait été condamné au maximum de la peine..." Hellier, avocat, est amoureux de Cécile Lefarge et la demande en mariage. Cécile refuse car elle n'est pas digne de Hellier : Il y a quelques années, son père a été accusé de meurtre. Si Hellier arrive à démontrer qu'il était innocent, alors la réponse sera oui... C'est alors qu'un meurtre similaire est commis...
Accès libre
Affiche du document Les mémoires du Diable

Les mémoires du Diable

Frédéric Soulié

9h04min30

  • Classiques
  • Livre epub
  • Livre lcp
  • Livre mobi
726 pages. Temps de lecture estimé 9h04min.
Frédéric Soulié (1800-1847) "Le 1er janvier 182., le baron François-Armand de Luizzi était assis au coin du feu, dans son château de Ronquerolles. Quoique je n’aie pas vu ce château depuis vingt ans, je me le rappelle parfaitement. Contre l’ordinaire des châteaux féodaux, il était situé au fond d’une vallée ; il consistait alors en quatre tours liées ensemble par quatre corps de bâtiments ; les tours et les bâtiments étaient surmontés de toits aigus en ardoises, chose rare dans les Pyrénées. Ainsi le château vu du haut des collines qui l’entouraient paraissait plutôt une habitation du seizième ou du dix-septième siècle qu’une forteresse de l’an 1327, époque à laquelle il avait été bâti. Dans mon enfance, j’ai souvent visité "l’intérieur de ce château, et je me souviens que j’admirais surtout les larges dalles dont étaient pavés les greniers où nous jouions. Ces dalles, qui faisaient honte aux misérables carreaux de ma maison, avaient défendu les plates-formes de Ronquerolles quand c’était un château fort ; plus tard on les avait recouvertes de toits pointus comme ceux qu’on voit sur la porte de Vincennes, mais sans toucher à la construction primitive. On sait aujourd’hui que de tous les matériaux durables le fer est celui qui dure le moins. Je me garderai donc bien de dire que Ronquerolles semblait être bâti de fer, tant l’action des siècles l’avait respecté ; mais ce que je puis affirmer, c’est que l’état de conservation de ce vaste bâtiment était très remarquable. On eût dit que c’était quelque caprice d’un riche amateur du gothique qui avait élevé la veille ces murs dont pas une pierre n’était dégradée, qui avait dessiné ces arabesques fleuries dont pas une ligne n’était rompue, dont aucun détail n’était mutilé. Cependant, de mémoire d’homme, on n’avait vu personne travailler à l’entretien ou à la réparation de ce château. Volume I Le baron Armand de Luizzi a rendez-vous avec... le Diable. Ils trouveront un accord diabolique qui permettra au baron de publier les histoires de son interlocuteur... Seul le bonheur pourra sauver l'âme d'Armand mais le Diable a plus d'un tour dans son sac...
Accès libre
Affiche du document Charlie Chan à Honolulu

Charlie Chan à Honolulu

Earl Derr Biggers

4h30min00

  • Romans policiers, polars, thrillers
  • Livre epub
  • Livre lcp
  • Livre mobi
360 pages. Temps de lecture estimé 4h30min.
Earl Derr Biggers (1884-1933) "Le Pacifique est le plus désert des océans et les voyageurs qui traversent cette solitude mouvante se sentent perdus entre ciel et eau. Mais si, venant des atolls des mers du Sud, on fait route vers la côte de Californie, on rencontre à mi-chemin une île hospitalière. Les passagers de l’Oceanic aperçurent cette terre peu après le lever du jour, par une calme matinée de juin. Des pics bruns enveloppés de brouillard s’estompaient tels des fantômes sur la surface liquide, mais ils se précisèrent à mesure que le navire approchait ; bientôt les passagers, appuyés au bastingage, distinguèrent avec émotion l’île verdoyante d’Oahu, striée de sombres vallées au fond desquelles s’amassait l’eau des pluies. L’Oceanic se dirigea majestueusement vers l’entrée du chenal où se dressait le cap de Diamant, semblable à un grand lion prêt à bondir. Debout à tribord, une passagère contemplait la courbe gracieuse de la grève de Waikiki et, plus loin, les murs blancs d’Honolulu, cachés à demi dans la verdure, derrière la tour Aloha. Durant la traversée monotone, cette jeune femme de trente ans avait suscité un vif intérêt chez ses compagnons de voyage. De quelque coin reculé du monde que vous fussiez venu, vous l’auriez tout de suite reconnue : c’était Shelah Fane, la fameuse étoile de cinéma. Pendant huit années et plus, les directeurs de firmes cinématographiques l’avaient considérée comme une « vedette de grande valeur » ; et à présent, ils commençaient à moins l’apprécier et disaient en branlant la tête : « Elle baisse... » La célèbre actrice de cinéma Shelah Fane est retrouvée morte lors d'une soirée qu'elle organisait dans sa villa, à Honolulu. Elle a été assassinée... C'est l'inspecteur de police Charlie Chan qui est chargé de l'enquête. Va-t-il réussir à démêler tous les fils de cette étrange affaire ?
Accès libre
Affiche du document Nouveaux mystères et aventures

Nouveaux mystères et aventures

Arthur Conan Doyle

3h06min45

  • Romans et nouvelles
  • Livre epub
  • Livre lcp
  • Livre mobi
249 pages. Temps de lecture estimé 3h7min.
Arthur Conan Doyle (1859-1930) "Mon existence a été accidentée et la destinée y a fait entrer maintes aventures peu ordinaires. Mais parmi ces incidents, il en est un d’une étrangeté telle que, quand je passe en revue ma vie, tous les autres deviennent insignifiants. Celui-là surgit au-dessus des brouillards d’autrefois avec un aspect sonore et fantastique, en jetant son ombre sur les années dépourvues d’événements qui le précédèrent et le suivirent. Cette histoire-là, je ne l’ai pas souvent racontée. Bien petit est le nombre de ceux qui l’ont entendue de ma propre bouche et c’étaient des gens qui me connaissaient bien. De temps à autre ils m’ont demandé de faire ce récit devant une réunion d’amis, mais je m’y suis constamment refusé, car je n’ambitionne pas le moins du monde la réputation d’un Munchhausen amateur. Pourtant, j’ai déféré jusqu’à un certain point à leur désir en mettant par écrit cet exposé des faits qui se rattachent à ma visite à Dunkelthwaite. Voici la première lettre que m’écrivit John Thurston. Elle est datée d’avril 1862. Je la prends dans mon bureau et la copie textuellement : « Mon cher Lawrence. « Si vous saviez à quel point je suis dans la solitude et l’ennui, je suis certain que vous auriez pitié de moi et que vous viendrez partager mon isolement..." Recueil de 5 histoires : "Notre-Dame de la Mort" - "Les Os" - "Le mystère de la vallée de Sasassa" - "Notre cagnotte du Derby" - "Le récit de l'Américain".
Accès libre

...

x Cacher la playlist

Commandes > x
     

Aucune piste en cours de lecture

 

 

--|--
--|--
Activer/Désactiver le son