Documents pour «La Gibecière à Mots»

Documents pour "La Gibecière à Mots"
Affiche du document Le monde des damnés

Le monde des damnés

Paul Féval Fils

4h09min00

  • SF et fantasy
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332 pages. Temps de lecture estimé 4h09min.
Paul Féval fils (1860- 1933) H. J. Magog (1877-1947) "– Un vrai miroir ! Si c’était gelé, ça ferait une patinoire épatante. Par malheur, le temps n’est pas à la gelée. Ça, non ! Penché vers la mer, en prononçant ces mots, avec une nuance de regret, le personnage qui traduisait ainsi à haute voix ses impressions de voyage, s’épongea le front. Le groupe cosmopolite qui l’entourait opina du bonnet. Groupe cosmopolite, avons-nous dit. Il se composait, en effet, d’une jeune Chinoise, d’un singulier nègre et d’un fort gracieux spécimen de la race blanche. La Chinoise se nommait Mandarinette. Nous aurons bientôt à préciser dans quelles circonstances bizarres elle avait été introduite en cette société. Le nègre, lui, avait nom master Julep ; son corps, jadis uniformément noir, comme doit l’être celui d’un honnête descendant de Cham, présentait d’étranges bigarrures qui faisaient de sa peau une carte d’échantillons de toutes les couleurs. Il devait cette originale enveloppe non à des teintures superficielles, mais bel et bien à des essais de décoloration de la peau, pratiqués sur lui par son maître, le plus grand savant de cette époque. D’ailleurs, constatons-le, Julep était on ne peut plus fier de sa polychromie." Les mystères de demain II. Après les événements auxquelles ils ont échappés, Jean et Cyprienne, accompagnés de leur fidèle groupe, partent en croisière pour retrouver le savant Oronius, père de Cyprienne. Celle-ci ne croit pas qu'il soit mort dans l'explosion de son laboratoire et qu'il l'appelle...
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Affiche du document Les fiancés de l'an 2000

Les fiancés de l'an 2000

Paul Féval Fils

4h17min15

  • SF et fantasy
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343 pages. Temps de lecture estimé 4h17min.
Paul Féval fils (1860- 1933) H. J. Magog (1877-1947) "Dans la lumineuse spirale de l’escalier de verre descendant de la terrasse une gracieuse silhouette s’enfonçait, se fondait, devenait de plus en plus vague ; elle cessa d’être distincte au bout de quelques minutes, quand l’épaisseur des dalles de cristal de plusieurs paliers successifs se fût interposée entre elle et les yeux admiratifs qui la suivaient. Alors, Jean Chapuis releva la tête, s’éloigna de quelques pas et vint s’accouder au bord de la terrasse de la Villa féerique, demeure du célèbre Oronius, le savant père de cette exquise Cyprienne qui venait de le quitter et dont il était l’heureux fiancé. À ses pieds – c’est-à-dire au bas des hauteurs de Belleville sur lesquelles était érigée la troublante Villa de cristal, où se trouvait le laboratoire du plus grand et du plus mystérieux des savants – le Paris du vingtième siècle s’étendait. La vingt-deuxième heure venait de sonner. Aux époques périmées on eût dit : c’était la nuit... Mais, la nuit existait-elle encore pour la capitale des États-Unis d’Europe, parée, grâce à la science d’Oronius, de tous les miracles consécutifs aux adaptations de ses merveilleuses découvertes ? Du haut de la Tour de 1500 mètres, – qui avait remplacé la légendaire Tour Eiffel, timide essai d’une science métallurgique à ses débuts, un soleil artificiel projetait sur toute la vallée de la Seine les torrents d’une lumière aussi éblouissante que celle du jour." Dans le Paris de l'an 2000, Jean Chapuis travaille avec le célèbre et mystérieux Oronius afin de rendre le monde meilleur. Il est fiancé avec Cyprienne, la fille du savant. Tout allait pour le mieux jusqu'au jour où un ancien rival d'Oronius, Otto Hantzen, décide de "refaire le monde" selon ses critères...
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Affiche du document Un célibataire

Un célibataire

Emmanuel Bove

1h49min30

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146 pages. Temps de lecture estimé 1h49min.
Emmanuel Bove (1898-1945) "Depuis le déjeuner, Albert Guittard était mécontent de lui. Il s’était pourtant levé de bonne humeur. Ne devait-il pas rendre visite, vers les cinq heures, à monsieur et madame Penner ? Mais il s’était passé un petit événement désagréable que nous rappellerons brièvement afin d’éclairer le caractère de cet homme étrange. Il venait de sortir de table et s’apprêtait à faire la sieste lorsque la sonnette de la grille du jardin retentit. Bien qu’il approchât de la cinquantaine et qu’il fût célibataire, M. Guittard n’était pas vieux garçon au point de ne pouvoir supporter d’être dérangé. Il attendit donc, avant de gagner son bureau où, sur un divan, il avait l’habitude de dormir jusqu’à quatre heures, d’être fixé sur cette visite. Au bout d’une minute à peine, la femme de chambre vint lui annoncer qu’un certain M. Bourrette était au salon. – Bourrette ? demanda Guittard à qui ce nom ne disait rien. – C’est cela, monsieur. – Bourrette ? Vous êtes sûre d’avoir entendu ce nom ? – Bourrette, certainement, Bourrette... monsieur. – Ce monsieur Bourrette ne vous a pas dit ce qu’il voulait ni de la part de qui il venait ? – Je ne le lui ai pas demandé, monsieur. – Eh bien ! allez le lui demander. Je ne le connais pas et je n’ai aucune raison de le recevoir chez moi. Comment est-il ? – C’est un monsieur d’un certain âge. – Enfin, de quoi a-t-il l’air ? – Mais je ne sais pas, monsieur. Il a peut-être l’air d’un homme comme tout le monde. Il a une serviette sous le bras." Roman court. Albert Guittard est un retraité aisé en villégiature à Nice. Il adore courtiser plusieurs femmes à la fois. Célibataire endurci et vieillissant, il pense qu'il pourrait bien se marier. Mais qui choisir ?
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Une femme d'argent

Hector Malot

4h43min30

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378 pages. Temps de lecture estimé 4h43min.
Hector Malot (1830-1907) "Après avoir occupé une des premières places à la tête de la banque parisienne pendant la Restauration et sous le règne de Louis-Philippe, la maison Charlemont avait vu son importance s’amoindrir assez vite lorsque, de la direction de Hyacinthe Charlemont, elle était passée sous celle d’Amédée Charlemont, fils de son fondateur. C’était toujours la même maison cependant, le même nom, mais ce n’était plus du tout le même homme, et si le fils succédait au père en vertu du droit d’héritage, il ne le remplaçait pas. Né dans une famille de pauvres gens des Ardennes, Hyacinthe Charlemont était arrivé à Paris avec trois francs en poche pour commencer l’apprentissage de la vie dans une boutique de la rue aux Ours, et c’était de là qu’il était parti pour devenir successivement petit commis dans une maison de banque, caissier, puis directeur de cette maison, régent de la Banque de France, président de la Chambre de commerce de Paris, député, ministre et pair de France. Et partout à sa place, toujours au-dessus de la position qu’il avait conquise à force de travail, de volonté, d’application, d’intelligence, de hardiesse, et aussi, jusqu’à un certain point, par des qualités naturelles qui avaient aidé ses efforts : un caractère facile, une humeur gaie, des manières liantes. Mais ce qui plus que tout encore avait fait sa fortune, ç’avait été la façon dont il avait compris le rôle que les circonstances lui permettaient de remplir : à une époque où le crédit public existait à peine, il avait largement mis ses capitaux, ceux de sa maison aussi bien que les siens propres, au service de ses idées et de son parti ; et si son parti ne les lui avait pas toujours rendus, il lui en avait au moins payé les intérêts en renommée, si bien que dix journaux, vingt journaux dont il payait les amendes ou dont il faisait le cautionnement avaient tous les jours célébré ses mérites et chanté sa gloire. « Notre grand financier Charlemont, notre grand citoyen Charlemont », était une phrase qu’on aurait pu clicher dans les imprimeries des journaux libéraux." Jacques Fourcy a gravi, un à un, les échelons qui ont fait de lui le secrétaire d'Amédée Charlemont, patron de la banque Charlemont. Il a tout pour être heureux : Amédée Charlemont lui donne quelques parts de la banque ; sa famille est unie et il aime son épouse comme au premier jour... Son amitié pour son patron l'amène a aidé Robert, le fils de ce dernier, qui dépense des énormes sommes...
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Affiche du document Le blé en herbe

Le blé en herbe

Colette

1h49min30

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146 pages. Temps de lecture estimé 1h49min.
Colette (1873-1954) "– Tu vas à la pêche, Vinca ? D’un signe de tête hautain, la Pervenche Vinca aux yeux couleur de pluie printanière, répondit qu’elle allait, en effet, à la pêche. Son chandail reprisé en témoignait, et ses espadrilles racornies par le sel. On savait que sa jupe à carreaux bleus et verts, qui datait de trois ans et laissait voir ses genoux, appartenait à la crevette et aux crabes. Et ces deux havenets sur l’épaule, et ce béret de laine hérissé et bleuâtre comme un chardon des dunes, constituaient-ils une panoplie de pêche, oui ou non ? Elle dépassa celui qui l’avait hélée. Elle descendit vers les rochers, à grandes enjambées de ses fuseaux maigres et bien tournés, couleur de terre cuite. Philippe la regardait marcher, comparant l’une à l’autre Vinca de cette année et Vinca des dernières vacances. A-t-elle fini de grandir ? il est temps qu’elle s’arrête. Elle n’a pas plus de chair que l’autre année. Ses cheveux courts s’éparpillent en paille raide et bien dorée, qu’elle laisse pousser depuis quatre mois, mais qu’on ne peut ni tresser ni rouler. Elle a les joues et les mains noires de hâle, le cou blanc comme lait sous ses cheveux, le sourire contraint, le rire éclatant, et si elle ferme étroitement, sur une gorge absente, blousons et chandails, elle trousse jupe et culotte pour descendre à l’eau, aussi haut qu’elle peut, avec une sérénité de petit garçon... -Le camarade qui l’épiait, couché sur la dune à longs poils d’herbe, berçait sur ses bras croisés son menton fendu d’une fossette. Il compte seize ans et demi, puisque Vinca atteint ses quinze ans et demi." Phil, 16 ans, et Vinca, 15 ans, ont toujours passé ensemble leurs vacances estivales en Bretagne. Au fil du temps, l'amitié qui les unit devient de l'amour ; mais cette année, leurs différences et leur incompréhension rendent leur complicité plus difficile...
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Une nichée de gentilshommes

Ivan Tourgueniev

3h24min45

  • Romans et nouvelles
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273 pages. Temps de lecture estimé 3h25min.
Ivan Tourgueniev (1818-1883) "Devant la fenêtre ouverte d’une jolie maison située dans une des rues extérieures du chef-lieu du gouvernement d’O*** (l’histoire se passe en 1842), étaient assises deux femmes, dont l’une pouvait avoir cinquante ans et l’autre soixante et dix. La première se nommait Maria Dmitriévna Kalitine. Son mari, ex-procureur du gouvernement, connu, dans son temps, pour un homme retors en affaires, caractère décidé et entreprenant, d’un naturel bilieux et entêté, était mort depuis dix ans. Il avait reçu une assez bonne éducation et fait ses études à l’Université, mais, né dans une condition très précaire, il avait compris de bonne heure la nécessité de se frayer une carrière et de se faire une petite fortune. Maria Dmitriévna l’avait épousé par amour ; il était assez bien de figure, avait de l’esprit, et pouvait, quand il le voulait, se montrer fort aimable. Maria Dmitriévna – Pestoff de son nom de fille – avait perdu ses parents en bas âge. Elle avait passé plusieurs années dans une institution de Moscou, et, à son retour, elle s’était fixée dans son village héréditaire de Pokrofsk, à cinquante verstes d’O***, avec sa tante et son frère aîné. Celui-ci n’avait pas tardé à être appelé à Pétersbourg pour prendre du service, et jusqu’au jour où la mort vint subitement le frapper, il avait tenu sa tante et sa sœur dans un état de dépendance humiliante. Maria Dmitriévna hérita de Pokrofsk, mais n’y demeura pas longtemps. Dans la seconde année de son mariage avec Kalitine, qui avait réussi en quelques jours à conquérir son cœur, Pokrofsk fut échangé contre un autre bien d’un revenu beaucoup plus considérable, mais dépourvu d’agrément et privé d’habitation."
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Affiche du document Pêcheurs d'hommes

Pêcheurs d'hommes

Maxence Van der Meersch

3h54min00

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312 pages. Temps de lecture estimé 3h54min.
Maxence van der Meersch (1907-1951) "Ce jour-là, bien qu’on fût en septembre, il avait fait très chaud. En revenant du bureau de la rue Nain, où j’étais allé faire pointer ma carte de chômeur, je me sentis un grand mal dans la tête et je rentrai me coucher. Il y a très longtemps que j’éprouve ces douleurs-là. Cela commença d’abord par des migraines, chaque après-midi. Puis cet état s’est aggravé. J’allai avec maman voir le docteur. Et nous sûmes que j’avais une mastoïdite et qu’il était grand temps de me trépaner. Le médecin avait dit qu’après je serais guéri. Mais, l’opération faite, ma tête a tout de même continué à me faire mal. Si bien que j’ai longtemps eu peur, et ma mère plus encore que moi, qu’on doive de nouveau m’opérer, un jour ou l’autre. Je dormis quelques heures. Puis je redescendis dans notre cuisine, et comme je me sentais mieux, maman me conseilla de sortir un moment, pour me remettre tout à fait. Je pris ma bicyclette et je m’en allai vers le centre de la ville, tout doucement. Arrivé boulevard Gambetta, comme je me demandais où je pourrais bien achever agréablement ma journée, j’eus tout à coup une inspiration : les « Prix-Fix » ! Et je descendis vers le centre, pour aller faire un tour dans un de ces bazars." Roubaix dans les années 30. Pierre est un jeune ouvrier au chômage. L'une de ses occupations est d'aller au "Prix-Fix", non pour acheter mais pour être au chaud et rencontrer d'autres ouvriers. Il fait la connaissance de Jules, un ouvrier membre de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (J. O. C)...
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Affiche du document Le forban noir

Le forban noir

Pierre Maël

3h48min45

  • Romans et nouvelles
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305 pages. Temps de lecture estimé 3h49min.
Pierre Maël Charles Causse (1862-1904) Charles Vincent (1851-1920) « Alain ! Alain ! Lân ! Lân ! » Ainsi criaient des voix d’hommes et de femmes à la porte d’une humble maison du bourg de Louannec, à l’angle des routes de Tréguier et de Lannion. Il était cinq heures du matin, d’un matin de mars lugubre. Le jour, à peine commençant, éclairait un paysage désolé. Une tempête du nord-est ravageait la côte depuis la veille. Le sémaphore de Ploumanac’h l’avait annoncée, et les barques des pêcheurs de mulets et de congres n’étaient pas sorties du port. Aux appels venus du dehors, une étroite fenêtre s’ouvrit au rez-de-chaussée de la maison. Une rafale faillit rejeter le volet sur le visage d’homme qui s’encadrait dans la baie. Mais celui-ci repoussa le battant de bois et, se penchant sur le rebord de la croisée, demanda : « Qu’est-ce qu’il y a ? » Un vieux, la tête encapuchonnée, répondit pour tous : « Lân, c’est le syndic qui m’envoie. Le Guern, de Saint-Quay, est malade. Il manque un homme à l’équipe, et, comme ça, c’est ton tour de suppléant. – C’est bien. On y va. » L’instant d’après, Alain Plonévez, l’interpellé, était sur la route, au milieu du groupe, et gagnait Perros-Guirec, où il allait tenir sa place à bord du canot de sauvetage. » Alain Plonévez, dit Lân, ne pouvait pas prévoir qu'en allant au secours d'un bateau naufragé et en sauvant deux rescapés, un marin et un enfant, il s'embarquait pour une série d'aventures qui ferait de lui le pourchasseur d'un terrible pirate international...
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Affiche du document Fils d'émigré

Fils d'émigré

Ernest Daudet

6h35min15

  • Roman historique
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527 pages. Temps de lecture estimé 6h35min.
Ernest Daudet (1837-1921) "En juin 1792, à la tombée du jour, dans une chambre du château de Saint-Baslemont, à l’entrée des Vosges, une femme et un enfant sont agenouillés devant un grand crucifix accroché au mur, entre des portraits d’ancêtres. Quoique la femme ait dépassé la première jeunesse, on la devine vieillie par la douleur plus que par l’âge. Ce qui lui reste de beauté resplendit encore sous ses cheveux blonds, dans l’éclat de ses yeux, dans la pureté de ses traits, dans la pâleur de son teint. Habillée d’une robe noire, en laine, sans ornements, toute sa personne, cependant, trahit tant d’élégance hautaine que ce vêtement de deuil la pare à l’égal des habits de cour qu’elle est accoutumée à porter. Elle se nomme la comtesse Louise de Malincourt. L’enfant est son second fils, Bernard, celui qu’on appelle M. le chevalier. Il a treize ans à peine. Mais, depuis longtemps, il voit autour de lui des visages si tristes, il entend exprimer de si vives alarmes, raconter de si sombres histoires, proférer de si violentes menaces, que son esprit s’est mûri prématurément, et, qu’enfant par l’âge, c’est presque un homme par la pensée. Cette précocité se devine à l’expression inquiète de son regard, à la gravité répandue sur ses traits, au pli contracté de ses lèvres déshabituées du rire. Il est mince et brun, son front haut et large sous la perruque poudrée. Son habit violet, en soie unie, flotte sur les formes de son buste, élégantes quoique un peu grêles, et plus bas que la boucle d’argent qui arrête la culotte au-dessous du genou, la jambe se dessine fine et vigoureuse." En 1792, le jeune chevalier Bernard de Malincourt voit ses parents arrêtés par les révolutionnaires. Il est confié à Valleroy, un serviteur digne de foi. Ils doivent gagner Coblenz, en Allemagne ; c'est dans cette ville que réside le frère aîné de Bernard, Armand officier à la personne du comte d'Artois...
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Affiche du document Un mousse de Surcouf

Un mousse de Surcouf

Pierre Maël

3h37min30

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290 pages. Temps de lecture estimé 3h37min.
"Le 4 vendémiaire an VII, c’est-à-dire le 25 septembre 1799, le trois-mâts la Bretagne sortait du port de Brest et gagnait la mer, toutes les voiles dehors. C’était un beau navire de commerce qui transportait des émigrants vers l’Amérique. On mourait de faim en Bretagne, comme un peu partout d’ailleurs en France, et cette émigration-là ne ressemblait point à celle que les lois encore en vigueur punissaient de mort. Le gouvernement accordait son consentement à tout citoyen qui, muni de son brevet de civisme, déclarait ne s’absenter que pour subvenir à son existence ou faire acte de commerce. Par malheur, la navigation était très difficile. Les côtes étaient étroitement surveillées par les croisières anglaises, qui usaient de représailles dans la guerre de course. Il devenait chaque jour plus difficile aux navigateurs français d’échapper à la poursuite des vaisseaux britanniques, dont les canons coulaient impitoyablement tout navire refusant d’amener son pavillon. La Bretagne cependant nourrissait cette espérance de se dérober à l’œil vigilant des vigies rouges. Elle filait de huit à dix nœuds et n’avait pas craint de tenter un aussi long voyage au moment le plus défavorable de l’année, en une saison féconde en naufrages." Guillaume est un enfant de 13 ans. Il est le fils d'un médecin français mort aux Indes pendant sa détention chez les Anglais. Pour venger son père, Guillaume a juré de devenir mousse dans les équipages du célèbre corsaire Surcouf...
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Affiche du document Le Robinson suisse

Le Robinson suisse

Johann David Wyss

7h22min30

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590 pages. Temps de lecture estimé 7h22min.
Johann David Wyss (1743-1818) "La tempête durait depuis six mortels jours, et, le septième, sa violence, au lieu de diminuer, semblait augmenter encore. Elle nous avait jetés vers le S.-O., si loin de notre route, que personne ne savait où nous nous trouvions. Les passagers, les matelots, les officiers étaient sans courage et sans force ; les mâts, brisés, étaient tombés par-dessus le bord ; le vaisseau, désemparé, ne manœuvrait plus, et les vagues irritées le poussaient çà et là. Les matelots se répandaient en longues prières et offraient au Ciel des vœux ardents ; tout le monde était du reste dans la consternation, et ne s’occupait que des moyens de sauver ses jours. « Enfants, dis-je à mes quatre fils effrayés et en pleurs, Dieu peut nous empêcher de périr s’il le veut ; autrement soumettons-nous à sa volonté ; car nous nous reverrons dans le ciel, où nous ne serons plus jamais séparés. » Cependant ma courageuse femme essuyait une larme, et, plus tranquille que les enfants, qui se pressaient autour d’elle, elle s’efforçait de les rassurer, tandis que mon cœur, à moi, se brisait à l’idée du danger qui menaçait ces êtres bien-aimés. Nous tombâmes enfin tous à genoux, et les paroles échappées à mes enfants me prouvèrent qu’ils savaient aussi prier, et puiser le courage dans leurs prières. Je remarquai que Fritz demandait au Seigneur de sauver les jours de ses chers parents et de ses frères, sans parler de lui-même." Lors d'une tempête, à bord du navire qui l'amène en Australie, une famille suisse (le père, la mère et les quatre fils) est "oubliée" par l'équipage qui abandonne le bateau. Elle réussit à quitter l'épave et rejoindre une île. La vie de robinson commence...
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Affiche du document Claudine à l'école

Claudine à l'école

Colette

4h02min15

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323 pages. Temps de lecture estimé 4h02min.
Colette (1873-1954) "Je m’appelle Claudine, j’habite Montigny ; j’y suis née en 1884 ; probablement je n’y mourrai pas. Mon Manuel de géographie départementale s’exprime ainsi : « Montigny-en-Fresnois, jolie petite ville de 1950 habitants, construite en amphithéâtre sur la Thaize ; on y admire une tour sarrasine bien conservée... » Moi, ça ne me dit rien du tout, ces descriptions-là ! D’abord, il n’y a pas de Thaize ; je sais bien qu’elle est censée traverser des prés au-dessous du passage à niveau ; mais en aucune saison vous n’y trouveriez de quoi laver les pattes d’un moineau. Montigny construit « en amphithéâtre » ? Non, je ne le vois pas ainsi ; à ma manière, c’est des maisons qui dégringolent, depuis le haut de la colline jusqu’en bas de la vallée ; ça s’étage en escalier au-dessous d’un gros château, rebâti sous Louis XV et déjà plus délabré que la tour sarrasine, basse, toute gainée de lierre, qui s’effrite par en haut un petit peu chaque jour. C’est un village, et pas une ville : les rues, grâce au Ciel, ne sont pas pavées ; les averses y roulent en petits torrents, secs au bout de deux heures ; c’est un village, pas très joli même, et que pourtant j’adore." Claudine est une jeune fille de 15 ans vivant avec son père, un sympatique rêveur ne pensant qu'aux limaces. Dans son journal, elle raconte son quotidien à l'école du village, un quotidien assez mouvementé avec ses affaires de coeur, ses rivalités et ses scandales !
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Affiche du document L'affaire Sougraine

L'affaire Sougraine

Pamphile Le May

4h55min30

  • Romans policiers, polars, thrillers
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394 pages. Temps de lecture estimé 4h55min.
Pamphile Le May (1837-1918) "Il y a vingt ans les chemins de fer ne sillonnaient pas, comme aujourd’hui, les immenses prairies de l’ouest, et les voyageurs traversaient, à cheval ou à pied, la zone étonnante qui se déroule des bords du Mississipi aux montagnes rocheuses. Tantôt, dans la glauque prairie sans bornes, une caravane passait comme un tourbillon et s’estompait sur l’horizon, comme le bronze d’un bas-relief sur la corniche d’un temple ; tantôt un chasseur, débarrassé du joug qu’impose la société des hommes, cheminait seul, au hasard, buvant à la fontaine et dormant sur le foin vert, à la merci du ciel, avec les fauves et les oiseaux. Les blancs sortaient de leurs villages et les Indiens sortaient de leurs montagnes, pour venir dans ces plaines chasser le buffle roux, et quelque fois des combats singuliers, plus souvent des engagements terribles, entre les bandes jalouses, arrosaient de sang le sol encore vierge. Nul écho ne répétait les clameurs des combattants, les éclats des mousquets, les plaintes des vaincus, les chants des vainqueurs. Tous les bruits s’éteignaient dans l’air morne ; la solitude gardait ses secrets. Cependant le trappeur qui collait son oreille au gazon, pour interroger le désert, entendait d’étranges murmures, et des tas d’ossements blanchis proclamaient, en ces lieux comme ailleurs, la malice des hommes." Un Indien, Sougraine, enlève une jeune fille, Elmire... Que sont-ils devenus ? Sougraine est soupçonné d'avoir tué sa femme... 23 ans plus tard, l'affaire refait surface...
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Affiche du document Romain Kalbris

Romain Kalbris

Hector Malot

3h33min45

  • Romans et nouvelles
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285 pages. Temps de lecture estimé 3h34min.
Hector Mallot (1830-1907) "De ma position présente, il ne faut pas conclure que j’ai eu la Fortune pour marraine. Mes ancêtres, si le mot n’est pas bien ambitieux, étaient des pêcheurs ; mon père était le dernier de onze enfants, et mon grand-père avait eu bien du mal à élever sa famille, car dans ce métier-là plus encore que dans les autres, le gain n’est pas en proportion du travail ; compter sur de la fatigue, du danger, c’est le certain ; sur un peu d’argent, le hasard. À dix-huit ans, mon père fut pris par l’inscription maritime ; c’est une espèce de conscription, au moyen de laquelle l’État peut se faire servir par tous les marins pendant trente-deux ans... de dix-huit à cinquante. Il partit ne sachant ni lire ni écrire. Il revint premier maître, ce qui est le plus beau grade auquel parviennent ceux qui n’ont point passé par les écoles du gouvernement. Le Port-Dieu, notre pays, étant voisin des îles anglaises, l’État y fait stationner un cotre de guerre, qui a pour mission d’empêcher les gens de Jersey de venir nous prendre notre poisson, en même temps qu’il force nos marins à observer les règlements sur la pêche : ce fut sur ce cotre que mon père fut envoyé pour continuer son service. C’était une faveur, car, si grandement habitué que l’on soit à faire de son navire la patrie, on est toujours heureux de revenir au pays natal." Romain, 9 ans, a perdu son père lors d'un sauvetage. Après avoir été confié à M. Bihorel, un vieil original qui malheureusement disparaît, sa mère est obligée de le placer chez un oncle, huissier et brocanteur ; celui-ci le traite de façon brutale et l'affame par avarice. Romain fugue...
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