Documents pour «Novo»

Documents pour "Novo"
Affiche du document Novo

Novo N°Alain Le Bacquer, paru le 31/01/2013

  • Arts
Trimestriel
NOVO est un magazine culturel diffusé dans tout le Grand Est. Il ouvre ses pages aux artistes, aux acteurs culturels, aux écrivains, aux photographes, aux illustrateurs… Il aime s’écarter de l’actualité pour porter un regard curieux sur les artistes et tous ceux qui participent à la vie culturelle du Grand Est.
Novo fédère des rédacteurs, des photographes et des illustrateurs impliqués dans la vie culturelle et artistique de leur ville (Strasbourg, Dijon, Nancy, Metz, Besançon, Belfort, Mulhouse…).Sommaire• Le mouvement, le mouvement, le mouvement Tinguely@Tinguely, tout est dit dans le titre de l'exposition présentée au Museum Tinguely. C’est sûr, l'exercice de la rétrospective est réussi et il semble même difficile d'en faire une critique ou de s'y frayer une lecture personnelle. L'exposition est mi-thématique, mi-biographique, elle retrace avec précision les années de création et de passion de l'artiste: un parcours aussi mouvementé que les oeuvres qui s'en suivent. Par-ci, par là quelques détails retiennent notre attention et permettent de s'attarder sur ce qui nous séduit chez cet artiste hors norme, généreux mais aussi explosif et entêté.
• La fin du monde et après ? La fin du monde est omniprésente dans notre actualité. Au-delà, du pathétique dont il fait parfois montre dans son angoisse, un monde si soucieux de sa fin a plutôt tout intérêt à s’interroger sur son malaise pour espérer « s’en sortir ». C’est ce geste salvateur qu’opère le jeune philosophe Michaël Foessel dans son ouvrage Après la fin du monde.
• Tout est Fluxus Célébrer les 50 ans de Fluxus (1962-2012), un non-sens absolu ? Pas si sûr quand on sait que l’esprit Fluxus demeure et que bon nombre d’artistes se revendiquent d’un mouvement qui continue d’échapper à toute définition possible : c’est donc un « joyeux non-anniversaire » en quelque sorte qu’on a fêté à Strasbourg en présence de l’un des fondateurs, Benjamin Patterson lui-même.
• Double Je Invité à jouer son répertoire rock’n’blues à Dijon dans le cadre des rendez-vous de L’ACTEUR festival, Jean-Pierre Kalfon revient sur son parcours musical et cinématographique. Dans un même élan.
• Rock on (and on) (and on) Ian Svenonius serait-il le dernier des rockeurs ? C’est en tout cas ce qu’il affirme. Après Nation of Ulysses et The Make-Up, il monte Chain & The Gang et continue de prêcher la bonne parole rock. Aux côtés de la sublime Katie Alice Greer, il jappe, se lamente, crie et s’engouffre vers les recoins lumineux d’un rock garage hautement sexualisé. Une rencontre en forme de manifeste.
• Gracias a la vida « Une chute brusque de la conscience dans le magique », telle est, comme pour Sartre, l’émotion que Luz Casal partage avec son public. Son récital Ramo de rosas (bouquet de roses) qui mêle les classiques de son répertoire et des reprises inattendues (Bécaud, Daho, etc.) évoque son amour de la terre...
• Ainsi font font font Longtemps considérés comme un art mineur, les arts de la marionnette s’affichent dans les semaines qui viennent. Panorama de saison.
• Que sont nos rêves devenus Le metteur en scène belge Fabrice Murgia navigue le long des routes fantômes à la poursuite des rêves envolés. Le premier volet de son triptyque est un spectacle transgenre à la lisière du documentaire, où une comédienne et une chanteuse font partager le destin, réel ou imaginaire, des personnages croisés en chemin. La mort du rêve américain mais la possibilité d’un autre présent… Un projet et un artiste à suivre.
• L’art de l’entre deux Metteur en scène très occupé, Jean-Yves Ruf monte Don Giovanni de Mozart à Dijon. Portrait d’un stoïcien contemporain.
• La carte et le territoire Activiste de la scène mulhousienne, peintre, président de la fédération Hiéro Mulhouse, et bassiste du groupe PJ@Mellor, Matthieu Stahl se décrit lui-même avec humour, comme le « Rémy Bricka de la peinture et de la musique ». Témoin d’une époque révolue, il tente de ranimer le do it yourself.
• Ici et là bas La maison d’édition strasbourgeoise La Dernière Goutte a publié l’ouvrage de Mariano Siskind Historia del Abasto sous le titre Comme on part, comme on reste. Rencontre avec l’auteur à Cambridge chez Zoé, un petit café tranquille sur Massachusetts Avenue, dont les frondaisons rouge et or bordent le campus de la prestigieuse université de Harvard.
• L’air de la montagne La montagne se conquiert par l’alpinisme, elle se conquiert également dans sa forme figurée pure depuis plus de cinq siècles. Deux expositions rendent compte de deux étapes majeures de cette conquête, avec les peintures tardives de Ferdinand Hodler et les photographies de Walter Niedermayr.
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Novo N°Anne Immelé, paru le 23/12/2012

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Trimestriel
NOVO est un magazine culturel diffusé dans tout le Grand Est. Il ouvre ses pages aux artistes, aux acteurs culturels, aux écrivains, aux photographes, aux illustrateurs… Il aime s’écarter de l’actualité pour porter un regard curieux sur les artistes et tous ceux qui participent à la vie culturelle du Grand Est.
Novo fédère des rédacteurs, des photographes et des illustrateurs impliqués dans la vie culturelle et artistique de leur ville (Strasbourg, Dijon, Nancy, Metz, Besançon, Belfort, Mulhouse…).Sommaire• Le monde est un seul Notre monde, qui ne croît pas beaucoup en l’art, ménage parfois sur son territoire des petits écrins élégants pour les artistes. Ainsi, il lui arrive d’offrir aux écrivains des maisons de charme pour leur permettre d’écrire. De ne rien faire qu’écrire. Ou presque.
• Je déteste les mères... « Je veux maman » lâche finalement le bellâtre japonais alors qu’il a torturé la jeune femme tout au long de Quand l’embryon part braconner et qu’il a brusquement décidé de l’égorger. Il geint, l’arme à la main, « ce que je cherche c’est la femme totale… aussi belle et gentille que maman… je veux maman », cette mère splendide qui, sait-on déjà, s’adonnait à l’adultère devant les yeux de son enfant...
• L’impossible été (chap. 3-4) C’était une nuit froide d’été. Du sable bleu avait envahi la courtine. Ça ruisselait le long des escarpes. Et le long des contre escarpes. Ça dégoulinait des poternes usées, là-haut, au nord de l’étoile. Il y en avait partout.
• Contre une civilisation solaire « Bientôt nous sombrerons dans les froides ténèbres ; / Adieu vive clarté de nos étés trop courts ! »,écrivait déjà Baudelaire dans Chant d’automne (1857). La France serait en plein déclin. Pire : notre civilisation tout entière ferait naufrage. Elle n’a pas survécu au « choc » (clash), théorisé par Samuel Huntington en 1996.
• Fin d’année au relais-chattot dijonnais François Chattot et le Théâtre Dijon Bourgogne tentent une expérience de mesmérisme façon grandes largeurs en programmant coup sur coup trois spectacles où joue le patron, bientôt parti pour une autre aventure de service public. Quartett, Folie courteline et Que Faire ? (le retour) ou l'art rétro-postérieur de la bande-annonce.
• Rencontres- Space Ritual Toy est la nouvelle sensation psychédélique made in UK. Avec son titre Motoring, ce groupe londonien s’installe sur les radars avec un premier album éponyme, entre expérimentation et quête d’une identité hallucinée. Interview “colin-maillard” au téléphone
• Musiques pour temps difficile En simplement quelques mois le collectif londonien Breton a redonné des couleurs à la créativité du rock anglais. Rencontre avec le leader Roman Rappak, en français dans le texte.
• Rencontre- Un peu d’ordres dans ce foutoir Rubin Steiner fait un détour par les années 80. Le Tourangeaux prolifique vagabonde d’un style musical à l’autre. Nous avons essayé de le faire retourner sur terre, mais ça n’a pas toujours été facile.
• Substance active C’est l’hiver. L’environnement devient gris et triste, et pour couronner le tout : cette toux persistante. Besoin d’un antibiotique ? Qu’est-ce qu’on vous a dit ? Ce n’est pas automatique, préférez le GéNéRiQ. Après s’être exporté en Colombie, le festival revient avec une 6ème édition toute en proximité, en collaborations avec les salles du Grand Est et en surprises, comme chaque année.
• Tabula Rasa Pour sa cinquième aventure à l’Opéra du Rhin, Mariame Clément s’attaque à un monument : La Flûte Enchantée de Mozart. L’occasion de se poser la question de la morale en des termes très actuels.
• Coûte que coûte 27 fois pour un cinéma qui ne laisse pas coi.c’est encore la crise, celle qui, selon catherine Bizern, déléguée générale et directrice artistique d’entreVues, a été sur toutes les bouches lors de l’édition précédente. il fallait faire quelque chose, surtout « ne pas rester assise », sans toutefois aborder ce thème de manière totalement révolutionnaire. l’argent. l’argent guide le monde mais n’a aucune valeur. une question morale. Quand le capitalisme se montre en images.
• L’argent par-delà le bien et le mal Depuis des années, EntreVues marque son attachement à l’Histoire du cinéma engagé, en abordant dans ses « rétrospectives » des thématiques résolument politiques. Les deux dernières éditions étaient centrées sur l’Histoire coloniale. Auparavant, sur le monde ouvrier (2009), ouencore sur la « lutte armée, du terrorisme à la Résistance » (2007)... Cette année, on parlera gros sous et capitalisme en crise(s), d’Erich von Stroheim à Christian Petzold, en passant par Robert Bresson (L’Argent) et Jean-Luc Godard (une séance spéciale est consacrée à Film socialisme).
• Art Press, l’expérience du regard Si le nom de l’écrivaine et critique d’art catherine millet est intimement lié à son livre La vie sexuelle de Catherine M., il l’est aussi à art press. À l’occasion des quarante bougies de la revue, le festival entrevues accueille le « choix d’art press », cycle de quinze films et une table ronde. rencontre avec la fondatrice et directrice de la rédaction catherine millet.
• L’étendue de la mère Dans la programmation art press : 40 ans de regard, de nombreux films posent la question de la relation qu’entretiennent art et cinéma. Parmi ces choix, deux films jalons, le magnifique Évangile selon Saint Matthieu de Pier Paolo Pasolini et Une Sale Histoire de Jean Eustache.
• Abrégé d’astronomie À l’occasion de Traversées, projet transfrontalier porté par Intermèdes Géographiques et le centre de culture ABC, Novo se fait l’écho de voyages sonores sur la ligne TER Besançon/ La Chaux-de-Fonds. Pour la saison d’automne, l’un des artistes du projet, Albert Marcoeur, livre un « abrégé d’astronomie.
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Novo N°Thurston Moore, paru le 25/09/2012

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NOVO est un magazine culturel diffusé dans tout le Grand Est. Il ouvre ses pages aux artistes, aux acteurs culturels, aux écrivains, aux photographes, aux illustrateurs… Il aime s’écarter de l’actualité pour porter un regard curieux sur les artistes et tous ceux qui participent à la vie culturelle du Grand Est.
Novo fédère des rédacteurs, des photographes et des illustrateurs impliqués dans la vie culturelle et artistique de leur ville (Strasbourg, Dijon, Nancy, Metz, Besançon, Belfort, Mulhouse…).Sommaire• L’impossible été Ils m’ont fait visiter un lieu que je connaissais déjà, un lieu qu’ils ne connaissaient pas. Je savais tout, ils ne savaient rien. J’étais privée de mots, ils étaient privés de sens. Ils avaient pris possession des lieux. Ça avait été les miens. Mon étang. Ma colline. Ma muraille. Ma forteresse. Ils ne savent rien mais ils parlent fort. Ils n’étaient pas encore arrivés mais ils étaient déjà partis. Et d’autres sont venus. Et d’autres viendront.
• Ouverture à la loyale Arrivé en janvier dernier à la tête du Centre dramatique- national de Besançon, Christophe Maltot ouvre la saison avec Timon d’Athènes, pièce dont il co-signe la mise en scène et interprète le rôle-titre.
• Corps maîtrisés Popularisés par le film Tournée de Mathieu Amalric, les artistes du Cabaret New Burlesque offrent leur vision décapante et toute personnelle du strip-tease.
• Lecture du monde La kunsthalle n’en finit pas de décrypter notre contemporanéité par diverses lectures : cette fois, deux jeunes femmes jouent de l’histoire comme prétexte à faire oeuvre.
• L’immobilité vive L’agrandisseur est une association récente qui se propose de questionner la photographie contemporaine. L’exposition Les temps satellites, imaginée par Anne Immelé, cadre au plus près à cette volonté.
• Un désir de communauté Avec le regroupement de l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, des enseignements supérieurs de la musique du Conservatoire de Strasbourg et du Quai à Mulhouse, on assiste à la naissance d’une école d’art parmi les plus importantes en France. David Cascaro, le directeur de la Haute École des Arts du Rhin, nous renseigne sur les finalités de la démarche.
• Sous le soleil On attend leur retour avec impatience. Avec Les Estivants d’après Maxim Gorki, les Belges de tg STAN devraient à nouveau livrer un grand cru.
• Flashs sentimentaux Soulagement après une longue période de frustration causée par la Seconde Guerre mondiale, les magazines féminins font leur grand retour avec des pages parfumées à l’eau-de-rose dans lesquelles on découvre le roman-photo. Un genre finalement méconnu célébré à la médiathèque André Malraux à Strasbourg.
• La décennie réjouie Jean-Jacques Aillagon dit que c’est probablement «la seule galerie au monde où l’on entre par la fenêtre.» Du 20 au 28 septembre 2012, Octave Cowbell fête ses dix ans d’existence et annonce de nouveaux projets. Retour sur une décennie atypique.
• À l’ombre de Kafka Rendre compte de la réalité de la justice et de l’incarcération passe, dans À l’encre des barreaux, par la mise en parallèle de chroniques judiciaires et de textes de détenus. Le poétique et l’ubuesque s’entrechoquent, confrontant l’intimité du condamné à la cruelle théâtralité du tribunal.
• Touches à l’infini Edgar Degas, on l’aime, mais le connaît-on assez ? Du coup, l’aime-t-on pour les bonnes raisons ? La grande exposition que consacre la Fondation Beyeler à cet immense artiste nous permet d’éprouver ce qu’on savait de lui et de lui restituer son importance véritable.
• En 85 après P.H Le 7 septembre dernier, la Nuit Blanche messine, en partenariat avec l’Arsenal, inaugurait un mois en avance son édition 2012 avec un concert du pionnier de l’électro-acoustique Pierre Henry, proposant son oeuvre la plus célèbre opportunément rebaptisée Metz pour le temps présent.
• Rédemption soul Charles Bradley s’inscrit dans la lignée des plus grands de la soul music et participe au renouveau du genre au même titre que Sharon Jones ou Lee Fields, avec une touche de contestation en plus. Retour sur un parcours chaotique qui la conduit à réaliser tardivement son rêve de chanteur.
• No way, Thurston ? Huh huh, pas d’interview avec Mr. Moore. Au pire, faudra lui demander directement. » On se fait une raison, mais justement voilà Thurston.
• Rêver en trois dimensions L’une des installations-phares de la prochaine Nuit Blanche messine, baptisée Paleodictyon, sera proposée par le label AntiVJ qui donnera vie à l’architecture du Centre Pompidou-Metz en orchestrant un véritable rêve éveillé alliant son et image. Coup de projecteur sur l’un des collectifs français les plus créatifs en matière d’art numérique.
• Christian Marclay around the clock Depuis plus de trente ans, Christian Marclay ne cesse d’inventer des dispositifs épatants en déclinant le principe du collage (musical, plastique ou graphique). Rencontres à l’occasion de la présentation de The Clock au Kunsthaus de Zürich, le 23 août 2012 à 11h à la conférence de presse, à 11h59 dans les escaliers,à 15h10 au café et à 15h45 en salle de projection.
• Je suis ton père N’en déplaise aux critiques chagrins, Star Wars recèle une grande richesse sémantique et psychologique. Dans un essai enthousiasmant, rédigé avec Hubert Stoecklin, Hubert Paris, psychiatre et psychanalyste spécialiste de l’adolescence, installé à Strasbourg, décrypte le film culte. Et tente de répondre à ces questions fondamentales : pourquoi Star Wars fascine-t-il les adolescents ? Et pourquoi Dark Vador est-il si méchant ?
• All hiéro’s parties Dans le paysage culturel, rares sont les associations qui survivent aux budgets rapetissant. En Alsace, cela fait plus de 20 ans que la mère nourricière Hiéro nous abreuve d’alternatif mue par un amour sans bornes pour la culture. Retour sur l'histoire de Hiéro Colmar, une association résolument tournée vers le futur.
• Sextet Majeur Les Percussions de Strasbourg remplissent les salles comme aucune autre formation de musique contemporaine. Peut-être parce qu’elles restent pionnières dans leur domaine, peut-être aussi à cause de leurs instruments… Jean-Paul Bernard, le directeur artistique, revient sur le parcours et les intentions du groupe, à l’heure où il fête ses 50 ans.
• Je suis ton père N’en déplaise aux critiques chagrins, Star Wars recèle une grande richesse sémantique et psychologique. Dans un essai enthousiasmant, rédigé avec Hubert Stoecklin, Hubert Paris, psychiatre et psychanalyste spécialiste de l’adolescence, installé à Strasbourg, décrypte le film culte. Et tente de répondre à ces questions fondamentales : pourquoi Star Wars fascine-t-il les adolescents ? Et pourquoi Dark Vador est-il si méchant ?
• Un regard libre Les éditions Isolato quittent Paris pour prendre leurs quartiers à Nancy en septembre 2012. La liberté absolue, l’indépendance, mais aussi le goût de la présence des autres et la complicité, tels sont les motifs qui dessinent la route d’Isolato depuis 2006 en publiant essais, récits et poésie.
• Aller Besançon / La Chaux-de- Fonds À l’occasion de Traversées, projet transfrontalier porté par Intermèdes Géographiques et le centre de culture ABC, Novo se fait l’écho de voyages sonores sur la ligne TER Besançon / La Chaux-de-Fonds.
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Novo N°Thomas Schoeffler Jr, paru le 14/06/2012

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NOVO est un magazine culturel diffusé dans tout le Grand Est. Il ouvre ses pages aux artistes, aux acteurs culturels, aux écrivains, aux photographes, aux illustrateurs… Il aime s’écarter de l’actualité pour porter un regard curieux sur les artistes et tous ceux qui participent à la vie culturelle du Grand Est.
Novo fédère des rédacteurs, des photographes et des illustrateurs impliqués dans la vie culturelle et artistique de leur ville (Strasbourg, Dijon, Nancy, Metz, Besançon, Belfort, Mulhouse…).Sommaire• L’ambiguë poétique de la frontière "Toute littérature est assaut contre la frontière", écrivait Franz Kafka dans son journal.
• Face cachée/visible L'astre lunaire a été de tout temps une fertile source d'inspiration comme de mystères. Si la science expérimentale l'a sécularisée, son empreinte poétique reste profonde auprès de ceux qui sont à l'écoute sensible du monde comme Luca Francesconi.
• D’autres horizons Il y a 3 ans, le festival Jazz à Mulhouse changeait d'identité et amplifiait ses envies d'avant-garde. A l'origine de ce choix: Adrien Chiquet, directeur et programmateur, qui livre avec cette 29e édition son dernier bulletin météo.
• 2.0 en conserve Conserver l'art aujourd'hui pour les générations futures? Mais certainement! Les oeuvres d'art numérique aussi? Ca se corse... Une expo fait le point sur la question.
• Paysages A la chaufferie de Strasbourg, Frédérique Lucien expose dessins et céramiques de fragments qui lient le corps au végétal. Trois questions pour comprendre le travail de l'artiste.
• Le mouvement sublimé L'artiste Nicolas de Leyde fait l'objet d'une belle expo au Musée de l'oeuvre Notre-Dame à Strasbourg, avec des œuvres en provenance de collections publiques et privées. L'occasion de se familiariser avec un artiste immensément influent pour l'art de son époque.
• Qui est Marilyn Monroe? Pour la saison estivale des Taps été cour, été jardin, Nathalie Bach souhaite donner voix aux écrits laissés par la mythique Marilyn Monroe après sa disparition, il y a maintenant 50 ans.
• Welcome in Egoland Ben reste l'un des artistes les plus connus au monde aussi bien pour les artefacts qu'il décline à l'infini que pour ses expérimentations les plus loufoques.
• Rien au hasard Nos petites oreilles françaises s'attachent naturellement à ce qui vient de Belgique. Elles redoublent d'attention quand le groupe combine vertus mélodiques et sens inné du groove comme c'est le cas avec Balthazar, que nous avons croisé à la Laiterie, à Strasbourg.
• Grimes, infinite love Elle n'a rien de commun. Rien, Grimes est un condensé de ressentis, elle transpire l'énergie, une excitation, la haine, la tristesse, la pop, le trash, la force et la fragilité.
• Sous l’écorce Contrairement à de nombreuses anciennes gloires qui se reforment actuellement, And Also The Trees poursuit son parcours depuis 30 ans sans redites ni nostalgie. Tentative d'élucidation du parcours de ce groupe mythique avec les frères Jones lors du festival Kill your Pop à Dijon en avril dernier.
• Les carburants de Miossec Rencontre décontractée avec le chanteur et parolier Christophe Miossec pour parler en vrac d'âge, de trac, de tics, de style et de son amour assez inattendu pour Chet Baker.
• Michel Houellebecq bien adapté Rencontre avec le romancier visionnaire Michel Houellebecq au sortir de sa toute première visite de l’exposition Le Monde comme volonté et comme papier peint au Consortium à Dijon.
• Alcool et écriture en héritage Rencontre. Dan Fante a hérité de son père d’un vilain penchant à l’autodestruction, à forte teneur en alcool. Mais il tient aussi de lui un miraculeux talent de conteur. C’est à ce titre qu’il doit d’avoir été invité à participer à la 4e édition de la Semaine américaine, organisée par la librairie CampoNovo du 2 au 8 avril.
• Koons museum Rencontre. La Fondation Beyeler crée l’événement avec une spectaculaire rétrospective Jeff Koons en trois parties (The New, Banality et Celebration). Retranscription exclusive d’une conversation – à moitié – imaginaire entre “l’artiste vivant le plus célèbre de la planète” et Bubbles, le singe de Michael Jackson immortalisé par l’artiste.
• L’envers de Décor À l’occasion des cinq-cents ans du Retable d’Issenheim, le musée d’Unterlinden expose Décor, une oeuvre d’Adel Abdessemed prêtée par le collectionneur François Pinault. Rencontre avec un artiste passé maître dans l’art de “produire des images”.
• Tomorrow never knows À la tête de Rock & Folk, Philippe Paringaux a initié la critique rock en France, en tant qu’auteur tout d’abord de 1968 à 1973, puis en tant que rédacteur en chef, avant de devenir romancier, scénariste et traducteur. De son propre aveu, lui ne lira pas le recueil de ses propres chroniques d’époque. Nous invitons cet amoureux du rock à se replonger dans l’âge d’or d’Otis Redding, des Rolling Stones, de Van Morrison ou de Led Zeppelin.
• Aux risques du visible Au printemps 2013, le Frac Franche-Comté emménagera dans la Cité des arts et de la culture de Besançon. Entre visible et invisible, cette installation se déploie lentement dans le temps, pièce maîtresse de l’institution.
• Dans le sous-sol de l’oncle Sam Les éditions Tristram s’intéressent à la littérature « hors de son périmètre noble » : Lester Bangs, William T.Vollmann, William S. Burroughs, J.G Ballard pour les plus fameux. Hunter S.Thompson, l’écrivain-journaliste gonzo, y a évidemment sa place. En juin, Tristram publie le troisième volume de ses Gonzo papers, inédit en France
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Novo N°Numéro 19, paru le 01/04/2012

  • Arts
Trimestriel
NOVO est un magazine culturel diffusé dans tout le Grand Est. Il ouvre ses pages aux artistes, aux acteurs culturels, aux écrivains, aux photographes, aux illustrateurs… Il aime s’écarter de l’actualité pour porter un regard curieux sur les artistes et tous ceux qui participent à la vie culturelle du Grand Est.
Novo fédère des rédacteurs, des photographes et des illustrateurs impliqués dans la vie culturelle et artistique de leur ville (Strasbourg, Dijon, Nancy, Metz, Besançon, Belfort, Mulhouse…).Sommaire• Télescopage d’oeuvres anniversaire Focus - À l’époque où j’écoutais blink-182 en boucle, la galerie Interface glissait de la rue de Mirande à la rue Chancelier de l’Hospital, c’était il y a pile dix ans et aujourd’hui l’équipe vous invite à son anniv’ ! Au programme : une exposition collective regroupant douze artistes de la première époque.
• Jeunes mousses et vieilles planches Focus - Générations spontanées ? Pas vraiment, tant ces dernières éditions sont le fruit d’un acharnement têtu d’un homme menant son équipe comme d’autres mènent leur barque : à contre-courant. François Chattot et le Théâtre Dijon Bourgogne persistent, signent et parodient au pied levé les Who : « talkin’ bout no génération ».
• Petit mais déjà grand Focus - En festival, la joie de découvrir une nouvelle perle musicale n’existe plus (ou presque). place aux grands noms, à ceux qui n’ont rien à prouver. D’autres festivals, plus petits, prennent le relais. L’un de ceux-là, à taille humaine, pratique l’avant-garde : Humanist Records Festival.
• Tomorrow Never Knows Focus - Après le succès européen et outre-Atlantique de leur premier album, les Revolver reviennent sur le devant de la scène à l’occasion de la sortie de leur second opus, Let go, un album aux harmonies plus groovy…
• Ethique collective Focus - Ils sont artistes et artisans, inventifs et enthousiastes. Ils se sont regroupés au sein d’un collectif éclectique, Zone Art, qui déploie des trésors d’énergie pour diffuser et promouvoir la création sur Besançon et sa région. Ils viennent justement d’ouvrir leurs Ateliers, au coeur de la ville, et offrent ainsi au public un lieu de découverte et de partage au pluriel. Reportage.
• L’amour est comme une plante Focus - Depuis l’automne 2011, le quartier bisontin de Planoise est investi par de bien étranges hôtes : les pheuillus. Sous forme de légende urbaine et théâtre végétal, ils créent poésie et cohésion dans un environnement davantage habitué à la rudesse du béton qu’à la légèreté d’une poignée de fleurs. Une initiative singulière, qui rencontre un écho auprès des habitants. Détails.
• La peinture apprivoisée Focus - Nikita est une artiste qui cherche à ressentir plus qu’à comprendre. Avec un geste pictural qui contient sa dimension graphique, elle prend le risque de laisser le spectateur décontenancé. Elle présente ses toiles au Luxembourg et prépare une grande exposition en 2013 à la Fondation franco-allemande de Karlsruhe.
• Regards sur le geste Focus - Panorama de la création chorégraphique contemporaine, le festival Nouvelles Danse s’ouvre de plus en plus à la performance, qu’elle soit pratiquée par des danseurs ou par des plasticiens. Deux approches différentes ? Pour le savoir, trois questions à Joëlle Smadja, programmatrice du festival.
• La ballade de Serge Focus - Serge Gainsbourg s’est beaucoup posé la question de son art. La chanson, art mineur ? Peut-être, mais la poésie ? À découvrir le nouveau spectacle de Christophe Feltz, les mots du grand Serge prennent une résonance nouvelle ; ils nous entrainent à sa suite dans l’abîme…
• Christopher Owens Rencontre - Déchiffrer Christopher Owens semble être difficile. Lors du passage de Girls à La Laiterie le 18 novembre 2011, il avait décliné notre demande d'interview : trop fatigué. Déçue, et consciente de son amour pour l'écriture, je lui ai fait parvenir une lettre manuscrite en janvier dernier. Un mois plus tard, la réponse me parvenait.
• West Side Story Rencontre - La méfiance légitime qui accompagne le succès grandissant de Sallie Ford peut vite s’envoler. Pas de calcul ou de plan de carrière dans le Grand Ouest, Sallie Ford a vraisemblablement été téléportée depuis les années 40 dans un monde qui ne cesse de l’étonner.
• Enquête d’identité Rencontre - Il avait un nom, et petit à petit il s’est aussi fait un prénom. Dès son plus jeune âge, Melvil Poupaud s’est retrouvé sur les plateaux de cinéma, avec le coup de pouce d’une mère très impliquée dans le métier. Une place réservée, peut-être un peu imposée, qui l’a conduit à « se chercher » toutes ces années. Il résulte de cette quête des oeuvres multiformes et très libres. Rencontre.
• L’impossible Michel Butel Rencontre - Vingt longues années après la fin de L’Autre Journal (1984-1992), un journal généreux et profond qui a marqué à vie ses lecteurs, Michel Butel lance L’Impossible avec une équipe resserrée, mais une liberté infinie.
• Blutch - Violence et passion Rencontre - Aspirateur à films depuis son enfance strasbourgeoise et amoureux vindicatif du cinéma aujourd’hui, Blutch revisite sa cinéphilie. Avec Pour en finir avec le cinéma, il est publié pour la première fois chez Dargaud sans y laisser la moindre plume d’auteur insoumis. Rencontre avec un oiseau libre.
• Celui qui (ne) se tait (pas) Alors que la revue mulhousienne Tacet consacre son premier numéro à la figure de John Cage, retour sur l’un des poèmes jalons de la réflexion que le compositeur menait autour d’un de ses thèmes de prédilection : le silence.
• Géométrie variable Le Centre Pompidou-Metz présente une rétrospective des dessins muraux en noir et blanc de l’artiste américain Sol LeWitt. C’est le plus bel ensemble jamais réalisé en Europe : une aventure plastique sans précédent qui implique les écoles d’art de la région et pose la question même de l’oeuvre.
• Endangered species Conserver les peintures rupestres du néolithique, on sait faire. Mais une oeuvre installée sur un Apple Power Mac G5 en 1991 ou programmée sur Macromedia Director 7 en 1999 ? Gérer l’intendance des oeuvres d’art numérique est aussi complexe qu’urgent, si on veut éviter qu’elles ne disparaissent…
• Un tremplin pour la gloire ? Attendue en juin, la dixième exposition mulhouse 00 est devenue un événement de premier ordre pour les jeunes plasticiens tout juste diplômés.
• Bataille livrée Dans Le Pur bonheur/Georges Bataille, Francis Marmande redécouvre son auteur fétiche par fragments. Un livre inclassable qui repense Bataille en abandonnant les sentiers battus par la critique universitaire.
• Passage à l’acte Premières, enthousiasmant festival des jeunes metteurs en scène européens, rassemble ceux qui, peut-être, feront le théâtre de demain. Parmi eux, il y aura sans aucun doute les élèves du groupe 39 de l’école du TNS, qui avec Et la nuit sera calme allient l’énergie de la jeunesse à une belle maturité artistique
• Les nouveaux scribes Graal Théâtre, ou une Odyssée littéraire colossale et joyeuse. Pendant 30 ans, avec le poète mathématicien Jacques Roubaud,Florence Delay a réinventé pour le théâtre la légende arthurienne. En s’appuyant sur des centaines de textes, écrits au Moyen-Âge par des scribes de toute l’Europe. Alors que le TNS et le TNP de Villeurbanne amorcent l’intégrale des dix pièces, elle revient sur cette aventure poétique et chevaleresque
• Une affaire de famille Témoins musicaux des ambitions du label Herzfeld, les productions du Herzfeld Orchestra réunissent tous les groupes (ou presque) de la famille strasbourgeoise pour nous plonger dans leur monde synthético électrique. Midlife Poncho, le dernier né, s’inscrit dans l’évolution des sons singuliers du label
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Novo N°Numéro 18, paru le 01/01/2012

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Trimestriel
NOVO est un magazine culturel diffusé dans tout le Grand Est. Il ouvre ses pages aux artistes, aux acteurs culturels, aux écrivains, aux photographes, aux illustrateurs… Il aime s’écarter de l’actualité pour porter un regard curieux sur les artistes et tous ceux qui participent à la vie culturelle du Grand Est.
Novo fédère des rédacteurs, des photographes et des illustrateurs impliqués dans la vie culturelle et artistique de leur ville (Strasbourg, Dijon, Nancy, Metz, Besançon, Belfort, Mulhouse…).Sommaire• Que peut-on espérérer ? Carnet Novo - Pour Marcel Rodriguez et Jacques Séchaud, cinéastes. Il est tentant de mettre en parallèle les trajectoires de deux cinéastes français actuels. Leurs films mettent en scène des vies percluses dans des territoires situés aux deux extrêmités de notre pays. Souvent générationnelles, ces oeuvres sont des radiographies douloureuses et éminemment politiques de notre époque.
• La popularité de l’art Focus - Pour la deuxième édition de sa biennale, l’association Itinéraires Singuliers se consacre à la collection d’« art populaire contemporain » réunie par Luis Marcel. Visites, spectacles et rencontres font découvrir des oeuvres de créateurs à la marge, se situant dans le sillage de l’art brut. L’occasion d’interroger ici les paradoxes de cet intitulé et de ses dérivés.
• Courbet entre raillerie et admiration Focus - Une rétrospective sur la vie et l’oeuvre du maître d’Ornans vu à travers les représentations et interprétations de ses contemporains. Le nouveau musée Courbet confirme son rôle de tout premier plan pour la diffusion et la documentation d’un peintre injustement méconnu.
• Musiques en abyme Focus - Spectacle opératique dont la partition inventive se substitue à la légèreté du propos, The Second woman offre un génial et vertigineux grand écart entre de multiples influences musicales.
• Entre les murs Focus - Sur les murs, il y a souvent des traces. Des traces concrètes que l’on peut toucher, où des mémoires, propres à chacun. Quand les lieux sont vides, libres à nous de les occuper par nos pensées, nos histoires. Anahita Hekmat travaille justement sur ces mémoires qui occupent les espaces. Pour mieux comprendre nous partons à sa rencontre au CEAAC, le lendemain de son vernissage.
• Saga Africa Focus - À la galerie Lillebonne, à Nancy, l’exposition Ex Nugis Seria place le continent africain sous les projecteurs : ses carnets de voyages, ses photographes prometteurs, ses artistes éclectiques et ses images les plus belles.
• Serge Kaganski : l’inrockuptible Rencontre - Présent au festival EntreVues à Belfort, Serge Kaganski revient sur l’histoire des Inrocks. Les Inrockuptibles fêtent “25 ans d’insoumission” en publiant un album souvenir monumental compilant chroniques, interviews au long cours et portraits photographiques.
• TGV GéNéRiQ 2011 Rencontre - Le festival TGV Génériq dans l’objectif du Très Grand Vincent Arbelet. Dijon, Belfort, Montbéliard, Dole, Baume-les-Dames, Besançon, Épinal, Mulhouse, Kingersheim, Bâle et Porrentruy, décidément le festival TGV GéNéRiQ poursuit son ancrage en région, avec la même volonté d’investir les lieux insolites et de révéler les artistes de demain. Portfolio.
• Crazy Vibes Rencontre - Selah Sue se confie backstage à la Rodia à Besançon. Elle était là, devant nous, sa légendaire coiffure mousseuse haut perchée sur la tête. Une fraîcheur singulière enveloppait toute la pièce. Rencontre aérienne à la Rodia à Besançon avec Selah Sue, icône soul du moment.
• Sound & vision A l’ère de l’Internet, elles défilent sous nos yeux vitesse grand V et nous rapprochent toujours un peu plus de l’univers des musiciens que l’on adore. Ces vidéos sous forme de clips, de sessions ou encore de live servent les artistes et exaltent comme jamais leur musique. Coup d’oeil sur la production audiovisuelle en matière de musique dans le Grand Est, excellent vivier de musiciens et de vidéastes.
• Mek dem shine ! Pour beaucoup, il reste l’un des featurings de Massive Attack, et pourtant Horace Andy est bien plus : il est l’une des plus belles voix de la musique jamaïcaine. En cela, chacune de ses apparitions constitue un événement en soi.
• Dans les profondeurs Écouter Fránçois & The Atlas Mountains c’est d’abord se retrouver baigné dans l’univers aquatique rassurant de Plaine inondable puis dans un rêve impalpable teinté de pop sensuelle et d’exotisme délicat avec E Volo Love, toujours en apnée.
• Jonathan Wilson, gentleman lover Il est parfois désigné comme l’artiste le plus accompli de sa génération : sa maturité lui permet de faire la synthèse entre le folk-rock californien et des inspirations jazz plus personnelles. Échange par mail à l’occasion de sa tournée européenne.
• Pierre Bourdieu, un regard au présent Dossier spécial - Les photographies de Pierre Bourdieu en Algérie chez Stimultania. L’exposition Images d’Algérie rassemble cent cinquante photographies du pays en temps de guerre prises par Pierre Bourdieu entre 1958 et 1961. Le regard du sociologue a davantage figé la vie courante, les habitants, que des images d’une guerre qui ne constitue ici qu’une toile de fond. Pour novo, un groupe d’étudiants en master critique a constitué un dossier complet.
• L’art du détour Guillaume Chauvin et Rémi Hubert (GCRH) publient Aucun détour ne ment chez Allia. Lauréats du Grand prix de photojournalisme organisé par Paris Match en 2009, Guillaume Chauvin et Rémi Hubert (GCRH) avaient dévoilé la supercherie devant leur jury : « Mention rien », leur travail photographique sur la précarité étudiante était une mise en scène volontairement racoleuse. Avec Aucun détour ne ment, ils dépassent la facétie. Particularité de l’ouvrage : il est écrit avec les mots des autres.
• Libertaire en liberté Discussion sans tabou avec Gérard Béréby, fondateur et directeur des éditions Allia
• Le festival TRANS(E) à la Filature, Scène nationale de Mulhouse
• The Xanagloo project Schieppe et Meyer, partenaires très particuliers au Crac Alsace. Commissaires associées de l’exposition Partenaires particuliers au Crac à Altkirch, Sophie Kaplan et Virginie Yassef ont confié le “project-room” à Schieppe & Meyer, deux jeunes artistes, l’un anglais, l’autre suisse, qui n’ont pas fini de se renvoyer la balle.
• Conserver la danse ? Boris Charmatz réinterprète l’oeuvre de Merce Cunningham et se passionne pour l’histoire de la danse. Directeur du Centre Chorégraphique National de Bretagne, qu’il a rebaptisé Musée de la danse, Boris Charmatz réinterprète avec Flip Book l’oeuvre de Merce Cunningham et donne ici une nouvelle fois corps aux questions qui le passionnent depuis longtemps : l’histoire de la danse, ses archives, sa transmission.
• L’art de l’échange Spiro Scimone et Francesco Sframeli pratiquent un théâtre réduit à l’essentiel. Des comédiens, un texte et quelques éléments de décors : Spiro Scimone et Francesco Sframeli pratiquent un théâtre d’autant plus drôle et touchant qu’il est réduit à l’essentiel.
• Histoires de trajectoires Avec La Loi du marcheur, le comédien Nicolas Bouchaud transmet la parole de Serge Daney dans une forme stimulante, qui invite à un dialogue avec le cinéma et ses oeuvres.
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Novo N°Numéro 17, paru le 01/11/2011

  • Arts
Trimestriel
NOVO est un magazine culturel diffusé dans tout le Grand Est. Il ouvre ses pages aux artistes, aux acteurs culturels, aux écrivains, aux photographes, aux illustrateurs… Il aime s’écarter de l’actualité pour porter un regard curieux sur les artistes et tous ceux qui participent à la vie culturelle du Grand Est.
Novo fédère des rédacteurs, des photographes et des illustrateurs impliqués dans la vie culturelle et artistique de leur ville (Strasbourg, Dijon, Nancy, Metz, Besançon, Belfort, Mulhouse…).Sommaire• Éloge de la scandinavie : les romans de Tarjei Vesaas Le monde est un seul - Dans chaque livre de l’écrivain norvégien Tarjei Vesaas, émerge un personnage d’infortune. Il vit dans le froid, la neige, la glace et il ne comprend souvent pas grand chose au monde des adultes ou des vivants. Ou alors, il a si bien compris comment la terre tournait qu’il en est descendu. Je voudrais parler de quatre livres parmi les plus beaux de cet écrivain, mort en 1970 après soixante treize ans de vie presque entièrement passés dans sa province natale du Telemark.
• Modèle (2) Pas d'amour sans cinéma - Bien sûr, il y a Lauren Bacall dans Le Port de l’angoisse qui n’a pas froid aux yeux et manie effrontément le sous-entendu érotique ; bien sûr, il y a Andie Dickinson dans Rio Bravo qui plus qu’aucune autre chez Hawks ne perd pas une occasion pour exposer son corps avec un naturel déconcertant. Bien sûr, il y a aussi la mordante Katharine Hepburn dans L’Impossible monsieur bébé. Et puis, il y a la Bonnie Lee dans Seuls les anges ont des ailes immédiatement à l’aise dans ce monde d’hommes. Tellement à l’aise que l’on a bien du mal à l’imaginer en showgirl sophistiquée faisant des numéros spéciaux comme elle l’annonce à Cary Grant qui l’interroge avec une pointe d’ironie.
• Cinérama Signe du temps, les affiches de L’Exercice de l'Etat de Pierre Schoeller et De Bon matin de Jean-Marc Moutoux se répondent en écho dans leurs froides apparences sur les devantures des cinémas « art et essai ». La coïncidence des postures figées dans un parallélisme parfait et les visages hiératiques des acteurs disent la gravité des discours tenus par les films eux-mêmes : le monde du travail est aujourd’hui parfaitement contaminé. Le premier film est le constat d’une impuissance,
• L’improbabilité du réel - Cécile Meynier Focus - En suivant le cours de son inspiration et en s’imprégnant des lieux où elle expose, Cécile Meynier transcende décor et objets avec un vrai sens de l’imprévisible. L’accident et le hasard sont, pour elle, de vrais alliés, qui enrichissent son travail et ses recherches artistiques. Rencontre.
• Narration erratique Focus - Seconde proposition du commissaire d’exposition Yann Beauvais à l’espace gantner après paul sharits en 2007, le temps des images présente une autre grande figure du cinéma expérimental : Malcolm le Grice. Retour sur une oeuvre fascinante et contemplative.
• Tous des mômes Focus - Il y a des jours comme ça où l’on se dit : c’était mieux avant. C’était mieux quand on courait partout, quand on se fichait de tout, quand notre imagination était la Raison. Mais tout n’est pas perdu : le festival jeune public Momix nous invite pour la 21ème année consécutive à se rêver enfant et à faire rêver les enfants.
• Ensemble, c’est tout Focus - En refusant le metteur en scène, les Belges de tg STAN font à nouveau du théâtre une affaire de comédiens. Avec Le Chemin solitaire, ils placent au cour de leur projet la question du jeu et du collectif.
• Les amants pressés Focus - Après avoir mis en scène à l’opéra le Roméo et Juliette de Gounod, Olivier Py se penche sur la pièce elle-même et donne aux amants tragiques de Shakespeare une nouvelle profondeur.
• Sortir du noir Focus - Après avoir décroché une mention spéciale au concours de jeunes metteurs en scène du Théâtre 13 à Paris ainsi qu’un accueil enthousiaste auprès du public allemand, la compagnie Dinoponera / Howl Factory regagne ses foyers pour y jouer la pièce de clôture de son cycle des noirceurs.
• Pour l’amour du docu Focus - Regarder des documentaires ailleurs que sur Arte ? Figurez-vous que c’est possible, même à Strasbourg. L’association Vidéo Les Beaux Jours se bat depuis presque vingt ans pour soutenir l’éducation artistique cinématographique, accompagner les regards et mettre en avant la production documentaire autant nationale que locale. Chapeau bas.
• La (dé) construction du réel Focus - Jonathan Rescigno est un jeune vidéaste avec plusieurs courts-métrages à son actif. Son travail porte sur le rapport à la mémoire au travers des constructions humaines, lieux de vie qui apparaissent et disparaissent au fil du temps. Une réflexion renforcée grâce à un an de résidence à Berlin.
• C’est dans l’air Focus - Aux confins du cirque et de la danse, Mathurin Bolze a créé un langage scénique souple et aérien et fait aujourd’hui partie des artistes à suivre.
• Théo Hakola : le rock comme un couteau Rencontre avec Theo Hakola , ex-leader d’Orchestre Rouge puis de Passion Foder , auteur de cinq albums en solo et d’une poignée de livres , dont Rakia , un “Jules et Jim à l'envers à la sauce balkanique ”.
• Relations intimes Rencontre - Et si nous nous penchions sur l'intimité d'Anna Calvi ? Dans sa dualité, cette artiste n'est pas une autre, elle est unique : La relation qu'elle établit à sa musique fait d'elle une chanteuse entière. Novo a rencontré celle qui vous glace de sa voix et vous transporte par son regard.
• Et la lumière fut Rencontre - Les Montréalais d’Esmerine signent un troisième album aux accents mélancoliques. Pour La Lechuza, l’ensemble de musique de chambre contemporaine accueille la harpiste Sarah Pagé et le batteur Andrew Barr. Rencontre lumineuse autour de la figure charismatique de Lhasa, à laquelle l’opus est dédié.
• La pop, états des lieux Chaque édition de Novosonic permet d’établir des constats concernant l’évolution de la pop. La version 2011 du festival dijonais a vu la reformation de Chokebore , le groupe de Troy Von Balthazar. Elle a permis de révéler les figures de demain, parmi lesquelles le groupe The Luyas et Dirty Beaches.
• Child of nature Rencontre - Dans Les Géants, trois mômes se retrouvent livrés à eux-mêmes à la campagne. Dans ce film qui prend des allures de conte moderne, ils errent dans la forêt en quête de repères. Rencontre avec le réalisateur Bouli Lanners et l’un de ses jeunes acteurs Zacharie Chaseriaud.
• Le nouveau eastern Avec un premier rôle amateur déjà primé et une nomination à la Caméra d’or à Cannes, le thriller La Fin du Silence ne peut être considéré comme un produit typique. Les Vosges nous rapprochent ici du mythe de la Frontière. Questions à son réalisateur et à son producteur, tous deux alsaciens : Roland Edzard et Philippe Avril.
• Plossu au Mexique Échange avec Bernard Plossu à l’occasion d’une exposition de ses photographies du Mexique au musée des Beaux-arts de Besançon et d’une réédition augmentée de son livre “culte”, Le Voyage mexicain, initialement paru en 1979.
• Ténèbres lumineuses Symptôme des temps qui courent, "l'ésotérisme" ne se cache plus et se dévoile au plus grand nombre. Deux grandes expositions tournées vers les sciences internes occidentales se tiennent simultanément le long du Rhin. Regards croisés.
• L’art, comme instant premier L’oeuvre d’art est parfois l’occasion d’un choc émotionnel pour le spectateur. L’exposition internationale Thrill s’est construite sur la base de ce constat essentiel. Une belle occasion de réunir des artistes européens et de ré-investir le bel espace de l’Ancienne Douane à Strasbourg.
• Connan dans ses petits souliers Révélation 2011 et chouchou des médias, le Néo-Zélandais Connan Mockasin continue sa percée continentale pop à partir de sa base londonienne. Prochaine étape de son odyssée : le festival TGV GéNéRiQ.
• Le principe d’incertitude Avec sa danse combative et énergique, tout en secousses, en vitesse et en heurts, le chorégraphe et metteur en scène flamand Wim Vandekeybus a ouvert, dès la fin des années 80, de nouveaux champs aux arts de la scène. Son passage au Maillon à Strasbourg avec Œdipus / Bêt noir, adaptation du texte de Jan Decorte, fut l’occasion d’aborder avec lui sa vision de la danse et sa manière de travailler.
• Batman Le hasard fait bien les choses. En cette fin d’année, l’opérette La Chauve-Souris, adaptation du vaudeville Le Réveillon, sort de l’ombre, et plutôt deux fois qu’une ! L’occasion de s’entretenir tour à tour avec les metteurs en scène, contagieusement passionnés : Philipp Himmelmann pour l’Opéra national de Lorraine d’une part et Waut Koeken pour l’Opéra national du Rhin d’autre part.
• Ziggy Played Le metteur en scène Renaud Cojo est parti à la poursuite de Ziggy Stardust, le personnage créé par David Bowie, traquant à travers cette figure celle du double, celui que nous rêvons d’être et à qui parfois nous donnons vie. L’aboutissement de cette quête : un spectacle barré et touchant.
• Derière Agrippina #2 En octobre dernier a eu lieu la création d’Agrippina, opéra de Haendel mis en scène par Jean-Yves Ruf et dirigé par Emmanuelle Haïm. Après avoir exploré (cf Novo #16) les fondations d’une telle entreprise, gros plan sur le processus de création.
• Jamais sans ma culture De sa Coupole, il a observé la culture, l’a mise en images, en musiques et en théâtres durant dix années. Dix années où Denis Beaugé a joué des coudes pour imposer ce nouveau théâtre d’une « pas si petite ville » : Saint-Louis. Aujourd’hui, il s’en va après avoir lancé la nouvelle saison. Les rideaux se ferment, d’autres se lèvent.
• Sujet épineux ? Mathieu Sapin reconnaît aisément que les Arts Déco à Strasbourg lui ont appris à mettre en forme ses idées. Aujourd’hui, l’acolyte de Sfar, Blain et Sattouf, fonce tête baissée dans l’investigation en petites cases. Il publie Journal d’un journal, portrait des coulisses du quotidien Libération.
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Novo N°Numéro 16, paru le 01/09/2011

  • Arts
Trimestriel
NOVO est un magazine culturel diffusé dans tout le Grand Est. Il ouvre ses pages aux artistes, aux acteurs culturels, aux écrivains, aux photographes, aux illustrateurs… Il aime s’écarter de l’actualité pour porter un regard curieux sur les artistes et tous ceux qui participent à la vie culturelle du Grand Est.
Novo fédère des rédacteurs, des photographes et des illustrateurs impliqués dans la vie culturelle et artistique de leur ville (Strasbourg, Dijon, Nancy, Metz, Besançon, Belfort, Mulhouse…).Sommaire• On the road again Dirty Beaches est un trentenaire né à Taïwan et vivant à Vancouver. il a le rock de Suicide et le roll d’elvis Presley, un mélange auquel s’ajoute une attitude digne du clochard céleste de Kerouac : toujours inspiré par la route, il ne se sent chez lui, nulle part.
• Oui à la folie! Cet homme est fou, immoral. il trahit, bafoue. Lui c’est le Richard III de Shakespeare dont le pouvoir sans limites a été mis en scène par David Gauchard. une pièce sur le mal et sur la destruction mise en musique par Olivier Mellano.
• Les nouveaux habits des FRAC Le Frac Franche-Comté présente le bâtiment qu’il habitera l’année prochaine ainsi que les projets architecturaux de quatre autres Frac dit, comme lui, de deuxième génération.
• La distance du Dandy On raconte que Claude François, fou de jalousie, éteignait ses lumières lors des premières parties qu’il assurait lors de ses galas. entre succès et longues périodes d’exil, Alain Chamfort s’est imposée comme une figure à part.
• Ca joue! Le festival Theatra fête son quart de siècle : 25 ans de découvertes théâtrales où ont défilé des troupes françaises et européennes toutes aussi créatives. Cette année, la ville de Saint-Louis remet le couvert avec une cinquantaine de représentations.
• Benoît Maire, et les autres Artiste imprégné de philosophie et de références, Benoît Maire construit Bientôt le métal entre nous sera changé en or, une œuvre théorique mise au jour plastiquement dans cinq espaces. un concept au-delà du palpable qui s’enrichit par la réflexion des autres. Quoi de plus naturel, alors, que d’aller à la rencontre de ceux qui montent l’exposition, pour mieux l’appréhender.
• Le journal d’un homme seul En invitant pour la première fois à Strasbourg la star James Thiérrée, comédien-circassien, petit-fils de Charlie Chaplin, le TNS ouvre son théâtre au grand public
• L’écrit démultiplié L’opéra national du Rhin ouvre sa saison avec une création mondiale : La Nuit de Gutenberg, un opéra commandé au compositeur Philippe Manoury. Ce dernier confronte l’inventeur de l’imprimerie à l’ère d’internet dans le cadre d’une fresque qui interroge notre relation à l’écriture.
• L’oeil et l’oreille Artavazd Pelechian est unique en son genre. il filme les paysages, leurs sons, les hommes mais fait l’impasse sur les dialogues. un lyrisme absolu, une sensibilité exacerbée, comme dans son film Les Saisons où l’on découvre le rapport sensuel des hommes à la terre et à l’animal. Ce triptyque poétique, Akosh S. et Gildas Etevenard, le mettront en musique et en bruit pour le plaisir de nos yeux, et nos oreilles.
• Hors Case On peut l’affirmer sans risque : David Marton renouvelle la mise en scène d’opéra. le Jeune hongrois, installé À Berlin et fidèle collaBorateur de la schauBühne, ne s’emBarrasse pas de codes et revisite le répertoire en désorientant volontiers l’amateur.
• Rebattre les cartes Après le Centre Pompidou-Metz en mai 2010, c’est au tour du Consortium À Dijon d’ouvrir ses portes. une structure qui – au-delÀ de la divergence admise de ses proJets et de ses statuts d'avec ceux de l’institution messine – partage avec cette dernière la même capacité de redéploiement de l’activité culturelle sur son territoire.
• Honni soit qui mal y pense Comme son idole Marcel Duchamp, John Cale a traversé l’atlantique. tout d’abord musicien contemporain, ensuite comme violoniste du Velvet underground, en solo et en tant que producteur, il a construit une œuvre ouverte, parfois déconcertante. À son image. retour sur son parcours À l’occasion d’une tournée française qui passe par Besançon et StrasBourg.
• Le sport, la littérature et les filles Rencontre avec Barry Gifford, l'auteur de Sailor et Lula, pour parler de littérature, de cinéma et de souvenirs d'enfance sous l’œil attendri d'Eric Vieljeux qui a déjà publié trois de ses recueils aux éditions 13e note
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Novo N°Numéro 15, paru le 01/07/2011

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NOVO est un magazine culturel diffusé dans tout le Grand Est. Il ouvre ses pages aux artistes, aux acteurs culturels, aux écrivains, aux photographes, aux illustrateurs… Il aime s’écarter de l’actualité pour porter un regard curieux sur les artistes et tous ceux qui participent à la vie culturelle du Grand Est.
Novo fédère des rédacteurs, des photographes et des illustrateurs impliqués dans la vie culturelle et artistique de leur ville (Strasbourg, Dijon, Nancy, Metz, Besançon, Belfort, Mulhouse…).Sommaire• Girls girls girls Sur Arte, les girls sont à l’honneur. Artistes, muses ou groupies, elles revendiquent leur place dans l’histoire de la pop ou de la soul music. Un cycle complet permet de contrecarrer l’omniprésence des hommes et de rétablir quelques vérités.
• Rencontre du troisième type La fondation Beyeler consacre son exposition d’été à Constantin Brancusi (1876-1957) et Richard Serra (né en 1939). Si le dialogue entre les deux artistes peine à s’installer, leur confrontation raconte l’évolution de la sculpture depuis un siècle.
• L’envol de la ville Au départ simple animation estivale, Scènes de rue continue son développement et compose une quinzième édition profondément éclectique. Une programmation transgenre qui confronte différentes générations d’artistes et de multiples esthétiques, à l’image du développement tous azimuts que connaissent les arts de la rue ces dernières années.
• Combat pop Saul Williams fait se rencontrer les Stooges, Funkadelic et David Bowie, et renoue avec la vocation pop des débuts en tentant d’éveiller les consciences endormies. Pour la vingtième édition de Bêtes de Scène, il enflammera les foules comme il sait le faire : de manière pugnace, en phase avec son temps.
• Cover Brice Dellsperger et Jean-Luc Verna sont passés maîtres dans l’art de la reprise, du travestissement, du décalage. Alors qu’ils collaborent depuis plus de dix ans, cette exposition partagée est une première française.
• Le monde selon Damien Artiste énervé, Damien Deroubaix (né en 1972) n’a de cesse de dénoncer et de combattre la violence du monde. L’exposition Der Schlaf der Vernunft (le sommeil de la raison) réunit peintures et sculptures conçues comme des moyens d’actions.
• Réflexion(s) Daniel Buren vient souffler la 1ère bougie du Centre Pompidou-Metz. Pour l’occasion, il nous offre deux installations qui viennent repenser l’espace muséal et l’expérience du spectateur. Les rayures se font plus discrètes pour une architecture, bien présente…
• Volutes noires Profondément enraciné dans l’histoire de l’Afrique du Sud, le travail de Bernie Searle sait tirer force et beauté d’un pays traumatisé par l’apartheid.
• L’art de la guerre Il y aurait un art de la guerre autre que celui du stratège Sun Tzu, un art esthétique. Durant les conflits, la création ne s’arrête pas, elle dépasse les armes et le mauvais sort. Raoul Dufy, artiste patriote et engagé, mobilisé au début de la Première guerre mondiale, se passionne pour l’imagerie populaire et dessine sous tous ses attraits : la France.
• C’est son réel L’hyperréalisme a toujours fasciné – « Oh, on dirait une photo ! » –, c’est peut-être pour ça qu’il a attiré Pierre Didier qui y a mêlé la peinture classique et des éléments surréalistes. Le tout se fond dans une figuration toutefois abstraite : l’artiste peint la matière, creuse le mystère d’une orange, déstructure le réel pour mieux le retrouver.
• Courbet revisited Six petites questions à Anne Dary, conservatrice en chef des musées du Jura et commissaire, avec Valérie Pugin, d’une exposition qui réaffirme la vitalité, l’inventivité, l’indépendance d’esprit et le goût pour la liberté d’artistes contemporains qui n’ont jamais cesser de s’intéresser à Courbet.
• Un regard contemporain Six petites questions à Aurélie Voltz, nouvelle directrice des musées de Montbéliard et commissaire d’une exposition mêlant figuration, abstraction, archéologie, sciences naturelles, beaux-arts et traditions populaires.
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Novo N°Numéro 14, paru le 01/05/2011

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Trimestriel
NOVO est un magazine culturel diffusé dans tout le Grand Est. Il ouvre ses pages aux artistes, aux acteurs culturels, aux écrivains, aux photographes, aux illustrateurs… Il aime s’écarter de l’actualité pour porter un regard curieux sur les artistes et tous ceux qui participent à la vie culturelle du Grand Est.
Novo fédère des rédacteurs, des photographes et des illustrateurs impliqués dans la vie culturelle et artistique de leur ville (Strasbourg, Dijon, Nancy, Metz, Besançon, Belfort, Mulhouse…).Sommaire• Bâle Unlimited Bâle fait figure d’hydre protéiforme et bouillonnante tant elle conjugue les antipodes : les institutions de réputation mondiale y côtoient les initiatives les plus osées qui font la richesse quotidienne de la ville.
• Rencontre avec K.Y.P it Alive Le dernier festival Kill Your Pop était un très grand cru. L’été était en avance , les lieux culturels à Dijon ont résonné aux sons des têtes chercheuses invitées par l’association Sabotage et le public a répondu présent. Partout. Seul ombre au tableau, on parle de cette huitième édition comme de la dernière. À moins que …
• Deerhunter, retour en grâce Ces dernières années, peu de groupes peuvent se targuer d’avoir l’aura de Deerhunter. Mystère, compositions hypnotiques et maladie rare, le cocktail défraie la chronique bien au-delà des États-Unis. Mais cette fois-ci Bradford Cox est heureux. Rencontre rare et sincère avec l’une des dernières icônes américaines .
• Z’héros pointés « From Zeroes to Heroes », titraient les blogs s’extasiant de ce titanesque bordel, ce bruit ambiant, cette musique abordable, mais pas si facile, qui finit par vous happer vers le tréfonds d’une musique minimale impénétrable , d’un post-punk hybride made in Canada : les Suuns.
• Mogwai will never die Pour leur dernier opus, les cinq garçons de Glasgow ont renoué avec le producteur de leur début, Paul Savage. Des retrouvailles entre vieux amis pour un nouveau souffle, plus accessible, mais toujours aussi intense... Rencontre avec Stuart Braithwaite, guitariste et leader de Mogwai.
• Roman et vérité Lui s’en désole, mais on ne peut s’en empêcher. Lorsqu’on rencontre Atiq Rahimi, prix Goncourt avec son précédent roman, Syngue Sabour, on commence par parler littérature, on finit toujours par parler de l’Afghanistan. Et cette fois encore, la conversation autour de son dernier livre, Maudit soit Dostoïevski, de l’écriture et de la langue, a un peu dérivé…
• De la fulgurance Derrière L’Homme de Trop et L’Horloge au Pays du Levant, recueils publiés par La Dernière Goutte, se dérobe Thierry Aué. À la terrasse d’un café, il nous parle avec flegme de son écriture laconique et de l’humour caustique qui imprègne chacun de ses textes brefs.
• Far out ! Bernard Plossu revient sur ses “années hip” dans un livre en forme de témoignage qui rassemble de nombreuses photographies, mais aussi deux reportages écrits par l’auteur pour Rock & Folk en 70 et 71. Petit résumé d’une aventure au long cours.
• La frontière d’un ailleurs En ce printemps 2011, Cl ément Cogitore est incontournable : décoré par le ministre de la culture du Grand Prix du salon d’art contemporain de Montrouge, il voit l’un de ses courts métrages sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. À l’occasion de la sortie de son premier DVD monographique chez Écart Production, nous échangeons cinéma avec cet artiste pluriel.
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Novo N°Numéro 13, paru le 01/03/2011

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NOVO est un magazine culturel diffusé dans tout le Grand Est. Il ouvre ses pages aux artistes, aux acteurs culturels, aux écrivains, aux photographes, aux illustrateurs… Il aime s’écarter de l’actualité pour porter un regard curieux sur les artistes et tous ceux qui participent à la vie culturelle du Grand Est.
Novo fédère des rédacteurs, des photographes et des illustrateurs impliqués dans la vie culturelle et artistique de leur ville (Strasbourg, Dijon, Nancy, Metz, Besançon, Belfort, Mulhouse…).Sommaire• Un label au poil Salima Bouaraour, Samuel Ricciuti et Christophe Biache sont à la tête de Chez.Kito.Kat, une structure aux multiples facettes, à la fois label, organisatrice de concerts et fédératrice d’artistes pluridisciplinaires. Ensemble, ils forment également le groupe Beat For Sale.
• Un peu plus à Metz Pour sa douzième édition, Passages remet les compteurs à zéro et base son festival à Metz. Sans remettre en question la pérennisation d’un stimulant projet artistique, ce déplacement interroge les paradoxes de la création et de la propriété au sein du champ culturel.
• La danse comme langage À travers Modèles danse, le critique d’art Christian Gattinoni explore les rapports entre danse et arts plastiques.
• Anna Calvi, duelle et sensuelle Anna Calvi est obsessionnelle. Derrière son album éponyme se cache une forcenée du travail : deux ans de solitude et d’enfermement pour aboutir à un disque puissant et fantasmatique. Encensée par la presse, cette jeune londonienne de 28 ans s’est retrouvée du jour au lendemain élevée au rang de PJ Harvey et Patti Smith.
• Majesté pop Parmi les festivals qui mettent l’accent sur les musiques pop indépendantes, Kill Your Pop s’impose comme l’un des événements hexagonaux incontournables. La nouvelle édition garde son niveau d’exigence tout en restant accessible à tous les publics.
• Rencontre avec Dany Laferrière : la vie en 26 lettres L'écrivain candaien Dany Laferrière était présent à Port-au-Prince, sa ville natale, le 12 janvier 2010. Dans "Tout bouge autour de moi" il raconte le monde qui s'écroule puis la vie qui repart. Rencontre à l'occasion de son passage à la librairie Kléber à Strasbourg.
• Le punk, le folk et Emily Jane White On parle de son charme comme quelque chose de magnétique. Après la beauté des étendues de verdures, après la douceur de ces mélodies simples, elle se fait violence et fait virevolter la poussière de ses bottines vintage.
• Bang Bang ! Rencontre, de Strasbourg à Berlin avec l'une des grandes figures du jeune cinéma allemand, le réalisateur de "Sous toi, la ville" et co-fondateur de la revue Revolver, Christoph Hochhäusler. Voyage en sa compagnie dans un cinéma de plus en plus en vue,un trajet qui finit en stéréo total.
• Les ruines de la mémoire Le Musée Würth d'Erstein expose une quarantaine d'œuvres de l'artiste allemand Anselm Kiefer, issues de la collection de l'industriel allemand Reinhold Würth.
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Novo N°Numéro 12, paru le 01/01/2011

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Trimestriel
NOVO est un magazine culturel diffusé dans tout le Grand Est. Il ouvre ses pages aux artistes, aux acteurs culturels, aux écrivains, aux photographes, aux illustrateurs… Il aime s’écarter de l’actualité pour porter un regard curieux sur les artistes et tous ceux qui participent à la vie culturelle du Grand Est.
Novo fédère des rédacteurs, des photographes et des illustrateurs impliqués dans la vie culturelle et artistique de leur ville (Strasbourg, Dijon, Nancy, Metz, Besançon, Belfort, Mulhouse…).Sommaire• SMAC in the city : saison 1 Cela faisait au moins vingt-cinq ans que les bisontins attendaient une salle pour les musiques amplifiées. Le 27 janvier, l’inauguration officielle de la Rodia (sans « h », mais en souvenir de l’usine textile Rhodiaceta qui fut longtemps le premier employeur de la ville) mettra un terme à cette criante injustice.
• Les rencontres... L'écrivain, chanteur et cinéaste, F.J. Ossang - Punk un jour, punk toujours Romain Cogitore et François Civil - L'ultime part d'humanité
• Le monde est un seul / 11 : Deux bonnes nouvelles Le dernier film de Xavier Beauvois, Des hommes et des dieux, relate les jours de peur, de recueillement et d’interrogation que vécurent les moines français de Tibhirine, en Algérie, juste avant leur assassinat, par un groupe radical islamiste, en 1996.
• Plaisir organique Avec un second album et une nouvelle tournée, c’est le temps de la confirmation pour the dø. A l’occasion de l’exposition que leur consacre Marianne Maric à la Boutique, à Strasbourg, Olivia Merilahti et Dan Levy reviennent sur une méthode organique qui accorde sa place au visuel. Marianne Maric a photographié The Dø en Finlande pour la pochette de leur second album. Rencontre avant leur nouvelle tournée.
• Montrer l’invisible Artiste discret et pourtant essentiel, Robert Cahen est l’un des pionniers de l’art vidéo en france. Deux expositions, au ZKM à Karlsruhe et à la galerie Lucien Schweitzer à Luxembourg, et une publication en dvd et cd nous offrent l’occasion d’une rencontre.
• Peter Knapp, l’image au présent La galerie Stimultania consacre une exposition à Peter Knapp à travers les axes du cinéma et du mouvement. Un parcours en diagonale dans l’œuvre foisonnante de ce photographe, graphiste, peintre, cinéaste et vidéaste suisse, véritable touche-à-tout agissant.
• La Diva Depuis les années 80, la madrilène La Ribot explose avec humour les frontières entre danse et arts visuels. En résidence à Pôle Sud à Strasbourg tout au long de l’année, elle y poursuit la création de ses pièces distinguées, qui ont fait d’elle une figure à part dans le monde de l’art.
• Augmenter le théâtre En résidence voici quelques saisons à la Filature à Mulhouse, le metteur en scène Georges Gagneré travaille sur la réalité augmentée. Une pratique qui bouleverse le rapport au plateau, en intégrant les nouveaux médias dans le processus de création des spectacles.
• L’illusion du réel Avec "Dealing with clair" de l’auteur contemporain britannique Martin Crimp, le directeur du nouveau théâtre de Besançon, Sylvain Maurice, explore l’infiltration de la magie dans le réel. Rencontre.
• On garde ? (Les détours) Benoit Lambert continue sa traque d’une intelligence collective possible. Après "We are la France" et "We are l’Europe", voici l’hypothèse revêche de l’émancipation quinqua. Que faire des penseurs enfermés dans l’hiver des livres ? De retour sur site, le metteur en scène de "La tentative" convoque la fable et la liberté formelle. Revue de détours.
• Des traces de vie De février à octobre 2011, l’association Rodéo d’Âme, nid de jeunes talents, nous propose un impressionnant panel d’évènements portant sur les derniers témoins et l’art dans les camps vichystes et nazis. Rencontre avec Claire Audhuy, directrice artistique et metteuse en scène.
• Antoine Schmitt, démiurge de l’art Régulièrement invité à l’Ososphère, l’artiste Antoine Schmitt propose pour la douzième édition de la manifestation une nouvelle œuvre, sise dans le môle seegmuller. Lorsque l’art algorithmique nous ouvre les portes du fantastique, le royaume des infrarouges promet de nous révéler la présence d’autres formes d’existence...
• An ideal for living Pour sa douzième édition, L’Ososphère, manifestation indispensable autour des arts et cultures numériques, explore de nouveaux territoires urbains. Elle quitte le quartier strasbourgeois de la Laiterie pour une friche industrielle, bientôt transformée. Créant à sa façon, une cité éphémère idéale.
• La maîtrise de l’aléatoire Roméo & Sarah a été repéré comme l’un des espoirs hexagonaux en 2010. Ce duo, qui devient groupe sur scène, poursuit sa belle trajectoire vers les sommets.
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Novo N°Numéro 11, paru le 01/11/2010

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NOVO est un magazine culturel diffusé dans tout le Grand Est. Il ouvre ses pages aux artistes, aux acteurs culturels, aux écrivains, aux photographes, aux illustrateurs… Il aime s’écarter de l’actualité pour porter un regard curieux sur les artistes et tous ceux qui participent à la vie culturelle du Grand Est.
Novo fédère des rédacteurs, des photographes et des illustrateurs impliqués dans la vie culturelle et artistique de leur ville (Strasbourg, Dijon, Nancy, Metz, Besançon, Belfort, Mulhouse…).Sommaire• Une balade d’art contemporain : exposition The Idea of Africa (Re-Invented) #1 à Berne
• Les rencontres... Neil Hannon - au fil du Neil Antoine De Caunes - Rock'n'roll Marabout Jeffrey Lewis - COncert sold-out dans un café de Strasbourg Philippe Poirier - Nouvel album, Les Triangles Allongés Otar Iosseliani - Chantrapas Yves Ravey - Comme un western sous la neige
• Cinérama 5 Remake de l'oeuvre de Kim Ki-young (datant de 1960 et visible sur mobi.com), The Housemaid d'Im Sang-Soo s'accorde un constat sociétal contemporain, terrible et acerbe : encore tenu en laisse par quelques préceptes moraux dans les années soixante, la classe moyenne parvient cinquante ans plus tard au statut de grande bourgeoisie décadente, avilissante et impunie.Luxe et luxure alimentent le jeu d'une société réelle, aucentrée, violente, où les dérèglements font loi pour mieux servir.
• Le monde est un seul / 10 : Beuverie(s) Dans une scène du film The Wrestler de Darren Aronofsky, Mickey Rourke, vieux catcheur meurtri par l’automne douloureux de sa vie, invite une strip-teaseuse avec qui il entretient des liens d’une tendresse tarifée à boire un verre en plein jour. Ils sont dans un bar presque désert d’un après-midi de semaine et qui est pour lui comme une bouée.
• Manga Kamishibai, du théâtre de papier à la BD japonaise Au Japon, la généalogie de la bande dessinée est des plus curieuses. L’un de ses ancêtres est le théâtre de papier, ou kamishibai, qui consiste en une succession de peintures qu’un montreur, le kamishibaiya, exhibe en plein air, sur un petit cadre, en racontant l’histoire avec force mimiques et ports de voix, pour un public enfantin. Les spectacles sont gratuits. Le kamishibaiya vend des bonbons à ses jeunes spectateurs et c’est de cela qu’il vit.
• L’expérience Pierre Feuille Ciseaux : PFC # 2 Seconde édition de ce laboratoire expérimental avec ateliers, expos, projections, performances et débats, montée à la force du poignet par Jun (Julien Misserey) et ses bénévoles de l’association Chifoumi durant une semaine à la Saline royale d’Arc-et-Senans.
• L’épée et la rose de Joao Nicolau - L’homme est le capitaine C’est un film de pirate, d’espionnage et de fantaisie1. On y parle allègrement portugais, anglais, français, engagement, magie, trahison. Lorsque le capitaine du bateau s’enferme dans sa cabine, cela se passe brusquement, dans un raccord de plans.Alors l’équipage s’inquiète, il attend, se poste finalement devant sa porte et chante une douce romance Tenho saudades tuas, vem foder, I miss you so much, come and fuck me, Tenho saudades tuas, I miss you so much, vem foder, come and fuck me…
• Entretien avec Tino Sehgal Première d’une série d’interventions artistiques à l’Aubette 1928, les pièces de Tino Sehgal arrivent à Strasbourg à l'Aubette 1928. Le complexe de loisirs mythique, qui a existé de 1928 à 1938, décoré par Theo Van Doesburg, Sophie Taeuber-Arp et Hans Jean Arp redevient ainsi un laboratoire de la création internationale.
• 3-2-1 ART ! L'art contemporain est en quête de visibilité à Strasbourg. Les structures municipales et associatives sont invitées à investir leur espace dans le cadre de l'édition 2010 de St-Art, poitn d'orgue de l'opération Strasbourg Art Contemporain. Renontre avec Souad El Maysour, déléguée à la culture à la Communauté Urbaine de Strasbourg, à l’occasion du lancement de l’artothèque.
• Penser la ville : Apollonia participe à la rénovation urbaine à Strasbourg Avec e.cités, ensemble de manifestations autour de la création contemporaine à Bucarest, Apollonia propose un projet ambitieux. Au-del à de l’aspect purement artistique, il entend participer à la rénovation urbaine de la ville de Strasbourg.
• Christian Boltanski sait que toute trace ne permet pas de survivre Distillée dans les rues d’un petit village de Bourgogne, l’oeuvre est intitulée Parcours d’ombres. À Vitteaux, les veneles s’agitent en fin de nuit et les petites figures découpées par Christian Boltanski sont prétextes à tutoyer Dieu, la joie et les petites ombres.
• Chaleur hivernal : Le festival GéNéRiQ devient TGV GéNéRiQ Pour sa quatrième édition, le fes tival GéNéRiQ se déplace de février à décembre et devient TGV GéNéRiQ. L’es prit du festival reste ce pendant inchangé, ce que confirment Lisa Van Reeth et Gilles de Valck, respectivement adjointe à la Direction et chargé de création à la Vapeur, à Dijon.
• Florent Marchet, sans compromis ni prétention En trois albums (quatre si l’on ajoute le roman chanté Frère Animal), Florent Marchet s’est imposé comme un auteur important, dont l’univers s’est encore affirmé avec la parution de Courchevel. Il est programmé en solo et en groupe dans le cadre TGV GéNéRiQ 2010.
• Pierrick Sorin, le théâtre ne l’intéresse pas plus que ça… Même au théâtre, Pierrick Sorin continue à faire de la vidéo. Car le Nantais, désormais star de l’art contemporain, fils de Méliès et de Tati, le théâtre ne l’intéresse pas plus que ça… sauf en tant que fabrique d’images où il peut continuer ses expérimentations visuelles .
• Festival Premiers Actes : Monuments dans la vallée Pas de disc ours, pas de décor. Premiers Actes avance l’idée que la vie dans les marges s’adresse à tous, plus exactement à chacun. Et la petite bande d’habiter ses théâtres inventés comme d’autres habitent le urs poèmes , avec modestie et générosité. Carnet de bord sur le retour.
• Abel Ferrara, so wild ? Le britannique Brad Stevens est l’auteur de la biographie de référence d’Abel Ferrara. Il porte un regard sur l’oeuvre d’un réalisateur plus cohérent qu’il n’y paraît.
• Le cinéma africain, une communauté de regards Dire que le public africain est friand de cinéma serait une litote. Les nombreuses rencontres cinématographiques d’hier et d’aujourd’hui attestent d'une véritable passion des Africains pour le 7e art : du prestigieux Festival panafricain de cinéma de Ouagadougou (Fespaco), jusqu’aux rencontres cinématographiques du Caire, de Marrakech et d’Afrique du Sud, on ne compte plus le nombre de manifestations de cinéphiles sur le continent. Mais les réseaux de production et de diffusion qui se mirent en place à partir des années 1960 commencent à s’essouffler tout en devant faire face à une nouvelle donne économique.
• Kira Mouratova, le souci du détail Pendant vingt ans, Kira Mouratova a ancré ses oeuvres dans le quotidien des petites gens de l’URSS. Très vite confrontée aux limites de la tolérance du pouvoir communiste en matière d’esthétique, elle refusa les concessions et fut censurée. Spécialiste du cinéma soviétique, Eugénie Zvonkine prépare l’édition de sa thèse sur Mouratova1. Elle revient sur l’oeuvre de cette cinéaste à la vision aiguisée par le souci du détail.
• La vie au ranch, cinéma réalité En général, on s’attache aux ruptures sentimentales, moins aux séparations amicales. Et pourtant dans La Vie au ranch, au-delà de la thématique de l’entrée dans l’âge adulte, c’est bien la douleur d’une séparation entre deux amies que vous évoquez implicitement… La rupture amoureuse est narrativement plus
• Pic Pic André, haute fidélité On a vu leurs premiers courts d’animation, Pic Pic le cochon magik et André le mauvais cheval en même temps que le tout premier Wallace et Gromit dans l’OEil du Cyclone : une de ces émissions de l’ancien PAF qui prenait le temps d’aller chercher la création dans des recoins pas possibles. On se disait au début des années 90 qu’on n'aurait probablement jamais la chance de continuer à voir de tels bijoux à la télévision et encore moins au cinéma.
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Novo N°Numéro 10, paru le 01/09/2010

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NOVO est un magazine culturel diffusé dans tout le Grand Est. Il ouvre ses pages aux artistes, aux acteurs culturels, aux écrivains, aux photographes, aux illustrateurs… Il aime s’écarter de l’actualité pour porter un regard curieux sur les artistes et tous ceux qui participent à la vie culturelle du Grand Est.
Novo fédère des rédacteurs, des photographes et des illustrateurs impliqués dans la vie culturelle et artistique de leur ville (Strasbourg, Dijon, Nancy, Metz, Besançon, Belfort, Mulhouse…).Sommaire• Novo part à la découverte des villes du Grand Est. Étape automnale : Metz
• Une balade d’art contemporain : exposition de Hiraki Sawa à Besançon
• La rentrée de Michael Jackson, marchandise Le 29 août 2010 Michael Jackson aurait eu 52 ans. Avant la mise en vente d’un pack de cartes Panini à thème MJ (pré-commande à 98,90 us $) et la diffusion par Playmates Toys de deux poupées mannequin (25 cm de haut environ) à son effigie, Billie Jean ou Thriller, disponibles respectivement le 1er novembre et le 15 décembre 2010 (pré-commande 49,99 us $ chaque), une société de spectacle a remastérisé une vingtaine de clips calibrés pour les projeter en 2h30 avec entracte dans différents types de salles, des cinémas aux salles polyvalentes à travers la France, à la date de l’anniversaire de MJ.
• Songs To Learn and Sing : Heart of the Country de Paul Mac Cartney
• Chronique de mes collines : Varney the Vampyre Comme je suis un vieux monsieur, j’ai un peu de mal à comprendre la librairie moderne. J’avais fini par m’apercevoir tout de même que les livres que je cherche ne se trouvent pas chez les libraires, parce qu’on n’en parle pas à la télévision.
• Le monde est un seul / 9 : Sous le silence de la neige "Le silence de la neige, voilà à quoi pensait l'homme assis dans l'autocar juste derrière le chauffeur. Au début du poème, il aurait qualifié ainsi l'état de ses sentiments, de 'silence de la neige'". Ainsi commence Neige, le roman d'Orhan Pamuk. Ka est un poète envoyé par un journal d'Istanbul dans la ville de Kars, à l'est du pays, dans le Kurdistan turc.
• Tout contre la BD La bataille de la reconnaissance est en bon chemin et de nouvelles voies s’ouvrent dans un contexte difficile : un exemple plombant, un autre enthousiasmant…
• Plastic Soul #3 : Dilly Dolly Dally Les trois jeunes femmes enchaînent les singles à partir de 1980, notamment une très convaincante reprise de Baby It’s You des Shirelles, puis Been Teen et Everything and More, deux singles produits par Captain Sensible et Paul Gray des Damned sur le label de Paul Weller, Respond.
• Pas d’amour sans cinéma : Aimer tout de même Godard « Toi tu es génial mais en ce qui concerne les relations entre les hommes et les femmes tu es vraiment à côté de la plaque », c’est un peu ce que disait finalement Anne-Marie Miéville à Godard, Godard le cinéaste mais aussi Godard son compagnon dans Soft and Hard (1985, Jean-Luc Godard et Anne-Marie Miéville).
• La stylistique des hits : L’adynaton « Plus tost seront Rhosne et Saone disjoinctz/Que d’avec toi mon coeur se désassemble ». Dans la chanson française, l’adynaton est relativement fréquent, surtout lorsque le lyrisme est porté à son maximum. Jacques Brel, qui fut plus spirituel ailleurs, en use presque tout le long de Ne me quitte pas, évoquant des « perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas » ou expliquant qu’il creusera la terre jusqu’après sa mort.
• Cinérama 4 « Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout. » Jean-Luc Godard
• Modernons : Nantes « Bienvenue aux étudiants. » C’est le slogan que l’on voit fleurir dans les villes se prévalant du label « ville étudiante ». Depuis que les études se sont banalisées, l’étudiant – qui jouit d’une notoriété inespérée, magique – est devenu l’une des figures clés de la modernité, au même titre que la femme active, le militant, le polémiste, le touriste, ou encore le télé-conseiller. D’ailleurs il lui arrive d’être un peu tout ça à la fois. Une « ville étudiante » est par définition une ville qui
• Bestiaire n°5 : Fourmis « Une fourmi traînant un char plein de pingouins et de canards Ça n’existe pas ça n’existe pas (…) Et pourquoi pas ? » Robert Desnos
• Bicéphale / 1, La mer partout La mer partout. Verte, bleue, entre les deux. Un père et son enfant sur les galets. Les pontons équidistants déversent les hommes. Sur cette plage, marcher c’est une mélodie.
• Les Eurockéennes de Belfort Rox, The Drums, Martina Topley-Bird, Foals, Memory Tapes, Beast, Elektrisk Gonner, Gablé et Le Prince Miaou aux E 56
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Novo N°Numéro 9, paru le 01/07/2010

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NOVO est un magazine culturel diffusé dans tout le Grand Est. Il ouvre ses pages aux artistes, aux acteurs culturels, aux écrivains, aux photographes, aux illustrateurs… Il aime s’écarter de l’actualité pour porter un regard curieux sur les artistes et tous ceux qui participent à la vie culturelle du Grand Est.
Novo fédère des rédacteurs, des photographes et des illustrateurs impliqués dans la vie culturelle et artistique de leur ville (Strasbourg, Dijon, Nancy, Metz, Besançon, Belfort, Mulhouse…).Sommaire• Exposition Richard Deacon au MAMCS à Strasbourg Le Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg consacre une exposition The Missing Part à Richard Deacon, l’un des artistes emblématiques de la dite génération des « sculpteurs anglais ».
• Mathieu Amalric se souvient de René Nicolas Ehni et de ses vacances en Alsace Découvert en 1995 dans Comment je me suis disputé (ma vie sexuelle) après un premier rôle dans Les Favoris de la lune de 0tar Iosseliani, Mathieu Amalric occupe une place à part dans notre panthéon cinématographique.
• Le parcours d’Arto Lindsay en quatre morceaux choisis Il n'est pas évident de retracer le parcours d'Arto Lindsay, le guitariste généreux qui a participé aux projets jazz les plus avant-gardistes depuis la fin des années 70. Une tentative cependant en quatre morceaux choisis.
• Chiron, petit Artiste érudit et fumeur incorrigibles,Joël Kermarrec pratique avec délectation la peinture, la sculpture, l’écriture, le coq-à-l’âne surréaliste et la digression savante. Il est l'invité de l'ESAD. Extrait d'une conversation presque informelle et réjouissante autour de la question de la transmission, de Pinocchio, et de Tarzan
• Le festival # à Dijon croise les dialogues culturels contemporains Depuis cinq ans, la ville de Dijon affiche en début d'été le petit symbole d'altération. Familier et peu commun à la fois, le dièse intrigue et offre richesse à toute harmonie. Le Festival du même nom en conserve le principe : croiser les dialogues culturels contemporains avec le public du jour.
• Le Festival Premiers Actes affronte les coupes budgétaires avec panache Alors qu'il est en plein développement, Premiers Actes affronte des coupes budgétaires drastiques. Mais le festival de théâtre le plus prometteur de la région aura bien lieu... En dépit d'une situation délicate, emblématique de ce que traverse actuellement le secteur de la culture.
• Le théâtre est-il encore le lieu d’une jeunesse ? La Meglio Gioventù. Sous le titre de son premier recueil poétique, Pasolini cachait ses revendications paysannes, sensuelles et fondamentalement revêches. Qu'est-ce qui signe la jeunesse si ce n'est la capacité à prendre à partie le monde pour le secouer d'écarts, de dissonances et de certitudes mal étayées ? A Dijon, le Théâtre Dijon Bourgogne signait en mai dernier une des plus belles éditions de théâtre en mai. La jeunesse y était fêtée, occasion heureuse.
• En passant par la Lorraine Après les compagnies Mamaille et L'Escabelle en 2009, trois équipes artistiques - Théâtre du Jarnisy, Compagnie de la Valise et Compagnie Flex -reçoivent une aide spécifique de la région Lorraine pour jouer à Avignon du 8 au 31 juillet. Avignon, un passage obligé, peut-être, mais qui se vit dans une plus grande sérénité lorsque les risques sont partagés...
• Voir Naples et puis écrire... Soit, la déclinaison es facile, tant "Vedi Napoli e poi muori" est adapté à l'envi. Mais on oublie souvent que la phrase de Goethe se joue de la proximité phonique entre le verbe "mourir" et la vile "Morire" nichée au pied du Vésuve, une homophonie rappelant aux Napolitains la menace silencieuse du volcan.
• Le couple d’illustrateurs Icinori sont des “tueurs ” Une certaine détermination, un goût de la liberté, des claques qu'on prend devant leur boulots... Pas tout à fait sortis des arts décos de Strasbourg, le couple d'illustrateurs qui forme le collectif/éditeur/studio Icinori sont bien des "tueurs", tant par les graphiques de leurs oeuvres que par l'intelligence de leur démarche...
• Sala-Mix David Sala est un sculpteur d’images. Illustration, peinture, photographie, esquisses, écriture - il est l'auteur d'une bande dessinée, "One of us", dont le deuxième tome sort le 23 juin, ce strasbourgeois d'adoption ne manque pas de talent(s)
• Des errances L’itinérance est à l’honneur au Musée de l’Image d’Epinal avec l'exposition sur les routes, une mise en connivence entre les images des collections du musée et oeuvres contemporaines.
• Michael Jackson, traits creusés, projet de gravure "Michael Jackson, traits creusés" est un chantier de gravures centré sur la figure de Michael Jackson. L’un des objectifs de ce travail en progression est de réaliser, par la gravure en taille d’épargne une danse macabre ayant en mémoire tampon l’iconographique des danses macabres rhénanes, de la revitaliser par des images multiples en un équivalent clip visant à réinsérer, dans notre actualité crépusculaire, des fantômes.
• Songs To Learn and Sing : Painting and kissing de Hefner
• Chronique de mes collines : Le Druide de Gyp Pour le coup, le roman devient franchement incohérent, mais aussi fort amusant, tant il est évident que Gyp règle dans sa littérature ses comptes avec sa rivale dans la vie.
• Tout contre la BD Double anniversaire orageux : L’Association et Shampooing, une déjà ancienne histoire de désamour, mais avec quelles perspectives ?
• Mes égarements du coeur et de l’esprit : égarement #53
• La stylistique des hits : l’oxymore L’oxymore – les snobs s’amusent toujours à dire « oxymoron » comme s’ils savaient le grec sur le bout des doigts – est sans doute la figure de style dont l’économie intime est la plus simple à comprendre pour le néophyte et l’amateur de chanson.
• Bestiaire n°4 : Balaenae Contemporaneae « Oh, Achab, cria Starbuck, il n’est pas trop tard, même maintenant, le troisième jour, pour renoncer. Vois, Moby Dick ne te cherche pas. C’est toi, toi qui la cherches follement. » Moby Dick, Herman Melville
• Modernons : Amerika 2000 Un matin, Erwan Mc Gregor Samsa, modeste intermittent du spectacle et militant de son état, découvrit avec stupeur qu’il s’était changé en cafard pendant la nuit. Une horrible carapace noirâtre avait recouvert son corps façonné par la bière. De fines pattes crochues lui avaient poussé qui l’encombrèrent pour se servir de l’écran tactile de son iPhone.
• Cinérama 3 La véritable mission du cinéphile aux intentions de « passeur » : ouvrir son petit sac violet du festival de Cannes pour y retrouver, bien après la fin de la manifestation, les tracts des différents films vus. Puis enfin calfeutré chez lui par un temps d’orage, s’assurer qu’au coup de tonnerre du battage médiatique et de la mauvaise humeur, succèdera l’éclair.
• Le monde est un seul / 8 : Éloge du sourire de Ricardo Darin Voir certains films peut rendre vraiment heureux. Ils distillent en nous un plaisir qui n’est pas volatile, très éloigné de la distraction si en vogue. Ils sont porteurs de promesses, d’avenir. Ils parviennent à affiner notre regard sur le monde sans nous ennuyer ni avoir l’air de nous donner une leçon.
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Novo N°Numéro 8, paru le 01/05/2010

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NOVO est un magazine culturel diffusé dans tout le Grand Est. Il ouvre ses pages aux artistes, aux acteurs culturels, aux écrivains, aux photographes, aux illustrateurs… Il aime s’écarter de l’actualité pour porter un regard curieux sur les artistes et tous ceux qui participent à la vie culturelle du Grand Est.
Novo fédère des rédacteurs, des photographes et des illustrateurs impliqués dans la vie culturelle et artistique de leur ville (Strasbourg, Dijon, Nancy, Metz, Besançon, Belfort, Mulhouse…).Sommaire• Expérimenter l’utopie Utopies et Innovations est aux musées ce que le festival GéNéRiQ est aux salles de musiques actuelles. En développant un réseau citadin, la structure politique « Métropole Rhin-Rhône » nous promet l’avènement d’un grand pôle culturel dans l’Est. Survol d’une exposition globalisante ambitieuse.
• Le monde sur un plateau Le Festival Rencontres & Racines, véritable moteur du rassemblement et du brassage des cultures depuis 1990, propose cette année encore une programmation internationale et métissée au sein d’un village associatif « aux couleurs du monde », sur le site de la Filature Japy.
• No Border 21ème édition d’une manifestation qui a su évoluer au-delà de son fonds patrimonial, pour devenir l’un des rendez-vous international du graphisme. Elle s’est si bien affranchie de ses limites qu’on ne parle plus guère du Festival de l’affiche, mais bien de Chaumont, une belle opération pour la ville qui l’a suscitée.
• Vrai ou faux ? Lauréat du Prix Filature de Mulhouse 008, Marc Scozzai voudrait nous faire regarder d’un oeil neuf les éléments constitutifs de notre environnement visuel qu’il détourne dans ses installations et ses vidéos. Pour Novo, il répond aux interrogations suscitées par une exposition particulièrement stimulante.
• Mulhouse vise l’Europe Prélude à Art Basel, la biennale Mulhouse 010 réunit quatre-vingt-dix jeunes artistes européens dont certains seront peut-être les « stars » de demain.
• Un dernier filage Dominique Guibbert a pour habitude de construire ses spectacles à partir de témoignages patiemment récoltés. Sur le fil ne déroge pas à ce principe et transmet la mémoire de ceux qui ont travaillé dans les usines textiles de la Vallée de Munster.
• Le bout de la route Le Musée de l’Image d’Epinal s’est plongé dans ses collections pour y choisir de grandes figures de marcheurs et leur adjoindre des oeuvres contemporaines associées au mouvement. Une exposition qui interroge l’imaginaire de ces personnages et ce que l’histoire en a fait.
• Le dessin émancipé À l’heure du tout numérique affiché, le dessin et ses supports sont réévalués dans le cadre d’une grande exposition organisée de manière concertée par le Musée des Beaux-arts de Nancy, le Frac Lorraine et des galeries nancéennes.
• Le quotidien de la pensée La publication de la correspondance d’Ernst Jünger et de Martin Heidegger atteste d’échanges nourris et d’une relation cordiale entre les deux hommes . Lors de sa visite à la Librairie Kléber, Julien Hervier nous a évoqué les univers langagiers de ces deux grands intellectuels .
• Are you happy, Mr Lonsdale ? Nous avons profit é du tournage du film L’Avenir dure longtemps d’Emmanuel Bohn à Strasbourg , pour rencontrer l’un de nos acteurs préférés, Michael Lonsdale …
• Plein de vie Auteur de Retour à Zornhof (2004) et de La vie est ainsi fête (2007), Gérard Oberl é était de passage à Mulhouse pour parler de son dernier livre Mémoires de Marc-Antoine Muret.
• Not alone ! Une jeune mancunienne semble avoir travers é le temps afin d’opérer la conciliation improbable et rêvée entre la new wave britannique et le punk new yorkais . Lonelady se joue de la géographie et des époques . Retour sur une rencontre intemporelle .
• L’effet Pompidou À l’ouverture du Centre Pompidou-Metz le 12 mai, beaucoup ont parlé de l’effet Bilbao. C’est oublier que le géant parisien n’est que le dernier arrivé dans une ville qui structure son réseau d’art contemporain depuis plusieurs années. Cette ouverture se fera-t-elle au bénéfice de la ville tout entière ? Au détriment du reste de la région ? En concurrence avec les régions voisines ? Éléments de réponse avec Jean-Luc Bredel, directeur régional des affaires culturelles de Lorraine, quelques semaines avant l’inauguration.
• I murdered a rock ! La fondation Beyeler consacre une rétrospective inespérée au peintre new-yorkais Jean-Michel Basquiat à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa naissance. Plus de cent toiles sont réunies, des travaux sur papier et des objets en provenance des plus grands musées du monde. L’occasion d’un portfolio sélectif et de quelques notes glanées ici ou là.
• La 4e dimension Le Kunstraum de Dornbirn en Autriche invite le Frac Alsace qui invite l’artiste allemand Jan Kopp. Et cela donne Le jeu sans fin, une installation ambitieuse et hypnotique, poétique, philosophique et métaphysique.
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Novo N°Kate Moss, paru le 01/03/2010

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NOVO est un magazine culturel diffusé dans tout le Grand Est. Il ouvre ses pages aux artistes, aux acteurs culturels, aux écrivains, aux photographes, aux illustrateurs… Il aime s’écarter de l’actualité pour porter un regard curieux sur les artistes et tous ceux qui participent à la vie culturelle du Grand Est.
Novo fédère des rédacteurs, des photographes et des illustrateurs impliqués dans la vie culturelle et artistique de leur ville (Strasbourg, Dijon, Nancy, Metz, Besançon, Belfort, Mulhouse…).Sommaire• Tigres de papier Les deux membres de Module Ranch ont choisi d’aller au contact du public avec de monstrueux objets cartonnés, scotchés ou gonflés, comme les fers de lance d’un art contemporain tourné vers le ludisme, l’humour, et la nostalgie de ces symboles de notre quotidien désuets et attachants.
• Deaf Rock : électricité et moustache ! Le Label Deaf Rock a tout pour plaire : il est jeune, il est strasbourgeois et il a du succès. Réunissant trois groupes solides sous son logo à moustache, dont deux sélectionnés pour de grands festivals français, un boulevard semble s’ouvrir à lui.
• Le Cube, pré carré électro à Nancy Les basses semblent venir de sous la terre… Au loin, arborant fièrement son logo géométrique et orangé, Le Cube vient d’émerger des eaux nancéiennes.
• En Tchekhovie Pour sa première création à la tête du Théâtre National de Strasbourg, Julie Brochen a choisi l’ultime pièce de Tchekhov, La Cerisaie, avec laquelle elle a une longue histoire…
• Inquiétante étrangeté L’exposition La photographie n’est pas l’art propose un parcours à travers la collection du mystérieux Sylvio Perlstein, où domine le surréalisme et l’étrange.
• Micky Green Pour Micky Green, c’est l’instant de confirmation, sur disque, mais aussi sur scène. Une artiste est née, elle est là pour durer. La preuve lors de son concert au Noumatrouff.
• Divergences franco-suisses Pourquoi Impetus ? La réponse saute aux yeux sur le versant suisse du site Internet de ce nouveau festival qui entend redonner des couleurs au printemps : « Parce que la scène rock underground est chaude comme une baraque à frites ! ».
• La quête d’une destination Certains s’en souviennent : Josh T. Pearson faisait partie d’un groupe texan, Lift To Experience au début des années 2000. Depuis, il tourne en solo, mais avec une force d’évocation demeurée intacte. Il sera à l’affiche de la 7ème édition du festival Kill Your Pop organisé par l’association Sabotage.
• À l’épreuve de la réalité Babelgique, cinquième édition des Cyclopédies, ouvre sa programmation aux voisines Flandres. L’occasion de faire résonner tous les langages artistiques de la Belgique dans Dijon.
• Le meilleur d’un monde Tout juste sorti des crépitements du Mégaphone, Why Note fait le coup du ready-made revu par la Gorgone. Multicéphales et hétérogènes au plaisir, ces deux festivals nouveaux jouent autant avec la grammaire qu’avec la matière.
• Territoires imprenables My Way de Joachim Latarjet trace sa route à l’Est : de passage au Nouveau Théâtre de Besançon, à Baume-les-Dames, puis à la mulhousienne Filature – salle à laquelle l’artiste est associé pour trois saisons –, cette ballade hybride nous rappelle qu’une scène de théâtre est un vaste territoire que chacun peut, à sa façon, arpenter.
• Jean-Pierre Siméon L'appétit des détours
• James Ellroy James Ellroy , roi du polar , était de passage à la librairie Kleber pour Underworld U.S.A achevant la trilogie initiée par American Death Trip . Nous nous sommes entretenus à cette occasion avec celui que l’on surnomme le Dog . Coqueluche des médias , personnage fort en gueule , il est avant tout un génie littéraire dominant son art avec maestria …
• Per Hüttner Du temps sur une montre-moutarde et de quelques performances pour Molly et Pénélope.
• L’esprit de l’inventeur Gilles Weinzaepflen est l’auteur de Prélude au sommeil, un film documentaire sur Jean-Jacques Perrey, pionnier français de la musique électronique né en 1929. Il raconte pour Novo ses souvenirs de tournage et revient sur quelques épisodes marquants qui, depuis son enfance à Mulhouse jusqu’au disque qu’il enregistra avec Asia Argento, l’ont conduit de la musique au film, en passant par la poésie.
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Novo N°Malick Sidibé, paru le 01/01/2010

  • Arts
Trimestriel
NOVO est un magazine culturel diffusé dans tout le Grand Est. Il ouvre ses pages aux artistes, aux acteurs culturels, aux écrivains, aux photographes, aux illustrateurs… Il aime s’écarter de l’actualité pour porter un regard curieux sur les artistes et tous ceux qui participent à la vie culturelle du Grand Est.
Novo fédère des rédacteurs, des photographes et des illustrateurs impliqués dans la vie culturelle et artistique de leur ville (Strasbourg, Dijon, Nancy, Metz, Besançon, Belfort, Mulhouse…).Sommaire• Saynètes de marionnettes itinérantes Après avoir roulé sa bosse avec de « grosses machines », la compagnie la Valise ouvre sa toute nouvelle résidence par Scènes d’hiver sur un coin de table. Un festival qui fait la part belle aux petites formes et à la marionnette, en conjuguant humanités artistiques et itinérances villageoises.
• La science des planches On pense souvent que le théâtre n’a guère, sinon rien, à voir avec les sciences... La preuve du contraire avec Giordano Bruno, des signes des temps, plongée dans la vie d’un iconoclaste brûlé pour ses idées.
• Tous ensemble ? Après avoir étudié la vie de famille dans trois spectacles, les Belges de Peeping Tom (voyeur en anglais) poursuivent leur travail sur le groupe, en mettant cette fois l’accent sur l’individu.
• La vie, c’est de la merde Maître du théâtre d’art, le Polonais Krystian Lupa met en scène Les Présidentes de Werner Schwab, auteur autrichien qui puise la matière de ses pièces dans la laideur et la saleté du quotidien.
• Face à faces Avec Goya et Matin brun, le metteur en scène strasbourgeois Christophe Greilsammer met le comédien au plus près du public pour mieux mettre celui-ci face à lui-même.
• La science de l’art Peter Vogel, scientifique et artiste touche-à-tout, a déposé son Orchestre Fantôme et d’autres oeuvres ectoplasmo-fantastiques au Musée du Temps de Besançon. L’ensemble offre une exposition très ludique, qui interagit complètement avec le visiteur.
• Quand l’utopie s’expose Seize villes de la Métropole Rhin-Rhône expérimentent un premier projet culturel commun autour de la thématique « Utopies et Innovations », avec des manifestations tout au long de l’année 2010. Besançon ouvre le bal le 28 janvier, avec une exposition consacrée au visionnaire Charles Fourier.
• Somadaya, l’explosion jubilatoire Somadaya débarque au Cylindre le 21 janvier prochain avec, dans ses valises, un son atomique et un enthousiasme contagieux.
• Sabotage à tous les étages Non contents d’avoir réussi le tour de force de fédérer tous les amoureux des musiques indépendantes à Dijon, les têtes chercheuses de l’association Sabotage investissent désormais les musiques électroniques et le hip hop. L’hiver sera chaud.
• Schubert dans tous ses états Sous la houlette de l’Opéra de Dijon, le musicien David Grimal propose trois jours autour de l’oeuvre multiple et passionnante de Franz Schubert. Un marathon musical à l’orée du romantisme, à réaliser tête baissée.
• Canal alternatif Nouveau lieu dijonnais, la Péniche Cancale offre de jolies alternatives bistrotières et un renouvellement du paysage culturel. Visite guidée du bateau et de sa drôle d’équipée.
• Émily Loizeau Les sillons de la terre
• Wax Tailor L'affranchi
• Dominique A La possibilité d'une rencontre
• Katsumi Komagata Il y a des rendez-vous qui laissent comme des empreintes, un dessin, une image forte dans la mémoire. C’est le cas de ma rencontre avec Katsumi Komagata à Paris cet hiver.
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Novo N°Numéro 4, paru le 01/09/2009

  • Arts
Trimestriel
NOVO est un magazine culturel diffusé dans tout le Grand Est. Il ouvre ses pages aux artistes, aux acteurs culturels, aux écrivains, aux photographes, aux illustrateurs… Il aime s’écarter de l’actualité pour porter un regard curieux sur les artistes et tous ceux qui participent à la vie culturelle du Grand Est.
Novo fédère des rédacteurs, des photographes et des illustrateurs impliqués dans la vie culturelle et artistique de leur ville (Strasbourg, Dijon, Nancy, Metz, Besançon, Belfort, Mulhouse…).Sommaire• La rédaction en visite dans une ville : Belfort Besançon, Colmar, Dijon, Epinal, Metz, Mulhouse, Nancy, Strasbourg… Novo part à la découverte des villes du Grand Est. Première étape ➾ Belfort.
• Les rencontres... Sarah Leonor et Florence Loiret Caille évoquent le film Au Voleur - Emmanuel Abela Retour sur la première exposition personnelle d’Hilary Lloyd en France - Caroline Châtelet E.P. Blondeau rencontre son groupe fétiche, And Also The Trees
• NJP, une histoire métisse Avec Nancy Jazz Pulsations, Patrick Kader propose depuis 1977 chaque automne, un melting-pot subjectif de musiques actuelles et de jazz. Et était donc tout naturel de proposer à notre tour un "blind-test métissé" à celui que l'on surnomme "Patou", histoire de retraverser avec lui l'histoire du festival.
• Espaces ouverts Dans la nuit du 2 au 3 octobre, la ville de Metz se pare de ses habitants de lumière, pour se laisser (re)découvrir sous les astres de la création contemporaine, avec 80 événements gratuits reliant musique, arts plastiques, vidéo, arts vivants et expériences non-identifiées. Une ode à la curiosité en forme de catalyseur pour les publics et les acteurs culturels locaux.
• Happy hooligan Issu du street-art, The Plug évolue dans un univers urbain imprégné de codes et de valeurs qu'il se plaît à détourner. Il exposera à la galerie Octave Cowbell pendant la Nuit Blanche Messine.
• L’impact des mots Pour sa quatorzième édition, le festival Les Nuits Européennes met une nouvelle fois l'accent sur des identités musicales fortes, avec des artistes de renommée internationale et de vraies découvertes dont Mélissa Laveaux, une jeune canadienne d'origine haïteinne qui se produit à la salle du Cercle de Bischheim.
• Steve Reich : à l’intérieur du ça Steve Reich est l'un des pères de la musique répétitive américaine, dont il a théorisée très tôt les développements à venir. Sa venue au festival Musica pour y interpréter certaines de ses pièces majeures constitue l'un des événements de la rentrée.
• Générations en émoi L'ancien directeur général de l'Opéra de Flandre, Marc Clémeur a pris la direction de l'Opéra National du Rhin, avec la volonté d'affirmer la dimension transforntalière et européenne de la maison. Il nous expose ses choix avec enthousiasme et passion.
• Toute la modernité de Vincent Les esprits chagrins en sont pour leurs frais : Vincent Van Gogh conserve toute sa modernité. Une publication qui rétablit un certain nombre de vérités sur la dernière période du peintre, à Auvers-sur-Oise, peut-être saluée comme une nécessité historique. Échange avec l'auteur de l'ouvrage, Wouter van der Veen.
• La fabrique de théâtre Mettre le théâtre à nu, montrer le spectacle en train de se construire, toujours de manière ludique et inviter le spectateur à la fête : c'est la marque de fabrique de Yann-Joël Collin et de la compagnie La Nuit Surprise par le Jour. En mettant en scène Le songe d'une nuit d'été, il pousse le propos à son paroxysme.
• Absolute beginners Depuis la création de sa compagnie il y a plus de 20 ans, Wim Vandekeybus est un chorégraphe incontournable et l'énergie vitale de sa danse reconnaissable entre mille. Avec sa dernière création, Nieuwzwart, il veut pourtant tout reprendre à zéro.
• Toile d’araignée Dans (Tarentelle), Marie-Laure Cazin tisse musique traditionnelle et nouveaux médias. Une création qui travaille le raccommodage de la fiction et de l'aléatoire, pour un ciné-concert interactif où la perturbation est de mise.
• Acrobate de la langue Initialement, c'est le deux roues qui prévaut à ma rencontre avec Jacques Bonnaffé, finalement, c'est sa venue prochaine au théâtre Dijon Bourgogne pour interpréter l'Oral et Hardi, qui "fera le larron". Nous nous verrons à Avignon, au moment du passage du tour de France. Il sera question de pelotons et d'échappées en solitaire, de poètes et de trouvères, et de sa passion mêlée de curiosité pour l'un, l'autre et son contraire.
• D’un château à l’autre Avec "Recontres et racines" en juin, la petite ville d'Audincourt, près de Montbéliard, ne rayonne guère au-délà du pays qu'avec un autre festival consacré cette fois à la bande dessinée. Des ducs de Wurtemberg à "La clinique de Vanoli", des châteaux loin de l'Espagne à la fête de la BD.
• L’intention du trait BD et musique ont longtemps vécu côte à côte, comme des passiones communes. Les réunir au sein d'un même dispostif n'a pas toujours été choses aisée. Pourtant, (re)garde-fous, la création proposée par Sayag Jazz Machine autour d'une œuvre de Frédéric Bézian, tend à inventer une forme qui favorise une belle rencontre entre les deux arts. Entretien double avant la première nancéienne.
• La vraie vie des icônes : Michael Jackson, King of Pop auto-proclamé cause un double scandale par ses inversions de polarité par rapport à Elvis, blanc chantant noir, basculement de flux magnifié par son contact avec Lisa-Marie, fille du King 1er du genre lors de leur ambigu mariage, passage de relais / rupture.
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Novo N°Numéro 3, paru le 01/07/2009

  • Arts
Trimestriel
NOVO est un magazine culturel diffusé dans tout le Grand Est. Il ouvre ses pages aux artistes, aux acteurs culturels, aux écrivains, aux photographes, aux illustrateurs… Il aime s’écarter de l’actualité pour porter un regard curieux sur les artistes et tous ceux qui participent à la vie culturelle du Grand Est.
Novo fédère des rédacteurs, des photographes et des illustrateurs impliqués dans la vie culturelle et artistique de leur ville (Strasbourg, Dijon, Nancy, Metz, Besançon, Belfort, Mulhouse…).Sommaire• Les rencontres... Eduardo Pavlovsky évoque sa conception du théâtre François Tanguy situe le parcours du Radeau Nicolas Ungemuth : la contre-histoire du rock
• D’un monde à l’autre : Claude Lévêque En réveillant le fantôme du Haut-Fourneau U4 à Uckange ou en faisant flotter le drapeau de l'anarchie à la Biennale de Venise, Claude Lévêque provoque des émotions visuelles et sensibles. Conversation avec l'auteur de "Tous les soleils" et "du grand soir".
• La vie d’artiste Artiste-activiste, Gianni Motti tente de perturber avec des actes simples la marche du monde, en tout cas la façon dont nous le regadrons. Toujours en prise avec le réel et le présent, il propose à Delme une exposition de crise.
• Au festival Météo à Mulhouse, le temps reste au beau fixe Anciennement Jazz à Mulhouse, le festival a opté pour le nom de Météo. Avec une volonté d'ouverture accrue, Adrien Chiquet, directeur et programmateur, continue d'affirmer l'idée de diffuser la musique, mais aussi de la transmettre.
• Sophie Hunger : Le sens au-delà des mots À 25 ans, la chanteuse allemande Sophie Hunger est un phénomène folk-rock à la fois sobre et surprenant. Porté par une voix stupéfiante et des textes aussi réalistes que touchants, son premier album studio, Monday's Ghost est indispensable.
• L’objectif du Chapelier Fou Armé d'une solide formation musicale, un jeune messin de 24 ans, Louis Warynski alias Chapelier Fou, réconcilie les instruments classiques et l'électro. Rencontre au pays des merveilles...
• Au-delà des apparences Ils présentent la particularité d'être tous paraplégiques et d"évoluer sur scène dans des tricycles spectaculaires, mais au-delà de cela, les membres du staff Benda Bilili produisent une musique d'une émotion rare. Ils s'apprêtent à conquérir l'Europe
• A l’ombre des Olivier Ils se prénomment tous deux Olivier, le premier est né à Strasbourg, le second à Mulhouse. Olivier Roller et olivier Metzger exposent tous deux en Arles
• Dorian Rollin, le parti pris de la distance Photographe Dorian Rollin a suivi Ozma au Burkina-Faso pendant cinq semaines en janvier et février 2008, pendant la résidence du quintet jazz strasbourgeois dans le pays. Entre les instants de répétition avec les musiciens africains et la tournée qui a suivi, il en a profité pour prendre des clichés du pays. Port-folio commenté.
• Elvis en abitibi A la fin de l'été, la "plus grande concentration d'êtres souriants au monde" s'entasse dans les bars et les salles de spectacle de Rouyn-Noranda pour vibrer au rythme du festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue (FMEAT). Retour sur une édition 2008 particulièrement flamboyante.
• Petite reine des ondes Journaliste à vélo, Raphaël Krafft arpente le monde pour en recueillir des géographies multiples, faites de rencontres où l'humanité affleure. Des chemins de traverse à emprunter tout l'été, avec les yeux et les oreilles.
• Le festival Premiers actes facilite le dialogue théâtral Le festival Premiers Actes réunit des compagnies venues d'Allemagne, de Suisse, de Roumanie ou de France pour un parcours théâtral en haute Alsace. Une programmation qui laisse la parole à de jeunes artistes et invite à la pérégrination.
• Le monde est un seul / 2 D’un rêve (chinois) modeste et fou
• Je t’oublie moi non plus En réalité je n’avais pas vraiment besoin de ce navigateur GPS pour réaliser ce pèlerinage, thématique ridicule de mes dernières vacances d’été. Le chemin était plus que jamais gravé dans ma mémoire. C’était justement pour cela que j’avais décidé de revenir sur les lieux les plus symboliques de notre relation... pour les oublier, l’oublier elle, pour oublier. Échec total, pour une démarche finalement triste et pathétique... chacun sa méthode.
• Sans musique, sans personne, sans rien Aujourd’hui, la musique est partout. Elle a pénétré tous les aspects de notre vie, publique aussi bien que privée. Elle vous traque, elle vous harcèle, elle ne vous laisse plus une seule seconde de répit. La musique se confond avec le monde. Le vacarme est la commune mesure. Au réveil, il y a les hurlements de la radio du voisin. Dans le bus, il y a le grésillement des téléphones et des lecteurs mp3. Sur le trottoir, ce sont les déflagrations syncopées des voitures.
• Ventre hors des sentiers battus Pas trop loin du « hello darkness my old friend, I’ve come to talk with you again », Laure et Antonin dessinent depuis 2000 les contours d’une région trop peu cartographiée. Un no man’s land où se croisent sans s’affronter diverses expérimentations ; meuglant, bêlant sourdement dans une vallée quasi-abandonnée. Ciel et terre s’y fondent comme on confondrait des bêtes, la nuit.
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