Catalogue - page 4

Affiche du document Quand les plantes se parlent

Quand les plantes se parlent

Jean-Pierre Jost

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18 pages. Temps de lecture estimé 13min.
Les plantes communiquent entre elles de multiples façons. Elles signalent leur présence à leurs voisines par l’émission de lumière infrarouge. Cela permet à ces dernières d’éviter leur ombre. Elles ne sont pas sourdes, elles perçoivent et émettent des ondes sonores. En réponse à certaines fréquences, elles activent sélectivement plusieurs gènes (résistance aux insectes, aux maladies, photosynthèse, production d’hormones de croissance). Elles communiquent aussi par signaux électriques auxquels elles répondent en synthétisant des hormones de stress et autres molécules. Ces réactions dépendent de la présence de neurorécepteurs de glutamate (les mutants de ces derniers abolissent cet effet). Les plantes réagissent aux contacts physiques avec des obstacles physiques, cela active (via signaux électriques) de nombreux gènes impliqués dans la croissance, signaux d’alarme et résistance aux maladies. La communication chimique entre plantes est très versatile. Elle leur permet d’avertir leurs voisines de dangers imminents (abiotiques ou biotiques) et elles répondent à ces signaux par une synthèse de substances appropriées. La communication entre plantes peut se faire par un transfert (asexuel) de gènes de l’une à l’autre (transgenèse naturelle). Elles sont aussi interconnectées et communiquent entre elles par un réseau internet souterrain très complexe (champignons mycorhizes qui relient leurs racines), cela leur assure un échange efficace de différents messages (chimiques et physiques). L’usage de ces champignons mycorhizes est devenu une nouvelle pratique écologique en agriculture pour augmenter les rendements. La rivalité entre plantes se manifeste par de nombreux messages chimiques toxiques (allélopathie). Selon les espèces ce sont les graines, le pollen, les racines ou la plante entière qui émettent des substances allélochimiques qui font obstacle à la croissance de leurs voisines concurrentes, une façon de s’assurer leur propre espace vital. Il y a des plantes compatibles et celles qui ne le sont pas d’où la nécessité d’en tenir compte lors de la rotation des cultures ou du jardinage. Afin d’échapper aux substances allélopathiques, il y a également celles qui se spécialisent (résistance à la sécheresse, à la salinité ou aux métaux lourds).
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Affiche du document La lutte biologique contre les ravageurs des plantes cultivées

La lutte biologique contre les ravageurs des plantes cultivées

Jean-Pierre Jost

34min30

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46 pages. Temps de lecture estimé 34min.
Cet ouvrage présente plusieurs procédés écologiques capables de limiter l’usage des insecticides qui polluent le sol et l’eau. Parmi les différentes stratégies il y a : les méthodes culturales comme la rotation des cultures, cultures dérobées et intercalaires et la date des semis qui contribuent à la lutte contre les insectes et nématodes nuisibles. La sélection classique de nouveaux cultivars est indispensable. L’usage de phéromones sexuelles, d’agrégation et les kairomones permettent de lutter contre de nombreuses espèces d’insectes. Elles sont utilisées de différentes façons : piégeage en masse, attracticide, autoconfusion, confusion sexuelle. Des diffuseurs (nano fibres, sphères ou nano gels) permettent une diffusion constante de ces substances durant la période de végétation. De nombreuses plantes transgéniques expriment des gènes de résistance aux insectes. Maïs, coton, soja, colza, pomme de terre, betterave sucrière expriment une ou plusieurs toxines de Bacillus thuringiensis. D’autres plantes transgéniques (la plupart expérimentales) expriment des inhibiteurs de protéases, des lectines, des ARNi interférant, l’avidine ou des phéromones. La lutte biologique est aussi possible grâce aux micro-organismes : virus (principalement Baculovirus), bactéries (Bacillus thuringiensis représente 95 % de tous les bioinsecticides vendus), plusieurs espèces de champignons sont de même utilisées comme biopesticides. Dans la lutte avec les organismes auxiliaires on fait appel aux coccinelles, chrysopes et trichogrammes (tous disponibles sur le marché). Les éliciteurs sont capables d’induire une résistance chez les plantes. Des plantes insecticides ou nématicides sont aussi cultivées et sont à même d’être utilisées sous forme de bioinsecticides.
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Affiche du document La communication chez les insectes sociaux et autres

La communication chez les insectes sociaux et autres

Jean-Pierre Jost

39min00

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52 pages. Temps de lecture estimé 39min.
La communication chez les insectes sociaux ou non se fait par le biais de quatre types de signaux fondamentaux : sonores, tactiles, visuels et chimique (phéromones). En raison de la complexité des interactions chez les insectes sociaux ils font appel à plusieurs canaux de communication différents. C’est le cas chez les abeilles, les fourmis, les termites et les blattes par exemple. Cela permet un enchainement d’une multitude d’interactions élémentaires. En fonction des besoins de la colonie, la communication par phéromones permet, par exemple, une dynamique dans la distribution des différentes tâches à accomplir et assure la cohésion de la colonie. La communication acoustique est surtout mise en pratique chez les cigales, grillons criquets et sauterelles tandis que la communication par la lumière est utilisée chez les lucioles. Les femelles et mâles de papillons de jour communiquent par signes visuels et par phéromones tandis que pour ceux de nuit c’est essentiellement par phéromones. Les insectes perçoivent également les messages chimiques et visuels émis par les plantes. Le plan Ecophyto 2 a fixé une échéance à 2025 pour diminuer au moins de moitié l’usage de pesticides traditionnels qui pourraient être, entre autre, avantageusement remplacés par l’usage de phéromones spécifiques pour contrôler efficacement les populations d’insectes nuisibles aux cultures. A cet effet plusieurs stratégies sont envisageables: le piégeage en masse, le système attracticide, l’autostérilisation, la confusion sexuelle et l’autoconfusion ou les plantes transgéniques produisant des phéromones. La bioluminescence des lucioles est aussi appliquée dans la chimie analytique et certains tests médicaux. Ce que nous savons sur la communication chez les insectes sociaux est mis en pratique dans la robotique.
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