Catalogue - page 2

Affiche du document Quelles histoires s'écrivent dans les musées ?

Quelles histoires s'écrivent dans les musées ?

Magali Nachtergael

2h07min30

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170 pages. Temps de lecture estimé 2h07min.
Ces dernières années ont été marquées par une nouvelle forme d’action dans les musées visant à sensibiliser à l’urgence climatique ou des sujets de société, à coups de lancers de soupe ou de glue sur des chefs-d’œuvre reconnus. Mais que signifie cette soudaine mise au centre de l’espace muséal dans un combat social dont le musée semble a priori si éloigné ? Conserver les objets reste certes une des missions premières du musée, mais aujourd’hui il ne s’agit plus tant de transmettre un patrimoine matériel qu’un ensemble de récits qui font société. Le musée cristallise des enjeux contemporains. On lui a confié la lourde charge d’écrire une histoire collective, souvent au service d’une culture nationale — comme hors du temps et des remous de l’actualité — tout en recueillant des paroles singulières. Mais ce récit culturel est désormais contesté, dans ses contenus et sa forme même. Entre la curation et le storytelling, les récits qui se reconfigurent, se réagencent, se recomposent dans les images, les savoirs et les expériences partagés, participent d’un patrimoine nouveau — un post-patrimoine où les récits oraux et les communautés éphémères d’auditeurs font et défont les histoires. Ce post patrimoine est celui du musée aujourd’hui, un musée aux murs mobiles, qui laisse place à des récits instables et de imaginaires nouveaux.
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Affiche du document De la résistance à l’autonomie

De la résistance à l’autonomie

Katarzyna Matul

2h30min00

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200 pages. Temps de lecture estimé 2h30min.
« L’affiche est la plus grande passion de ma vie. Si je me trompe dans ma méthode de création, convainquez-moi. Si je ne me trompe pas, reconnaissez-le. » Cette déclaration dramatique de Tadeusz Trepkowski est révélatrice de la position ferme d’une partie des graphistes polonais face à la mise en place du réalisme socialiste.Le présent ouvrage éclaire les relations que l’affiche et les affichistes ont entretenues avec la politique et les dirigeants communistes, et ce en vue de mieux comprendre comment les graphistes polonais de la période stalinienne ont disposé d’une si grande liberté de création, ont pu s’inspirer discrètement de l’art occidental et ainsi maintenir la communication avec les courants modernes.À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la principale question qui anime la vie artistique concerne le type d’art qui sera légitimé par les nouvelles instances politiques. Alors que les discussions tournent autour du concept problématique de « réalisme », l’arrivée des Soviétiques introduit une nouvelle esthétique, d’une nature descriptive et narrative étrangère à la tradition du graphisme polonais de l’entre-deux-guerres. Dans la seconde moitié des années 1940, l’affiche cinématographique d’auteur, qui s’oppose à la production commerciale occidentale, émerge au moment de la politique anti-américaine du début de la guerre froide. Durant la période du réalisme socialiste, imposée en Pologne en 1949, l’art est contraint de suivre des préceptes quelque peu imprécis quant au style, mais très astreignants, puisqu’il s’agit à la fois de soumettre la personnalité de l’artiste à l’idéologie en vigueur et de produire de l’art pour les « masses laborieuses ».
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Affiche du document Musées et marchés

Musées et marchés

Audrey Doyen

5h21min00

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428 pages. Temps de lecture estimé 5h21min.
Le 15 avril 1931, ce sont dix rounds de trois minutes qui scellent le destin de la mission Dakar-Djibouti : devant des mécènes tels que Pablo Picasso ou Charles de Noailles, Al Brown « boxe pour la science » – comme le précise le nom de cette soirée de gala. Celle-ci permet aux organisateurs de boucler le budget de la première mission ethnographique française qui rapporte plus de 3 500 objets au Musée d’ethnographie du Trocadéro.L’évènement, soutenu par de nombreux marchands de l’époque, est un exemple frappant des liens entre musées et argent. Pourtant, malgré des relations connues et reconnues entre ces deux sphères, la question financière reste souvent marginale dans les discussions et analyses portant sur les musées.Sur la base d’une enquête de terrain intensive, cet ouvrage s’attache à comprendre ces relations à l’aune du cas sensible de l’ethnographie. À l’heure des grands débats sur les restitutions, il importe en effet de revenir sur les processus, aussi bien financiers que patrimoniaux, de catégorisation, d’évaluation et de valorisation de tels objets.La réintégration des aspects économiques et le ré-ancrage des musées dans le contexte capitaliste auquel ils appartiennent permettent de questionner les « projets muséaux » ethnographiques actuels, mais aussi de comprendre comment marchés et musées ont consacré ensemble la valeur des « objets des Autres » et participé ainsi, à leur échelle, à la construction d’une certaine (re)présentation de l’altérité.
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