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Affiche du document Plaisir des météores

Plaisir des météores

Marie Gevers

1h09min00

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92 pages. Temps de lecture estimé 1h09min.
« Les me?te?ores ? On a pris l'habitude de ne nommer me?te?ores que les astres errants, les e?toiles filantes ou la foudre. Or, tous les phe?nome?nes qui se passent dans l'atmosphe?re re?pondent a? ce beau nom. La gre?le, le brouillard et les pe?tales de la rose des vents sont des me?te?ores, ainsi que le givre, le gre?sil et le de?gel, l'arc-en-ciel et le halo lunaire, et aussi, les silencieux e?clairs de chaleur ou? se libe?re l'angoisse des nuits de juillet ; me?te?ores enfin le rougeoiement des couchants et les lueurs vertes de l'aube. Ayant redonne? leur ve?ritable nom a? tous ces demi-dieux aile?s, qui obe?issent au Temps-qu'il-fait ou servent le Gulf-stream, il faudra aussi que nous rendions a? nos sens e?mousse?s leur subtilite? premie?re. De?s lors, tous les plaisirs des me?te?ores nous deviendront accessibles.» Marie Gevers a passe? toute son enfance dans le domaine familial de Missembourg, ou? elle rec?ut cette e?ducation mi-francophone mi-flamande dont on retrouve les traces dans son univers romanesque. Entre?e en litte?rature avec la poe?sie, qui la fera remarquer de Verhaeren et d'Elskamp, elle s'adonne au re?cit a? partir de La Comtesse des digues (1931). Comme le donnent a? voir entre autres Madame Orpha (1933) et Vie et mort d'un e?tang (1950), ses the?mes majeurs sont le souvenir et la communion de l'homme avec la nature. Autrice belge francophone d’origine flamande, Marie Gevers (1883–1975) a écrit des romans, de la poésie, des contes pour enfants. Elle a également traduit des auteurs flamands. Son écriture est influencée par son enfance, passée en Campine, et marquée par les thèmes de la nature, l’eau, le rythme des saisons. Marie Gevers a été la première femme élue à l’Académie royale de Langue et Littérature françaises de Belgique en 1938.
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Affiche du document Guldentop

Guldentop

Marie Gevers

48min00

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64 pages. Temps de lecture estimé 48min.
L’évocation de la figure de Guldentop, fantôme qui hantait le domaine familial de Missembourg, permet à Marie Gevers de partir sur les traces de son enfance. Elle nous raconte la vie quotidienne quand elle était petite fille, mais aussi les légendes, les traditions populaires qui ont contribué à façonner son imaginaire. Guldentop est le récit, capricieux et plein de charme, d’une initiation : celle d’un regard exercé à voir la part mystérieuse des choses. Marie Gevers a passé toute son enfance dans le domaine familial de Missembourg, où elle reçut cette éducation mi-francophone mi-flamande dont on retrouve les traces dans son univers romanesque. Entrée en littérature avec la poésie, qui la fera remarquer de Verhaeren et d’Elskamp, elle s’adonne au récit à partir de La Comtesse des digues (1931). Comme ses deux chefs-d’œuvre Madame Orpha (1933) et Vie et mort d’un étang (1950) le donnent à voir, ses thèmes majeurs sont le souvenir et la communion de l’homme avec la nature. En 1938, Marie Gevers fut la première femme élue à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Marie Gevers est l’autrice d’une œuvre considérable. Elle démarre sa carrière en poésie, avec le soutien d’Émile Verhaeren et de Max Elskamp, avant de se lancer dans le roman et les contes pour enfants. Amoureuse du paysage de son enfance, elle n’aura de cesse de sublimer la nature. On lui doit notamment La Comtesse des digues (1931), Madame Orpha ou la sérénade de Mai (1933), Guldentop (1935), Paix sur les champs (1941) et Vie et mort d’un étang (1950).
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Affiche du document Trop beau

Trop beau

Emmanuelle Heidsieck

29min15

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39 pages. Temps de lecture estimé 29min.
Cette histoire pourrait être intitulée Les Malheurs de Marco Bueli. Qu’on se rende compte : trois licenciements à 36 ans quand on est issu d’une grande école d’ingénieur ! Il faut dire qu’il a tout pour agacer, faire des envieux, car cet homme est beau, très beau. Mais il est fatigué de faire des sourires, de séduire malgré lui et de finir par se faire avoir. Marco a décidé de se défendre et d’aller en justice pour discrimination liée à l’apparence physique. Après tout, les Américains ont montré la voie et la législation française le permet. Croyez-le, sa beauté ne l’a pas aidé dans sa carrière, il a souffert. À travers le personnage du sublime Marco Bueli et de sa détermination à obtenir réparation, ce roman dépeint ironiquement les excès d’une politique de lutte contre les discriminations qui permet, aujourd’hui, à tout un chacun de se considérer comme victime, légitime à se plaindre. Dans la continuité de ses précédents romans, Emmanuelle Heidsieck pointe ici avec acuité le démantèlement du modèle social français face à la montée de l’individualisme. La concurrence des plaintes entre les discriminés de tous ordres n’annonce-t-elle pas la dislocation de la société ? Emmanuelle Heidsieck est une romancière qui mêle la fiction littéraire aux questions politiques et sociales et décrit, souvent de façon grinçante, des héros se débattant dans un monde qui tourne de moins en moins rond. Trop beau est son cinquième roman après À l'aide ou le rapport W (Inculte 2013, réédition en janvier 2020), Il risque de pleuvoir (Le Seuil, Fiction & Cie, 2008), Notre aimable clientèle (Denoël, 2005) et Vacances d'été (Léo Scheer - LaureLi, 2011).
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Affiche du document Il faut y aller, maintenant

Il faut y aller, maintenant

Emmanuelle Heidsieck

47min15

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63 pages. Temps de lecture estimé 47min.
« Je me suis perdue dans mes pensées. Et à présent, c’est le départ. Un dernier coup d’œil à cette pièce que je ne reverrai jamais. Le bureau, avec les affaires d’Alexandre, je n’y ai pas touché. Partir sans trop se retourner, c’est ce qu’il faut faire, sinon je n’y arriverai pas. Les larmes aux yeux, partir. Tout abandonner, ma vie à mes pieds. Trouver la force de m’extraire de mon monde. Réprimer ces larmes qui montent, pas question. Il faut être ferme et droite, on a encore du chemin à faire. » Il faut y aller, maintenant se situe après un coup d’État militaire. Inès, une bourgeoise de plus de 70 ans, est à son tour contrainte à l’exil. Dans ce chaos, juste avant le grand départ, elle revisite son existence et sa place dans l’Histoire. Et s’adresse à Aida, son sauveur inattendu, dans un monologue à deux, poignant et effréné. Emmanuelle Heidsieck est une romancière qui mêle la fiction littéraire aux questions politiques et sociales et décrit, souvent de façon grinçante, des héros se débattant dans un monde qui tourne de moins en moins rond. Il faut y aller, maintenant est son 6è roman après Trop beau (Ed.du Faubourg 2020), À l'aide ou le rapport W (Ed. du Faubourg, 2020), Il risque de pleuvoir (Le Seuil, Fiction & Cie, 2008), Notre aimable clientèle (Denoël, 2005) et Vacances d'été (Léo Scheer - LaureLi, 2011).
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Affiche du document L'Eldorado

L'Eldorado

Paul Brulat

2h41min15

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215 pages. Temps de lecture estimé 2h41min.
Paul Brulat (1866-1940) "Parti de Bordeaux pour Montevideo et Buenos-Ayres, dernière escale de son voyage, l’’Eldorado avait gagné la haute mer dans toute la gloire de sa toilette neuve et d’un resplendissant soleil d’août. C’était un bâtiment superbe, long de cent trente mètres, sur douze de large, jaugeant sept mille tonneaux, réalisant tout le confort et tout le luxe des nouveaux grands transports maritimes qui relient l’Europe et l’Amérique. Élancé et gracieux, malgré sa masse énorme, il glissait sans secousse sur l’Océan uni et placide comme un beau ciel renversé. On était en route depuis quelques heures. Au loin, les côtes de France s’effaçaient dans la pourpre du couchant, qui magnifiait les flots de teintes ardentes. L’Eldorado emportait cinq cents passagers, un ramassis de dix nations, représentant toutes les classes, toutes les professions, tous les milieux sociaux : une vraie ville flottante, avec son quartier riche et son quartier pauvre, ses boulevards, ses recoins, ses impasses, son faubourg misérable où s’entassait une cargaison grouillante d’émigrants, et ses étables, son abattoir, ses boucheries, toute une organisation compliquée, localisant la splendeur en première classe, l’aisance en seconde, et parquant la détresse en troisième, en une sorte de ghetto, à l’avant du navire. À l’arrière, sur le pont supérieur, réservé aux passagers de première, la cité commençait à s’animer de ces sentiments confus qui naissent des longs voyages, où l’ivresse du départ, l’imprévu d’une vie nouvelle, se mêlant à la mélancolie du passé qui s’éloigne, rapprochent les âmes, provoquent des effusions, rendent l’homme plus sociable. Des groupes, çà et là, se formaient ; des propos quelconques préludaient aux causeries intimes. Seuls, deux jeunes hommes, étrangers l’un à l’autre, semblaient se tenir volontairement à l’écart." Ils sont à bord de "l'Eldorado", un superbe transatlantique ; de différentes classes sociales, chacun avec ses espoirs, ses secrets, ses ambitions pour atteindre cet autre "Eldorado" : l'Argentine... Mais le temps est à l'orage... Nous sommes plongés au cœur d'une catastrophe maritime qui révèle la véritable nature de l'humanité face à l'abîme, et offre une critique cinglante d'une société aveuglée par la quête du bonheur matériel.
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