Catalogue - page 3180

Affiche du document L'Agence

L'Agence

Lorraine Fouchet

4h01min30

  • Romans et nouvelles
  • Livre epub
  • Livre lcp
322 pages. Temps de lecture estimé 4h01min.
Qui n'a pas eu un jour la tentation de changer de vie ? Combien ont osé franchir le pas ? Quand tout va de travers à Paris, Juliette retourne dans ce Gers où, enfant, elle passait de si merveilleuses vacances. Pétillante et dynamique, elle y crée Changer Tout, une agence originale qui permettra à ceux qui le souhaitent - comme elle - de relancer les dés, de tout changer, de s'acheter une nouvelle existence clés en main. Une autre vie commence alors, avec des amis confiants, des voisins méfiants, des Gascons pleins d'humour, et surtout les clients de l'Agence, cocasses, touchants, surprenants : chacun va apporter à l'aventure sa part de mystère et de rêve... Et apprendre à Juliette qu'il est toujours possible d'oser le bonheur. Vendredi, jour de marché, Juliette et Sarah montèrent de nouveau à la ville. Dans un petit pays, on se repère vite. Juliette reconnut plusieurs mamans et salua Pascal Castera. Le boucher aux moustaches en guidon de vélo se souvenait qu'il y avait trois carnivores chez la Parisienne.? J'ai des tournedos extra, aujourd'hui. Et j'ai gardé un os de genou pour votre chien, annonça-t-il en tendant un paquet à Sarah. Juliette acheta trois tournedos, rangea la viande au fond de son cabas, sourit à la marchande de bonbons.? Pour votre mignon petit garçon blond, tenta la fille aux cheveux verts en lui tendant une friandise.Amusée, Juliette secoua la tête.? Mon fils est diabétique. Désolée.La tignasse verte se tourna aussitôt vers une autre cliente. Juliette et Sarah continuèrent leurs emplettes puis remontèrent la rue Nationale. Sarah lui présenta ses amis: Fabienne, qui tenait l'épicerie fine; le libraire Au bonheur des pages, qui ressemblait à un acteur; Toko, qui tenait le magasin de décoration du même nom; M. Pabon, le pâtissier dont les gâteaux étaient sublimes; Damien, le photographe; Gérard, le caviste torréfacteur; Fabienne et son Lhassa Apso Thyphon; Anne, qui tenait le Bar du coin.? On prend un pot? suggéra Juliette.Elles s'assirent en terrasse, commandèrent deux verres de floc de Gascogne à base de moût de raisin et d'armagnac. Le boucher passa devant elles, la moustache réjouie.? On bronze, mesdames? ? Je me sens inutile, avoua Juliette à Sarah. J'ai commencé à écrire des piges à dix-neuf ans et je n'ai jamais arrêté de travailler depuis. C'est la première fois qu'on ne m'attend nulle part. En fait, je m'ennuie.? Tu voudrais t'occuper à quoi?? C'est ça le problème: aucune idée!Elles passèrent en revue les possibilités. Le journal local n'avait besoin de personne. Tenir un gîte rural ne tentait guère Juliette. Elle aurait été incapable d'ouvrir un restaurant ou de gaver des oies. ? Tout ce que je sais faire, c'est diriger une rédaction, écrire des articles, acheter une vieille maison, la décorer, inscrire ma sœur et mon fils à l'école et m'intégrer. Personne ne me paiera pour ça! conclut-elle en riant.Sarah acquiesça et enchaîna.? Moi, tout ce que je sais faire, c'est déménager d'un pays à l'autre, m'adapter, aider John à créer un jardin, rencontrer de nouveaux amis et élever mon chien. Ça me fait une belle jambe. C'est pas un métier de changer de vie!Juliette fronça les sourcils.? Qu'est-ce que tu as dit, là?? Que ce n'était pas un métier de changer de vie. Et alors?Juliette leva la main. Elle repensait aux compagnons de voyage de ses allers et retours en train au mois de juillet. Tous rêvaient de quitter Paris mais c'était compliqué, ils ne savaient par où commencer. ? Tu viens de me donner une idée géniale, Sarah. Son projet, d'abord flou, devint précis dans sa tête. Le plus extraordinaire, c'est que personne n'y avait pensé avant elle!Juliette expliqua son idée à Sarah. Elle voulait tout simplement aider les gens qui le souhaitaient à changer radicalement de vie. Il existait déjà des sociétés qui s'occupaient de ce type de problèmes quand une entreprise délocalisait ses cadres, mais rien ne s'était jamais fait pour les particuliers. Le créneau était vierge. Le projet ne nécessitait pas d'investissement lourd.? J'organiserai leur installation dans la région. Je leur trouverai une maison, du travail, des amis, des repères. Je leur permettrai d'aller au bout de leur rêve et ils me paieront pour ça! Sarah, malicieuse, désigna la Cordonnerie-clés minute avec bail à céder, un peu plus loin. ? Tu veux leur vendre une nouvelle existence clés en main pour qu'ils repartent du bon pied? ? Exactement.Sarah, pourtant sceptique de nature, jugea le projet excellent. Enthousiaste, Juliette sortit du papier et un crayon puis commença à prendre des notes. Elles s'enflammèrent, échafaudèrent toute une stratégie. Comment faire payer leurs futurs clients, à la prestation ou au forfait? Quel chiffre d'affaires viser?? Y a quand même un truc qui cloche, dit Sarah. Tu vas vite être dépassée. ? Je ne vois pas pourquoi tu dis ça?? Tu ne devines pas? J'essaie de te convaincre qu'il faut être deux pour que cela fonctionne. Juliette sourit. Ce qui n'était qu'un plan amusant devenait sérieux.? Ce sera quoi? Une entreprise? Un magasin?? Une agence, plutôt, suggéra Juliette.? Va pour l'agence. On l'appellera comment?Juliette hésita.? Déménager tranquille? Vivre heureux?? Trop à l'eau de rose. La crise de la quarantaine?? Trop restrictif: les clients de tous les âges seront les bienvenus, on peut aussi rebondir après cinquante ans.? L'agence de la Seconde chance?? Trop négatif, ça implique qu'on a raté la première.Elles se turent, absorbées par leur recherche. Ce qui les empêcha de voir arriver John, flanqué de Buckingham. Il se planta soudain devant elles, un arbre de Judée dans les bras.? Hello, ladies!? Tu tombes bien, s'écria Sarah. Qu'avons-nous fait en quittant l'Angleterre? John la regarda bizarrement.? On a changé de vie, dit-il. ? Pas mal. L'agence Changer de vie? Changer la vie? Changer sa vie?Juliette hocha la tête.? On y est presque. Je voudrais un nom encore plus efficace, un truc qui claque.? Tout changer? Juliette plissa les yeux, se rongea l'ongle de l'index droit, proposa :? Changer tout?Sarah frappa du poing sur la table, faisant valser les tasses heureusement vides.? "Changer tout!", avec un point d'exclamation à la fin.Excellent. Les cadets de Gascogne, pauvres, fiers, nobles et fines gueules, se sont taillé une réputation à coup d'orgueil et de panache avant de devenir les mousquetaires du roi. Nous serons les cadettes de Gascogne de l'agence "Changer tout!", s'écria Juliette, radieuse.
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Affiche du document J'aurai de l'or

J'aurai de l'or

Olivier Weber

1h33min00

  • Roman historique
  • Livre epub
  • Livre lcp
124 pages. Temps de lecture estimé 1h33min.
C'est une nouvelle ruée vers l'or qui se déroule en Amazonie, entre le Brésil, le Surinam et la Guyane française. Cette folie éternelle a attiré aventuriers et trafiquants, qui ont transformé ces villages clandestins en un état de non-droit où l'on compte une poignée de gendarmes. D'ailleurs, ici, tout se paie en or, même une canette de bière. Trafic d'or mais aussi trafic d'armes, trafic de drogue, trafic de femmes. Règlements de comptes, séquestrations, meurtres. La ruée vers le métal précieux a dégénéré autour de Maripasoula ? deux mille habitants ?, qui est le centre de cet eldorado tenu par des caïds et des mafieux. Les hommes ne se déplacent pas sans fusil et règnent par bandes sur les orpailleurs, des Brésiliens, des Indiens, des Noirs marrons, descendants d'esclaves libérés, et des prostituées. Premières victimes de cette fièvre : les Indiens de la forêt ; ils sont sept mille et vivent de la pèche. Un désastre écologique est le résultat de cet orpaillage sauvage. Car, pour agglomérer les particules d'or, il faut du mercure. Celui-ci est acheminé vers la forêt, utilisé puis rejeté dans les cours d'eau à raison d'environ vingt tonnes par an. Le mercure se retrouve le long de la chaîne alimentaire jusqu'à l'homme. Il provoque chez les Indiens des malformations congénitales, des séquelles neurologiques et des cancers. Le taux de suicide et l'alcoolisme ont grimpé en flèche. Autre conséquence directe : la déforestation, qu'on estime à vingt mille kilomètres carrés par an. Après un an d'enquête, l'auteur a passé quatre mois sur place pour finir son livre et tourner un film, La fièvre de l'or, qui sera projeté en salle en octobre 2008, puis sur Canal + et France 2 dans les mois suivants. Il dessine des portraits, décrit la vie sur les pirogues et dans la boue, raconte les aventures d'hommes et de femmes dans ce trou du monde où chacun se damne pour quelques pépites. Mieux que des grandes phrases, ces personnages sont les fils conducteurs sur la scène d'un des pires théâtres de la mondialisation.
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Affiche du document Bons baisers de la montagne

Bons baisers de la montagne

Noémie de LAPPARENT

48min45

  • Romans et nouvelles
  • Livre epub
  • Livre lcp
65 pages. Temps de lecture estimé 49min.
Ne jamais faire confiance à quiconque souhaiterait faire votre bonheur malgré vous, sous peine d'être expédié en enfer ! Démonstration dans ce premier roman drôle, grinçant, loufoque, décalé, et totalement ébouriffant ! Rien de plus ennuyeux qu'une station de sports d'hiver quand on n'a pas les moyens de se payer ni les remontées mécaniques ni la location de skis. Pourtant, " Péril rouge ", ainsi que la surnomme ses amis, a fini, faute de mieux, par accepter l'invitation de ses cousins. Un soir, elle apprend l'existence d'un garçon étrange, vivant dans un chalet non loin de là, que ses parents ont tenu enfermé dans un placard depuis sa naissance. Le jour de sa délivrance, à la mort de ses tortionnaires, Paul K., devenu adulte, a choisi de continuer à vivre seul dans sa ferme alpine, sans jamais mettre le pied dehors. Auprès des habitants de la région, il jouit désormais d'une réputation de sage et malgré son isolement, on lui prête une connaissance profonde des sentiments humains ; on vient le consulter dans la détresse et chacun en ressort réconcilié avec lui-même. La jeune femme, elle, a toujours été attirée par les mystiques. C'est décidé : Paul K sera son guide. Au terme d'une expédition calamiteuse, bien qu'exaltante, Péril rouge parvient enfin à rencontrer l'énigmatique ermite de la montagne. Mais rien ne se passe comme prévu... Si dans un premier temps on est séduit par la cruauté, l'autodérision et l'humour (noir) qui conduisent ce récit, on s'aperçoit très vite qu'une réflexion profonde se cache derrière le comique de situation. Bons baisers de la montagne évoque le rôle du fantasme dans la rencontre amoureuse, interroge les limites de la prise de pouvoir sur la vie d'autrui. Des thèmes d'une grande originalité qui font de ce roman une comédie à la fois haletante et subtile dont le dénouement inattendu n'a pas fini de nous faire réfléchir ! RÉSUMÉ Depuis son enfance, plus grand-chose ne relie " Péril rouge " - ainsi que la surnomme ses amis du fait de sa crinière rousse - à cette petite troupe de boute-en-train conformistes, et fondamentalement ennuyeux, que forment ses cousins. Pourtant cette année-là, acculée par une piteuse situation financière, elle accepte de passer une semaine dans le chalet où ils l'ont invitée. Le soir de son arrivée, à l'heure du dîner, rongée par l'ennui et ce désagréable sentiment de décalage qui la sépare du reste des convives, elle apprend l'existence d'un garçon étrange, vivant à quelques kilomètres de là. Maintenu enfermé dans un placard par ses parents, de sa naissance jusqu'à ses vingt-quatre ans, le jeune homme a vu son calvaire prendre fin lorsque ses tortionnaires ont été retrouvés morts dans des conditions atroces - le père s'étant noyé après avoir décapité sa femme. Paul K., devenu un homme, a pourtant choisi depuis ce jour de continuer à vivre dans sa ferme perdue au milieu des cimes, refusant de mettre le pied dehors. Cet " exploit " a convaincu les autochtones que Paul était une sorte de surhomme, auquel ils ont prêté des pouvoirs quasi surhumains. C'est ainsi qu'il est devenu peu à peu le confident, le psychologue, le gourou de toute la région et que chaque membre de la petite commune avoisinante lui a rendu visite un jour ou l'autre, en quête d'une réponse salvatrice. Péril rouge, quant à elle, a toujours été attirée par les mystiques. Une question brûlante, d'ordre existentiel, la taraude depuis toujours sans qu'elle parvienne vraiment à la formuler. Elle décide alors que Paul K saura l'éclairer mieux que quiconque et projette d'aller à sa rencontre. Après une première expédition désastreuse - à l'aube, dans un champ de neige inexploré de plusieurs kilomètres, sans le moindre équipement approprié -, la jeune femme atteint enfin son but. Certes, elle arrive à la ferme dans un état pitoyable, mais comblée par l'épreuve qu'elle s'est infligée, tel un douloureux cheminement vers la vérité. Elle était loin d'imaginer cependant que le sage de la montagne aurait aussi un physique d'Adonis. De quoi lui faire oublier jusqu'à la raison de sa visite et tomber instantanément amoureuse. Encouragée par certains signes qu'elle interprète comme favorables, Péril rouge multiplie ses visites à l'ermite et entre peu à peu dans son intimité. Paul K. ne semble pas indifférent à la jeune femme, mais son silence, tout comme les quelques phrases sibyllines qu'il consent à prononcer, ne facilitent pas les effusions passionnées. Frustrée, Péril rouge décrète que Paul ne sera jamais heureux tant qu'il n'acceptera pas de sortir de chez lui. Malgré les recommandations de l'entourage de l'ermite, elle va donc tenter de provoquer cette sortie, coûte que coûte. Après moult tergiversations, la jeune femme parvient à convaincre les habitants du village de faire sortir Paul de sa maison. Son argument est imparable. Paul les a tous aidés à un moment difficile de leur vie. Aujourd'hui, c'est à eux de faire quelque chose pour lui. Le résultat, hélas, est pathétique : après quelques pas malhabiles, puis désordonnés, dans la neige, Paul, affolé, désemparé, bouleversé, est violemment renvoyé par cette expérience à ses frayeurs les plus archaïques. Pour recouvrer son calme, il court se terrer dans le placard de son enfance et décide de ne plus en sortir. Au passage, Péril rouge - qui mérite décidément son surnom - aura réussi à faire boire à nouveau un villageois que Paul avait réussi à rendre sobre ; à provoquer un accident de voiture entraînant la mort de la seule femme dévouée corps et âme au jeune homme ; à semer la zizanie entre un de ses cousins et sa fiancé ; à plonger tout un village dans la torpeur. Voyant que plus rien n'est possible entre elle et Paul, qui s'obstine à rester enfermé dans son placard, la jeune femme décide de reprendre le train pour Paris, sans que toutes ces catastrophes aient la moindre incidence sur sa vie. Mis à part, peut-être, quelques légers remords...
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Affiche du document Le Courage des femmes

Le Courage des femmes

Edwige ANTIER

1h00min00

  • Témoignages et autobiographies
  • Livre epub
  • Livre lcp
80 pages. Temps de lecture estimé 1h00min.
Edwige Antier a écouté les femmes pendant plus de trente ans dans l'intimité de son cabinet médical, et pendant cinq ans, quotidiennement, sur l'antenne de France Inter. S'appuyant sur cette double expérience, elle témoigne aujourd'hui du courage des femmes pour faire leur place dans la société, pour ne pas devenir victimes du mal-être des hommes, pour se faire entendre en tant que femmes, en tant que mères, en tant que citoyennes. Certes les femmes bénéficient aujourd'hui des avancées obtenues de haute lutte par les féministes, notamment pour la maîtrise de la procréation. Certes plus de 80 % des femmes travaillent, assurant ainsi leur indépendance financière. Certes entre les crèches collectives, les nourrices agréées, les jardins d'enfants et l'école maternelle, la France se place plutôt mieux au sein de l'Europe en termes d'accueil et facilite cette fameuse articulation des temps de vie. Mais ces " avancées " ne doivent pas occulter toutes les pressions et les défis que doit relever la femme au quotidien : mettre au monde des enfants mais rester séduisante pour son mari, allaiter comme le conseille l'OMS mais rester disponible pour tous, travailler pour être indépendante mais continuer de prendre en charge la sphère familiale... Les exemples sont nombreux de ces petites violences au quotidien qui maintiennent les femmes sous pression et dans la culpabilité. À force de trop exiger des femmes, le risque d'épuisement, voire de rupture guette... Edwige Antier milite ici pour une écoute plus attentive des femmes ; et pour l'information des hommes qui doivent comprendre que l'implication des mères comme des pères est la seule garantie d'un bon équilibre des enfants et du couple. Il est temps de passer à une coexistence où homme et femme se respectent en tant qu'individu, loin de toute volonté de soumission ou d'exclusion de l'un ou l'autre. TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION LES " PETITS " VIOLS DU QUOTIDIEN Accepter d'être trompée pour garder ses enfants ?L'angoisse de perdre sa beauté" Mes seins ne sont ni à mes bébés, ni à mon mari, mais à moi ! "Le primat de la sexualité" Impossible de me concentrer sur mon point G ! "" Je ne reconnais plus mon sexe " L'HOMME JALOUX DE LA MATERNITÉ ? Quand ils se sauvent en pleine grossesse !Le nouveau-né, c'est E.T.Oppressée par la crainte des " mauvaises habitudes "Une chambre familiale et une chambre conjugale ?Quand vous n'êtes plus qu'une " grande oreille "Et si l'enfant n'était qu'un écran au non-désir ?Dire à un père qu'il ne doit pas dormir nu avec l'enfant.Mais non, les femmes ne sont pas jalouses de leur territoire ! " Ce sont les femmes qui font les couples... "" Je vois bien que je deviens une mégère ! "Cette culture où c'est toujours " la faute de votre mère "... FAIRE CARRIÈRE ? QUELLE IMPUDENCE ! L'heure des machosLes femmes ont une horloge interneConfier bébé ? La peur au ventre...Emmener bébé au boulot ? La nouvelle tendance" J'ai l'impression que mon mari ne me voit plus " DES VIOLENCES SOURNOISES AUX VIOLENCES VITALES " Quand les papas croient que les mamans sont méchantes... "Elles cherchent à protéger leur enfant plus qu'elles-mêmesQuand il n'est pas facile de partir en emmenant les enfants...Oui, les femmes les plus modernes se sacrifient !" Rends ta femme heureuse pour être un bon père "" Je suis avec mon fils de 5 ans dans les bras, je dois fuir... "L'aîné, toujours plus éprouvé par le drameLes plus silencieuses sont certainement les femmes déracinées La violence faite à la mère est violence faite à l'enfantLa violence financière est une violence conjugale répandueLeur laisser gérer, pour les consoler de moins réussir" Ton héritage, ce sera tes études " LA GARDE ALTERNÉE, L'ARME SUPRÊME CONTRE LES FEMMES ? Les demandes de divorce à l'initiative des femmes vont diminuerIl l'a quittée pour une blonde, sans une dispute !Comprendre les recours qu'offre le système judiciaire Elles manipulent leurs enfants ? Qu'ils disent...Que vaut la parole de l'enfant ? ÉCOLE, ADOS : TOUJOURS LES FEMMES AUX AVANT-POSTES ! Les femmes, rempart contre l'illettrismeLes mères, professeurs bisIntégrer les mères de langue étrangèreDes ados si cruels...Quand on essaie de remplacer la mèreLa " place du père ", quoi qu'il fasse ? HEROÏQUES JUSQU'AU BOUT Les grands-parents détiennent la clé de certaines difficultésDe femme en femmeQui s'occupe des enfants handicapés ? Encore les femmes, à 90 % ! CONCLUSION
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Affiche du document La Mélodie des jours

La Mélodie des jours

Lorraine Fouchet

2h30min00

  • Romans et nouvelles
  • Livre epub
  • Livre lcp
200 pages. Temps de lecture estimé 2h30min.
Se croire seule pour traverser une épreuve, et découvrir qu'on ne l' est pas... Aujourd'hui, on guérit du cancer du sein s'il est pris à temps. C'est ce qu'on dit à Lucie, et c'est vrai. Sauf que, si on est maman célibataire d'une petite Léa de onze ans qu'on tient à protéger, et si on se retrouve seule dans une nouvelle ville où on ne connaît personne... où trouve-t-on le soutien pour traverser vaillante l'espace incertain qui sépare le diagnostic de la fin du traitement ? Pour dépasser la peur, pour supporter la radiothérapie, pour remonter en piste ? Parce qu'elle n'a personne à qui se confier, Lucie demande de l'aide sur le Site des Voisins. Tout de suite, des internautes lui répondent et Lucie découvre à travers ce réseau de proximité une solidarité insoupçonnée. Au fil des jours, ces amitiés virtuelles deviennent réelles, prennent de plus en plus de place dans sa vie. Et puis il y a Charlie, son préféré, le seul qu'elle n'a jamais vu. Charlie et ses messages provocants et drôles, Charlie et ces musiques qu'il lui envoie chaque jour via son iPhone. Autant de messages d'amour, autant de petits cailloux blancs sur le chemin de la guérison... Généreuse et optimiste, une histoire qui fait du bien. RÉSUMÉ À vingt-neuf ans, Lucie emménage en Provence avec sa fille Léa, laquelle ignore qui est son père. Elles ne sont là que depuis quelques mois, elles ne connaissent encore vraiment personne. Le jour des onze ans de Léa, à l'heure du déjeuner, Lucie ferme sa fromagerie et se rend chez la gynécologue pour un contrôle de routine. Et le ciel lui tombe sur la tête : elle a un cancer du sein. Dans son désarroi, elle ne pense qu'à une chose : il ne faut pas que Léa sache - il ne faut pas que Léa se retrouve impuissante face à la maladie comme Lucie le fut elle-même, au même âge, face à l'anorexie de sa sœur aînée. Car celle-ci a fait se déliter complètement la famille de Lucie : sa sœur n'a jamais complètement guéri, leur mère a plongé, leur père les a quittées... Alors Lucie se fait une promesse : continuer coûte que coûte à offrir à Léa l'enfance insouciante et heureuse dont elle-même a été brutalement privée. Parce qu'elle n'a personne à qui se confier et que c'est trop lourd, Lucie demande de l'aide sur le Site des Voisins, en se cachant derrière le pseudo de Mouette. Tout de suite, des internautes du site se mettent à correspondre avec elle et Lucie découvre à travers ce réseau de proximité une solidarité insoupçonnée. Très vite, certains quittent même l'univers virtuel pour devenir ses amis dans la vie réelle. Il y a Alberte, une formidable institutrice à la retraite qui a guéri du même cancer vingt ans auparavant. Erwan, un mateloteur breton qui a vendu sa maison pour payer les dettes de son fils, lequel ne veut plus entendre parler de lui. Darius, un chirurgien iranien exilé politique qui travaille comme infirmier de nuit. Il y a aussi Sébastien, l'ami de Léa, adopté par des parents scientifiques qui le délaissent. Et il y a Charlie, son préféré, le seul qu'elle n'a jamais vu... Charlie, qui écrit des messages provocants et drôles, qui la fait rire dans les moments de panique, et qui, pendant les sept semaines que dure sa radiothérapie, lui envoie chaque jour le titre d'une chanson, d'un morceau ou d'un air qu'elle découvre grâce à son iIPhone et écoute juste avant d'entrer dans ce qu'elle appelle " le grille-pain ". Autant de messages d'amour, autant de petits cailloux blancs sur le chemin de la guérison... Dans cette petite communauté qui se crée autour d'elle, l'entraide et la solidarité ne sont pas des vains mots : c'est la seule vraie famille, celle du cœur, que vont peu à peu former ces êtres qui, au départ, n'auraient jamais dû se rencontrer et qui, tous, portent dans leur propre histoire une blessure douloureuse. Le seul que Lucie ne supporte pas, c'est Malo, son voisin chocolatier avec lequel elle est en perpétuel conflit. Amoureuse de Charlie, elle rêve de le rencontrer, le presse de dévoiler son vrai nom quand lui ne cesse d'esquiver. Dans le même temps, Malo prend de plus en plus de place dans sa vie... Le jour de la fin de son traitement, Lucie découvrira que Charlie et Malo ne font qu'un...
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Affiche du document Walther et moi

Walther et moi

Frédéric Lasaygues

38min15

  • Romans et nouvelles
  • Livre epub
  • Livre lcp
51 pages. Temps de lecture estimé 38min.
Quelle tête feriez-vous si vous trouviez dans les affaires de votre vieille et adorable mère un revolver datant de la Deuxième Guerre mondiale, en parfait état de marche ? Paul Behant, lui, ne sait que faire de cette troublante découverte. Sa mère, qui lui reproche déjà vertement de l'avoir placée dans une maison de retraite, refuse absolument d'expliquer la présence d'un magnifique Walther PPK dans une de ses vieilles malles. Né dans les années 1950, Paul s'aperçoit qu'il ne sait rien de la vie de cette femme pendant la guerre. Il la croyait jeune épouse et mère d'une première petite fille, tentant, comme tous les Français, de survivre dans cette période difficile. Propriétaire désormais de ce magnifique revolver pour lequel il se prend d'un véritable attachement, Paul veut absolument découvrir la provenance de cette arme. À la mort de sa mère qui, jusqu'à son dernier souffle, refuse de s'expliquer, il décide d'en avoir le cœur net. Sa seule autre piste se trouve dans les cartes postales sibyllines qu'un célèbre alpiniste envoyait à la défunte chaque fois qu'il gravissait un sommet prestigieux. Paul part à la recherche de cet homme. Plus il en apprend sur la jeunesse de sa génitrice, plus il se persuade que cette femme ? si gentille, si tendre, si drôle ? a probablement vécu une terrifiante histoire d'amour qui a fait d'elle une meurtrière. A moins que d'autres pièces du puzzle ne lui manquent encore... Entre humour, tendresse et vertige existentiel, Walther et moi est un bel exemple de comédie à tiroirs qui n'évite pas les sujets graves.
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Affiche du document La charrette au clair de lune

La charrette au clair de lune

Michel Jeury

2h07min30

  • Littérature régionale
  • Livre epub
  • Livre lcp
170 pages. Temps de lecture estimé 2h07min.
" Comme tous les ans, à la Saint-Michel, il faut prendre ses sabots et sa misère et les porter plus loin, et comme maman a honte de montrer son ménage sens dessus dessous, on profite du clair de lune pour emporter incognito le gros du chargement dans la charrette. " Les Taradel changent de métairie, une fois de plus. Ils vont passer l'année 1929 à Saint-Pierre-d'Agnac, Lot-et-Garonne. Cette année nous allons la passer avec eux. Avec Suzie, treize ans, qui veut percer son secret de famille, le secret du mariage de ses parents ; avec Pierrot, dix ans, et ses bonheurs d'enfance : la nature et les animaux ; avec Victor, le père au caractère tumultueux, qui s'accommode assez gaiement de son existence car il se croit toujours sur le point de trouver le havre de paix où il coulera des jours tranquilles. Avec Marie, enfin, la mère, qui rêve de devenir propriétaire en prenant à rente les terres de sa marraine...Les travaux de la terre, le soin des animaux permettent tout juste de survivre et rythment les saisons et les jours. Après une lune de miel avec le " proprio ", les conflits surgissent, comme toujours avec Victor. Les deux vieilles vaches des Taradel en sont le prétexte. Victor ne veut pas céder. Il ne cède pas non plus à Marie et refuse de devenir propriétaire. Il a ses raisons, que Suzie découvre peu à peu, en poursuivant son enquête. Victor est de nouveau " foutu dehors ". Il va se mettre en quête d'une nouvelle métairie, alors que Marie, pour le brusquer, s'installe chez sa marraine. Les deux enfants voient leurs parents s'affronter par la force et par la ruse. Lequel fera plier l'autre ? Le dénouement aura lieu en même temps que Suzie découvrira la vérité sur le secret de sa mère.
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Affiche du document Un café sur la lune

Un café sur la lune

Jean-Marie Gourio

1h36min00

  • SF et fantasy
  • Livre epub
  • Livre lcp
128 pages. Temps de lecture estimé 1h36min.
Après avoir refermé ce roman, plus jamais vous ne regarderez un clair de lune de la même manière. Dans un siècle, la Lune sera pleine. Venus de tous les coins de la planète, des centaines de milliers d'êtres humains s'y seront installés. Des gens raisonnables cédant aux charmes d'une vie nouvelle et aux promesses d'avantages sociaux non négligeables, des miséreux, des indésirables chassés sans ménagement d'une Terre devenue trop petite. Sans compter les aventuriers et les fous furieux prêts à fouiller à mains nues le sol de ce nouveau territoire pour en extraire des minerais rares, des pierres précieuses et autres trésors inattendus. Et le jour où tous ces gens se seront acclimatés aux conditions de la vie sur la Lune et que les centres commerciaux se seront multipliés, quelqu'un aura, c'était inévitable, l'idée d'ouvrir un bistrot. Epoustouflant, ce roman raconte l'ouverture du premier café sur la Lune. Pour l'inauguration, les patrons, Bob l'Irlandais et sa compagne TinTao, ont vu grand. Un décor somptueux, des lumières, des musiques, un comptoir grandiose, des flots d'alcools et de bière. Ils veulent que cette soirée soit inoubliable. Elle le sera bien au-delà de tout ce qu'ils avaient imaginé. Car ils sont venus, les assoiffés, les piliers de comptoir, tous ceux qui savent l'importance que peut avoir dans une vie l'existence d'un vrai bistrot. Ils ont investi les lieux, lourds de leurs biographies improbables, de leurs souvenirs, leurs désirs, leur peurs, leurs rêves, leurs folies. Attirant vers ce nouveau lieu de vie des visiteurs extravagants, des Touaregs, des enfants sauvages, des Gitans, Bob et TinTao ont inventé dans ce coin perdu de l'espace un jardin extraordinaire où tout devient possible. Étrangement réunis, ces hommes, ces femmes, ces enfants, premiers habitants sur la Lune, vont être traversés par tous les sentiments et toutes les sensations que peut ressentir un être humain, de la douceur la plus lumineuse à la violence la plus cruelle. La nuit sera longue, la nuit sera folle, la nuit sera merveilleuse et terrible. En ouvrant ce premier café sur la Lune, Bob et sa femme vont déclencher un ouragan.
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Affiche du document Le dernier certif

Le dernier certif

Michel Jeury

2h13min30

  • Littérature régionale
  • Livre epub
  • Livre lcp
178 pages. Temps de lecture estimé 2h13min.
En cette année 1962, la guerre d'Algérie s'achève dans les pleurs. De Gaulle réclame une élection présidentielle au scrutin universel et un monde nouveau s'ouvre où le certif ne peut survivre... À cinquante ans, l'institutrice Emma Béranger retrouve le village de Saint-André, lieu de souvenirs familiaux douloureux, et s'apprête à inaugurer une nouvelle année scolaire. Belle femme sensuelle et lucide, elle essaie d'affronter son âge et son veuvage avec sérénité mais voit le temps des possibles filer entre ses doigts... Même son métier est là pour le lui rappeler : cette année sera la dernière du certificat d'études. Un examen si précieux autrefois et si dévalorisé désormais qu'elle n'y présentera qu'une seule élève. Autre signe des changements qui s'opèrent en ces débuts d'années 1960, Paul Chabert, un " pied noir " riche et mystérieux, s'installe à Saint-André, bouleversant le village de par son passé et ses différences. Dès leur première rencontre, Emma pressent qu'avec ce bel homme tourmenté, elle pourrait bien réapprendre à aimer. Chez Michel Jeury, c'est toujours l'entrelacs étroit du réel historique, des désirs et des destins qui nourrit la verve romanesque d'une tendresse et d'un charme si particuliers. Comme dans les deux épisodes précédents, nous retrouvons cette justesse affectueuse et ironique avec laquelle il entraîne ses personnages dans un drame que seules leur rigueur et leur bonté permettent de surmonter. La Suzon Granier précéda Paul Chabert dans le couloir. Une épaisse bouffée d'obscurité entra derrière le visiteur. Le temps était couvert. À cinq heures de l'après-midi, la nuit tombait déjà. Paul Chabert serrait dans sa forte poigne un bouquet opulent, roses et œillets mêlés, de toutes les couleurs. On lisait sans entraves les pensées de la Suzon sur sa longue figure : " Crénom, que ça doit coûter bonbon, à cette époque de l'année, un bouquet comme ça ! Ah non, ça ne se fait pas chez nous, qu'un parent d'élève apporte des fleurs à la dame... " Et puis, après réflexion, son regard se radoucit : " Bah, on vous excuse puisque vous n'êtes pas du pays. C'est sans doute des coutumes d'Algérie. " Chabert esquissa une inclination du front : Mes hommages, Madame. Emma prit le bouquet. Elle fut sur le point de s'en débarrasser dans les bras de la Suzon. " Mes hommages, non, il se fiche de moi ! " Elle choisit de bouder son plaisir. Elle aurait apprécié une entrée plus discrète. Toute la commune saurait bientôt que le pied-noir avait offert une gerbe de roses à la maîtresse d'école. Elle ne pourrait plus passer la moindre peccadille à ses enfants, sous peine d'entendre les parents crier d'une seule voix à l'injustice et au favoritisme. Croyait-il éblouir par sa richesse la pauvre institutrice de campagne, plus très jeune ? Et dans quel but secret ? Bonjour, monsieur. Elle appuya sur "monsieur' aussi fort qu'elle put sans dépasser les bornes de la politesse. Mais pourquoi toutes ces fleurs ? Il répondit sur un ton gêné, maniant le bouquet avec une gaucherie presque comique. - Je les ai achetées à Marseille, à un jeune homme de mon pays, qui vient de s'installer sur le port, dans une cahute. À Oran, il avait un magasin deux fois grand comme votre salle de classe... enfin, je veux dire deux fois plus grand ! Emma rit de son embarras. La Suzon esquissa une sorte de révérence, avant de filer vers la porte à petits pas, en dandinant son maigre derrière. La Suzon, une révérence, on aura tout vu ! Paul Chabert resta figé et silencieux au milieu du couloir. Emma s'intima l'ordre d'être loyale avec lui. " Ce n'est pas parce qu'il est le premier homme depuis quinze ans à t'offrir des fleurs que tu vas lui faire la tête ! " Elle tendit enfin les mains pour prendre le bouquet. Elle le posa sur la commode du couloir, elle n'avait pas de vase en service, les dernières fleurs des champs étaient mortes et desséchées depuis longtemps. La vérité c'était que l'homme était beau, les fleurs étaient belles, l'attention était belle aussi et, comme une vieille gamine, elle avait envie de pleurer. Elle lui prit sa canadienne fourrée pour l'accrocher au portemanteau du couloir, mais ses mains tremblaient, elle lâcha le vêtement et le rattrapa de justesse. Blouson en daim, chemise de velours beige, assortie, il était toujours vêtu chic et cher. Cravate à rayures, bien nouée, pantalon rouille au pli impeccable, qui tombait exactement sur ses souliers en box noir, sans une tache de boue. Elle lui en voulait aussi de sa tenue. Elle s'en voulait à elle-même de n'avoir plus trente ans. Mais il ne devait pas s'en apercevoir. Jamais.
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Affiche du document Mariages

Mariages

Jacques André BERTRAND

42min45

  • Romans et nouvelles
  • Livre epub
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57 pages. Temps de lecture estimé 43min.
Jacques A. Bertrand est un de ces rares écrivains dont le style et l'élégance d'esprit forcent le respect. Auteur-culte et inclassable, il nous enchante une fois encore avec un recueil de textes humoristiques sur les affres du mariage. Pour les esprits curieux et méditatifs, le mariage est un sujet de réflexion inépuisable. Si beaucoup - et de plus en plus nombreux - évitent la forte réalité de la chose, nul n'échappe à la fascination du mot. Fin chroniqueur des mœurs de son temps, Jacques A. Bertrand ne pouvait manquer de s'emparer de ce thème et de l'explorer avec la sagacité, le talent et la fantaisie qui font sa notoriété. Rêve, fête, bonheur durable ou erreur de jeunesse, le mariage est un sujet de préoccupation aux quatre coins de la planète. À travers les dix-sept récits qui composent ce recueil, Jacques A. Bertrand nous entraîne de sa plume légère de New Dheli à Munich, de Rotterdam au mont Himalaya. De mariages d'appoint en mariages mixtes ou blancs, il nous plonge dans la forêt des sentiments et des émotions qui poussent les êtres humains à se rassembler (en général un samedi) autour de deux individus de sexe opposé qui ont pris la décision de vivre l'un contre l'autre jusqu'à ce que mort s'ensuive. Au cœur des histoires drôles, émouvantes ou tragiques qu'il nous conte à sa manière grave et légère se tient, comme dans l'œil du cyclone, l'éternel besoin d'aimer et d'être aimé.
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Affiche du document Le soleil m'a oublié

Le soleil m'a oublié

Christian Laborde

42min45

  • Romans et nouvelles
  • Livre epub
  • Livre lcp
57 pages. Temps de lecture estimé 43min.
Un roman d'amour, une romance d'aujourd'hui entre un jeune garçon et une jeune femme. Ce que préfère Marcus, c'est la boxe ; parce qu'il est parfois violent, il a arrêté le lycée et il pense que dans le monde où il vit, il n'a que son poing levé pour s'exprimer et ses poings serrés pour se défendre. Il court chaque jour en survêtement noir ou il est devant son ordi ou bien il roule à moto. Pour l'argent, il est veilleur de nuit dans un hôtel de passe : le Khamsin. L'hôtel appartient à Vico, comme le club de boxe où Marcus tape sur des sacs de frappe pour s'entraîner. Souvent il va au Zingobar pour retrouver ses potes. Après les bières, ils partent cambrioler des maisons vides dans le quartier bourgeois. Tout roule pour Marcus. Un soir, à la boxe, pendant une pause, il aperçoit la femme de Vico. Roxane est belle, elle a l'air douce, son regard a croisé le sien pendant quelques secondes et il ne l'oubliera plus. Jusqu'au jour où Vico lui demande de passer chez lui pour réparer l'ordinateur de Roxane, jusqu'au jour où elle lui donne rendez-vous et où il connaît le ciel, jusqu'au jour où Vico apprend leur aventure et cherche à l'assommer avec un nerf de bœuf et que Marcus, pour se défendre, le frappe et le tue. Un peu plus tard, Marcus, écrit à son avocat. Il refuse que Roxane témoigne à son procès, il refuse aussi de s'y rendre. Les conséquences de ses refus lui sont indifférentes.
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Affiche du document Madame Tabard n'est pas une femme

Madame Tabard n'est pas une femme

Elsa FLAGEUL

30min45

  • Romans et nouvelles
  • Livre epub
  • Livre lcp
41 pages. Temps de lecture estimé 31min.
Clin d'œil au film Baisers volés de François Truffaut, ce roman cinéphile confronte trois points de vue sur une même rencontre amoureuse. Émouvant, délicat et sensible, Madame Tabard n'est pas une femme se lit comme on regarde un film... de la Nouvelle Vague, évidemment. Tandis que résonnent dans la salle du Royal Palace les premières répliques du film Baisers volés, Hannah, la jeune projectionniste, se souvient. Enfant, lorsqu'elle vivait seule avec sa mère, un homme s'était présenté chez elles, un soir, sous le nom farfelu de " Fabienne Tabard ", un des personnages féminins du film de Truffaut. En vérité, ce n'était autre qu'Antoine, l'homme dont sa mère venait de tomber amoureuse et qu'Hannah rencontrait pour la première fois. Drôle, léger, séduisant, mais papillonnant d'un cœur à l'autre, Antoine se révéla hélas incapable d'aimer, et finit par disparaître de leurs existences. Certaines rencontres ont pourtant un effet à retardement, et certaines coïncidences nous inciteraient presque à croire au destin. À moins que ce ne soit la " magie du cinéma " ? Dans la pénombre du Royal Palace, un dénouement inattendu se prépare... Peut-être un happy end ?Hommage à la passion du cinéma qui pénètre nos inconscients au point d'influencer nos vies, ce roman à trois voix est construit comme un flash-back qui remonte les époques jusqu'à nos jours. Récit triangulaire entre une fille, sa mère et son amant, l'intrigue nous livre trois facettes d'une histoire commune. Comment une jeune fille se construit-elle avec comme modèle celui d'une mère qui ne parvient pas à retenir l'homme qu'elle adore ? Qu'attend encore de l'amour une femme célibataire de quarante ans ? Que peut bien se raconter à lui-même un homme sans attaches - et fier de l'être - pour justifier son incapacité à s'engager ? Grâce au charme de son écriture toute en finesse, Elsa Flageul épouse avec la même véracité les réflexions de chacun de ses trois personnages et dévoile, par touches subtiles, l'intimité de leurs pensées. Un conte de fées moderne, mais sans mièvrerie.
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