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Bénin : recettes, limites et défis d'un modèle de développement

58min30

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78 pages. Temps de lecture estimé 58min.
Quels sont les secrets d'un développement économique réussi, surtout lorsque l'on part de très loin ? Nous étudions le cas du Bénin, pays d'Afrique de l'Ouest à la recherche d'une croissance partagée via une politique d'industrialisation, de grands travaux, d'autonomisation et de diversification. Beaucoup de paramètres entrent en compte : coopération régionale, sécurité intérieure, démographie, main-d'œuvre étrangère, coût de la vie, financements extérieurs et poids de la dette. ???? Suivez-nous et commentez sur LinkedIn et Facebook ????️ NOS INVITÉS :  - Albert Honlonkou, économiste béninois, professeur agrégé et directeur de l’ENEAM (École Nationale d'Économie Appliquée et de Management) à Cotonou. - Anselme Amoussou, secrétaire général de la Confédération des Syndicats Autonomes du Bénin (CSA Bénin) et secrétaire général adjoint de la Confédération Syndicale Internationale pour la région Afrique.   ???? NOTRE REPORTAGE : Le port de Cotonou, capitale économique du Bénin et point stratégique pour le commerce régional et international, est en pleine modernisation : construction du Terminal 5, extension du bassin portuaire, rénovation des quais nord, nouvelle plateforme logistique, nouveau parking poids lourds, deuxième poste hydrocarbures, etc... Données clés :  10 millions de tonnes de fret en 2024 Objectif : doubler le tonnage d’ici 2040 Partenariat stratégique avec le port d’Anvers.     ????️ Intervenants : Bart Van Eenoo, directeur général du port de Cotonou Kevin Potier, directeur commercial et marketing José Seriki, chef du service pilotage des navires.    ????️ À ÉCOUTER : extrait de l'intervention du président béninois Patrice Talon lors du dernier Sommet économique ouest-africain à Abuja (Nigeria) où il souligne l’importance de l'intégration régionale. ???? Conférence internationale sur le financement du développement ???? Dates : Du 30 juin au 3 juillet 2025 ???? Lieu : Séville, Espagne ???? Organisateur : Nations Unies. Comment concilier le développement, son financement et les contraintes locales, y compris environnementales, des acteurs économiques ? C’est toute la question débattue lors du sommet de l’ONU sur le financement du développement à Séville (Espagne). Repenser le financement du développement agricole, faire de la souveraineté alimentaire un levier de complémentarité, renforcer les espaces de dialogue multi-acteurs : ce sont les recommandations du socio-économiste malien Mamadou Goïta, directeur exécutif de l'Institut de recherche et de promotion des alternatives pour le développement (IRPAD).   ???? À lire Le dernier rapport du CCFD - Terre Solidaire sur les souverainetés alimentaires : La France à table, le sud paie l'addition ???? La semaine prochaine ???? Éco d'ici Éco d'ailleurs sera à Lille pour le grand départ du Tour de France cycliste. Au menu : l’économie du cyclisme et le rôle accru des sponsors.   ???? Restez connectés ???? Retrouvez les liens des reportages, interviews et anciennes émissions sur la page Éco d’Ici Éco d’Ailleurs sur rfi.fr ainsi que nos Invités de l'économie.    ???? La playlist musicale de l'émission :  ???? Sabu - Ginton et Oumou Sangaré.   ???? Réalisation : Jérémie Boucher.
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Affiche du document [INÉDIT] Pamela Colman-Smith : illustratrice de l’occulte • L'Intégrale

[INÉDIT] Pamela Colman-Smith : illustratrice de l’occulte • L'Intégrale

23min15

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À la lueur vacillante des bougies, un jeu de tarot bien spécifique sort de son étui. L’occultiste du soir plonge ses cartes dans les épaisses volutes de fumée d’un bâton de sauge, les imprégnant d’intentions spirituelles puissantes. Elles sont prêtes. L’interrogateur pose sa question, puis tire intuitivement une, trois ou plus encore de cartes. Arcanes majeurs et mineurs vont alors, à travers l’interprétation du ou de la cartomancienne, révéler l’avenir ou conseiller des chemins à emprunter... Si dans l’Hexagone le tarot de Marseille reste le plus emblématique de la pratique, partout ailleurs la star est sans conteste le tarot Rider-Waite. Ce dernier a été pensé et illustré au tout début du XXe siècle par une femme. Une artiste peintre, occultiste et suffragette : Pamela Colman-Smith.???? MINUIT diffuse des créations originales destinées au grand public. Aventure, paranormal, Histoire ou affaires criminelles… découvrez un catalogue d’histoires fascinantes ! ⭐️ Abonnez-vous à MINUIT+ pour profiter de tous les podcasts Minuit en intégrale et sans publicité. ???? https://m.audiomeans.fr/s/S-pSlDfzMxRejoignez-nous sur Instagram ????CRÉDITSCrimes · Histoires Vraies est un podcast produit par Minuit. Narration : Laetitia CauquilScript : Hélyette Arnault Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
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Affiche du document Les nouvelles technologies au service des narcotrafiquants

Les nouvelles technologies au service des narcotrafiquants

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3 pages. Temps de lecture estimé 02min15.
Ce jeudi 26 juin, l’ONUDC, l'Agence des Nations unies chargée de la lutte contre la drogue et la criminalité, publie son rapport annuel sur les drogues dans le monde. Un monde de tech s'intéresse à l'utilisation des nouvelles technologies, notamment l'intelligence artificielle, par les narcotrafiquants. Ces nouvelles technologies permettent aux barons de la drogue de s'adapter aux nouvelles pratiques des consommateurs et d’échapper aux mesures de coercition utilisées par les forces de l’ordre. C’est une nouvelle habitude identifiée chez les consommateurs de drogue : ils sont de moins en moins nombreux à se rendre à un point de deal pour récupérer leurs marchandises. La multiplication des règlements de comptes rend la démarche de plus en plus dangereuse et les forces de l’ordre veillent au grain. Les nouvelles technologies apparaissent donc comme des alternatives intéressantes pour les barons de la drogue. La mise en relation entre dealers et consommateurs passe désormais par des plateformes en ligne et des messageries cryptées. Les vecteurs utilisés pour livrer la drogue sont aussi de plus en plus sophistiqués. Le plus connu, ces dernières années, est le drone. En décembre 2024, c’est un chien-robot que la police de Moscou a arrêté en pleine rue. Ce faux canidé transportait deux sachets contenant une poudre douteuse. Il faisait aussi la publicité d'une plateforme du dark web où acheteurs et dealers entrent en contact. Pour les trafiquants, utiliser les nouvelles technologies est donc un moyen de s’adapter aux nouvelles habitudes des consommateurs. Marie Jauffret-Roustide, sociologue et chercheuse à l’INSERM, y voit un autre intérêt : « Certains investissent les réseaux sociaux ou l’intelligence artificielle pour capter de nouveaux consommateurs. L’IA va pouvoir être utilisée pour améliorer les techniques de marketing en demandant, par exemple, à une intelligence : "rend les messages que je peux adresser à mes consommateurs plus attractifs." » L’intelligence artificielle est le dernier outil exploré par les narcotrafiquants pour faire prospérer leurs business. Pas plus tard qu'en début de semaine, trois trafiquants de drogue ont été condamnés par la justice française. Ils ont été reconnus coupables d'avoir piloté un réseau grâce à l'IA. Quantité à vendre, calcul du prix, choix du lieu, heure de la transaction : tout était déterminé par IA. Au total, ce sont 20 000 commandes qui ont été passées en un an et demi pour un chiffre d’affaires estimé à plus d'un million d'euros. Risque de détournement de l’IA L'utilisation de l'intelligence artificielle par des narcotrafiquants demeure pour le moment rare. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'inquiétudes pour l’avenir. En 2022, un article de la revue en ligne Nature Machine Intelligence, alerte : des scientifiques expliquent utiliser l'IA pour trouver de nouvelles formules de médicaments. Problème, ils constatent que leur modèle est aussi capable de générer des molécules toxiques, voire mortelles pour l'être humain. Ils s'inquiètent du risque de détournement de ces outils à des fins criminelles. Des narcotrafiquants pourraient, par exemple, utiliser l’IA pour produire de nouvelles drogues de synthèse, toujours plus addictives. Elles inondent aujourd'hui le marché de la drogue à l’échelle planétaire et échappent pour beaucoup à toute réglementation nationale ou internationale. C’est la force des narcotrafiquants : innover en permanence. En matière de nouvelles technologies, on l’a vu, les trouvailles ne manquent pas. Et cela rend d’autant plus difficile la traque de ces narcotrafiquants par les forces de police, explique Bertrand Monnet, professeur à l’EDHEC et spécialiste des économies criminelles : « Ce sont des techniques qu’ils utilisent pour essayer de garder le plus possible les forces de l’ordre à distance. Je ne pense pas que la maîtrise de ces technologies leur donne un coup d’avance, en revanche, ça leur permet de rester au niveau des forces de l’ordre quand ils les traquent », explique le professeur. Un constat qu’il dit vérifier dans certains pays, notamment d’Afrique, mais aussi d’Europe, où la lutte contre les narcotrafiquants souffre parfois d’un manque de moyen. À lire aussiDrogue: cinq clés pour comprendre un marché en mutation permanente
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Affiche du document L'écrivaine algérienne Maïssa Bey sur les traces d'Assia Djebar

L'écrivaine algérienne Maïssa Bey sur les traces d'Assia Djebar

28min30

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38 pages. Temps de lecture estimé 28min.
Maïssa Bey est née et vit en Algérie. Lauréate du prix des Libraires algériens en 2005 pour l'ensemble de son œuvre, elle est publiée aux éd. de L'Aube en France et aux éd. Barzakh en Algérie. Co-fondatrice des éditions Chèvre-feuille étoilée, elle y publie des textes courts, du théâtre et des nouvelles dans la revue Étoiles d'encre. À l'occasion du 31ème Maghreb des livres dont elle est la marraine, elle évoque une autre voix de la littérature algérienne, Assia Djebar. «… écrire à la première personne du singulier et de la singularité, corps nu et voix à peine déviée par le timbre étranger, rameute face à nous tous les dangers symboliques. Toute femme écrivant qui s’avance ainsi hardiment, prend le risque de voir combien son chemin est miné. » Assia Djebar se présente comme une femme écrivant dans cet extrait de Ces voix qui m’assiègent. Elle a fait très tôt irruption dans la vie de lectrice de Maïssa Bey qui lui a adressé son premier roman avec cette dédicace : À vous, Assia, qui m’avez ouvert les chemins de l’écriture.  Maïssa Bey nous livre dans ce recueil, son rapport intime à cette figure majeure de la littérature de langue française et montre combien son œuvre est liée à l’histoire et à l’évolution de la société en Algérie. Sous prétexte de fiction romanesque, Assia Djebar forçait les portes et les fenêtres aux volets clos des maisons en apparence silencieuses et repliées sur elles-mêmes, entrait et nous faisait entrer dans l’intime des femmes, de ces femmes reléguées, recluses, assignées à résidence depuis leur naissance ou presque. Elle disait leurs rêves bâillonnés, leurs désirs, leurs espoirs et leurs renoncements, mais elle disait aussi la volonté de certaines d’entre elles de franchir les seuils, de s’ouvrir au monde. (Présentation des éditions Chèvre-feuille étoilée) Elles sont 22 femmes écrivaines de langue française. Et en cette langue commune, langue maternelle pour certaines, langue marâtre pour d’autres – si l’on reprend l’expression d’Assia Djebar – c’est-à-dire autre que celle de la mère, langue choisie ou imposée par l’histoire, pas seulement leur histoire, mais celle de leur pays, elles nous livrent un bref fragment de leur vie, elles reviennent sur les lieux de leur enfance. Ici, dans ces pages, chacune d’entre elles a déposé son offrande à celles et ceux qui voudront bien parcourir ce recueil… Toutes, ensemble, elles écrivent, non pas pour se souvenir, mais pour devenir.                                            Présentation de Maïssa Bey, co-fondatrice des éditions Chèvre-feuille étoilée. L'expérience de l'exil à travers le regard de vingt autrices de talent issues de toute la francophonie. Dans cet ouvrage collectif, vingt autrices du Parlement des écrivaines francophones racontent l'exil subi ou choisi. Ces expériences sont vécues comme une libération ou au contraire comme un arrachement, mais toujours singulières et empreintes d'émotion. Avec une grande délicatesse, ces femmes explorent leurs souvenirs et cicatrices pour tenter de comprendre un peu mieux le monde. (Présentation des éditions des Femmes) Marie-Rose Abomo, Cathie Barreau, Cécile Belleyme, Sophie Bessis, Chochana Boukhobza, Carmen Campo Real, Camilla Cederna, Laure Mi Hyun Croset, Ananda Devi, Diagne Khady Fall, Alicia Dujovne Ortiz, Nancy Lange, Georgia Makhlouf, Danielle Michel-Chich, Madeleine Monette, Claudine Monteil, Béatrice Riand, Leïla Sebbar, Pinar Selek et Faouzia Zouari cosignent ce recueil. « Et l'on sait déjà que, pour une femme, chaque frontière franchie est un tabou qui tombe, un pas de liberté conquise, une identité qui refuse d'être uniforme. C'est en cela qu'il est permis de parler d'une spécificité de l'exil féminin. » F. Z. Créé en 2017 et regroupant plus de 170 femmes, le Parlement des écrivaines francophones (PEF) a pour objectif de faire entendre la voix des autrices d'expression française sur le monde. Le PEF travaille également à faire reconnaître la place de l'écrivaine dans son pays, à réaffirmer son rôle dans le dialogue civilisationnel et à défendre les droits des femmes et des hommes partout où ils se trouvent attaqués. Ce Parlement est aussi un espace de prise de parole destiné à donner le point de vue des femmes sur les débats ou les crises de nos sociétés. ILLUSTRATION MUSICALE : MASSI SOUAD Le bien et le mal. LIEN VERS LE MAGHREB DES LIVRES ICI.
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Affiche du document [INÉDIT] Pamela Colman-Smith : illustratrice de l’occulte • 2/2

[INÉDIT] Pamela Colman-Smith : illustratrice de l’occulte • 2/2

12min00

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À la lueur vacillante des bougies, un jeu de tarot bien spécifique sort de son étui. L’occultiste du soir plonge ses cartes dans les épaisses volutes de fumée d’un bâton de sauge, les imprégnant d’intentions spirituelles puissantes. Elles sont prêtes. L’interrogateur pose sa question, puis tire intuitivement une, trois ou plus encore de cartes. Arcanes majeurs et mineurs vont alors, à travers l’interprétation du ou de la cartomancienne, révéler l’avenir ou conseiller des chemins à emprunter... Si dans l’Hexagone le tarot de Marseille reste le plus emblématique de la pratique, partout ailleurs la star est sans conteste le tarot Rider-Waite. Ce dernier a été pensé et illustré au tout début du XXe siècle par une femme. Une artiste peintre, occultiste et suffragette : Pamela Colman-Smith.L'Angleterre de la fin du XIXe siècle est en pleine révolution industrielle. Sous le règne de la reine Victoria, dont la période restera éponyme, l’empire britannique s’impose comme une puissance incontournable. Dans le sillage des innovations du siècle, les sciences s’organisent et se dotent d’une méthodologie plus stricte. Les savants cherchent à rationaliser le monde, et la religion recule. En pleine crise de foi, de nombreux occidentaux vont partir en quête de nouvelles spiritualités. Spiritisme et occultisme font leur apparition dans le monde anglo-saxon, et se diffusent rapidement dans les milieux mondains et artistiques que fréquente Pamela Colman-Smith et avant elle ses parents. Dès ses jeunes années, sa famille l’introduit au mysticisme via les enseignements d’Emanuel Swedenborg.???? MINUIT diffuse des créations originales destinées au grand public. Aventure, paranormal, Histoire ou affaires criminelles… découvrez un catalogue d’histoires fascinantes ! ⭐️ Abonnez-vous à MINUIT+ pour profiter de tous les podcasts Minuit en intégrale et sans publicité. ???? https://m.audiomeans.fr/s/S-pSlDfzMxRejoignez-nous sur Instagram ????CRÉDITSCrimes · Histoires Vraies est un podcast produit par Minuit. Narration : Laetitia CauquilScript : Hélyette Arnault Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
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Affiche du document Saint Louis après Le Goff : ce que l’histoire avait encore à dire, avec Marie Dejoux

Saint Louis après Le Goff : ce que l’histoire avait encore à dire, avec Marie Dejoux

48min00

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64 pages. Temps de lecture estimé 48min.
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/En 1996, l'historien Jacques Le Goff bouleversait l'historiographie en publiant son Saint Louis chez Gallimard. À l'époque, l'ouvrage fut considéré comme un véritable événement littéraire et scientifique. Même si ce travail avait était absolument considérable et le fruit de plus d'une décennie de recherches, le sujet n'en était pas pour autant épuisé. Dans son sillage, de nombreux historiens se sont penchés sur des aspects mis de côté par le grand médiéviste. Au cours de cette émission, nous nous intéressons avec Marie Dejoux sur ces aspects méconnus : la spiritualité du roi et la question de la modernité de ses pratiques ; son investissement guerrier en tant que roi de paix et de guerre ; enfin son son rôle déterminant en tant qu'instigateur d'une institution qui allait prendre une ampleur considérable dans les siècles suivants : le Parlement. L'invitée: Marie Dejoux est maîtresse de conférences à l'université Paris 1 Panthéon Sorbonne, membre du LaMop et de l'Institut universitaire de France. Ses recherches portent principalement sur la construction de l'État et sur le gouvernement à l'époque médiévale. Elle vient de publier les actes du colloque consacré à Saint Louis après Jacques Le Goff. Nouveaux regards sur le roi et son gouvernement (Presses universitaires de Rennes, 340 p., 26€). Une partie des œuvres de Jacques Le Goff sont disponibles dans la collection Quarto, chez Gallimard : Héros du Moyen Âge, le Saint et le Roi (344 p., 29,50€) et Un autre Moyen Âge (400 p., 32€). ***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Affiche du document L'IA menace le trafic des sites internet

L'IA menace le trafic des sites internet

03min00

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4 pages. Temps de lecture estimé 03min00.
Et si l’arrivée de l’intelligence artificielle sur les moteurs de recherche mettait en difficulté les sites internet ? Aux États-Unis, c’est déjà un peu le cas. Certains sites internet disent avoir remarqué une baisse de trafic. Si on observe cette tendance, c’est en partie parce que l’intelligence artificielle semble changer notre façon de faire des recherches… Avant, quand on avait une question, un doute, un devoir à rendre, un sujet à creuser, on allait sur un moteur de recherche et on tapait notre question dans la petite barre. Le moteur de recherche, ensuite, nous donnait une liste de liens vers des sites internet qui pouvaient ou pas contenir la réponse à nos questions. Il fallait alors cliquer sur les liens qui nous semblaient pertinents et faire le tri dans les informations pour arriver à ce qu’on cherchait. Cela pouvait prendre quelques minutes et parfois beaucoup plus, selon l’étendue des recherches qu’on devait effectuer. Tout cela, c’est fini. Maintenant, avec l’intelligence artificielle, il y a ceux qui se tournent directement vers des programmes comme ChatGPT. On pose la question et l’IA nous répond directement. Et il y a aussi une autre option. Depuis un an, Google a introduit AI Overviews. Avec ça, quand on tape une question dans la barre du moteur de recherche. Au lieu d’avoir la traditionnelle liste de liens vers des sites, on a aussi, tout en haut de la page, une réponse résumée générée par intelligence artificielle.  Il ne donne pas de lien, mais directement la réponse… Si je pose la question, « Comment écouter RFI ? », j’ai d’abord une réponse intitulée « Aperçu IA », qui me dit que je peux aller sur le site internet, que je peux installer l’application, ou bien écouter sur les ondes ou via satellites. Et ce n’est qu’en dessous de cet encadré, que j’ai la traditionnelle liste de résultats avec le lien notamment vers le site de RFI.  Ce qu’il faut savoir, c’est que AI Overviews n’est, pour le moment, disponible qu’en anglais et principalement aux États-Unis. Il y a des tests qui sont faits ailleurs, notamment en Europe, mais cela n’a pas encore été généralisé. Comment ces options d’intelligence artificielle affectent-elles les sites internet ? Étant donné que les internautes ont directement les réponses à leurs questions grâce à l'IA, certains arrêtent là leur recherche. Plus besoin d’aller cliquer sur les liens pour aller sur des sites. Il faut savoir qu’une visite sur cinq, sur les principaux sites internet dans le monde, commence par un moteur de recherche. Pour Wikipédia, par exemple, la recherche génère 63% des visites globales sur le site. C’est énorme… Aux États-Unis, on commence donc déjà à voir les conséquences de l’IA. Selon le Wall Street Journal, la majorité des sites, que ce soit dans le secteur du tourisme, des finances, de la gastronomie, ont déjà enregistré une baisse de trafic.  Et de nombreux groupes de presse s’inquiètent de ce phénomène. Le New York Times a vu les visites provenant des moteurs de recherche baisser de 36% cette année. Moins 50% pour le Washington Post, moins 55% pour Business Insider qui a dû congédier 20% de son personnel à cause de cela. C’est toute une industrie qui pourrait être affectée, alors que les résultats fournis par l’IA ne sont pas toujours fiables… Oui, quand on a une réponse générée par IA sur les moteurs de recherche, on a toujours en toutes petites lettres : « Cette réponse peut contenir des erreurs ». Donc, pour le moment, il est clair qu’on ne peut pas se passer des traditionnelles méthodes de recherche. À lire aussiGoogle mise tout sur l'intelligence artificielle pour assurer son avenir
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Affiche du document Les fachos tuent | 1/3

Les fachos tuent | 1/3

21min00

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28 pages. Temps de lecture estimé 21min.
Le 19 mars 2022, le rugbyman argentin Federico Martin Aramburu mourrait, abattu au beau milieu d’une avenue parisienne. Ses assassins : deux figures connues de l’ultra-droite, impliqués dans plusieurs autres affaires de violences. Un meurtre sur fond de racisme, en plein Paris, au beau milieu d’une campagne présidentielle. Pourtant à l'époque, l’affaire n’a ni chamboulé l’agenda politique, ni fait la Une pendant des semaines. Pourquoi cette menace, patente, de l’extrême-droite radicale, ne semble pas nous effrayer ? Pourquoi sa violence et sa dangerosité nous alarment si peu ? Thomas Rozec interroge Pierre Plottu, journaliste spécialisé dans la suivi des droites extrêmes (StreetPress, Libération), l’historien et chercheur Nicolas Lebourg et le journaliste de Mediapart Matthieu Suc.Programme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Cet épisode a été produit en juin 2022. Réalisation : Quentin Bresson et Paul Bertiaux. Production et édition : Lorraine Besse et Charlotte Baix. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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