Catalogue - page 2

Affiche du document Le béton

Le béton

Paul ACKER

1h23min06

  • Génie chimique et techniques connexes, chimie industrielle
  • Bâtiments, Construction
Le béton est aujourd'hui le matériau le plus utilisé dans le monde, plus que tous les autres matériaux réunis. Sans le béton, on ne pourrait pas réaliser ce qu'on construit aujourd'hui en matière de logement, d'écoles, d'hôpitaux, d'infrastructures de transport. A la fois robuste et universel - on peut le faire partout, dans tous les pays, dans son jardin - le béton est aussi au début d'une profonde mutation : l'ampleur et l'étendue de ses performances mécaniques et physiques augmentent sans cesse, et sa formulation, jusqu'ici très empirique, est en passe de devenir une démarche rationnelle, avec des outils d'ingénieurs construits sur des bases scientifiques qui font appel à toutes les disciplines qui entrent dans ce qu'on appelle aujourd'hui la Science des matériaux. Ceci est le résultat de profonds progrès dans notre compréhension scientifique des mécanismes de prise, de durcissement, de vieillissement, progrès qui ont accompagné l'émergence de la Science des matériaux - ou science des couplages - dont le béton est aujourd'hui l'archétype, puisqu'il est sans doute le seul à avoir mobilisé toutes les disciplines qui la constituent. Quelques exemples de ces progrès de compréhension seront présentés, et illustrés par leurs conséquences concrètes, parfois spectaculaires, sur les chantiers et les ouvrages d'aujourd'hui. Ces progrès devront aussi se traduire dans la qualité de notre environnement quotidien.
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Affiche du document Grands défis et nouvelles pistes pour demain

Grands défis et nouvelles pistes pour demain

Rémi BASTIEN

1h04min28

  • Génie et activités connexes
Une conférence du cycle : Qu'est-ce qu'un ingénieur aujourd'hui ? L'ingénieur, le génie, la machine du 10 au 14 janvier et du 16 au 19 janvier 2010, à 18h30
Grands défis et nouvelles pistes pour demain par Rémi Bastien, directeur de la recherche, des études avancées et des matériaux chez Renault
L'automobile est née en 1886 avec Daimler, si on met de côté le Fardier de Cugnot. Au début, cette invention a été réservée à quelques avant-gardistes fortunés. Très vite, elle a passionné les ingénieurs et les inventeurs. La première voiture à atteindre le 100km/h a été la "Jamais Contente" en 1898? et c'était une voiture électrique. Louis RENAULT était surnommé l'homme aux 500 brevets. Il a notamment inventé le turbo-compresseur. Avec Henry FORD, l'automobile s'est démocratisée et son célèbre modèle T a permis à des millions d'Américains de se déplacer en famille. Après la 2° guerre mondiale, la 4CV RENAULT amplifie le mouvement et permet aux familles Françaises de profiter pleinement de leurs semaines de congé payés. Le 20° siècle a été profondément influencé par l'automobile et celle-ci a été une source de progrès pour l'humanité en lui permettant une mobilité individuelle et une grande liberté. Le métier d'ingénieur a pu exercer tout son talent car l'automobile fait intervenir toutes les sciences de l'ingénieur, de la mécanique des solides et des fluides à la thermodynamique en passant par la chimie, la résistance des matériaux et l'électricité.

Mais à la fin du 20° siècle, à partir des années 80, l'image de cet objet qui avait entrainé une grande partie du progrès technique, qui faisait "rêver" tant de jeunes, qui était synonyme de liberté, a progressivement pâli. Le nombre de morts sur les routes, les encombrements, la pollution atmosphérique et plus généralement l'impact sur l'environnement ont fini par entamer l'image de l'automobile. Au début de ce 21° siècle, nous sommes donc à un point de non retour. Et toute l'industrie automobile est confrontée à de nouveaux défis pour que ce vecteur de liberté continue à être une source de progrès pour l'humanité, et ceci en protégeant notre planète. Là encore, les ingénieurs sont devant un défi à leur mesure et sont prêts à se mobiliser, à utiliser toutes les sciences et techniques modernes pour que la mobilité individuelle par véhicule auto-mobile contribue pleinement à ce progrès durable. Le plus grand défi est certainement pour les pays du "BRIC": quel accès pour leur classe moyenne à un objet très peu cher, respectant l'environnement et communicant Dans le domaine de la sécurité, la connaissance de la bio-mécanique a permis de concevoir des véhicules qui protègent de mieux en mieux les occupants des véhicules. L'apport de l'électronique, de la pyrotechnie et des matériaux innovants à été déterminant. Les progrès à venir viendront encore de l'électronique et des différents capteurs qui permettront d'éviter les collisions, et spécialement envers les usagers vulnérables de la route que sont les cyclistes et les piétons. Pour ce qui concerne l'environnement, la réduction des émissions toxiques a été extrêmement rapide avec les normes Américaines et Européennes. En Europe, en 20 ans, les émissions des véhicules lancés sur les marchés ont diminué de près de 90% en moyenne (de 98% pour les particules des moteurs Diesel). Le CO2 a été réduit de 25% sur la même période. Enfin la maîtrise du cycle de vie prend de plus en plus d'importance avec la montée en puissance du recyclage. Dans le domaine de l'environnement, toute la profession se mobilise pour tendre vers le "zéro" impact environnemental. Là encore, toutes les sciences et techniques de l'ingénieur sont mobilisées. L'électrification des chaines de traction, qui est un axe stratégique de l'alliance RENAULT/NISSAN, va prendre de plus en plus d'importance, complétant les efforts énormes engagés sur les motorisations conventionnelles, sur la maîtrise de l'énergie à bord et sur l'allègement des véhicules. Le développement de nouveaux matériaux à faible empreinte environnemental s'accélère également ainsi que leur recyclabilité. Par ailleurs, nous travaillons à offrir une qualité de vie à bord des véhicules qui soit un prolongement du lieu de vie de ses occupants, leur donnant une continuité dans la télécommunication et du bien-être à bord. Enfin, le véhicule auto-mobile s'intégrera de plus en plus dans une chaine de mobilité intermodal, et nous travaillons à offrir cette inter-modalité la plus simple et conviviale possible. Et pour que l'automobile assure ce rôle de vecteur de progrès, il nous faut offrir tout cela pour des prix de plus en plus abordables, notamment pour que ce progrès soit accessible à tous, et donc évidemment aux habitants des pays émergents comme l'Inde ou la Chine. Et là encore, les ingénieurs devront mobiliser toute leur ingéniosité pour trouver les techniques de production les plus efficaces, les plus simples, les plus économiques.

L'être humain a toujours eu une grande soif de liberté, de liberté de mouvement. L'automobile a joué un rôle majeur dans le développement des sociétés industrialisées et accompagne celui des pays du BRIC de la même façon. Le grand défi qui est devant nous est que ce vecteur de liberté, que représente l'automobile, se renouvelle pour permettre cette liberté en préservant notre planète et en offrant un niveau de sécurité comparable aux transports publics les plus sûrs, et cela au plus grand nombre sur la planète, dans un système de mobilité intermodal. Les ingénieurs sont motivés par ce formidable défi, et RENAULT s'engage résolument pour être le pionnier de la mobilité durable pour tous."
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Affiche du document La plasticité humaine ou le secret de la performance

La plasticité humaine ou le secret de la performance

Michel RIEU

1h13min30

  • Sciences de la vie, Biologie
  • Sciences médicales. Médecine
  • Art du spectacle, loisirs et sports, jeux
Les thèmes suivants sont successivement abordés :
· Une description sommaire de la « machine animale »,
· Une brève analyse des termes : plasticité humaine et performance,
· Le concept de la préparation à la performance et de l'entraînement physique,
·Un exemple concernant les objectifs et les résultats de l'entraînement en endurance.
1) La machine animale est une machine : à « traiter l'information », « transformer l'énergie » et à « dupliquer le code génétique ». Traiter l'information consiste à capter les signaux provenant d'une part du monde extérieur : c'est le rôle des cinq sens et du système nerveux de la vie de relation ; d'autre part du monde intérieur : c'est le rôle du système neuro-endocrinien (système nerveux autonome et glandes endocrine) responsable de la régulation de la vie végétative et du maintien de l'homéostasie et, plus généralement du vaste système de communication intercellulaire qui fait qu'aucune cellule du corps n'est indifférente au fonctionnement de l'organisme dans son ensemble. Transformer l'énergie revient à transformer, stocker puis, en fonction des besoins, libérer l'énergie potentielle contenue dans les aliments afin que, notamment, puisse se développer les phénomènes mécaniques de la contraction musculaire. Le rendement métabolique est assez faible car environ 80% de cette énergie potentielle est transformé en chaleur. L'ensemble des réactions chimiques qui, à partir des lipides (graisses) et des glucides (sucres), conduisent à produire de l'ATP (Adénosine Triphosphate) dont la dégradation fournit de l'énergie libre, peuvent se dérouler en présence d'oxygène (voies métaboliques aérobies) ou en son absence (voies métaboliques anaérobies). Plus la contraction musculaire est intense plus la consommation d'énergie est importante et plus le débit de renouvellement des molécules d'ATP doit être élevé. Dupliquer l'information génétique contenue dans les chromosomes permet d'orienter et d'accroître la synthèse des protéines de structure et/ou enzymatiques au niveau des organes ou des systèmes fonctionnels sur lesquels s'exercent les contraintes spécifiques de l'entraînement physique.
2) Plasticité et performance On peut définir la plasticité comme la capacité de l'individu à s'adapter à son environnement. Cette faculté d'adaptation possède des limites liées au patrimoine génétique c. à d. au génotype du sujet. La notion de performance dépend de l'activité considérée : du sport individuel (dont les performances sont très référencées) au sport d'équipe (dont le résultat collectif n'est pas le simple reflet des performances individuelles), l'importance accordée aux capacités : fonctionnelles énergétiques, de coordination motrice et mentales varie considérablement dans sa hiérarchie.
3) Dans le cadre de la préparation à la performance, l'entraînement physique a pour but, d'augmenter selon un plan bien déterminé, ces qualités : fonctionnelles (énergétiques), de coordination motrice (techniques), et mentale (lucidité, maîtrise de soi, sens de l'anticipation …). On distingue : - La préparation générale qui a pour objectif d'améliorer la force et l'endurance musculaire, la vitesse d'exécution du geste, la souplesse articulaire, l'efficacité du système cardio-vasculaire et la maîtrise de l'équilibre pondéral. - La préparation spécifique, d'autant plus prédominante que le sujet est expérimenté et la période de compétition proche, comprend la réalisation d'activités physiques analogues à celles pratiquées lors des compétitions. Une analyse détaillée et précise des différentes séquences qui composent ces activités physiques spécifiques ainsi que des qualités requises pour répondre le plus efficacement possible à leur réalisation font partie de l'élaboration d'un plan d'entraînement moderne. L'entraînement forme un tout composé de séances organisées d'exercices, entrecoupées de période de récupération d'une durée déterminée, pendant lesquelles se développent les processus d'adaptation. En fonction du phénotype considéré (par exemple amélioration de la capacité fonctionnelle énergétique aérobie) ces processus présentent des limites qui dépendent du génotype.
4) L'entraînement physique en endurance illustre cette démarche : Il est destiné aux sportifs réalisant des efforts de longue durée (marathon, cyclisme sur route, ski de fond …). Il peut s'agir d'un « entraînement par intervalles » (Interval training) fait d'une succession d'exercices de durée brève et d'intensité élevée ou d'un « entraînement par la distance » constituée d'effort d'intensité plus faible mais maintenus sur une longue durée. L'objectif est d'améliorer les capacités fonctionnelles énergétique aérobie des sujets. Celles-ci dépendent : de l'efficacité du transport de l'oxygène et de son utilisation par les muscles impliqués dans l'exercices considéré ; d'une réduction par ceux-ci, de la consommation du glycogène au profit de celle des lipides ; d'un perfectionnement des mécanismes de la thermorégulation corporelle ; d'une augmentation du rendement mécanique, c. à d. d'une diminution du coût énergétique du travail physique considéré. Ces modifications s'expriment : à la périphérie, par une modification des fibres musculaires concernées dont la vascularisation s'accroît ainsi que leur richesse en mitochondries qui contiennent d'importants enzymes oxydatifs alors que les protéines (notamment l'actine et la myosine) qui entrent dans la composition de leur appareil contractile changent de nature ; au niveau central, par une augmentation du volume cardiaque dont les parois et les cavités ventriculaires s'accroissent. Sur le plan de la coordination motrice des améliorations techniques apparaissent qui dans le cas, par exemple, de la course à pied, tendent à réduire son coût énergétique. La part de l'hérédité dans les capacités adaptatives de l'individu soumis à un entraînement physique est discutée en conclusion de l'exposé.
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Affiche du document 5. L'écologie du châtaignier

5. L'écologie du châtaignier

Gérard BRIANE

15min46

  • Sciences de la vie, Biologie
  • Botanique
  • Agriculture, Exploitation de la faune et de la flore
Arbre centenaire, voire millénaire, quand on le coupe ou qu'on le brûle, le châtaignier repousse toujours ; il a résisté à de nombreux fléaux, même à l'homme quand celui-ci s'est montré son pire ennemi. Pour lui, le châtaignier est un arbre à double vocation : il peut être utilisé conjointement pour la production de fruit et de bois (dans un système agro-forestier) ou exclusivement pour la production de bois (système forestier). Quand il est cultivé pour produire du bois, le châtaignier se présente sous forme de peuplements traditionnels, localisés surtout dans des espaces de moyenne montagne, sans distribution définie, composés d'arbres centenaires, formant des couverts végétaux d'une indéniable valeur écologique, floristique et faunistique.
Le châtaignier apparaît également dans des plantations modernes, ordonnées et spécialement planifiées pour la production de fruit, localisées sur des terrains de moyenne ou basse altitude et, de plus en plus, sur des terrains agricoles de plaine ou sur des surfaces relativement planes permettant la mécanisation de la récolte. Ces châtaigneraies sont des vergers récents, tout à fait identiques à d'autres vergers conduits en arboriculture optimisée. La châtaigneraie traditionnelle est un écosystème d'origine humaine qui offre par ailleurs une biodiversité reconnue au niveau européen à travers le réseau Natura 2000. Il est reconnu que les châtaigneraies entretenues, cultivées, présentent une biodiversité supérieure à celle des forêts fermées.
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Affiche du document 0. Des châtaigniers et des hommes - Le renouveau de la castanéiculture dans le Sud européen
Introduction

0. Des châtaigniers et des hommes - Le renouveau de la castanéiculture dans le Sud européen Introduction

Gérard BRIANE

05min00

  • Botanique
  • Agriculture, Exploitation de la faune et de la flore
Le
géographe replace son travail de recherche dans le contexte de
l’époque. « Il s’agissait alors de savoir pourquoi le
châtaignier était cultivé dans certaines régions et pas dans
d’autres, pour des raisons qui étaient autres que des raisons
environnementales ». Il nous explique l’écologie du
châtaignier, les conditions pédologiques, climatiques, édaphiques
qui conviennent le mieux à cet arbre. « Comme ce n’était
pas un arbre forestier, j’ai voulu montrer les causes de la
plantation et surtout la date ». Le chercheur a donc réalisé
un travail de géographie historique sur cette essence et, grâce à
des documents d’archive importants, retrouvés en Ardèche
notamment, il a pu démontrer qu’on avait surtout planté le
châtaignier entre le XVIe siècle et la fin du XVIIIe,
début du XIXe siècle et, « après, on a arrêté ;
avant il n’y en avait pas besoin parce qu’il n’y avait pas
grand monde dans les montagnes et après ça a été à la fois la
révolution agricole et l’exode rural, donc on n’a plus eu besoin
de châtaigniers et de châtaignes pour se nourrir ».
Au moment
où il réalisait ses recherches, l’auteur de Terres de
Castanide a assisté au déclin de la châtaigneraie vivrière,
et sa vision de la castanéiculture européenne, à ce moment-là,
était plutôt pessimiste, c’était du moins ce qui se dégageait
dans la conclusion de sa thèse, en 1986. Aujourd’hui, trois
décennies plus tard, «pour des raisons qui tiennent à l’amour de
l’environnement, aux produits identitaires, au tourisme rural »,
Jean-Robert Pitte constate que, finalement, « un certain
nombre de gens ont replanté des châtaigniers et ont imaginé des
produits, à base de châtaignes, qui leur permettent, sinon de vivre
intégralement à base du châtaignier, mais de constituer, grâce à
cet arbre et à ses productions, une part plus ou moins importante de
leurs ressources… une série de niches, les unes à côté des
autres qui permettent aux gens de vivre. »
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Affiche du document L'informatique de demain : de Von Neumann aux superprocesseurs

L'informatique de demain : de Von Neumann aux superprocesseurs

François ANCEAU

1h19min27

  • Savoir et communication
  • Génie et activités connexes
L'évolution du matériel informatique est certainement le phénomène technique qui a connu la progression la plus importante pendant ce demi-siècle. L'apparition de la microélectronique a permis, sur les trente dernières années, une augmentation de la performance des microprocesseurs par un facteur d'environ 100 000, tandis que le prix des machines informatiques était divisé par plusieurs dizaines. Sous la pression des utilisateurs, la course à la performance semble insatiable. Les concepteurs des nouvelles machines informatiques rivalisent d'ingéniosité pour arriver à exécuter les programmes de plus en plus rapidement. L'organisation interne des processeurs modernes s'apparente à des sortes de "chaînes de montage" dans lesquelles plusieurs instructions sont simultanément en exécution. Ces techniques tiennent souvent de l'acrobatie. En effet, la recherche effrénée de la vitesse de traitement incite, par exemple, à utiliser des résultats intermédiaires avant même qu'ils n'aient été élaborés, en spéculant sur la valeur qu'ils devront avoir. Cette course folle se poursuit sans qu'aucun signe de fléchissement ne se fasse sentir. On constate même actuellement une accélération de sa vitesse d'évolution. Les études prospectives laissent à penser que ce rythme va se poursuivre pendant au moins encore dix ou vingt ans.
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Affiche du document L'allergie ou la démesure hypersensible - David Bernard

L'allergie ou la démesure hypersensible - David Bernard

Bernard DAVID

1h18min21

  • Sciences médicales. Médecine
"On estime qu'il existe en France 10 millions de sujets atteints de maladies allergiques dont les ¾ (soit environ 15% de la population) sont des allergies respiratoires. On compte 2000 décès par asthme sévère chaque année. En réalité, le terme ""allergie"" correspond à un état d'hypersensibilité de l'organisme dont la fonction première est de réagir contre des substances étrangères par des mécanismes immunologiques très élaborés. Cette réaction de défense qui a pour but de protéger l'organisme contre une agression spécifique peut, outrepasser son rôle (bénéfique) et devenir excessive favorisant alors l'expression pathologique de l'allergie. Les manifestations cliniques les plus fréquentes sont respectivement les rhinites polliniques et perannuelles, l'asthme, la dermatite atopique, l'urticaire et le choc anaphylactique. L'expression des manifestations allergiques est étroitement liée à la génétique et à l'environnement. En effet, les agents responsables d'un état allergique font partie de notre environnement naturel et correspondent à des substances non toxiques continuellement présentes et habituellement bien tolérées par la majeure partie des individus mais qui deviennent des allergènes (pollens, acariens, poils d'animaux, aliments) chez les patients allergiques. D'autres facteurs environnementaux (infections virales, tabagisme passif, pollution) peuvent intervenir en amplifiant la réponse inflammatoire au niveau des voies respiratoires chez des sujets allergiques."
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Affiche du document 1. Les quatre temps du châtaignier

1. Les quatre temps du châtaignier

Gérard BRIANE

18min48

  • Sciences de la vie, Biologie
  • Botanique
  • Agriculture, Exploitation de la faune et de la flore
La châtaigne est un fruit de saison, on ne la voit apparaître sur les étals qu'à partir des mois d'octobre, novembre. Le reste de l'année, on n'entend pratiquement pas parler d'elle. Cela ne signifie pas que le castanéiculteur n'a rien à faire, bien au contraire. Tailler, planter, élaguer les arbres, nettoyer la châtaigneraie, tout cela se passe l'hiver, en morte saison. Dans les paysages en terrasses, le producteur se doit aussi, s'il aime les châtaigneraies, d'entretenir les murettes de soutènement, de restaurer les chemins, les canaux d'irrigation, les beals, les pesquiers, les calades.
Au printemps démarre l'une des activités majeures de la castanéiculture : la greffe, ou plutôt les greffes car chacune a son importance. C'est la saison où la sève circule à nouveau dans les arbres, où la nature redémarre.
Les mois d'été sont aussi des mois d'importance, car il faut entretenir la châtaigneraie, nettoyer le sol, couper ou arracher les ronces, maintenir le sol propre pour préparer la prochaine récolte. Le châtaignier ayant une floraison très tardive, début juillet dans de nombreuses régions européennes, c'est la saison des transhumances dans les châtaigneraies pour les apiculteurs. En principe, apiculture et castanéiculture font bon ménage, parfois même les castanéiculteurs ont aussi des ruches et mènent cette double activité.
La saison phare de la castanéiculture, c'est tout de même l'automne. C'est le moment de la récolte, du tri, de la vente en frais pour certains, pour d'autres il faut mener parallèlement à la récolte la préparation des confitures de marrons, s'ils transforment eux-mêmes leur production, afin de donner une meilleure valeur ajoutée à leur travail. Pour d'autres encore, les châtaignes seront menées à la clède, au secador, afin d'être séchées et conservées soit en châtaignons, blanchettes, auriols, soit réduites en brisures pour en faire, une fois très bien déshydratées, de la farine de châtaigne.
Le cycle des saisons sera enfin terminé, mais il sera déjà l'heure de reprendre une nouvelle année castanéicole, avec l'entretien de la châtaigneraie en ratissant et en brûlant de nouveau les feuilles et les bogues des châtaigniers.
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Affiche du document Stress, adaptation et développement

Stress, adaptation et développement

Roland JOUVENT

1h15min50

  • Psychologie
  • Sciences médicales. Médecine
Conférence du 8 février 2000 par Roland Jouvent.
En trente ans, les sciences du cerveau ont considérablement progressé. Cette avancée tient à l'émergence successive de deux grands domaines, la neurobiologie et les sciences cognitives. Ces Neurosciences de la Cognition se trouvent érigées au rang de corpus théorique de référence ; la psychiatrie et la psychopathologie expérimentale sont parmi les premières disciplines concernées. En réussissant à se dégager de toute ambition théorique hégémonique, la psychologie cognitive et les neurosciences ont su leur offrir une nouvelle opérationalité.
De nouvelles méthodologies laissent augurer une première approche fonctionnelle du cerveau, voire du fonctionnement de l'esprit. A partir de différents exemples concernant des situations normales (stress maternel, effets de l'âge sur les conséquences du stress) et pathologiques (anxiété, trouble obsessionel-compulsif, dépression), nous développerons l'idée d'une double continuité, phylogénétique et développementale.
Si l'acquisition d'un néo-cortex et d'un langage a pu permettre à l'homme d'apprendre à utiliser des représentations d'actions en lieu et place des actes moteurs, et si la valeur adaptative de cette nouvelle compétence est énorme, il n'en ressort pas moins que nombre de troubles psychopathologiques trouvent sinon leur origine du moins leur expression primaire dans la partie moins évoluée, sous-corticale de l'être humain. De notre capacité à gérer l'animal en nous, dépend notre destin adaptatif et développemental.
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Affiche du document L'homme dans l'espace, les vols habités

L'homme dans l'espace, les vols habités

Arlène AMMAR-ISRAEL

1h13min11

  • Astronomie, Astrophysique, Recherche spatiale, Géodésie
  • Génie et activités connexes
Depuis les débuts de l'ère spatiale, il y a environ un demi-siècle, les vols habités ont occupé une place privilégiée dans l'histoire scientifique et technologique moderne, compte tenu de leur caractère exceptionnel. L'espace est particulièrement hostile à l'homme : absence de pesanteur, radiations, confinement, températures extrêmes, vide.... Progressivement, les difficultés de la vie et du travail dans l'espace, ont été surmontées, grâce en particulier à l'analyse des mécanismes en jeu et aux progrès de la technologie, à une sélection et un entraînement des astronautes très rigoureux et à l'emploi de contre-mesures. Pour retracer l'histoire des vols habités, nous rappellerons comment la conquête spatiale qui a été l'un des grands sujets de compétition de la guerre froide, a conduit à l'envoi du premier homme dans l'espace suivi du programme Apollo, de la navette spatiale et des stations orbitales. Aujourd'hui la Station Spatiale Internationale, le plus grand programme civil en coopération au niveau mondial, est en construction et la Station sera opérationnelle en 2004. Des études sont en cours aux États-Unis, en Russie et en Europe pour préparer l'exploration de Mars par l'homme qui pourrait avoir lieu à partir de 2020. Enfin, nous essaierons de mieux faire comprendre les enjeux scientifiques et économiques de ces missions à partir d'exemples significatifs tels que la maintenance et la réparation du Télescope Spatial Hubble, la mission franco-russe Perseus sur la station orbitale MIR au cours de laquelle en 1999 J. P. Haigneré a séjourné six mois dans l'espace, le programme français de préparation à l'utilisation de la Station Spatiale Internationale.... Hub : Hub :
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