Documents pour «capitale»

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Affiche du document Fashionista de l’extrême : avec Audrey, l’Afrique c’est chic

Fashionista de l’extrême : avec Audrey, l’Afrique c’est chic

Audrey Chazal

46min16

  • Documentaire
Oubliez Londres, Milan et Paris. Audrey a rejoint Gaborone, pour voir comment se portait la mode dans la capitale du Botswana. Un peu plus de 13 heures d’avion pour rejoindre ce pays grand comme la France et peuplé de deux millions d’habitants. Coincé entre le Zimbabwe et l’Afrique du Sud, le Botswana montre l’exemple en matière de fonctionnement démocratique, il est l’un des pays les moins corrompus d’Afrique. Troisième producteur mondial de diamants, on le surnomme la Suisse de l’Afrique. Pourtant, cette prospérité ne met pas le pays à l’abri des calamités. Le sida touche 20% de la population. Le Bostwana est lancé dans une course à la modernité et les habitants s’ouvrent petit à petit. Audrey a un talent : elle met en confiance les gens. Et les « fashionistas » ne font pas exception. De mariages en salons, d’ateliers en défilés, Audrey rencontre ces créatrices qui redessinent les formes du  Mogagolwane, la tenue traditionnelle et façonnent des vestes propres à rendre jaloux les sapeurs congolais.« Very chic ! » s’exclame Audrey, conquise par le talent de ces jeunes femmes qui s’improvisent photographes et maquilleuses pour les besoins d’une séance photo entre brousse et savane. Ces « Divas du style », comme les appelle Audrey, conjuguent charme et audace. Mais point de concours d’élégance aux abords des églises, le poids de la religion reste fort et les robes se portent alors avec quelques centimètres de tissus supplémentaires. C’est à l’université que l’on retrouve une jeunesse « lookée », des apprentis hipsters qui, soit se bricolent des fringues, soit font du shopping dans les centres commerciaux. A Gaborone, l’activité commerciale, les magasins de vêtements se trouvent là, avec des franchises américaines et sud-africaines  Dans la rue, Audrey part essayer la street-food et s’extasie devant ces gens décidément très cool. Comme Koane, l’Isabelle Marant de Gaborone, une styliste enjouée qui propose une mode simple mais pas simpliste,  une sorte de ligne claire ethnique, tout en couleur et en fraicheur.
Forfait
Affiche du document Inde du Nord

Inde du Nord Delhi - Agra (Taj Mahal) - Rajasthan

De Jacques Vichet

51min44

  • Documentaire
  • Histoire
  • Nature et Découvertes
  • Géographie
Le Rajasthan est l'Etat le plus coloré d'Inde. Ses paysages rudes, moitié déserts, moitié collines, offrent un contraste fascinant avec les teintes étincelantes des vêtements locaux. L'Etat regorge de cités magiques : Jodhpur et ses maisons bleues, Jaipur qui décline l'ocre rose, Jaisalmer, forteresse de sable doré, Udaipur, ponctuée de palais blancs, ou Pushkar, blottie autour de son lac sacré. Capitale de l'Inde, Delhi est différente des autres grands centres urbains du pays. Ville de commerce et de gouvernement, Dehli est divisée entre New Dehli, dont la population est relativement aisée, et Old Delhi, bruyante et agitée. Le Fort Rouge, la grande mosquée, le Gurudwara Sis Ganket et de nombreux autres monuments côtoient les rues étroites et bondées des villes de l'Inde traditionnelle. Première destination touristique de l'Inde, Agra possède parmi les plus beaux monuments de l'Inde, dont le célèbre Taj Mahal... A proximité immédiate des Jardins du Taj Mahal, le Fort Rouge d'Agra, monument significatif du XVIIème siècle moghol, est une puissante citadelle de grès rouge enserrant dans son enceinte de 2,5 km de périmètre la ville impériale, avec un grand nombre de palais féeriques, comme le palais de Jahangir ou le Khas Mahal, bâti par Shah Jahan, des salles d'audience, comme le Diwan-i-khas, et deux très belles mosquées.
Forfait
Affiche du document Histoire politique et administrative de Paris au XXème et XXIème siècle

Histoire politique et administrative de Paris au XXème et XXIème siècle

Philippe NIVET

1h06min07

  • Histoire générale de l'Europe, Europe de l'Ouest
L'objectif de la conférence sera de mettre en relation l'histoire politique et l'histoire administrative de Paris, le comportement des Parisiens et le statut de la capitale. Le débat lancé au cours de l'été 2003 par les élus UMP de Paris sur la possibilité d'une réforme du statut administratif de la capitale n'est qu'un nouvel avatar des liens entre l'histoire politique et l'histoire administrative de Paris que l'on observe tout au long du XXe siècle.
Lorsque sont organisées à Paris les élections municipales de 1900, l'administration de la capitale est régie par la loi du 14 avril 1871. Celle-ci, prise par l'Assemblée à majorité monarchiste élue le 8 février 1871, traduit la défiance à l'égard de la ville rebelle, renforcée par l'épisode de la Commune. Les 80 conseillers municipaux sont élus dans le cadre des quartiers (un par arrondissement), le Conseil municipal ne désigne pas un maire, mais un président, renouvelable théoriquement à chaque session. Le pouvoir exécutif revient aux deux préfets, préfet de la Seine et préfet de police. Le découpage de la ville en 80 quartiers et le préfet de la Seine ont une égale raison d'être : enlever à la capitale toute fonction politique et faire du quartier le garant d'un apolitisme municipal. Les partisans d'une évolution du statut de Paris, les « municipalistes parisiens », fort actifs lorsque l'on passe de la « République des ducs » à la « République des républicains », connaissent un échec dans les années 1880. La grande loi municipale de 1884 ne concerne pas Paris. Le passage à droite de la majorité du Conseil municipal, en deux étapes, 1900 et 1909, conforte les dirigeants de la IIIe République, où les radicaux jouent désormais un rôle essentiel, dans leur défiance à l'égard de la capitale, qui sera renforcée par la participation des conseillers municipaux nationalistes aux manifestations du 6 février 1934.
Aucune libéralisation du statut de la capitale n'est acquise entre les deux guerres. Bien au contraire, des décrets-lois pris en 1939 limitent les prérogatives du Conseil municipal. La loi du 16 octobre 1941, qui dote la Ville de Paris d'une nouvelle organisation administrative, limite encore les pouvoirs du Conseil municipal, désormais nommé. A la Libération, les représentants du Paris qui « s'est libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France » (de Gaulle) espèrent une évolution du statut administratif de la capitale. Mais, déjà soucieux, pendant la clandestinité, de nommer des préfets qui pourraient contrer un Comité Parisien de la Libération où les « révolutionnaires » sont prépondérants, le pouvoir gaulliste ne veut pas risquer de donner des libertés municipales complètes à Paris et de se retrouver ensuite avec un pouvoir municipal dominé par les communistes, puissants également dans les comités locaux de libération. C'est pourquoi, à quelques ajustements près, le statut administratif de la capitale ne connaît pas d'évolution en 1944-1945. L'opposition frontale entre les gaullistes, qui obtiennent la majorité absolue au Conseil municipal en 1947, et les gouvernements de la IVe République ne favorise ensuite nullement une évolution, alors que se développe un discours antiparisien dont témoigne le livre de Jean-François Gravier Paris et le désert français. C'est donc la Ve République qui, finalement, va permettre à la capitale de retrouver de plus grandes prérogatives municipales.
Les majorités municipale et nationale coïncident globalement et l'écrasante victoire des gaullistes parisiens aux élections législatives de 1962 renforce la majorité nationale. Le rapporteur général du budget, le gaulliste Christian de la Malène après 1965, devient un personnage puissant auprès du préfet. L'initiative d'une loi modifiant en profondeur le statut de la capitale ne revient pourtant pas aux gaullistes, assez réticents, à l'image du Premier ministre Jacques Chirac, mais aux giscardiens, dont le leader parisien, Jacques Dominati, mène une ardente campagne en ce sens. Elle aboutit au vote de la loi du 31 décembre 1975, rendant le droit à la capitale de désigner un maire. Sans doute Valéry Giscard d'Estaing espérait-il que l'un des siens puisse accéder à cette fonction. Cette ambition est déçue. A l'issue du vif affrontement entre Michel d'Ornano et Jacques Chirac aux municipales de 1977, c'est le président du nouveau RPR qui s'installe à l'Hôtel de Ville. Après la victoire de la gauche en 1981, le maire de Paris apparaît comme le chef de file de l'opposition. Ce n'est donc pas sans arrière-pensées politiques que le pouvoir socialiste fait voter la loi « PLM » créant des mairies d'arrondissement pour tenter d'affaiblir la mairie centrale. L'opération échoue, les élections municipales de 1983 et de 1989 permettant à Jacques Chirac de réaliser « le grand chelem ». L'Hôtel de Ville est la base de la reconquête de l'Elysée, réussie en 1995, mais cette date marque le début d'une nouvelle phase dans l'histoire politique de la capitale. La perte de six arrondissements, la contestation dans les rangs de sa propre majorité du nouveau maire, Jean Tiberi, sont le prémices de l'affaiblissement de la droite parisienne. Aux premières élections du XXIe siècle, Paris bascule à gauche et le sénateur socialiste Bertrand Delanoë en devient le nouveau maire. La capitale est à nouveau en opposition politique avec la majorité nationale, d'où peut-être les propositions de l'été 2003…
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