Documents pour «Développement»

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Affiche du document Evolution, développement : la systématique génétique

Evolution, développement : la systématique génétique

Sylvie MAZAN

1h18min21

  • Sciences de la vie, Biologie
Au cours des deux dernières décennies, la génétique moléculaire a permis des avancées majeures dans de très nombreux domaines de la biologie. C'est notamment le cas de la biologie du développement. En effet, la caractérisation des réseaux génétiques complexes qui contrôlent le développement embryonnaire constitue l'un des fondements de l'embryologie moderne. C'est également le cas de la systématique, qui a été très largement renouvelée par l'utilisation des phylogénies moléculaires. Ces deux domaines d'étude convergent actuellement dans une discipline nouvelle, visant à préciser les mécanismes moléculaires et génétiques qui sous-tendent l'évolution morphologique des espèces. Il s'agit de retracer, à travers la comparaison d'un large spectre de métazoaires, l'histoire évolutive des gènes qui contrôlent la morphogenèse et par là-même, de mieux comprendre les mécanismes moléculaires qui sous-tendent l'évolution morphologique. Ces analyses ont réservé aux biologistes quelques surprises de taille. Ainsi, en dépit de la diversité des formes au sein du monde animal, certains systèmes génétiques jouant des rôles essentiels dans le développement embryonnaire apparaissent extrêmement conservés chez des espèces aussi éloignées que la méduse et l'homme. A ces mécanismes génétiques très conservés s'ajoutent cependant des processus beaucoup plus variables, qui rendent compte de la variété des formes, souvent observée même à courte échelle évolutive. Ces données éclairent d'un jour nouveau notre compréhension de l'évolution des espèces. Elles fournissent en outre des outils précieux pour décrypter les séquences génomiques aujourd'hui disponibles chez une espèce qui nous intéresse au plus haut point, l'humain.
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Affiche du document Economies informelles, économies criminelles : la face cachée de la mondialisation

Economies informelles, économies criminelles : la face cachée de la mondialisation

Philippe ENGELHARD

1h20min36

  • Économie
"La mondialisation est-elle bien celle dont on parle ? En fait, mais nous avons du mal à en pendre conscience, la vraie mondialisation est celle de la pauvreté. Notre planète est en passe de devenir un gigantesque bidonville, insalubre et surpeuplé, dont n'émergent que quelques îlots de prospérité. Ce vaste bidonville est l'empire du crime et de l'informel. Les populations les plus pauvres n'ont d'autres choix que de construire une autre économie ou de réactiver des circuits traditionnels d'échange. Les économies populaires ne sont rien d'autre que ces économies d'échange a priori informelles, en réalité structurées par le lien social et des logiques de survie. Une autre économie émerge plus ramifiée mais aussi plus souterraine qui est l'économie criminelle. Cette dernière explose avec le dépérissement du politique, de la règle de droit et de l'éthique comme c'est le cas en Russie. Économies populaires et économies criminelles étendent leurs filets sur la quasi totalité de la planète : elles se mondialisent avec des connexions religieuses, voire intégristes, ou terroristes, pour le moins inquiétantes. La mondialisation financière autant que les paradis fiscaux facilitent ces troubles connexions. La criminalité du monde constitue avec l'environnement ainsi que la montée de la pauvreté et des inégalités l'un des plus grands défis de ce siècle. La question, cruciale, est donc de savoir comment prévenir l'apparition d'un monde encore plus inégal, plus fragmenté et plus violent et donc de renverser la logique du système dominant. Les contre-pouvoirs des consommateurs, écologistes, syndicats, ONG sont peut-être en train de domestiquer le capitalisme à un niveau mondial, en faisant jouer les ressorts du marché. C'est sur leur résistance qu'il faut miser, bien que les États aient encore à jouer un rôle considérable. Il reste que le coût de la lutte contre la pauvreté au Nord et au Sud n'est pas négligeable. Financer ce coût par de nouveaux impôts sur la consommation ou les revenus n'est guère pensable. La taxation des mouvements de fonds telle qu'on la pratique au Brésil est relativement indolore ; elle constitue très probablement la seule solution logique et réaliste. La piste de la taxation de la bulle financière n'est pas non plus à écarter. "
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