Paul Féval

Paul Féval

Paul Féval
Paul Féval en 1877.
Fonctions
Président de la Société des gens de lettres
-
Agénor Altaroche
Paul de Musset
Président de la Société des gens de lettres
-
Emmanuel Gonzalès
Paul de Musset
Biographie
Naissance

Hôtel de Blossac (Rennes)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
(à 70 ans)
7e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du MontparnasseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Paul Henry Corentin FévalVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Sir Francis Trolopp, Daniel Sol, Francis TroloppVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Lycée Émile-Zola de Rennes (baccalauréat) (-)
Université de Rennes (licence en droit) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Avocat (-), dramaturge (-), écrivain (-), romancier (-), parolierVoir et modifier les données sur Wikidata
Rédacteur à
Revue de Paris, Le Courrier français (en), Le Magasin des familles (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Paul Féval filsVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Idéologie
RoyalismeVoir et modifier les données sur Wikidata
Genres artistiques
Roman de cape et d'épée, fiction d'aventures, littérature historique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Le Bossu, La Vampire, Le Loup blanc, La Quittance de minuit, Les Mystères de LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
signature de Paul Féval
Signature
Plaque commémorative
Wikipedia
Paul Féval
330px-Paul_F%C3%A9val.jpg
Paul Féval en 1877.
Fonctions
Président de la Société des gens de lettres
1876-1877
Agénor Altaroche
Paul de Musset
Président de la Société des gens de lettres
1865-1868
Emmanuel Gonzalès
Paul de Musset
Biographie
Naissance
29 septembre 1816
Hôtel de Blossac (Rennes)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
7 mars 1887 (à 70 ans)
7e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du MontparnasseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Paul Henry Corentin FévalVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Sir Francis Trolopp, Daniel Sol, Francis TroloppVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Lycée Émile-Zola de Rennes (baccalauréat) (1826-1833)
Université de Rennes (licence en droit) (1833-1836)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Avocat (1836-1837), dramaturge (1838-1876), écrivain (1839-1886), romancier (1841-1886), parolierVoir et modifier les données sur Wikidata
Rédacteur à
Revue de Paris, Le Courrier français (en), Le Magasin des familles (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Paul Féval filsVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Idéologie
RoyalismeVoir et modifier les données sur Wikidata
Genres artistiques
Roman de cape et d'épée, fiction d'aventures, littérature historique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Le Bossu, La Vampire, Le Loup blanc, La Quittance de minuit, Les Mystères de LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
signature de Paul Féval
Signature
250px-H%C3%B4tel_de_Blossac_-_Plaque_%C3%A0_Paul_F%C3%A9val_p%C3%A8re.jpg
Plaque commémorative

Paul Féval est un écrivain français né le 29 septembre 1816 à Rennes[1] et mort le 7 mars 1887 dans le 7e arrondissement de Paris.

Son œuvre abondante, composée de plus de 70 romans populaires édités en feuilleton et de près de 70 nouvelles en plus d' « au moins une trentaine de pièces de théâtre, d’études historiques, de brochures chrétiennes, de pamphlets »[2], eut un succès considérable de son vivant, égalant celles d’Honoré de Balzac et d’Alexandre Dumas.

Son roman le plus connu, Le Bossu, d'où est tiré la réplique « Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi ! »[3], a fait l'objet d'une dizaine d'adaptations au cinéma.

Biographie

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Les jeunes années

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Paul Henry Corentin Féval naît le 29 septembre 1816 à trois heures et demie du soir dans l'hôtel de Blossac, rue du Four-du-Chapitre à Rennes[1]. Son père, royaliste et chrétien, originaire de Troyes, appartient à la petite magistrature : il est conseiller à la cour royale de la ville[4]. Sa mère, Jeanne Joséphine Renée Le Baron, est bretonne de la région de Redon, et petite-fille du jurisconsulte Henri François Potier de La Germondaye. La famille est nombreuse (cinq enfants) et les revenus sont insuffisants[5]. En 1826, à l'âge de 10 ans, Paul entre comme interne au collège royal de Rennes (aujourd'hui lycée Émile-Zola). Son père meurt l'année suivante[6].

En troisième, au plus fort des troubles révolutionnaires de 1830, il affiche au collège des opinions monarchistes, et déclenche des bagarres. Le proviseur le prie d'aller se calmer à la campagne[7]. Il passe quelques mois chez son oncle, Guillaume de Foucher de Careil, au château de la Forêt-Neuve, à Glénac[8]. Le séjour va le marquer profondément. Des conspirateurs s'assemblent la nuit au château, on fond des balles. Paul laisse son imagination s'enfiévrer, il ne rêve que de batailles, de massacres. Il entend des légendes macabres à la veillée[9], parcourt les landes, erre entre les marais, s'enfonce dans les brouillards, recueille des récits de la bouche d'anciens chouans de 1793[10]… Il revient à Rennes en janvier 1831, et entre en classe de seconde. Il obtient son diplôme de bachelier en 1833[11].

Il oriente ses études vers le droit, et passe sa licence à l’université de Rennes pour devenir avocat en 1836[12]. Mais il abandonne rapidement cette profession, après une plaidoirie malheureuse[13]. Au mois d'août 1837, il s'installe à Paris[14] comme commis chez un oncle banquier, mais le monde de la banque et du commerce ne lui convient pas. Son oncle le chasse parce qu'il ne travaille pas. Il songe à la littérature, tout en exerçant des petits métiers qui assurent mal sa subsistance. Ses premiers écrits sont refusés par les éditeurs.

Les débuts littéraires

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Des recommandations l’introduisent dans les milieux catholiques et royalistes. Le Club des phoques est le premier texte publié en 1841 dans la Revue de Paris. Son talent est remarqué par des éditeurs de journaux tels La Législature et Le Courrier français. En 1843, Anténor Joly, futur directeur de L’Époque, et présentement rédacteur en chef du Courrier français, avait passé commande à un écrivain, demeuré longtemps anonyme, d'un texte de même inspiration et de facture similaire aux Mystères de Paris d'Eugène Sue, pour utiliser le titre Les Mystères de Londres. Mais le résultat n'est pas publiable en l'état et, en catastrophe, Anténor Joly se résout à s'adresser à Paul Féval (dont il venait de publier Le Loup blanc dans Le Courrier français), qui accepte de rédiger un nouveau roman en à peine un mois. En effet, annoncé le 23 novembre 1843, la publication des Mystères de Londres commence le 20 décembre 1843 sous le pseudonyme de sir Francis Trolopp (exigé par Joly)[15]. Le succès populaire est immédiat : lorsque la première partie du feuilleton s'achève le 28 janvier 1844, Féval est déjà parti à Londres pour se documenter afin de rédiger la suite et y ajouter de la couleur locale. Le roman sera prolongé durant quatre parties jusqu'au 12 septembre 1844. Il est contrefait au fur et à mesure à Bruxelles par la Société belge de librairie (Hauman et Cie, 9 volumes) et publié officiellement à Paris en onze volumes, étalés de mars à octobre 1844. Il y a vingt rééditions : la renommée de l’auteur est faite.

La carrière littéraire

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250px-Paul_F%C3%A9val_caricatur%C3%A9_par_Andr%C3%A9_Gil_-_La_Lune_%2816_d%C3%A9cembre_1866%29.jpgPaul Féval et son univers caricaturés par André Gill dans La Lune, 16 décembre 1866.

La carrière littéraire est engagée, et suivent d’autres romans-feuilletons : Le Capitaine Spartacus, Les Chevaliers du Firmament, Le Loup Blanc. Féval qui est un conservateur ressent durement la Révolution française de 1848 : par ses écrits, n'a-t-il pas contribué à réveiller la conscience politique du peuple, et lancé un mouvement qu’il réprouve ? Il décide donc de réorienter sa production dans une direction plus neutre, et poursuit ses publications.

En 1853, il écrit la chanson Monsieur de Charette, également connue sous le nom de Prends ton fusil Grégoire. Elle deviendra l'une des plus célèbres chansons royalistes françaises.

En 1854, il épouse la fille de son médecin, Marie Pénoyée. Le couple aura huit enfants. Paul Féval fils évoquera la rencontre et le mariage de ses parents :

« Un jour, alors qu'il se sentait accablé, il se rendit au cabinet médical d'un homéopathe, le docteur Pénoyée. Ce dernier le prit un peu à sa charge et s'évertua à le guérir de sa dépression nerveuse. Le médecin avait une fille de vingt ans, Marie Pénoyée. Si le premier garantissait les soins du corps, la seconde permit les soins du cœur. En 1854, Marie offrit sa main au futur père de ses huit enfants. L'un d'eux naquit en 1860 et porta le prénom et le nom de son écrivain de père. »

1857 est l’année où sort Le Bossu ou le Petit Parisien[16], roman auquel on l'associe encore de nos jours, notamment grâce aux neuf romans écrits par Paul Féval fils qui continuent l'histoire.

En 1863, il rencontre son homologue britannique Charles Dickens, avec lequel il noue des liens d'amitié.

En 1870, au moment de la défaite et de la Commune de Paris, il quitte Paris pour revenir à Rennes quelque temps.

En 1876, il renoue ostensiblement avec la foi catholique, après un deuxième échec à l'Académie française et des problèmes financiers dus à une popularité émoussée. Il devient alors l'un des rédacteurs de La France illustrée de l'abbé Roussel.

Féval s'est essayé à la plupart des types de roman : le roman de cape et d'épée avec Le Bossu, Le Cavalier Fortune, Le Capitaine fantôme, le mystère urbain avec Les Mystères de Londres, Les Habits noirs, les récits bretons avec Le Loup blanc, La Belle étoile, La Première Aventure de Corentin Quimper, le fantastique avec La Vampire, Le Chevalier Ténèbre. Il s'est aussi essayé au théâtre et même à l'histoire politique et judiciaire.

250px-Tombe_Paul_F%C3%A9val_p%C3%A8re_et_fils%2C_Cimeti%C3%A8re_du_Montparnasse.jpgTombe de Paul Féval père et Paul Féval fils, cimetière du Montparnasse, division 26 (petit cimetière).

Il utilisa abondamment les thèmes de la chouannerie et des luttes politiques précédant l'annexion de la Bretagne. En 1879 parut chez l'éditeur Victor Palmé le recueil de nouvelles Chouans et Bleus soigneusement revues et corrigées depuis leurs parutions en feuilletons dans des périodiques : Le Petit Gars, Le Docteur Bousseau, Le Capitaine Spartacus et La Mort de César.

Les dernières années

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Au début des années 1880, il est sujet à des crises d’hémiplégie et il est recueilli par les frères de Saint-Jean-de-Dieu, à Paris. Quasi oublié dans ses dernières années, il va les consacrer à remanier son œuvre dans un sens plus conforme à la morale catholique. Il meurt le 7 mars 1887 au 19 rue Oudinot, Paris 7e[17]. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse.

Œuvres

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250px-Paul_F%C3%A9val_p%C3%A8re.jpgCaricature par Étienne Carjat (lithographie).
  • 1841 : Le Club des phoques
  • 1843 : Les Mystères de Londres
  • 1843 : Le Capitaine Spartacus
  • 1843 : Les Chevaliers du Firmament - Réédité sous le titre Les Fanfarons du Roi
  • 1843 : Le Loup blanc
  • 1844 : Fontaine aux perles
  • 1844 : Les Aventures d'un émigré
  • 1845 : Les Contes de nos pères
  • 1845 : La Forêt de Rennes (contient Le Loup blanc et Le Banquier de cire)
  • 1845 : Les Amours de Paris
  • 1846 : La Quittance de minuit - Réédité en 2006 sous le titre Les Molly-Maguires
  • 1846 : Le Fils du diable
  • 1848 : Le Château de Croïat
  • 1849-1850 : Les Belles-de-nuit ou les Anges de la famille
  • 1850 : La Fée des grèves
  • 1850 : Beau Démon
  • 1851 : Le Capitaine Simon
  • 1852 : Les Nuits de Paris
  • 1852 : La Forêt noire - Réédité sous le titre La Reine des épées
  • 1851-1852 : Les Tribunaux secrets
  • 1851-1852 : Frère tranquille
  • 1853 : Le Tueur de tigres
  • 1853 : Monsieur de Charette (chanson)
  • 1855-1856 : La Louve
  • 1855-1856 : L'Homme de fer
  • 1856 : Madame Gil Blas, souvenirs et aventures d'une femme de notre temps
  • 1856 : Les Couteaux d'or
  • 1856 : La Vampire[18].
  • 1857 : Le Bossu ou le Petit Parisien
  • 1857 : Les Compagnons du silence
  • 1857 : Les Errants de la nuit
  • 1858 : La Fabrique de mariages
  • 1859 : Le Roi des gueux
  • 1860 : Le Chevalier Tènèbre
  • 1861 : Le Drame de la jeunesse
  • 1862 : Le Capitaine fantôme
  • 1862 : Valentine de Rohan, (suite de La Louve)
  • 1862 : Jean Diable
  • 1863 : Le Poisson d'or
  • 1863 : La Fille du juif errant
  • 1863-1875 : Les Habits noirs
    • Les Habits noirs (1863), préface de Jacques Bergier aux éditions Marabout et Robert Laffont coll. « Bouquins »
    • Cœur d'acier (1866)
    • L'Avaleur de sabre (1867)
    • La Rue de Jérusalem (1868)
    • L'Arme invisible (1869) ; avant-propos de Paul Féval
    • Les Compagnons du Trésor (1872)
    • La Bande Cadet (1875) ; postface et tableau chronologique par François Le Lionnais aux éditions Marabout et Robert Laffont, coll. « Bouquins »
  • 1864 : Les Tribunaux secrets : ouvrage historique
  • 1865-1866 : La Cavalière
  • 1866 : La Fabrique de crimes
  • 1867 : Annette Laïs
  • 1867 : La Pécheresse
  • 1868 : Le Cavalier Fortune
  • 1869 : Le Quai de la ferraille
  • 1871 : Le Dernier Vivant
  • 1873 : Le Chevalier de Keramour
  • 1874 : Les Cinq
  • 1875 : La Ville-vampire
  • 1876 : La Première Aventure de Corentin Quimper
  • 1876 : Châteaupauvre - Voyage au dernier pays de Bretagne
  • 1877 : Les Étapes d'une conversion
  • 1877 : Jésuites !
  • 1877 : Le Dernier Chevalier
  • 1879 : Les Merveilles du Mont Saint-Michel

Adaptations

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  • Le Bossu :
    • Le Bossu ou le Petit Parisien (1925), film français de Jean Kemm
    • Le Bossu (1944), film français de Jean Delannoy
    • Le Bossu (1959), film français d'André Hunebelle
    • Le Bossu (1997), film français de Philippe de Broca
  • Les Habits noirs (1967), feuilleton télévisé français de René Lucot
  • Lagardère (1967), feuilleton télévisé français de Jean-Pierre Decourt
  • Lagardère (2003), téléfilm français en deux parties d'Henri Helman
  • Le Loup blanc, téléfilm français en trois parties, (1977) de Jean-Pierre Decourt.

Grand prix Paul-Féval

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En 1984, la Société des gens de lettres, en hommage au romancier, qui a présidé l'institution en 1867, a créé le grand prix Paul-Féval de littérature populaire à l'initiative de Suzanne Lacaille, arrière-petite-fille de l'auteur.

Éditions

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L’œuvre de Paul Féval étant maintenant dans le domaine public, certains romans peuvent être téléchargés légalement et gratuitement aux adresses suivantes (liste non exhaustive) :

  • Gallica
  • Pitbook
  • Ebooks Libres et Gratuits

Notes et références

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  1. a et b Archives municipales de Rennes, Registre des naissances (1816), cote 2E24, p. 177-178. Acte de naissance en présence de Jean Nicolas Féval, Brice Marie Varin, et René Arnaud.
  2. Gerald Prince, "Extravagance feuilletonesque et volonté littéraire dans La Vampire de Paul Féval" in Romance Notes 55(1):43-49
  3. « Plœmeur. Qui se souvient de Paul Féval ? », Ouest-France,‎ 7 février 2024 (lire en ligne, consulté le 7 février 2024).
  4. J. Baudry, La Jeunesse de Paul Féval à Rennes (1816-1837), Rennes, Plihon, 1938, p.18.
  5. Eugène de Mirecourt, Paul Féval, Emmanuel Gonzalès, Paris, Havard, coll. « Les contemporains », 1855, p.13.
  6. Baudry 1938, p. 22.
  7. Mirecourt 1855, p. 6-7.
  8. Baudry 1938, p. 24. Auguste de Foucher de Careil est l'époux de Caroline, la fille aînée de Robert Surcouf. Il achète le domaine en 1825, et fait reconstruire le château l'année suivante. « Étymologie et histoire de Glénac », sur infobretagne.com.
  9. Mirecourt 1855, p. 8-10.
  10. Baudry 1938, p. 24-25.
  11. Baudry 1938, p. 25.
  12. Baudry 1938, p. 30.
  13. Mirecourt 1855, p. 14-16. « Les biographes de Féval ont raconté à ce sujet toutes sortes de fantaisies et lui-même a romancé la chose. » Baudry 1938, p. 31.
  14. Baudry 1938, p. 31.
  15. Jean-Luc Buard, "Londres et ses Mystères en 1843 dans Le Courrier français d'Anténor Joly, folie-feuilleton en trois actes et un épilogue", Le Rocambole no 75-76, 2016, p. 167-206. Cette étude établit que l'écrivain pressenti par Anténor Joly n'est autre que Jacques Arago, selon du reste le témoignage de Féval lui-même dans ses mémoires tardifs.
  16. « Le Bossu [extr.] Féval, Paul (1816-1887) », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le 12 janvier 2018)
  17. Archives de Paris acte de décès n°446 dressé le 08/03/1906, vue 27 / 31
  18. Paul Féval, Les Drames de la mort, Paris, Charlieu et Huillery, 1856, 244 p. (BNF 30433152).

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Paul Féval : 1816-1887, catalogue d'exposition de la Bibliothèque municipale de Rennes, rédigé par Jean-François Botrel, Armel Diverrès, Xavier Ferrieu, Henri Pollès, Marie-Thérèse Pouillias, etc. Rennes, Bibliothèque municipale, 1987, 150 p.. Contient de nombreuses informations bio-bibliographiques sur Paul Féval père et fils, sur leurs manuscrits...
  • Saliha Aklouf, « Jean Diable de Paul Féval, un précurseur oublié du roman policier français », Cahiers d'études romanes : revue du CAER, Aix-en-Provence, Centre aixois d'études romanes, no 34 « Aux origines du roman policier : France, Espagne, Italie, Pérou »,‎ 2017, p. 75-84 (ISBN 979-10-320-0110-3, DOI 10.4000/etudesromanes.5366, lire en ligne).
  • Jean-Pierre Galvan (éd.), Paul Féval : Choix de lettres inédites, Nancy, 1987, 1 volume, 194 p.
  • Jean-Pierre Galvan, « Les Débuts littéraires de Paul Féval : correspondance inédite à Anténor Joly », Bulletin et Mémoires de la Société archéologique d'Ille-et-Vilaine, t. XCV,‎ 1993, p. 265-321.
  • Jean-Pierre Galvan, « Paul Féval : romancier feuilletoniste et homme de lettres », Tapis Franc, no 5,‎ automne 1995, p. 69-95.
  • Jean-Pierre Galvan, Paul Féval : parcours d'une œuvre, Paris / Amiens, Les Belles Lettres / Encrage, coll. « Références », 2000, 167 p. (ISBN 2-251-74105-4 et 2-911576-20-9).
  • Vittorio Frigerio, « Paul Féval », dans Recueil des Commémorations nationales 2017, Direction générale des patrimoines, Archives de France, Paris, 2016, p. 116-117.
  • François Labbé, « Un maître du roman d'aventure : Paul Féval » (p. 213-217) et « Le roman d'aventures au XIXe siècle : auteurs bretons et/ou sujets bretons » (p. 209-213), dans La littérature bretonne de langue française, coll. dir. P. Rannou, Fouesnant, Yoran Embanner, 2020.
  • Félicité de Rivasson, « Les héroïnes févaliennes : entre archétype feuilletonesque et figures légendaires », dans Julie Anselmini et Chantal Massol (dir.), Écritures et discours « populaires » (XIXe – XXe siècles) : nouveaux regards, Grenoble, UGA Éditions, coll. « Bibliothèque stendhalienne et romantique », 2023, 306 p. (ISBN 978-2-37747-424-0, lire en ligne), p. 123-144.
  • Jean Rohou (dir.) et Jacques Dugast (dir.), Paul Féval, romancier populaire, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Interférences », 1993, 293 p. (ISBN 2-86847-063-7, lire en ligne).
  • (en) Robin Walz, « The Crime Factory : The Missed Fortunes of Paul Féval's Les Habits Noirs », Proceedings of the Western Society for French History, vol. 37,‎ 2009, p. 205-219 (lire en ligne).

Articles connexes

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  • Paul Féval fils
  • Grand prix Paul-Féval de littérature populaire

Liens externes

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  • « Paul Féval », par Vittorio Frigerio, in: Recueil des Commémorations nationales 2017, Direction générale des Patrimoines, Archives de France, Paris, 2016, p. 116-117.
  • Base Léonore
  • Paul Féval père - Bibliographie complète sur Roman-Feuilleton & HARD-BOILED site (Comprehensive Bibliographies by Vladimir Matuschenko)
  • Bibliographie de Paul Féval père. Biographie et bibliographie de Paul Féval père et Paul Féval fils par Léa Chaillou.
  • Site de la SGDL
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A consulter en ligne

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Les cinq

Paul Féval Fils

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902 pages. Temps de lecture estimé 11h16min.
Paul Féval fils (1860-1933) "Au mois de mai 1844, mourut, à Paris, un vieil homme immensément riche, qui portait sans bruit un nom des plus illustres. Il possédait, en Valachie, toute une population de paysans serbes et tziganes qui cultivaient ses domaines, vastes comme un royaume, mais il vivait, seul et triste, dans une toute petite chambre d’un vieil hôtel, situé rue Pavée, au Marais. Bien des gens croyaient qu’il était seulement un maigre locataire dans cette maison quasi-royale, cousine du Louvre, et qu’un Valois avait fait bâtir, au XVIe siècle, pour le fils de la plus charmante créature qui ait été jamais la maîtresse d’un roi. On l’appelait le bonhomme Michel, tout court, mais ses lettres de décès invitèrent l’élite du faubourg Saint-Germain aux « convoi, service et enterrement du haut et puissant prince Michel Paléologue. » C’était, ce bonhomme, le descendant direct des empereurs d’Orient. Peu de jours avant sa mort, une autre cérémonie avait réuni une demi-douzaine de témoins dans sa chambre à coucher. Il y avait là un Courtenay de la branche grecque, deux Comnène, un Lusignan et un Rohan. Deux évêques, dont l’un appartenait au rite catholique grec et l’autre à l’Église catholique romaine, étaient présents, revêtus de leurs habits pontificaux." En 1907, ce roman a été réédité avec comme auteur : Paul Féval fils. En réalité c'est un roman écrit par Paul Féval père et édité, pour la première fois, en 1875.
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La fabrique de crimes

Paul Féval

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152 pages. Temps de lecture estimé 1h54min.
Paul Féval (1816-1887) "Voici déjà plusieurs années que les fabricants de crimes ne livrent rien. Depuis que l’on a inventé le naturalisme et le réalisme, le public honnête autant qu’intelligent crève de faim, car, au dire des marchands, la France compte un ou deux millions de consommateurs qui ne veulent plus rien manger, sinon du crime. Or, le théâtre ne donne plus que la gaudriole et l’opérette, abandonnant le mélodrame. Une réaction était inévitable. Le crime va reprendre la hausse et faire prime. Aussi va-t-on voir des plumes délicates et vraiment françaises fermer leur écritoire élégante pour s’imbiber un peu de sang. La jeune génération va voir refleurir, sous d’autres noms, des usines d’épouvantables forfaits ! Pour la conversion radicale des charmants esprits dont nous parlions tout à l’heure, il faut un motif, et ce motif, c’est la hausse du crime. Hausse qui s’est produite si soudain et avec tant d’intensité que l’académie française a dû, tout dernièrement, repousser la bienveillante initiative d’un amateur qui voulait fonder un prix Montyon pour le crime. Nous aurions pu, imitant de très loin l’immortel père de don Quichotte, railler les goûts de notre temps, mais ayant beaucoup étudié cette intéressante déviation du caractère national, nous préférons les flatter. C’est pourquoi, plein de confiance, nous proclamons dès le début de cette œuvre extraordinaire, qu’on n’ira pas plus loin désormais dans la voie du crime à bon marché." Parodie du roman populaire dans lequel Paul Féval distille du crime à la chaîne. Histoire impossible à raconter !
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Affiche du document Le poisson d'or

Le poisson d'or

Paul Féval

2h33min45

  • Romans policiers, polars, thrillers
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205 pages. Temps de lecture estimé 2h34min.
Paul Féval (1816-1887) "J’ai déjà raconté bien des histoires qui venaient du salon de la Marquise. Elles ont obtenu un certain succès, cela m’encourage. Quelques semaines après la fameuse soirée, où sir Walter Scott raconta la Grande noire, ce fut un ministre qui prit la parole. En ce temps-là, les ministres n’étaient pas « tout le monde ». L’histoire parlera de celui-ci un petit peu, dans un petit coin. Il avait l’honneur d’être Breton et avocat comme Saint-Yves. C’était une figure carrée, souriante, quelque peu narquoise, sur un cou gras et trop court. Les intonations de sa voix rappelaient un peu le chant de certains oiseaux aquatiques, qualité de sons fort répandue dans le département d’Ille-et-Vilaine et qui étonna Rome par l’organe de Scipion Nasica. Le mot distinction, dont on fait un abus si cruel dans les salons situés derrière les boutiques, ne pouvait point lui être appliqué. Vous l’eussiez pris pour un riverain des Danubes de Normandie, ou pour un procureur angevin osant son premier voyage de Paris. Dans sa personne, dans son costume, dans ses manières surtout, il y avait un sans façon qui n’était pas tout à fait de l’aisance. La bonhomie du conquérant est facile à reconnaître. Cependant, le mot cynisme serait infiniment trop gros pour caractériser les nuances de ce rôle du parvenu sachant vivre, qui ne pèche pas du tout par ignorance et calcule avec sang-froid la limite précise qui doit borner l’essor de ses audaces."
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Affiche du document La vampire

La vampire

Paul Féval

5h25min30

  • SF et fantasy
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434 pages. Temps de lecture estimé 5h25min.
Paul Féval (1816-1887) "Ceci est une étrange histoire dont le fond, rigoureusement authentique, nous a été fourni comme les neuf dixièmes des matériaux qui composent ce livre, par le manuscrit du "papa Sévérin ". Mais le hasard, ici, est venu ajouter, aux renseignements exacts donnés par l’excellent homme, d’autres renseignements qui nous ont permis d’expliquer certains faits que notre héroïque bonne d’enfants des Tuileries regardait comme franchement surnaturels. Ces éclaircissements, grâce auxquels ce drame fantastique va passer sous les yeux du lecteur dans sa bizarre et sombre réalité, sont puisés à deux sources : une page inédite de la correspondance du duc de Rovigo, qui eut, comme on sait, la confiance intime de l’empereur et qui fut chargé, pendant la retraite de Fouché (1802-1804), de contrôler militairement la police générale, dont les bureaux étaient administrativement réunis au département de la justice, dirigé par le grand-juge Régnier, duc de Massa. Ceci est la première source. La seconde, tout orale, consiste en de nombreuses conversations avec le respectable M. G***, ancien secrétaire particulier du comte Dubois, préfet de police à la même époque. Nous nous occuperons peu des événements politiques, intérieurs, qui tourmentèrent cette période, précédant immédiatement le couronnement de Napoléon. Saint-Rejant, Pichegru, Moreau, la machine infernale n’entrent point dans notre sujet et c’est à peine si nous verrons passer ce gros homme, Brutus de la royauté, audacieux et solide comme un conjuré antique : Georges Cadoudal." Alors que la préfecture s'inquiète et se démène pour empêcher l'assassinat de Napoléon Bonaparte par le chouan Cadoudal, le peuple de Paris s'émeut suite à de multiples disparitions. La rumeur va de bon train : une vampire sévit sur la capitale. Les deux affaires sont-elles liées ?
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La quittance de minuit

Paul Féval

5h32min15

  • Roman historique
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443 pages. Temps de lecture estimé 5h32min.
Paul Féval (1816-1887) "Le boudoir de lady Georgiana, au château de Montrath, était quelque chose de charmant. Son tapissier l’avait précédée au manoir et venait de jeter partout à profusion les merveilles toutes neuves du luxe parisien. Le tapissier de milady demeurait rue de la Paix. La pièce était, il faut le dire, admirablement disposée et formait par elle-même un délicieux réduit. Nous ne saurions point indiquer le style précis de son architecture intérieure, parce que les architectes anglais ont la bonne habitude de poser en ce genre d’inextricables énigmes : ils mêlent volontiers toutes les époques et trouvent encore moyen d’installer, au milieu de cet éclectisme, l’indispensable confort. Il y avait dans le boudoir de lady Montrath des réminiscences gothiques étonnées de s’allier à quelques intentions Pompadour ; comme transition, la revêche manière du siècle d’Élisabeth jetait çà et là ses roides essais. Mais tout cela se voyait peu. La tenture de velours avait recouvert en grande partie ces froides excentricités du génie britannique. Le jour, qui arrivait, doux et brisé, dans ce nid de soie et d’or, éclairait seulement les riches moulures des frises et les arabesques du plafond." Bien que descendant des anciens rois d'Irlande, les Mac-Diarmid sont une famille pauvre. Lors de la grande famine, le père est partisan du nationaliste Daniel o' Connell ; il est pacifiste. Mais ses fils ont choisi d'intégrer la lutte armée contre l'oppresseur anglais... Seconde partie.
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La quittance de minuit

Paul Féval

5h59min15

  • Roman historique
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479 pages. Temps de lecture estimé 5h59min.
Paul Féval (1816-1887) "Le vieux Mill’s Mac-Diarmid avait une ferme de sept acres au delà de Knockderry, sur les bords du lac Corrib, à quelques milles de Galway. Sa maison était assise à quatre ou cinq cents pieds au-dessus du niveau du lac, sur le versant du dernier mont de la chaîne des Mamturks, qui domine l’extrémité occidentale de la province de Connaught, en Irlande. Sa situation pittoresque et les joyeux bouquets d’arbres qui l’entouraient d’une verte ceinture, sur le flanc de la montagne nue, lui donnait un aspect d’aisance et de bonheur. Elle était plus grande que ne le sont d’ordinaire les habitations des fermiers irlandais, surtout dans cette pauvre province de Connaught, où l’homme vit et meurt dans des cabanes indignes de servir d’asile à des brutes. La maison de Mac-Diarmid était composée d’une construction principale qui avait sans doute formé dans l’origine une habitation complète, et de deux petits bâtiments ajoutés après coup. Pour fixer tout de suite les idées de nos lecteurs, nous dirons que les trois parties de ce rustique édifice n’égalaient pas ensemble en valeur l’étable d’une ferme anglaise. C’était, à l’ouest du Connaught, une demeure presque opulente : en tout autre lieu de la terre, c’eût été un misérable réduit." Bien que descendant des anciens rois d'Irlande, les Mac-Diarmid sont une famille pauvre. Lors de la grande famine, le père est partisan du nationaliste Daniel o' Connell ; il est pacifiste. Mais ses fils ont choisi d'intégrer la lutte armée contre l'oppresseur anglais...
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Les Belles de nuit

Paul Féval

7h45min00

  • Romans et nouvelles
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620 pages. Temps de lecture estimé 7h45min.
Paul Féval (1816-1887) "Le XIVe siècle trouva l’architecture, le XVe inventa la poudre, le XVIe restaura la peinture, le XVIIe fixa la langue, le XVIIIe compila l’Encyclopédie et mangea ces petits soupers trop fameux qui nous coûtent tant de vaudevilles ! Le XIXe siècle a perfectionné les moyens de transport. C’est là sa gloire. On pourra contrôler ses autres titres : planètes devinées, conserves de tragédies, romans à la vapeur et goguettes humanitaires, mais nul historien n’aura le cœur de lui contester le macadamisage, les bornes kilométriques, le cornet à piston du conducteur, et la lampe merveilleuse qui chauffe en hiver les pieds des voyageurs. Nous ne parlons pas même des chemins de fer. La diligence seule eût suffi pour créer à notre âge une spécialité honorable. La diligence si dédaignée !... L’empire n’est pas encore bien loin de nous, et pourtant si nos jeunes messieurs les voyageurs du commerce voyaient surgir tout à coup une de ces lourdes et incommodes machines auxquelles étaient réduits leurs devanciers, les simples commis voyageurs, ces aimables fils, frémiraient jusque dans leurs breloques. La restauration fit des progrès, il faut l’avouer ; mais, en 1820, les voitures publiques avaient encore cette physionomie de coucou qui révolte et fait honte. On mettait trois jours et trois nuits pour aller de Rennes à Paris. On couchait en route ; on faisait des relais de sept lieues avec deux ou trois rosses asthmatiques. Enfin des choses qui semblent dater du déluge !" Volume II. Suite et fin. Tous les protagonistes du drame de Redon se retrouvent à Paris...
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Les Belles de nuit

Paul Féval

6h46min30

  • Romans et nouvelles
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542 pages. Temps de lecture estimé 6h46min.
Paul Féval (1816-1887) "En 1817, la principale auberge de la ville de Redon était située sur le port et avait pour enseigne un bélier noir, coiffé d’une auréole. On connaissait le Mouton couronné à Rennes, à Vannes et jusqu’à Nantes ; bon logis à pied et à cheval, tenu par le père Géraud, ancien cuisinier au long cours. Redon est une cité de trois mille âmes, assise sur les confins de la Loire-Inférieure et de l’Ille-et-Vilaine, au bord même de la rivière qui donne son nom à ce dernier département. Malgré son nom romain, elle renferme peu de monuments remarquables, et la maison de maître Géraud, portant six fenêtres de façade, rivalisait avec les édifices affectés aux plus illustres destinations ; c’était bâti en bonnes pierres comme la sous-préfecture, et grand comme la gendarmerie. Devant la maison et au delà de l’étroite bande du quai, la Vilaine roulait ses eaux marneuses et saumâtres ; à marée haute, les petits navires caboteurs venaient jusque sous les fenêtres de l’auberge. Les samedis au soir ou les jours de marché, vous eussiez eu de la peine à trouver une petite place dans l’établissement de maître Géraud. Il avait la triple clientèle des marins du port, des métayers et des gentilshommes. Bien souvent, quand toutes les chambres étaient pleines, la chaude et vaste cuisine servait de dortoir à un bataillon serré de matelots et de marchands de bœufs. Aussi le père Géraud faisait-il d’excellentes affaires. Bien qu’il fût vieux déjà, les demoiselles du petit commerce de Redon supputaient parfois, dans leurs rêves, la somme probable de ses économies. Mais le père Géraud semblait ennemi du mariage, et comme il n’avait point de parents, chacun se demandait à qui profiteraient, un jour venant, ses honnêtes et rondes épargnes." Trois voyageurs, Robert, Blaise et Lola, franchissent la porte de la renommée auberge le "Mouton couronné" tenu par le père Géraud. Leurs intentions sont-elles bonnes ? Intéressés par la famille Penhoël, ils se font raconter son histoire par l'aubergiste... Robert et Blaise sont bien décidés à dépouiller les Penhoël...
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Affiche du document La chasse au roi

La chasse au roi

Paul Féval

3h30min45

  • Roman historique
  • Livre epub
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  • Livre mobi
281 pages. Temps de lecture estimé 3h31min.
Paul Féval (1816-1887) "Sous le gouvernement du régent Philippe d’Orléans, la Lorraine était encore un État séparé de la France. Le duc Léopold régnait. Ce fut seulement vers le milieu du même siècle que Stanislas de Pologne, dépossédé, acquérant la souveraineté du pays lorrain au moyen d’un échange, endormit, à son insu peut-être, la question politique, et prépara l’annexion définitive de ce beau pays à la monarchie française. Du reste, on peut le dire, les rives de la Meuse étaient alors comme aujourd’hui un pays tout français par la langue et par les habitudes. La frontière qui séparait les forêts montagneuses du Barrois des vignobles de la Champagne pouvait passer pour nominale, et les grandes armées de Louis XIV avaient toujours eu un contingent nombreux de Lorrains mercenaires, quelle que fût l’attitude de la cour de Nancy. En 1718, il y avait à la lisière de la forêt de Béhonne, à une lieue de Bar-le-Duc, sur la route de Verdun, une grande vieille maison, qui avait physionomie de manoir, mais dont maître Jérôme Olivat, son possesseur actuel, avait fait une auberge. Maître Jérôme Olivat était un homme de soixante ans, ancien soldat des guerres d’Allemagne, d’où il avait rapporté une douzaine de blessures et des écus. Les blessures le tenaient cloué sur son lit depuis bien longtemps ; les écus ne lui avaient point porté bonheur." Le régent Philippe d'Orléans gouverne la France. Jacques Stuart, petit-fils du roi d'Angleterre et d'Ecosse Charles Ier qui fut destitué et décapité, vit tranquillement son exil, sous le nom de chevalier de Saint-Georges, en Lorraine. Les partisans de la dynastie Stuart voient les choses autrement : Le chevalier de Saint-Georges doit retourner en Ecosse et combattre pour récupérer son trône. Mais fuir la France n'est pas une simple affaire... A suivre : "La Cavalière"
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Affiche du document Jean Diable

Jean Diable

Paul Féval

6h44min15

  • Divers
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  • Livre lcp
  • Livre mobi
539 pages. Temps de lecture estimé 6h44min.
Paul Féval (1816-1887) "Il était assis sur son siège, le juge Bamboche (puppet-Justice), l’homme le plus gai de Londres ; son siège était une barrique, dont le ventre largement ouvert et chantourné formait un fauteuil commode en même temps que majestueux. Devant lui était sa table : une vieille planche sur deux tréteaux, supportant un effrayant verre de gin. Pour simarre, il avait la jaquette goudronnée des porteurs de charbon ; pour perruque, il portait un paquet d’étoupes qui avait dû servir longtemps de faubert et laver le pont de bien des alléges. Auprès de lui reposaient sa pipe et sa poche à tabac, ainsi que son chapeau muni d’un appendice long et large comme cette queue du castor architecte qui attendrit tous les naturalistes. Cette queue ici n’est pas une truelle, c’est le bouclier qui protège la rude peau d’Hercule charbonnier contre les caresses de son panier trop lourd. À sa droite, son greffier s’asseyait ; à sa gauche, dans une autre barrique, siégeait l’attorney du roi. Les avocats étaient à leurs bancs, l’accusé sur sa sellette, l’auditoire les pieds dans la boue. Et tous, juge, attorney, greffier, avocats, jouaient leurs rôles divers avec un imperturbable sérieux. C’était le fun tribunal de Lowlane, le tribunal bamboche, une des plus chères amusettes du petit peuple anglais, qui se délecte éternellement à railler la drôlatique législation qu’éternellement aussi ses hommes d’État proclament la première législation du monde." 1817. Le surintendant de Scotland-Yard, Greogory Temple n'a qu'une idée fixe : arrêter Jean Diable... Jean Diable : Comploteur ou tueur en série ? Tome II
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