Affiche du document A la plus belle

A la plus belle

Paul Féval

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243 pages. Temps de lecture estimé 3h02min.
Paul Féval (1816-1887) "J’avais un frère aîné qui était un saint ici-bas. Il marchait doux et ferme dans la vie. Dieu lui avait donné d’amères tristesses. Il adorait la volonté de Dieu. Que de fois pourtant je vis sa tête, chauve avant l’âge, s’incliner sous le poids des découragements mystérieux ! J’étais enfant lorsqu’il pensait déjà, c’est-à-dire, hélas ! alors qu’il souffrait. Je m’étonnais de voir la gaîté vive succéder en lui brusquement à de longs silences où son regard distrait s’était baigné dans le vide. Il riait de si grand cœur ! Un homme peut-il être triste et gai ? heureux et à la fois malheureux ? Pauvre frère ! ami si cher ! la mort l’a pris et je ne l’ai pas vu à sa dernière heure. Je vins, une nuit d’hiver, à Saint-Malo, la ville lugubre et parcimonieuse où pas une goutte d’huile n’est dépensée à éclairer le passant qui s’égare : je vins, cherchant dans les ténèbres la maison de mon frère. Jadis, quand j’arrivais, savais-je si la ville avare et marchande était ou non éclairée ? mon frère était là qui m’attendait et qui me conduisait au logis. Cette fois personne ! Et je pense que j’étais complice du hasard qui m’égarait dans les rues. Je fuyais d’instinct la maison où il n’était plus." L'action se passe quelques années après "La fée des grèves". Devenue veuve, madame Reine élève son fils Aubry avec l'aide de son fidèle Jeannin. Pendant ce temps, le roi de France, Louis XI, est décidé à anéantir le duché de Bretagne... A suivre : "L'Homme de Fer".
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Affiche du document Le dernier vivant

Le dernier vivant

Paul Féval

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450 pages. Temps de lecture estimé 5h37min.
Paul Féval (1816-1887) "À la fin de la première partie, nous avons laissé Geoffroy de Rœux aux prises avec le dossier de Lucien Thibaut. Le dernier numéro du dossier était un permis de communiquer avec Jeanne Péry, accusée du meurtre d’Albert de Rochecotte, – permis accordé à Lucien en qualité de défenseur. Au début de cette nouvelle série, qui donnera au lecteur la solution de toutes les énigmes posées par le dossier de Lucien, parmi lesquelles nous rappelons l’affaire des ciseaux, « le codicille », et le mystère qui enveloppe les rapports de la marquise Olympe de Chambray avec M. Louaisot, nous laissons la parole à Geoffroy de Rœux, selon la forme adoptée dans notre récit." suite de : Première partie - "Les ciseaux de l'accusée".
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Affiche du document Le dernier vivant

Le dernier vivant

Paul Féval

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470 pages. Temps de lecture estimé 5h52min.
Paul Féval (1816-1887) "(Juillet 1866.) Je connaissais vaguement, par les journaux et aussi par nos amis communs (qui avaient autant de répugnance à parler que moi à interroger), l’affreux malheur dont la vie de Lucien Thibaut était accablée. Jamais il ne m’en avait entretenu lui-même dans ses lettres, quoiqu’il m’écrivît assez souvent. Cette réserve, qui pourrait paraître bizarre, car j’étais son meilleur camarade d’enfance, sera expliquée par les faits. J’étais à Paris depuis plus d’une semaine, cherchant l’adresse de Lucien du matin au soir, et ne faisant pas autre chose. Je m’étais enquis partout, même à la préfecture de police. Lucien restait pour moi introuvable, lorsqu’on m’indiqua le bureau de M. Louaisot de Méricourt, rue Vivienne. Je ne fus pas sans demander ce qu’était ce M. Louaisot. On me répondit que le quartier Vivienne produisait une certaine quantité de spécialités ou providences. Il y a le théâtre du Palais-Royal et ses annexes pour les Anglais, Mme Sitt pour les cors aux pieds, le Coq-d’Or pour rassortir les morceaux de soie, etc. M. Louaisot de Méricourt avait la spécialité des renseignements. Il était providence pour les gens qui cherchent." Geoffroy de Roeux reçoit un message d'un ancien ami perdu de vue depuis longtemps et devenu juge d'instruction : Lucien Thibaut. C'est un appel au secours... Lucien a eu bien des malheurs que la presse a rapportés... Mais où est-il ? A suivre : deuxième partie - "Le défenseur de sa femme".
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Affiche du document Les fanfarons du roi

Les fanfarons du roi

Paul Féval

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380 pages. Temps de lecture estimé 4h45min.
Paul Féval (1816-1887) "Vers la fin de mai de l’année 1662, à deux heures de relevée, un brillant cortège déboucha de la rue Neuve et envahit la place majeure de Ajuda qui était une des plus larges de la vieille ville de Lisbonne. C’étaient tous gens de guerre à cheval, splendidement empanachés, et faisant caracoler leurs montures au grand déplaisir des bourgeois qui se collaient à la muraille, en grommelant tout autre chose que des bénédictions. Les gens du cortège ne s’inquiétaient guère de si peu. Ils avançaient toujours, et bientôt le dernier cavalier eut tourné l’encoignure de la rue Neuve. Alors, les trompettes sonnèrent à grand fracas, et le cortège se rangea en cercle autour d’un seigneur de mine arrogante, lequel toucha négligemment son feutre, et déroula un parchemin scellé aux armes de Bragance. – Trompettes, sonnez ! dit-il d’une voix rude qui contrastait fort avec son élégante façon de chevaucher, n’avez-vous plus d’haleine ? Par mes ancêtres, qui étaient seigneurs suzerains de Vintimiglia, au beau pays d’Italie, sonnez mieux, ou je vous garde les étrivières au retour ! Et, se tournant vers ses compagnons : – Ces drôles pensent-ils que je vais lire l’ordre de Sa Majesté le roi pour quelques douzaines de manants effarés, auxquels la frayeur a ôté les oreilles ? ajouta-t-il. Holà ! sonnez, marauds ! sonnez jusqu’à ce que la place soit remplie, et qu’il y ait, pour chaque pavé, une tête obtuse de bourgeois." Portugal, 1662. Les jumeaux Simon et Louis de Souza, de noble famille, ont juré fidélité et protection au roi selon le voeu de leur père mourant, le comte de Castelmelhor Jean de Vasconcellos y Souza. Mais ce n'est guère facile quand ledit roi est faible, cruel et mal conseillé. Les jumeaux ont-ils la même vision de cette promesse ?
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Affiche du document Les Errants de nuit

Les Errants de nuit

Paul Féval

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456 pages. Temps de lecture estimé 5h42min.
Paul Féval (1816-1887) "C’était le premier dimanche de carême en l’année 1832. La nuit des Sauderies était commencée. On saudait d’un bout à l’autre de la ville, malgré la neige fine qui tombait tourbillonnant au vent d’hiver. C’est là un très-vieil usage, absolument particulier au pays de Sedan. Sauder (on prononce ainsi le verbe souder dans la patrie de Turenne) veut dire ici fiancer dans le sens actif du mot. Les jeunes gens du pays se donnent à eux-mêmes ce titre la jeunesse. C’est un détail, mais qui rentre bien dans la physionomie de cette colonie endimanchée. La jeunesse ! ce seul mot vous a une bonne odeur de libéralisme naïf. Une contrée assez heureuse pour posséder une « jeunesse » est mûre pour fêter la Raison et adorer l’Être suprême, au lieu du bon Dieu. Quand ces gros garçons rouges vous disent avec une fierté modeste : Je m’ai mis dans la jeunesse, on voit bien que la guitare de Jean-Jacques fait encore danser les moellons, et qu’il se pourrait trouver un dernier aréopage pour couronner des rosières de la religion naturelle. La sauderie appartient en propre à la jeunesse, qui s’adjoint, pour la circonstance, les polissons de la ville et des villages voisins. C’est en quelque sorte le parafe apposé au bas des farces du carnaval. Dès que la nuit est tombée, on entend dans les rues le son rauque et discord des cornets à bouquins. La ville est aux saudeurs qui la parcourent, divisés en petites escouades de dix à douze mystificateurs. Tous sont armés de la redoutable conque. Chaque troupe a son chef. Mais voici que la troupe s’arrête à la porte d’une maison de bonne apparence. Les cornets sonnent, puis le chef de la bande crie d’une voix retentissante : – Saudés ! saudés ! – Qui ? demandent ensemble ses compagnons. – M. un tel avec Mlle une telle. – Sont-ils bien saudés ? – Oui ! répond bruyamment le chœur. Et les cornets à bouquins d’offenser les oreilles du voisinage." Les Ardennes - 1832. Un ancien moine agonise dans une chaumière alors que partout c'est la fête. A son chevet, Jean Guern, un sellier-bourrelier, et sa femme veillent et prient. Le moribond est détenteur d'un terrible secret mais il n'a ni le temps ni la force de le révéler à son ami... Quand une prophétie se mêle un fait-divers...
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Affiche du document Les mystères de Londres

Les mystères de Londres

Paul Féval

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705 pages. Temps de lecture estimé 8h49min.
Paul Féval (1816-1887) "En 1840, Sydney comptait à peine trente mille habitants, soit environ le sixième de la population composée d’Anglais libérés ou de soldats, et le reste de convicts des Trois-Royaumes, libérés ou subissant leur peine(1).Ceci ne veut pas dire toutefois que les Anglais libres n’eussent pas été bien à leur place parmi les condamnés, car il n’en était guère, jusques et y compris le gouverneur, qui n’eût un ou plusieurs crimes sur la conscience. Toute la différence consistait en ce que les uns commettaient leurs crimes sous le couvert et à l’abri des lois, quand les autres étaient les victimes de ces mêmes lois. Cette légère nuance a bien son prix quand il s’agit d’une colonie de la Grande-Bretagne. Or, les 5.000 Anglais cités plus haut professaient à l’égard des 25.000 convicts, bushrangers ou indigènes, un peu moins d’attachement qu’ils n’en avaient pour leurs propres chiens, et, de leur côté, les relégués n’attendaient qu’une bonne occasion, puisqu’on les traitait en chiens, de dévorer les mollets de leurs maîtres, voire même de leur sauter à la gorge et de les étrangler. Rapports peu cordiaux en somme, mais largement motivés par la cruauté des uns et les antécédents des autres. Si donc le léopard britannique flottant au-dessus du palais du gouverneur avait les griffes très acérées, la langue sanglante et les dents longues, il n’en effrayait guère plus pour cela les chacals qui rôdaient entre Paramatta et Botany-Bay, dans cette vallée semi-circulaire qu’entouraient les gradins ouest des montagnes Bleues. Le lord gouverneur, on le disait du moins, avait aussi les dents fort longues et la meilleure preuve en était dans la rapidité avec laquelle il se constituait une respectable fortune." Tome III Nous poursuivons, de l'Australie à l'Irlande, les aventures du marquis de Rio-Santo, de son vrai nom : Fergus O'Breane, dans sa folle et impitoyable guerre contre l'Angleterre, pour une Irlande libre. Ce troisième tome a été écrit par Paul Féval fils.
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Les mystères de Londres

Paul Féval

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625 pages. Temps de lecture estimé 7h49min.
Paul Féval (1816-1887) "Au premier étage de la magnifique maison que le marquis de Rio-Santo habitait dans Belgrave-Square, se trouvait, contre son appartement privé, une suite de chambres meublées avec ce même luxe prodigue et à la fois de bon goût qui faisait d’Irish-House entier un tout homogène et réellement merveilleux. Ces pièces n’avaient point de destination propre ; néanmoins, elles n’avaient pas toujours été désertes depuis l’arrivée de Rio-Santo en Angleterre, et les bruits de la haute vie de Londres laissaient planer un vague mystère sur leur destination. Nous étonnerions le lecteur si nous mettions sous ses yeux la moitié des hypothèses hasardées par les misses et les ladies du high-life sur ces chambres vides. La moins hardie de ces suppositions fut émise par l’Honorable Cicely Kemp, fille cadette du comte de Drummon, laquelle dit un soir, en secouant les longues boucles blondes qui jouaient le long de ses joues d’enfant, que Rio-Santo avait là un harem soigneusement colligé dans les cinq parties du monde. L’Honorable Cicely Kemp allait avoir dix-sept ans dans onze mois. L’idée eut un succès d’estime ; mais elle fut détrônée par la brillante invention de lady Margaret Wawerwemwilwoowie, qui prétendit que le marquis possédait douze chambres de plain-pied, ornées chacune de vingt-quatre portraits de femmes. Ces deux cent quatre-vingt-huit portraits étaient ceux des principales maîtresses de Rio-Santo, suivant lady Wawerwemwilwoowie. On trouva le mot principales sublime. Quoi qu’il en soit, c’est dans l’une de ces chambres, où nul des nobles amis de Rio-Santo n’avait jamais pénétré, que nous le retrouvons." Tome II Londres dans les années 1840. On ne parle que du marquis de Rio-Santo. Personne ne sait d'où il vient et il fascine ces dames de la haute société. Il mène un grand train de vie et les millions coulent à flot ! Mais il est surtout le mystérieux chef d'une organisation de malfrats nommée "les gentilshommes de la nuit"... Qui est-il vraiment ? aristocrate... voyou... assassin... rebelle ?
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Affiche du document Les mystères de Londres

Les mystères de Londres

Paul Féval

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580 pages. Temps de lecture estimé 7h15min.
Paul Féval (1816-1887) "Un soir de novembre, un soir de dimanche, le bon capitaine Paddy O’Chrane était attablé devant un gigantesque verre de 'grog dans le parloir de la taverne de Crown’s Arms. Comme il y a dans Londres un demi-cent de tavernes qui portent pour enseigne les Armes de la Couronne, nous ne croyons pas inutile de spécifier que l’établissement dont nous parlons ouvre ses quatre fenêtres, ornées de rideaux rouges, et sa porte qui surmonte un raide perron de cinq marches, dans Water-Street, au quartier de la Tour. Quant au capitaine Paddy, c’était un Irlandais de six pieds de long sur six pouces de diamètre, vêtu d’un frac bleu à boutons noirs, d’une culotte chamois, bouclant sur des bas de filoselle, et chaussé de larges souliers non cirés. De l’autre côté du parloir(1) s’asseyait un homme d’une quarantaine d’années à la physionomie honnête et calme. Il portait un costume décent, sans prétentions à l’élégance, mais éloignant toute idée de gêne. Ses yeux, immobiles et dilatés, avaient le regard fixe des yeux qui ne voient plus. Il venait parfois à la taverne, où il était connu sous le nom de Tyrrel l’Aveugle. Mistress Burnett, la souveraine de céans, dont le trône était naturellement dans le comptoir, venait à de rares intervalles dire un mot gracieux au capitaine Paddy, qui, très évidemment, était un habitué de la maison. Une fille de taverne se tenait debout entre les deux portes. Cette fille eût gagné une fortune à ne rien faire, au temps où les artistes étaient des princes et payaient leurs modèles au poids de l’or. Elle était admirablement belle" Londres dans les années 1840. On ne parle que du marquis de Rio-Santo. Personne ne sait d'où il vient et il fascine ces dames de la haute société. Il mène un grand train de vie et les millions coulent à flot ! Mais il est surtout le mystérieux chef d'une organisation de malfrats nommée "les gentilshommes de la nuit"... Qui est-il vraiment ? aristocrate... voyou... assassin... rebelle ? Roman en trois tomes.
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Affiche du document La bande Cadet

La bande Cadet

Paul Féval

7h00min00

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560 pages. Temps de lecture estimé 7h00min.
Paul Féval (1816-1887) "Un soir d’hiver de l’année 1840, par un froid noir et mouillé, un pauvre homme entra au poste de la rue Culture-Sainte-Catherine. C’était une bonne figure naïve et un peu étonnée. Il portait un costume bourgeois très râpé, avec un tablier de garçon pharmacien, dont la grande poche bâillait sur son estomac. Dans cette poche, il y avait un paquet assez volumineux, ficelé dans du papier d’emballage. Il demanda la permission de se chauffer au poêle ; ce qui lui fut volontiers accordé. Le jour s’en allait tombant au-dehors, et dans l’intérieur du corps de garde la nuit était tout à fait venue. On n’avait pas encore allumé le quinquet. Quand le pauvre homme s’en alla, personne ne s’aperçut qu’il n’y avait plus de paquet dans la poche de son grand tablier. À quelques pas du corps de garde s’élevait une maison d’assez grand aspect et fermée sur le devant par un mur. On l’appelait l’hôtel Fitz-Roy. Le dernier duc de Clare (celui qui portait le titre de prince de Souzay) l’avait habité un temps avec la princesse sa femme. On disait qu’ils étaient séparés maintenant. Et la maison restait déserte, au point que, depuis le décès d’un vieux concierge, qui était resté là comme un chien dans sa niche après le départ des maîtres, on n’avait pas vu une seule fois la porte cochère rouler sur ses gonds. Du haut en bas de l’hôtel, hiver comme été, les contrevents fermés masquaient les croisées, ce qui mettait le quartier en mauvaise humeur. Les marchands d’alentour disaient, non sans raison : – C’est comme si on avait dans la rue un monument du Père-Lachaise. Qu’ils vendent ou qu’ils louent ! Il y a de quoi mettre là-dedans douze ménages de rentiers ou une fabrique de bronzes, qui ferait aller le commerce. Ce fut dans une allée étroite et sombre, située vis-à-vis de l’hôtel Fitz-Roy, que se réfugia l’homme au paquet en sortant du corps de garde. Peut-être était-ce tout uniment pour se mettre à l’abri, car la pluie tombait. Nous devons dire pourtant que, dans cette espèce de guérite, il avait plutôt l’air d’un factionnaire qui fait le guet." 8e et dernier opus des "Habits noirs". Le colonel est mort mais son fantôme plane toujours sur les débris de ce qui fut la formidable organisation criminelle des "Habits noirs" : la "bande Cadet". Où est caché le trésor du colonel ? En attendant de le trouver, il y a un héritage à capter... celui des Fitz-Roy.
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Affiche du document Les Compagnons du Trésor

Les Compagnons du Trésor

Paul Féval

10h18min45

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825 pages. Temps de lecture estimé 10h19min.
Paul Féval (1816-1887) "Vers le commencement du règne de Louis-Philippe, au milieu de Paris, agité par les conspirations républicaine et légitimiste, il y avait une maison, austère et calme comme un cloître. Le bruit et le mouvement l’entouraient, car elle était située non loin du Palais-Royal, à quelques pas du passage Choiseul, où se réunissaient alors, dans le même local, une goguette de « joyeux » vaudevillistes et un des plus célèbres parmi les conciliabules politiques. Mais ni l’écho des harangues, ni le refrain des chansons n’arrivaient jusqu’à cet asile, respecté à l’égal d’un sanctuaire et que la solitude de la rue Thérèse semblait abriter contre tous les tapages de la comédie humaine : clameurs de colère ou cris de plaisir. Ah ! qu’il était glorieux alors, le toupet du roi-citoyen ! Et son chapeau gris ! Et son parapluie ! Je ne crois pas qu’il y ait eu de souverain plus populaire que Louis-Philippe d’Orléans. Son portrait était à la fois dans tous les journaux à images et sur toutes les murailles, un portrait qui représentait magistralement une grosse poire, déguisée par une paire de favoris anglais et qui était d’une frappante ressemblance. On s’amusait avec ce cher roi, tout doucement, sans fiel, à la bonne franquette ; on l’appelait « M. Chose » ou « M. Untel », ou encore « La meilleure des républiques » ; son fils aîné n’était connu que sous le nom de Poulot ; on avait fait à sa sœur la réputation de boire des petits verres : tout le monde lui tapait amicalement sur le ventre, en l’accusant de voler aux Tuileries comme dans un bois et d’avoir accroché, par une nuit bien noire, le cou de son vieil oncle, le dernier Bourbon-Condé, à l’espagnolette d’une fenêtre de Saint-Leu pour procurer une position au petit duc d’Aumale, charmant enfant d’ailleurs et fort intelligent. C’était le bon temps. La Mode, Le Charivari, La Caricature gagnaient un argent fou ; l’hiver, les gamins faisaient des citrouilles de neige qui étaient encore le portrait du roi et qu’on décorait de la fameuse légende : Gros-gras-bête. N’est-ce pas là le comble de la popularité ?" Vincent Carpentier est un ancien architecte ruiné devenu maçon pour vivre et élever sa fille. Malheureusement son destin lui fait accepter la demande de son protecteur qui n'est autre que le vieux colonel Bozzo-Corona, éternel chef des Habits noirs : construire une cache secrète dans le mur d'une maison... A quoi servira-t-elle ? 7e opus des "Habits noirs".
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Affiche du document Maman Léo

Maman Léo

Paul Féval

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432 pages. Temps de lecture estimé 5h24min.
Paul Féval (1816-1887) "Paris avait son manteau d’hiver ; les toits blancs éclataient sous le ciel brumeux, tandis que, dans la rue, piétons et voitures écrasaient la neige grisâtre. C’était un des premiers jours de novembre, en 1838, un mois après la catastrophe qui termine notre récit, intitulé L’Arme invisible. La mort étrange du juge d’instruction Remy d’Arx, avait jeté un étonnement dans la ville, mais à Paris les étonnements durent peu, et la ville pensait déjà à autre chose. Ce temps est si près de nous qu’on hésite, en vérité, à dire qu’il ne ressemblait pas tout à fait au temps présent, et pourtant il est bien certain que les changements opérés dans Paris par ces trente dernières années valent pour le moins l’œuvre d’un siècle. La publicité des journaux existait ; on la trouvait même énorme, presque scandaleuse : elle n’était rien absolument auprès de ce qu’elle est aujourd’hui. On peut affirmer, sans crainte de se tromper, que nous avons, en 1869, cent carrés de papier imprimés quotidiennement contre dix publiés en 1838. Ainsi en est-il pour le mouvement prodigieux des démolitions et des constructions. Sous le règne de Louis-Philippe, Paris tout entier s’irritait ou se réjouissait, selon les goûts de chacun, à la vue de cette humble percée, la rue de Rambuteau, qui passerait maintenant inaperçue. Les uns s’extasiaient sur la hardiesse de cette œuvre municipale, les autres prophétisaient la banqueroute prochaine de la ville : c’était la grande bataille d’aujourd’hui qui commençait par une toute petite escarmouche. Je ne sais pas au juste combien d’années on mit à parfaire cette malheureuse rue de Rambuteau, qui devait être droite et qui eut un coude, célèbre dans les annales judiciaires, mais cela dura terriblement longtemps, et pendant plusieurs hivers, l’espace compris entre l’église Saint-Eustache et le Marais fut complètement impraticable." Suite de "L'arme invisible" Maman Léo, dompteuse de fauves et femme de poids, entre en scène pour sauver ses deux protégés, Maurice et Valentine, piégés par les "Habits noirs" et accusés d'avoir empoisonné Remy d'Arx...
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Affiche du document L'arme invisible

L'arme invisible

Paul Féval

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363 pages. Temps de lecture estimé 4h32min.
Paul Féval (1816-1887) "Un soir de vendredi, vers la fin de septembre, en 1838, à la tombée de la nuit, le garçon du marchand revendeur établi à l’angle des rues Dupuis et de Vendôme était en train de fermer la boutique lorsqu’un élégant coupé s’arrêta devant la porte. Les échoppes du quartier du Temple reçoivent souvent d’aussi belles visites que les magasins à la mode ; le faubourg Saint-Germain et la Chaussée-d’Antin ont appris dès longtemps le chemin de cette foire et y viennent en tapinois, soit pour acheter, soit pour vendre. Le garçon remit à terre le volet qu’il avait déjà soulevé à demi et attendit, pensant que la portière du coupé allait s’ouvrir. Mais la portière ne s’ouvrit point et le store rouge qui défendait l’intérieur de la voiture contre les regards curieux resta baissé. Le cocher, beau garçon au teint fleuri, planta son fouet dans la gaine comme s’il eût été arrivé au terme de sa course et tira de sa poche une pipe qu’il bourra paisiblement. Le garçon, quoiqu’il fût d’Alsace, connaissait assez bien son Paris, car il se demanda : – Est-un monsieur qui attend une dame là-dedans ou une dame qui espère un monsieur ? Et avant de reprendre son volet il tourna le coin de la rue de Vendôme pour voir à quel sexe appartenait le retardataire ; mais il se trouva tout à coup en face d’un bon gros père qui arrivait les mains dans ses manches et qui le salua d’un débonnaire sourire." Le jeune procureur Remy d'Arx a décidé d'abattre les "Habits noirs" : justice ou vengeance ? Ceux-ci ont autrefois assassiné son père. Les "Habits noirs" ont un adversaire sensé et tenace, mais l'arme invisible mise au point par leur tout-puissant chef est infaillible... Remy d'Arx aura-t-il une chance ?
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Affiche du document L'avaleur de sabres

L'avaleur de sabres

Paul Féval

8h32min15

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683 pages. Temps de lecture estimé 8h32min.
Paul Féval (1816-1887) "Il y avait quatre musiciens : une clarinette qui mesurait cinq pieds huit pouces et qui pouvait être au besoin « géant belge » quand elle mettait six jeux de cartes dans chacune de ses bottes, un trombone bossu, un triangle en bas âge et une grosse caisse du sexe féminin, large comme une tour. Il y avait en outre un lancier polonais pour agiter la cloche, un paillasse habillé de toile à matelas pour crier dans le porte-voix, et une fillette rousse de cheveux, brune de teint, qui tapait à coups redoublés sur le tam-tam, roi des instruments destinés à produire la musique enragée. Cela faisait un horrible fracas au-devant d’une baraque assez grande, mais abondamment délabrée, qui portait pour enseigne un tableau déchiré représentant la passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ, des serpents boas, une charge de cavalerie, un lion dévorant un missionnaire et le roi Louis-Philippe avec sa nombreuse famille, recevant les ambassadeurs de Tippoo-Saïb. Le ciel du tableau où voltigeaient des hippogriffes, des ballons, des comètes, des trapèzes, Auriol en train d’exécuter le saut périlleux, et un oiseau rare, emportant un âne dans ses serres, était coupé par une vaste banderole, déroulée en fantastiques méandres, qui laissait lire la légende suivante : THÉÂTRE FRANÇAIS ET HYDRAULIQUE Prestiges savants, exercices et variétés du XIXe siècle des lumières Dirigé par Mme Canada Première physicienne des capitales de l’Europe civilisée" Paris. C'est la foire au pain d'épices. Le "Théâtre" de Mme Canada est installé. Parmi les saltimbanques, le jeune avaleur de sabres Saladin (fils d'Echalot, un ancien complice des Habits Noirs) ambitionne de devenir riche et puissant... il décide d'enlever une fillette...
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Affiche du document La rue de Jérusalem

La rue de Jérusalem

Paul Féval

8h05min15

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647 pages. Temps de lecture estimé 8h05min.
Paul Féval (1816-1887) "C’était un palier d’aspect misérable, mais assez spacieux, éclairé d’en haut par un tout petit carreau dormant que la poussière rendait presque opaque. Trois portes délabrées donnaient sur ce palier où l’on arrivait par un escalier tournant, vissé à pic et dont l’arbre médial suait l’humidité. Les trois portes étaient disposées semi-circulairement. À droite et à gauche de l’escalier étroit, il y avait en outre deux recoins, contenant quelques débris de bois de démolition, des mottes et des fagots. Le jour allait baissant. On entendait aux étages inférieurs qui étaient au nombre de trois, y compris le rez-de-chaussée, des bruits confus, où dominaient les cliquetis de verres et d’assiettes. Une violente odeur de cabaret montait l’escalier en spirale et n’avait point d’issue. Sur le carré de ce dernier étage tout était relativement silencieux. Par la porte de droite, sous laquelle il y avait une large fente, un murmure de discrète conversation sortait avec une bonne odeur de soupe fraîche. Derrière la porte du milieu, c’était un silence absolu. Ce qu’on entendait derrière la porte de gauche n’aurait point pu être défini, et même l’oreille la plus sûre aurait hésité sur la question de savoir si le martèlement périodique et sourd qui faisait vibrer la cage de l’escalier venait de là ou de plus loin. Il semblait venir de là, mais c’était comme voilé et comme affaibli par une large distance. Néanmoins, à chaque coup, la cage de l’escalier subissait une profonde secousse. Dans le recoin à main gauche de l’escalier, on ne voyait rien, sinon l’amas confus des pauvres combustibles, jetés là au hasard. Dans le recoin de gauche, un rayon pâle, pénétrant au travers des fagots, éclairait un superbe chat de gouttière, pelotonné, commodément occupé à se lisser le poil. La première porte en montant à gauche portait le n° 7 et c’était sa seule enseigne. La porte du milieu, outre son n° 8, avait une carte collée à l’aide de quatre pains à cacheter et sur laquelle était un nom, écrit à la plume : Paul Labre. La troisième porte, celle d’où semblait venir le bruit périodique et inexplicable, était marquée du n° 9." Troisième opus des "Habits noirs". Les Habits noirs sont toujours aussi vivaces. Cette fois-ci, leurs intérêts se portent sur la famille de Champas et à une très riche paysanne. Qui de mieux qu'un pseudo fils de Louis XVII pour appâter Ysole de Champas, fille bâtarde du général de Champas ?
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Affiche du document Coeur d'acier

Coeur d'acier

Paul Féval

9h30min00

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760 pages. Temps de lecture estimé 9h30min.
Paul Féval (1816-1887) "– Ma chère bonne Madame, dit le docteur Samuel, il faut être juste : si les personnes qui ont le moyen ne veulent plus payer, nous n’avons qu’à fermer boutique ! Moi, je fais beaucoup de bien, Dieu merci. Je suis connu pour ne jamais rien demander aux pauvres. Mais il y a des bornes à tout, et si les personnes qui ont le moyen ne veulent plus payer... – Vous avez déjà dit cela une fois, Monsieur le docteur, l’interrompit une voix profondément altérée, mais dont l’accent douloureux parlait de joies évanouies, lointaines peut-être, et d’impérissables fiertés. La malade ajouta : – Monsieur le docteur, vous serez payé, je vous en réponds. Le docteur Samuel était un homme entre deux âges, blond, rond, rouge, vêtu de beau drap et portant jabot. En l’année 1832, où nous sommes, le jabot faisait sa rentrée dans le monde. Le linge tuyauté du docteur Samuel et son beau drap tout neuf n’avaient pas l’air propre. C’était un médecin affable et doux, mais je ne sais pourquoi, il n’inspirait pas confiance. Ses consultations gratuites envoyaient le malade chez un certain pharmacien qui seul exécutait bien ses ordonnances. Ce pharmacien et lui comptaient ; on disait cela. Que Dieu nous aide ! Nous en sommes, et pour cause, à poursuivre l’usure abominable, jusque sous le blanc vêtement de la charité ! Ceci se passait dans une chambre petite, meublée avec parcimonie. Un feu mourant couvait sous les cendres du foyer. L’air épais s’imprégnait de ces effluves navrantes, épandues par les préparations pharmaceutiques et qui sont comme l’odeur de la souffrance. La malade était couchée dans un lit étroit, entouré de rideaux de coton blanc. Sa pâleur amaigrie gardait les souvenirs d’une grande beauté. Il y avait, sous son bonnet sans garniture, d’admirables cheveux noirs où quelques fils d’argent brillaient aux derniers rayons de ce jour d’hiver." Roland est chargé, par sa mère gravement malade, de récupérer chez un notaire trois actes civils contre une très grosse somme d'argent. Mais arrivé dans l'immeuble où se situe le bureau notarial, rien ne se passe comme prévu... Les Habits noirs ont-ils disparu après la mort de leur chef ? Deuxième opus des "Habits noirs".
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