Affiche du document Les cinq

Les cinq

Paul Féval Fils

11h16min30

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902 pages. Temps de lecture estimé 11h16min.
Paul Féval fils (1860-1933) "Au mois de mai 1844, mourut, à Paris, un vieil homme immensément riche, qui portait sans bruit un nom des plus illustres. Il possédait, en Valachie, toute une population de paysans serbes et tziganes qui cultivaient ses domaines, vastes comme un royaume, mais il vivait, seul et triste, dans une toute petite chambre d’un vieil hôtel, situé rue Pavée, au Marais. Bien des gens croyaient qu’il était seulement un maigre locataire dans cette maison quasi-royale, cousine du Louvre, et qu’un Valois avait fait bâtir, au XVIe siècle, pour le fils de la plus charmante créature qui ait été jamais la maîtresse d’un roi. On l’appelait le bonhomme Michel, tout court, mais ses lettres de décès invitèrent l’élite du faubourg Saint-Germain aux « convoi, service et enterrement du haut et puissant prince Michel Paléologue. » C’était, ce bonhomme, le descendant direct des empereurs d’Orient. Peu de jours avant sa mort, une autre cérémonie avait réuni une demi-douzaine de témoins dans sa chambre à coucher. Il y avait là un Courtenay de la branche grecque, deux Comnène, un Lusignan et un Rohan. Deux évêques, dont l’un appartenait au rite catholique grec et l’autre à l’Église catholique romaine, étaient présents, revêtus de leurs habits pontificaux." En 1907, ce roman a été réédité avec comme auteur : Paul Féval fils. En réalité c'est un roman écrit par Paul Féval père et édité, pour la première fois, en 1875.
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Affiche du document Le loup blanc

Le loup blanc

Paul Féval

4h39min00

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372 pages. Temps de lecture estimé 4h39min.
Paul Féval (1816-1887) Nous sommes en Bretagne, en 1719... un vieux gentilhomme breton part, avec son écuyer, défier le régent Philippe. Sachant qu'il ne rentrera pas sur ses terres, il passe un accord avec son cousin afin de préserver l'héritage de son petit-fils... Paul Féval publie en 1843 "Le loup blanc", roman qui nous conduit dans la forêt rennaise dans laquelle le peuple se bat pour défendre ses droits et sa liberté. Leur chef, le loup blanc, tout en menant ses troupes contre l'ennemi français, recherche l'héritier disparu de son ancien seigneur. Filiation et indépendantisme : deux thèmes chers à Féval !
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Affiche du document La fabrique de crimes

La fabrique de crimes

Paul Féval

1h54min00

  • Romans policiers, polars, thrillers
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152 pages. Temps de lecture estimé 1h54min.
Paul Féval (1816-1887) "Voici déjà plusieurs années que les fabricants de crimes ne livrent rien. Depuis que l’on a inventé le naturalisme et le réalisme, le public honnête autant qu’intelligent crève de faim, car, au dire des marchands, la France compte un ou deux millions de consommateurs qui ne veulent plus rien manger, sinon du crime. Or, le théâtre ne donne plus que la gaudriole et l’opérette, abandonnant le mélodrame. Une réaction était inévitable. Le crime va reprendre la hausse et faire prime. Aussi va-t-on voir des plumes délicates et vraiment françaises fermer leur écritoire élégante pour s’imbiber un peu de sang. La jeune génération va voir refleurir, sous d’autres noms, des usines d’épouvantables forfaits ! Pour la conversion radicale des charmants esprits dont nous parlions tout à l’heure, il faut un motif, et ce motif, c’est la hausse du crime. Hausse qui s’est produite si soudain et avec tant d’intensité que l’académie française a dû, tout dernièrement, repousser la bienveillante initiative d’un amateur qui voulait fonder un prix Montyon pour le crime. Nous aurions pu, imitant de très loin l’immortel père de don Quichotte, railler les goûts de notre temps, mais ayant beaucoup étudié cette intéressante déviation du caractère national, nous préférons les flatter. C’est pourquoi, plein de confiance, nous proclamons dès le début de cette œuvre extraordinaire, qu’on n’ira pas plus loin désormais dans la voie du crime à bon marché." Parodie du roman populaire dans lequel Paul Féval distille du crime à la chaîne. Histoire impossible à raconter !
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Affiche du document Le poisson d'or

Le poisson d'or

Paul Féval

2h33min45

  • Romans policiers, polars, thrillers
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205 pages. Temps de lecture estimé 2h34min.
Paul Féval (1816-1887) "J’ai déjà raconté bien des histoires qui venaient du salon de la Marquise. Elles ont obtenu un certain succès, cela m’encourage. Quelques semaines après la fameuse soirée, où sir Walter Scott raconta la Grande noire, ce fut un ministre qui prit la parole. En ce temps-là, les ministres n’étaient pas « tout le monde ». L’histoire parlera de celui-ci un petit peu, dans un petit coin. Il avait l’honneur d’être Breton et avocat comme Saint-Yves. C’était une figure carrée, souriante, quelque peu narquoise, sur un cou gras et trop court. Les intonations de sa voix rappelaient un peu le chant de certains oiseaux aquatiques, qualité de sons fort répandue dans le département d’Ille-et-Vilaine et qui étonna Rome par l’organe de Scipion Nasica. Le mot distinction, dont on fait un abus si cruel dans les salons situés derrière les boutiques, ne pouvait point lui être appliqué. Vous l’eussiez pris pour un riverain des Danubes de Normandie, ou pour un procureur angevin osant son premier voyage de Paris. Dans sa personne, dans son costume, dans ses manières surtout, il y avait un sans façon qui n’était pas tout à fait de l’aisance. La bonhomie du conquérant est facile à reconnaître. Cependant, le mot cynisme serait infiniment trop gros pour caractériser les nuances de ce rôle du parvenu sachant vivre, qui ne pèche pas du tout par ignorance et calcule avec sang-froid la limite précise qui doit borner l’essor de ses audaces."
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Affiche du document La vampire

La vampire

Paul Féval

5h25min30

  • SF et fantasy
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434 pages. Temps de lecture estimé 5h25min.
Paul Féval (1816-1887) "Ceci est une étrange histoire dont le fond, rigoureusement authentique, nous a été fourni comme les neuf dixièmes des matériaux qui composent ce livre, par le manuscrit du "papa Sévérin ". Mais le hasard, ici, est venu ajouter, aux renseignements exacts donnés par l’excellent homme, d’autres renseignements qui nous ont permis d’expliquer certains faits que notre héroïque bonne d’enfants des Tuileries regardait comme franchement surnaturels. Ces éclaircissements, grâce auxquels ce drame fantastique va passer sous les yeux du lecteur dans sa bizarre et sombre réalité, sont puisés à deux sources : une page inédite de la correspondance du duc de Rovigo, qui eut, comme on sait, la confiance intime de l’empereur et qui fut chargé, pendant la retraite de Fouché (1802-1804), de contrôler militairement la police générale, dont les bureaux étaient administrativement réunis au département de la justice, dirigé par le grand-juge Régnier, duc de Massa. Ceci est la première source. La seconde, tout orale, consiste en de nombreuses conversations avec le respectable M. G***, ancien secrétaire particulier du comte Dubois, préfet de police à la même époque. Nous nous occuperons peu des événements politiques, intérieurs, qui tourmentèrent cette période, précédant immédiatement le couronnement de Napoléon. Saint-Rejant, Pichegru, Moreau, la machine infernale n’entrent point dans notre sujet et c’est à peine si nous verrons passer ce gros homme, Brutus de la royauté, audacieux et solide comme un conjuré antique : Georges Cadoudal." Alors que la préfecture s'inquiète et se démène pour empêcher l'assassinat de Napoléon Bonaparte par le chouan Cadoudal, le peuple de Paris s'émeut suite à de multiples disparitions. La rumeur va de bon train : une vampire sévit sur la capitale. Les deux affaires sont-elles liées ?
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Affiche du document Le tour du bâton

Le tour du bâton

Paul Féval

1h48min45

  • Romans et nouvelles
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145 pages. Temps de lecture estimé 1h49min.
Paul Féval (1817-1887) "Le docteur Thomas était un médecin-chirurgien fort en vogue à Paris. Vers l'an 1750, il habitait une maison de médiocre apparence, située dans l'une des petites ruelles obscures, tortueuses et mal hantées, qui vont de la rue du Four-Saint-Germain à celle du Vieux-Colombier..." Publié également sous le titre de : "Le vulnéraire du docteur Thomas", v oici "Le tour du bâton"... Le "tour du bâton" est une expression signifiant le produit illégitime et secret d'une fonction. C'est le cas des richesses du docteur Thomas, richesses dues également grâce aux coups de bâton reçus par ses victimes !
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Affiche du document La quittance de minuit

La quittance de minuit

Paul Féval

5h32min15

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443 pages. Temps de lecture estimé 5h32min.
Paul Féval (1816-1887) "Le boudoir de lady Georgiana, au château de Montrath, était quelque chose de charmant. Son tapissier l’avait précédée au manoir et venait de jeter partout à profusion les merveilles toutes neuves du luxe parisien. Le tapissier de milady demeurait rue de la Paix. La pièce était, il faut le dire, admirablement disposée et formait par elle-même un délicieux réduit. Nous ne saurions point indiquer le style précis de son architecture intérieure, parce que les architectes anglais ont la bonne habitude de poser en ce genre d’inextricables énigmes : ils mêlent volontiers toutes les époques et trouvent encore moyen d’installer, au milieu de cet éclectisme, l’indispensable confort. Il y avait dans le boudoir de lady Montrath des réminiscences gothiques étonnées de s’allier à quelques intentions Pompadour ; comme transition, la revêche manière du siècle d’Élisabeth jetait çà et là ses roides essais. Mais tout cela se voyait peu. La tenture de velours avait recouvert en grande partie ces froides excentricités du génie britannique. Le jour, qui arrivait, doux et brisé, dans ce nid de soie et d’or, éclairait seulement les riches moulures des frises et les arabesques du plafond." Bien que descendant des anciens rois d'Irlande, les Mac-Diarmid sont une famille pauvre. Lors de la grande famine, le père est partisan du nationaliste Daniel o' Connell ; il est pacifiste. Mais ses fils ont choisi d'intégrer la lutte armée contre l'oppresseur anglais... Seconde partie.
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Affiche du document La quittance de minuit

La quittance de minuit

Paul Féval

5h59min15

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479 pages. Temps de lecture estimé 5h59min.
Paul Féval (1816-1887) "Le vieux Mill’s Mac-Diarmid avait une ferme de sept acres au delà de Knockderry, sur les bords du lac Corrib, à quelques milles de Galway. Sa maison était assise à quatre ou cinq cents pieds au-dessus du niveau du lac, sur le versant du dernier mont de la chaîne des Mamturks, qui domine l’extrémité occidentale de la province de Connaught, en Irlande. Sa situation pittoresque et les joyeux bouquets d’arbres qui l’entouraient d’une verte ceinture, sur le flanc de la montagne nue, lui donnait un aspect d’aisance et de bonheur. Elle était plus grande que ne le sont d’ordinaire les habitations des fermiers irlandais, surtout dans cette pauvre province de Connaught, où l’homme vit et meurt dans des cabanes indignes de servir d’asile à des brutes. La maison de Mac-Diarmid était composée d’une construction principale qui avait sans doute formé dans l’origine une habitation complète, et de deux petits bâtiments ajoutés après coup. Pour fixer tout de suite les idées de nos lecteurs, nous dirons que les trois parties de ce rustique édifice n’égalaient pas ensemble en valeur l’étable d’une ferme anglaise. C’était, à l’ouest du Connaught, une demeure presque opulente : en tout autre lieu de la terre, c’eût été un misérable réduit." Bien que descendant des anciens rois d'Irlande, les Mac-Diarmid sont une famille pauvre. Lors de la grande famine, le père est partisan du nationaliste Daniel o' Connell ; il est pacifiste. Mais ses fils ont choisi d'intégrer la lutte armée contre l'oppresseur anglais...
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Affiche du document Les Belles de nuit

Les Belles de nuit

Paul Féval

7h45min00

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620 pages. Temps de lecture estimé 7h45min.
Paul Féval (1816-1887) "Le XIVe siècle trouva l’architecture, le XVe inventa la poudre, le XVIe restaura la peinture, le XVIIe fixa la langue, le XVIIIe compila l’Encyclopédie et mangea ces petits soupers trop fameux qui nous coûtent tant de vaudevilles ! Le XIXe siècle a perfectionné les moyens de transport. C’est là sa gloire. On pourra contrôler ses autres titres : planètes devinées, conserves de tragédies, romans à la vapeur et goguettes humanitaires, mais nul historien n’aura le cœur de lui contester le macadamisage, les bornes kilométriques, le cornet à piston du conducteur, et la lampe merveilleuse qui chauffe en hiver les pieds des voyageurs. Nous ne parlons pas même des chemins de fer. La diligence seule eût suffi pour créer à notre âge une spécialité honorable. La diligence si dédaignée !... L’empire n’est pas encore bien loin de nous, et pourtant si nos jeunes messieurs les voyageurs du commerce voyaient surgir tout à coup une de ces lourdes et incommodes machines auxquelles étaient réduits leurs devanciers, les simples commis voyageurs, ces aimables fils, frémiraient jusque dans leurs breloques. La restauration fit des progrès, il faut l’avouer ; mais, en 1820, les voitures publiques avaient encore cette physionomie de coucou qui révolte et fait honte. On mettait trois jours et trois nuits pour aller de Rennes à Paris. On couchait en route ; on faisait des relais de sept lieues avec deux ou trois rosses asthmatiques. Enfin des choses qui semblent dater du déluge !" Volume II. Suite et fin. Tous les protagonistes du drame de Redon se retrouvent à Paris...
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Les Belles de nuit

Paul Féval

6h46min30

  • Romans et nouvelles
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542 pages. Temps de lecture estimé 6h46min.
Paul Féval (1816-1887) "En 1817, la principale auberge de la ville de Redon était située sur le port et avait pour enseigne un bélier noir, coiffé d’une auréole. On connaissait le Mouton couronné à Rennes, à Vannes et jusqu’à Nantes ; bon logis à pied et à cheval, tenu par le père Géraud, ancien cuisinier au long cours. Redon est une cité de trois mille âmes, assise sur les confins de la Loire-Inférieure et de l’Ille-et-Vilaine, au bord même de la rivière qui donne son nom à ce dernier département. Malgré son nom romain, elle renferme peu de monuments remarquables, et la maison de maître Géraud, portant six fenêtres de façade, rivalisait avec les édifices affectés aux plus illustres destinations ; c’était bâti en bonnes pierres comme la sous-préfecture, et grand comme la gendarmerie. Devant la maison et au delà de l’étroite bande du quai, la Vilaine roulait ses eaux marneuses et saumâtres ; à marée haute, les petits navires caboteurs venaient jusque sous les fenêtres de l’auberge. Les samedis au soir ou les jours de marché, vous eussiez eu de la peine à trouver une petite place dans l’établissement de maître Géraud. Il avait la triple clientèle des marins du port, des métayers et des gentilshommes. Bien souvent, quand toutes les chambres étaient pleines, la chaude et vaste cuisine servait de dortoir à un bataillon serré de matelots et de marchands de bœufs. Aussi le père Géraud faisait-il d’excellentes affaires. Bien qu’il fût vieux déjà, les demoiselles du petit commerce de Redon supputaient parfois, dans leurs rêves, la somme probable de ses économies. Mais le père Géraud semblait ennemi du mariage, et comme il n’avait point de parents, chacun se demandait à qui profiteraient, un jour venant, ses honnêtes et rondes épargnes." Trois voyageurs, Robert, Blaise et Lola, franchissent la porte de la renommée auberge le "Mouton couronné" tenu par le père Géraud. Leurs intentions sont-elles bonnes ? Intéressés par la famille Penhoël, ils se font raconter son histoire par l'aubergiste... Robert et Blaise sont bien décidés à dépouiller les Penhoël...
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Affiche du document La Cavalière

La Cavalière

Paul Féval

3h29min15

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279 pages. Temps de lecture estimé 3h29min.
Paul Féval (1816-1887) "La chasse au roi subissait un temps d’arrêt. Il se trouvait que Piètre Gadoche avait fait erreur quelque peu dans ses calculs, ce qui arrive, dit-on, aux mathématiciens les plus habiles. Tout ne va pas, en ce monde, sur des roulettes, même les coquineries les mieux montées ; Piètre Gadoche avait voulu faire sortir de Paris, où la bataille décisive, était impossible, le chevalier de Saint-Georges, et il avait réussi ; mais, cinq jours après la mascarade de chevauchée militaire, sous les ordres du prétendu marquis de Grillon effectuée de l’hôtel de Lauzan à la ville qui fut le berceau de Marguerite de Navarre et de Louis XIV, le chevalier de Saint-Georges était encore à Saint-Germain en-Laye. Le prétendant était retenu là, non plus par la nécessité, mais par le charme qu’il éprouvait à voir réunies lady Mary Stuart de Rothsay et la reine, sa mère. Longtemps après, à Rome, quand il regardait des hauteurs du Vatican le lointain de sa jeunesse, il déclara bien souvent que cette semaine perdue à Saint-Germain représentait les plus heureux jours de sa vie." Suite et fin de "La chasse au roi"
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Affiche du document La chasse au roi

La chasse au roi

Paul Féval

3h30min45

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281 pages. Temps de lecture estimé 3h31min.
Paul Féval (1816-1887) "Sous le gouvernement du régent Philippe d’Orléans, la Lorraine était encore un État séparé de la France. Le duc Léopold régnait. Ce fut seulement vers le milieu du même siècle que Stanislas de Pologne, dépossédé, acquérant la souveraineté du pays lorrain au moyen d’un échange, endormit, à son insu peut-être, la question politique, et prépara l’annexion définitive de ce beau pays à la monarchie française. Du reste, on peut le dire, les rives de la Meuse étaient alors comme aujourd’hui un pays tout français par la langue et par les habitudes. La frontière qui séparait les forêts montagneuses du Barrois des vignobles de la Champagne pouvait passer pour nominale, et les grandes armées de Louis XIV avaient toujours eu un contingent nombreux de Lorrains mercenaires, quelle que fût l’attitude de la cour de Nancy. En 1718, il y avait à la lisière de la forêt de Béhonne, à une lieue de Bar-le-Duc, sur la route de Verdun, une grande vieille maison, qui avait physionomie de manoir, mais dont maître Jérôme Olivat, son possesseur actuel, avait fait une auberge. Maître Jérôme Olivat était un homme de soixante ans, ancien soldat des guerres d’Allemagne, d’où il avait rapporté une douzaine de blessures et des écus. Les blessures le tenaient cloué sur son lit depuis bien longtemps ; les écus ne lui avaient point porté bonheur." Le régent Philippe d'Orléans gouverne la France. Jacques Stuart, petit-fils du roi d'Angleterre et d'Ecosse Charles Ier qui fut destitué et décapité, vit tranquillement son exil, sous le nom de chevalier de Saint-Georges, en Lorraine. Les partisans de la dynastie Stuart voient les choses autrement : Le chevalier de Saint-Georges doit retourner en Ecosse et combattre pour récupérer son trône. Mais fuir la France n'est pas une simple affaire... A suivre : "La Cavalière"
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Jean Diable

Paul Féval

6h44min15

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539 pages. Temps de lecture estimé 6h44min.
Paul Féval (1816-1887) "Il était assis sur son siège, le juge Bamboche (puppet-Justice), l’homme le plus gai de Londres ; son siège était une barrique, dont le ventre largement ouvert et chantourné formait un fauteuil commode en même temps que majestueux. Devant lui était sa table : une vieille planche sur deux tréteaux, supportant un effrayant verre de gin. Pour simarre, il avait la jaquette goudronnée des porteurs de charbon ; pour perruque, il portait un paquet d’étoupes qui avait dû servir longtemps de faubert et laver le pont de bien des alléges. Auprès de lui reposaient sa pipe et sa poche à tabac, ainsi que son chapeau muni d’un appendice long et large comme cette queue du castor architecte qui attendrit tous les naturalistes. Cette queue ici n’est pas une truelle, c’est le bouclier qui protège la rude peau d’Hercule charbonnier contre les caresses de son panier trop lourd. À sa droite, son greffier s’asseyait ; à sa gauche, dans une autre barrique, siégeait l’attorney du roi. Les avocats étaient à leurs bancs, l’accusé sur sa sellette, l’auditoire les pieds dans la boue. Et tous, juge, attorney, greffier, avocats, jouaient leurs rôles divers avec un imperturbable sérieux. C’était le fun tribunal de Lowlane, le tribunal bamboche, une des plus chères amusettes du petit peuple anglais, qui se délecte éternellement à railler la drôlatique législation qu’éternellement aussi ses hommes d’État proclament la première législation du monde." 1817. Le surintendant de Scotland-Yard, Greogory Temple n'a qu'une idée fixe : arrêter Jean Diable... Jean Diable : Comploteur ou tueur en série ? Tome II
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Affiche du document Jean Diable

Jean Diable

Paul Féval

8h13min30

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658 pages. Temps de lecture estimé 8h13min.
Paul Féval (1816-1887) "Le quatorzième jour de mars de l’année 1817, Gregory Temple, intendant supérieur au bureau central de Scotland-Yard s’asseyait devant sa longue table de chêne noir et tenait son front entre ses mains, plongé qu’il était sans doute tout au fond de ces savants calculs déductionnistes qui ont rendu son nom si célèbre dans les fastes de la police londonnienne, et qui font encore de lui à l’heure présente le miroir le plus parfait du détectif sans peur et sans reproche : La table, dont le bois disparaissait, d’ordinaire sous la multitude des papiers épars, était aujourd’hui presque nette, et il était aise de faire le compte des objets qu’elle supportait. Il y avait devant Gregory Temple un dossier assez volumineux, dont l’enveloppe ou chemise portait ces mots : « Assassinat de Constance Bartolozzi, 3 février 1817 » ; à sa gauche était un mouchoir de toile fine, avec une lettre ouverte ; le mouchoir était taché de deux ou trois gouttes de sang et marqué « R. T. » ; la lettre était signée des mêmes initiales. À droite enfin, une demi-douzaine de feuilles-épreuves d’imprimerie, corrigées et chargées de renvois, s’étalaient." 1817. Le surintendant de Scotland-Yard, Greogory Temple n'a qu'une idée fixe : arrêter Jean Diable... Jean Diable : Comploteur ou tueur en série ?
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Affiche du document L'Homme de Fer

L'Homme de Fer

Paul Féval

3h05min15

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247 pages. Temps de lecture estimé 3h05min.
Paul Féval (1816-1887) "... Le Comte Otto tira son glaive et le plongea dans le cœur du vieillard..." Un grand murmure accueillit cette conclusion attendue. Messire Olivier, baron d’Harmoy, gardait son sourire tranquille. De nos jours, une histoire semblable à celle de messire Olivier serait un conte à dormir debout ou bien une légende railleuse. En l’an 1469, c’était un récit tout plein d’émotion et d’actualité. Il ne faut pas oublier, en effet, que les héros mystérieux et terrible de cette légende, le comte Otto de Béringhem, l’Homme de Fer, vivait à quelques lieues de Pontorson. Il ne faut pas oublier surtout que bien des mères étaient en deuil, depuis que ses soudards tenaient garnison dans les Îles Chaussey. Ce que le récit de messire Olivier pouvait avoir de fantastique dans la forme disparaissait devant le réalité du fond. Il faisait écho aux terreurs de chaque jour." Suite de "A la plus belle"
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