Catalogue - page 2

Affiche du document Beaux Arts Magazine

Beaux Arts Magazine N°Spécial expos de l’été, paru le 01/07/2025

  • Arts
Mensuel
BEAUX ARTS MAGAZINE, référence incontournable dans la presse dédiée aux arts, traite de toute l'actualité artistique et culturelle française et internationale.
En plus de trente ans d'existence, le mensuel a su fidéliser un public averti et guider les non-initiés pour les aider à devenir de vrais passionnés d’art. Toutes les formes d'art sont passées au crible à travers des articles de fond ou des textes d'information. Vous lirez des articles sur l'actualité de l'art en France et découvrirez de nouvelles formes d'expressions artistiques.
Journal haut de gamme, Beaux Arts Magazine interpelle autant par la richesse de ses informations et la variété de ses articles, que par ses qualités esthétiques et graphiques. Tous les acteurs de la vie artistique se tiennent informés par le biais de cette revue à l'image des passionnés d'art (artistes, collectionneurs) mais également de ceux qui en ont fait leur métier.Sommaire• Le nouveau Fenix de Rotterdam Pour le musée d’art dédié à l’histoire des migrations inauguré en mai, l’architecte chinois Ma Yansong a imaginé une spectaculaire structure, invitant à repenser un monde en perpétuel mouvement.
• Festival d’Avignon 7 temps forts à ne pas manquer
• Festival d’Aix-en-Provence L’opéra contemporain s’offre une envolée de pure poésie
• 6 podcasts à écouter sur la route des vacances Une pièce de Serge Rezvani mettant en scène Artemisia Gentileschi, des séries palpitantes sur la vie secrète des musées… Bel été avec ces créations aussi originales qu’érudites.
• Un déjeuner sur l’herbe Salade pimpante pour le chef étoilé, dont la verdure et les fleurs colorées ont migré dans l’installation du plasticien britannique : vivifiante fraîcheur pour l’une, fanaison annoncée pour l’autre.
• Rencontres d’Arles Pour cette 56e édition, les Rencontres d’Arles se focalisent sur l’Australie et le Brésil, deux pays dont les sociétés postcoloniales se prêtent à l’examen des photographes, autochtones ou non. Avec pour objectif de faire découvrir des scènes artistiques aussi électrisantes que peu exposées.
• Festival Christoph Wiesner Dans une programmation que le directeur du festival Christoph Wiesner a voulue polyphonique et frondeuse, focus sur des artistes hors norme, de Berenice Abbott à Nan Goldin.
• Les hybridations enchantées de Yinka Shonibare Dans ses installations théâtrales acidulées, l’artiste britannico-nigérian convoque nos hybridités culturelles à l’aune de l’histoire postcoloniale et d’une actualité brûlante. Rencontre avec un créateur au sommet de son art à l’occasion de sa première grande exposition en Afrique au sein de la Fondation H, à Madagascar.
• Tout Cezanne dans sa maison Le musée Granet d’Aix-en-Provence présente une exposition originale autour de la bastide du Jas de Bouffan, propriété familiale où Cezanne peignit pendant quarante ans, y compris sur les murs. Une forme de réhabilitation pour l’enfant du pays, longtemps mal aimé dans sa ville natale.
• Rick Owens Architecte depuis 1992 d’un style entre glamour et grunge, le créateur américain installe son univers singulier au Palais Galliera qui l’accueille en grande pompe pour sa première rétrospective à Paris. Rencontre chez lui avec un passionné d’art qui conçoit la mode comme une performance sans fin, à contre-courant des stéréotypes.
• Jean-Michel Othoniel Le plasticien français connu dans le monde entier pour son travail autour des perles de verre investit cet été la ville et les musées d’Avignon avec une exposition fleuve sur dix sites, «Othoniel – Cosmos ou les fantômes de l’amour». À l’orée de cet événement XXL, rencontre avec un artiste en pleine effervescence pour évoquer les multiples facettes de son œuvre, entre minimalisme et baroque, toujours en quête de beauté radicale.
• Wolfgang Tillmans Cet été, le photographe allemand sera le seul artiste exposé au Centre Pompidou, qui a vidé toutes ses salles en vue des grands travaux qui l’attendent. C’est tout naturellement que son travail à la lisière du documentaire a pris place dans la Bibliothèque publique d’information pour un dialogue inédit entre une œuvre très ancrée dans l’époque et les espaces de la BPI.
Accès libre
Affiche du document Dossiers de l'Art

Dossiers de l'Art N°Les décors du Louvre, paru le 20/06/2025

  • Arts
Mensuel
LES DOSSIERS DE L'ART proposent pour voyager à travers les grands moments de l’histoire de l’art, une synthèse claire et vivante sur un artiste, une école, un courant stylistique, une ville ou un site majeur, due aux dernières recherches historiques récentes, aux analyses comparatives et aux examens scientifiques.Sommaire• Un palais façonné par l’Histoire Tout au long des huit siècles qui l’ont vu naître et se développer, les liens étroits du palais du Louvre avec l’histoire de France ne se sont jamais déliés. Au contraire, les métamorphoses successives de son plan comme de ses décors extérieurs et intérieurs ont suivi les évolutions politiques autant que celles des époques et des goûts. Sa place dans l’histoire de l’architecture et du décor monumental n’en est que plus significative.
• La Cour carrée Chef-d’œuvre de la Renaissance achevé sous la Restauration, le décor de la Cour carrée impose avec autorité le dialogue étroit de l’architecture et de la sculpture, né de la collaboration géniale de Pierre Lescot et Jean Goujon.
• Les décors du Louvre Au fil des siècles et des salles
• L’appartement d’été d’Anne d’Autriche Fraîchement restauré, l’appartement d’été d’Anne d’Autriche est le plus ancien décor peint préservé du Louvre. C’est aussi l’un des tout premiers exemples, en France, de grande décoration baroque d’inspiration italienne : alliant hauts-reliefs en stuc et compartiments peints, il annonce la galerie d’Apollon, située juste au-dessus de lui et de dix ans postérieure.
• Envol : les oiseaux de Georges Braque On ne peut mieux clore un parcours chronologique au fil des décors du Louvre que dans l’antichambre Henri II, qui permet pour ainsi dire de boucler la boucle. Le plafond qu’on découvre ici dans un décor de boiserie achevé vers 1558 a été commandé presque exactement 400 ans plus tard à l’un des plus grands noms de l’art moderne : Georges Braque (1882-1963).
• Voyage au fil de l’or au Quai Branly Sous-titrée « L’art de se vêtir de l’Orient au Soleil-Levant », l’exposition qui se tient actuellement au musée du quai de Seine déploie, jusqu’à l’été, de somptueuses étoffes permettant de mettre en relief l’utilisation millénaire de l’or dans l’histoire mondiale du vêtement de (très) grand luxe.
Accès libre
Affiche du document Artpassions

Artpassions N°Olivier Polge, paru le 18/06/2025

  • Arts
Trimestriel
ARTPASSIONS explore l’actualité artistique sous toutes ses formes : arts plastiques, cinéma, photographie, mais également musique, architecture, design…
Le magazine Art Passions apporte autant de soin aux textes littéraires proposés qu'à l'iconographie. Chaque numéro met en exergue une personnalité internationalement reconnue qui dévoile ses goûts artistiques.Sommaire• Olivier Polge Parfumeur de la Maison Chanel depuis dix ans, Olivier Polge, qui veille notamment sur le plus célèbre parfum du monde, le N°5, nous reçoit pour un entretien exclusif.
• Un Caravage plus rare Le palais Barberini, à Rome, présente vingt-quatre toiles de Caravage, dont une inédite, et certaines, venues d’Angleterre ou des États-Unis, très peu connues.
• Cézanne Le musée Granet à Aix-en-Provence présente une exposition dédiée à la bastide du Jas de Bouffan, plus qu’un simple lieu de vie, un véritable laboratoire pour Paul Cézanne.
• Gabriele Münter Le Musée d’art moderne de Paris propose la première rétrospective française jamais consacrée à Gabriele Münter, peintre expressionniste allemande, membre fondatrice du groupe Der Blaue Reiter. Forte de cent cinquante œuvres, l’exposition poursuit le travail du musée parisien de présentation de grands figures féminines de l’art moderne, après celle de 2023 consacrée à Anna-Eva Bergman.
• David Hockney Quatre cents œuvres – soixante-dix ans de peinture – sont réunies à la Fondation Louis Vuitton jusqu’à la fin de l’été pour célébrer l’un des artistes les plus influents de son temps, le plus normand des Anglais : David Hockney.
• Roman Signer Le Kunsthaus de Zurich présente une belle rétrospective de Roman Signer, une consécration pour cet artiste suisse alémanique qui compte cinquante années de production artistique défiant toutes les catégories – des expérimentations entre lenteur et vitesse.
• Jean Tinguely Pour le centenaire de Jean Tinguely (1925-1991), le MAH de Genève rend hommage à la folie douce de ce bricoleur de génie.
• Jean-Baptiste Huynh Né en France en 1966 d’un père vietnamien et d’une mère française, le photographe Jean-Baptiste Huynh pose sur les êtres et les objets le même regard teinté de respect et d’humilité. D’un extrême dépouillement et d’une rare élégance, son écriture est celle d’un sculpteur qui joue avec les ombres et les lumières, caresse le grain d’une peau, magnifie la courbe d’un sein, sublime un visage ovoïde aux allures de Madone…
• The White Lotus La série satirique, créée en 2021 par l’Américain Mike White, est un phénomène mondial. À l’occasion de sa troisième saison, penchons-nous sur les raisons de son succès.
Accès libre
Affiche du document Spirale

Spirale N°Regards naturalistes : voir en haute définition, paru le 06/06/2025

  • Arts
Trimestriel
SPIRALE porte un regard critique sur les récentes productions culturelles
(arts visuels, cinéma, histoire, littérature, philosophie, psychanalyse, théâtre, etc.), présente
dans chaque numéro un dossier thématique et propose régulièrement des débats sur des
questions d’actualité.
C’est en considération de son entreprise critique, de son esprit philosophique, de son
caractère littéraire, de sa manière d’humaniser l’histoire et de sa passion pour l’art et la
création que Spirale s’est vu reconnaître sa force et son originalité. Résolument actuel et
interculturel, porté par la nécessité de penser et de repenser le monde, pressentant les
grands enjeux de la société, multipliant les points de vue, les débats d’idées et les
analyses, Spirale est un lieu unique de réflexion et de questionnement sur l’être et son
devenir.Sommaire• Mal d’oreille Carte blanche
• Entretien avec Anne St-Pierre Embrasser l'ambiguïté
• Aiguiser le regard Le terme « naturaliste » peut sembler provenir d’une époque révolue, évoquant les sociétés savantes d’antan, les cabinets de curiosité et les musées d’histoire naturelle. On pense spontanément à des herbiers constitués par des explorateurs, regorgeant d’espèces exotiques prélevées au cours d’expéditions coloniales, à des planches botaniques méticuleuse- ment gravées ou encore à ces photos granuleuses en noir et blanc montrant un homme barbu en trois-pièces, les yeux rivés sur l’horizon d’un parc national. Si le mot nous paraît d’emblée anachronique, c’est qu’il s’est vu peu à peu remplacé par des termes plus spécifiques issus de différentes disciplines comme l’écologie, la biologie de l’évolution et l’éthologie, qui ont pour fondement l’histoire naturelle.
• La promesse des regards : conservation, miroirs et “double regard ” Avec la collaboration de Jonathan Cote, coordonnateur Nagadjitòdjig Akì (Gardien·nes du territoire de Kitigan Zibi)
• La fièvre de l’entomologiste Pour bien des animaux, le printemps est le moment de sortir de la dormance. C’est aussi le cas des entomologistes, espèce à laquelle j’appartiens, chez qui la léthargie hivernale laisse place à une sorte de fièvre printanière. Certes, lors des moments de redoux, on trouvera sur la neige quelques borées et collemboles, mais c’est au printemps que ça commence à voler pour de vrai.
• “L’allié viendra de la rivière. Il a les pieds palmés. ” Depuis quelques années, j’observe ma cour arrière qui se transforme radicale- ment sous l’action d’un couple de vaillants ingénieurs aquatiques. D’abord une simple rigole, le cours d’eau qui s’écoulait derrière ma demeure a ensuite pris la forme d’un étang. Avec le temps, il a développé de nombreuses anabranches qui se jettent à présent dans un bassin secondaire avant de s’écouler plus avant. D’un terrain couvert de gazon, ma cour s’est faite une terre humide.
• L’intention du paysage Entretien avec Robert Morin
• Frédéric Lavoie Finitimi Portfolio
Accès libre
Affiche du document Le Festin

Le Festin N°Dans nos îles, paru le 05/06/2025

  • Arts
Trimestriel
LE FESTIN défend, depuis 30 ans, une vision dynamique et originale du patrimoine : du local à l’universel, des monuments historiques à la création la plus contem­poraine.
A chaque numéro, LE FESTIN propose de faire découvrir toute la Nouvelle-Aquitaine en revue, à partir de textes et de documents mettant en valeur la richesse et la grande diversité de ses patrimoines artistiques, de ses paysages et de ses expressions les plus contemporaines. Unique publication culturelle de ce genre au niveau régional, elle poursuit ainsi, numéro après numéro, son travail de (re) découvertes au service d’un public de plus en plus large et curieux.Sommaire• Cour de ferme à l’île d’Oléron de François Desnoyer Peintre originaire de Montauban, établi à Sète, arpenteur des contrées catalanes ou plus lointaines, François Desnoyer s’initie à l’art sur l’île d’Oléron et la côte Atlantique où il passe enfant ses vacances. La découverte de la lumière insulaire associée à la liberté dans laquelle il réalise ses premières esquisses marquent l’artiste durablement.
• L’île Nouvelle Un Eden reconquis
• Mimizan Le temps des pyramides
• Maria Casarès en son domaine d’Alloue Pour la comédienne espagnole devenue française, le domaine de la Vergne, en Charente, fut un lieu de repos et d’introspection, dans lequel elle pansa ses bleus à l’âme. Au terme d’importants travaux, la maison léguée par Maria Casarès à la commune est devenue un havre pour les jeunes artistes et tous les amoureux de l’art.
• Les îles paysages mouvants Es bandes de terre paraissent, sous nos yeux, éternelles. Balayées par le courant, les îles bougent, ou « marchent » disent certains. Pas toutes à la même vitesse, ni avec les mêmes processus. Elles peuvent aussi apparaître, ou subitement, disparaître. Et nous n’y sommes pas étrangers, aux quatre coins de la Nouvelle-Aquitaine.
• La cité ouvrière de Lège-Cap-Ferret Un îlot de modernité
• Au fil du Clain Explorer, nager, contempler
• Une cité “utopique ” à Aiguillon Exilé sur ses terres à l’avènement de Louis XVI, le duc d’Aiguillon, épris d’urbanisme, décida de faire de l’ancienne bastide une cité idéale.
• D’Aix à Oléron les tours de l’Empereur Pour mieux verrouiller l’accès à la rade de l’île d’Aix et à l’arsenal de Rochefort, Napoléon Bonaparte fit édifier, un siècle après les citadelles Vauban, des tours défensives concentrant en un seul édifice un corps de garde, une batterie et des magasins à poudre et à vivres. Le littoral saintongeais en compte trois : à Châtelaillon et sur la côte est de l’île d’Oléron, à la pointe des Saumonards et à Boyardville.
• Le Poïpoïdrome flottant dans la vallée du Lot À rebours des usages de l’eau comme ressource et source de profit, le Poïpoïdrome flottant est une « création tout à fait inutile, mais complètement nécessaire ». Cette flottille itinérante à géométrie variable, associant pénichette, ponton, bateau, barque ou pédalo, est pensée pour accueillir des résidences d’artistes, des équipes scientifiques, des expositions, des rencontres et ateliers pédagogiques, des lectures, des concerts, des balades… Toute initiative permettant par le biais de l’imaginaire, du savoir, et de l’échange de « cultiver des relations d’amitié » avec la rivière.
• La majestueuse oasis de l’abbaye d’Aubazine Fondée au XIIe siècle, l’abbaye cistercienne d’Aubazine recèle de nombreux trésors, tels son réseau hydraulique appelé « canal des moines », son ensemble de vitraux cisterciens d’origine et un clocher unique. Au-delà de son influence spirituelle, elle rayonna économiquement sur le Massif central et le Sud-Ouest de la France.
• La vie volée de Blanche Monnier En 1901, une affaire sordide secoue la Belle Époque : Blanche Monnier, issue de la bourgeoisie poitevine, est retrouvée enfermée depuis 25 ans, abandonnée à la faim et à la souffrance. Récit d’un fait divers où l’honneur familial a condamné une femme à l’oubli.
Accès libre
Affiche du document Esse

Esse N°Abstractions, paru le 15/05/2025

  • Arts
Trimestriel
ESSE arts + opinions s’intéresse aux diverses pratiques disciplinaires et interdisciplinaires (arts visuels, performance, vidéo et cinéma d’auteur, musique et danse actuelles, théâtre expérimental, etc.) et à toutes formes d’interventions à caractère social, in situ ou performatif.
La revue Esse privilégie les analyses qui abordent l’art en relation avec le contexte (géographique, social, politique ou économique) dans lequel il s’inscrit, les pratiques relationnelles, les œuvres engagées, les manifestations hors les murs. esse soutient aussi les discours d’artistes et d’auteurs qui prennent en compte les créations expérimentales ou risquées, remettant en question les valeurs dominantes. La revue se démarque par son engagement et sa volonté à tisser des liens entre la pratique artistique et son analyse. esse est présent au canada et en Europe.Sommaire• Ce que nous raconte l’abstraction Longtemps confinée à des impératifs formalistes et autoréférentiels qui invitaient à voir dans une œuvre uniquement ce qu’elle donne à voir (« ... l’œuvre plastique ne peut se réduire à quoi que ce soit d’autre qu’elle- même », affirmait Clement Greenberg), l’abstraction s’est progressivement libérée du joug greenbergien pour retrouver sa puissance évocatrice. Sans refaire en détail le parcours historique de cette émancipation, soulignons seulement que l’abstraction n’est pas apparue avec le modernisme : le motif abstrait présent dans les cultures visuelles prémodernes, notamment dans l’art médiéval ou dans l’art ornemental islamique, celtique et africain, se manifestait déjà comme moyen d’expression de la réalité invisible ou du sacré.
• Sans signature : du statut du style dans la peinture abstraite Peu de peintres contemporain·es signent leurs œuvres à l’avant. Une des premières choses que j’ai apprises dans un cours de peinture de premier cycle était qu’il ne fallait jamais, sous aucun prétexte, signer une œuvre au recto. Selon le professeur, une signature griffonnée discrètement dans le coin inférieur droit du tableau constituait la marque la plus évidente qui distinguait les abstractions kitch d’un·e peintre autodidacte des œuvres sérieuses des artistes qui se réclamaient de la lignée des grands peintres abstraits.
• Abstractions errantes Les artistes contemporain·es dénouent les fils qui relient l’abs- traction à l’informatique et aux textiles. Récemment présentée au Musée des beaux-arts du Canada, l’exposition itinérante Histoires entrelacées : textiles et abstraction moderne offrait une ambi- tieuse contre-histoire de l’abstraction ancrée dans « la réalité de tous les jours1 » des arts de la fibre et du façonnement de soi [self-fashioning]. Longtemps négligé par les historien·nes de l’art, car considéré comme le produit d’un travail féminin, le tissu, ou plus précisément la chaine et la trame, commence enfin à être reconnu comme l’origine de ce symbole persistant de l’abstrac- tion qu’est la grille.
• Respirer sous l’eau : les archives du souffle de Charles Campbell Les profondeurs océaniques sont réputées être les lieux les moins connus de la Terre : elles sont dépourvues de lumière et de couleurs, elles sont peu cartogra- phiées et toute perception doit s’y faire par le biais d’une distance technologique. Dans une installation récente intitulée How many colours has the sea (2024), l’ar- tiste multidisciplinaire Charles Campbell s’empare de cet espace spéculatif à la fois imaginé et réel. Neuf grands panneaux d’aluminium lumineux, longs et étroits aux motifs rose, orange, jaune et bleu vifs ponctuent une salle assombrie telles de minces tranches d’arc-en-ciel découpées dans des murs indigo. Une sculpture de métal réticulée occupe l’espace aérien ; ses géométries angulaires se déplient dans un rythme ondoyant, rappelant des coraux, des nuages ou des algues. Une trame sonore composée d’enregistrements réalisés par des hydrophones océaniques évoque les effets acoustiques hypnotisants de l’eau en mouvement, interrompus ponctuellement par le bruit déstabilisant d’un gros bouillon. Ces contrastes immer- sifs créent un sentiment de profond recueillement ; ils font penser à la mer à la fois comme une figure métaphorique de l’esprit et du renouveau et comme un lieu ­ propice au deuil.
• En mémoire de Matthieu Dumont « Bouillie sur mon cœur »
Accès libre
Affiche du document Inter

Inter N°La vie par l’usage, paru le 22/04/2025

  • Arts
Trois fois par an
INTER, ART ACTUEL est un périodique culturel disséminant diverses formes de l’art actuel : performance, installation, poésie, manœuvre, multimédia tout en interrogeant les rapports de l’art au social et au culturel, au politique et à l’éthique.
Entièrement produit à Québec depuis 1978, Inter, art actuel a des antennes en région partout au Québec, un correspondant régulier en France et des collaborateurs internationaux dans divers secteurs de la scène artistique mondiale.
Principalement francophone, la revue Inter, art actuel accueille à l’occasion des contributions en anglais et en espagnol en raison de son ouverture sur la scène internationale. En plus d’offrir une couverture des différentes manifestations artistiques et mouvances politico-culturelles, la revue s’engage directement dans le renouvellement du discours sur les pratiques éphémères et émergentes. Inter, art actuel est une tribune qui invite les artistes, les critiques et les penseurs de la culture à prendre position sur les enjeux qui touchent les pratiques de l’art actuel ou de tout domaine connexe, ainsi que sur les transformations de nos sociétés, du rituel au virtuel.Sommaire• Ceci n’est plus une merde, c’est le cosmos Je fais un usage artistique de la merde ! De ce ready-made organique, je puise l’inspiration qui conduit mon imaginaire aux confins d’une poésie du sublime et du trivial. Je me penche au-dessus de cette matière fécale en décomposition et je contemple ce paysage nouveau.
• Les paradoxes de Bouzloudja Les idées que les ruines réveillent en moi sont grandes. Tout s’anéantit, tout périt, tout passe. Il n’y a que le monde qui reste. Il n’y a que le temps qui dure. Denis Diderot
• Usages inusités de l’espace acec Gordon Matta-Clark Les interventions de Gordon Matta-Clark sur le tissu architectural, urbain, ainsi que social, composent un kaléidoscope dont la fortune critique, quoique fort abondante déjà, se renouvelle sans cesse2 . Je propose l’axe du jeu, où ludique rime ici avec critique, afin d’inter- roger les actions réalisées par cet artiste témoignant d’usages inusités de l’espace.
• Dans l’œil de la ville, des corps gisants Une ethno-graphie critique de la multitude urbaine
• Écotopies Au cours des dix dernières années, plusieurs projets d’occupation citoyenne et culturelle d’espaces vacants sont apparus à Montréal. Ici comme ailleurs, les enjeux d’aménagement urbain sont anciens, liés aux multiples évolutions des villes. Les terrains vagues, en déprise puis réaffectés, se posent en dis­ continuité avec leur environnement. Leur dimension plurielle et polysémique les a ouverts à maintes interprétations et appro- priations artistiques, conceptuelles et interdisciplinaires où prédomine la notion de vide comme potentiel (Solà-Morales, 1995 ; Nitsch, 2005). C’est le statut indéfini de vacuité qui apporte aux terrains sans fonction déterminée la possibilité qu’ils soient comblés par l’imagi­ naire. Ils offrent une résonance unique en tant que lieux de possibles, tout en témoignant de mouvements socioéconomiques de chaque époque, au premier plan les logiques foncières spéculatives (Soulier, 2003 ; Haddack-Bayce, 2021).
• Entredeux L’entredeux habité constitue une dimension essentielle de notre société contemporaine, se manifestant simultanément comme espace, temporalité et matérialité. Cette condition se trouve aujourd’hui fragilisée par les mutations profondes de nos systèmes sociaux, poli- tiques et économiques. Notre exploration traverse trois espaces : la parcelle libre, le chantier et la fenêtre. Cette progression, du macro au micro, de l’urbain à l’intime, révèle comment corps et objets négocient ces espaces-temps transitoires.
• Invitation Espace d’essai, j’en profite pour te donner quelques nouvelles qui mélangent le passé au présent en pensant au futur.
• Le musée ambulant Fondé en 2017, le Musée ambulant est un petit musée d’art nomade qui a pour mission de rendre l’art accessible à toutes et à tous. Pour ce faire, il déplace les œuvres de sa collection directement dans les milieux de vie. Avec ses dispositifs d’exposition portatifs et ses différentes structures mobiles, il s’installe, par exemple, dans les gymnases d’école, dans des salles à manger de résidences pour aîné∙e∙s, dans des locaux de garderie ou encore, monte ses chapiteaux en plein air ou se faufile dans les espaces publics d'une communauté. Visant à faire tomber les barrières qui plombent l’accès à l’art, il propose des ateliers de création et des expositions qui offrent des expériences directes et incarnées. Le Musée ambulant ne se contente pas de faire circuler des œuvres ; il stimule un dialogue inclusif qui se développe dans la rencontre avec des pratiques contemporaines en arts visuels et en métiers d’art. Les liens qui se tissent entre le public, les œuvres et l’équipe de médiation permettent la redéfinition non seulement de l’usage du lieu dans lequel le Musée ambulant vient s’insérer, mais égale- ment du rapport du public avec l’idée de l’institution de diffusion artistique.
• Et si la “pensée matière nous faisait perdre l’usage” ? À l’heure actuelle, pour faire face aux enjeux écologiques, on assiste - du moins dans le vocabulaire - à une transformation en « matière » de ce que l’on appelait auparavant « déchets ». En effet, on parle aujourd’­ hui indifféremment de « matière », qu’elle soit « recyclable », « compostable », « résiduelle », « rejetée », « ultime » pour insister sur le potentiel valorisable dont elle peut faire l’objet, entendue ici en termes d’« utilité », c’est-à-dire ce qui a une valeur marchande. « L’économie circulaire » que prône aujourd’hui la pensée dominante tente ainsi de régler l’enjeu de la surproduction de déchets en faisant de ces derniers, des « ressources » monnayables à réinsérer dans le processus économique. Pour ce faire, elle insiste sur la notion de « cycle », en analogie avec les phénomènes naturels, et tend à alimenter l’idée qu’il y aurait une forme d’équivalence entre « matière secondaire » et « matière première » (extraite de la nature).
Accès libre
Affiche du document Recherches en Esthétique

Recherches en Esthétique N°Le temps, paru le 01/01/2025

  • Arts
Annuel
RECHERCHES EN ESTHETIQUES est l'organe éditorial du Centre d’Etudes et de Recherches en Esthétique et Arts Plastiques (CEREAP).
La revue, publiée en Martinique, rassemble autour d’un thème entre vingt et vingt-cinq articles par numéro. Revue théorique internationale, ses domaines de réflexions couvrent un large registre : les arts plastiques, l’esthétique, la philosophie, la littérature, les arts du spectacle, l’architecture, la photographie, le cinéma, la musique, la bande dessinée, etc. Une place importante est aussi accordée dans chaque numéro aux artistes contemporains et en particulier à ceux de la Caraïbe, devenant de ce fait l’un des rares outils d’information et surtout d’analyse de l’art de cette région.
La revue est diffusée dans les universités et écoles d’art ainsi que dans plusieurs musées français et étrangers.
Recherches en Esthétique s’inscrit résolument dans son temps. Cette revue crée des liens entre les lieux, les individus, les esthétiques ; elle témoigne de cet esprit d’ouverture sans lequel il n’y pas de rencontres et de partages possibles. Interdisciplinaire et critique, elle propose des points de vue croisés sur des thèmes qui trouvent des résonances particulièrement riches en art. Cette revue est l’actualité d’une pensée qui montre le divers à l’œuvre.Sommaire• De temps en temps, et réciproquement
• Un feuilleté temporel labyrinthique
• “Le temps ne fait rien à l’affaire ”1
• L’art n’a qu’un temps
• Le temps à l’œuvre : une expérience de la discontinuité dans le processus de création picturale
• Le temps a fait son œuvre
• La mélancolie, ou le temps des fantômes
• Le symptôme Limite
• Temps et architecture
• Restauration et réparation : les objets d’art et utilitaires africains à l’épreuve du temps
• Capter le temps qui s’écoule : un défi artistique
• Opalka – Du temps du vécu à la mise en œuvre des temps
• Le temps, le lieu et l’œuvre
• Moments-clés et lieux-clés : les modes de temporalité dans les performances géotransgressives de GOODW.Y.N.
• Breaking News : le temps Motti
• Gianni Motti en temps et en heure Entretien avec Gianni Motti
• Figures du temps, figures de l’ins-temps
• Construire l’histoire de l’art des Antilles avant 1946. Penser les temps et les ruptures
• Aéroport pôle Caraïbes Embarquement pour un “Voyage intérieur ”
• Tessa Alexander, une carte matriarcale dans une approche décentrée
• Gilles Rieu et la mémoire
• Le temps du désir, d’une affirmation, et le temps d’une impuissance...
• Traverser le monde
Accès libre
Affiche du document Facettes

Facettes N°Les intelligences, paru le 01/12/2024

  • Arts
Annuel
FACETTES est une plate-forme de production et de lectures critiques pour la scène artistique de l'eurorégion Nord.
Éditée par 50° nord réseau transfrontalier d'art contemporain, cette revue annuelle et gratuite examine les données et enjeux de la création contemporaine dans le champ des arts plastiques et visuels. Chaque numéro est l’occasion de s’interroger sur une thématique, de l’explorer sous différentes perspectives, de porter des regards croisés sur ce qui fait l’actualité de l’art.
Espace de collaboration, de débat et de recherche, FACETTES affirme l'exigence de son contenu dans la multiplicité des approches et des points de vue. Artistes, critiques d'art, commissaires, universitaires et autres acteurs du monde de l'art sur la scène eurorégionale et européenne, contribuent ainsi au développement de la revue.Sommaire• La voix intelligente « La langue elle-même tombe, et, toute frémissante, murmure encore sur la terre noire de sang ; comme frétille la queue d’un serpent mutilé, elle palpite, et, en mourant, elle cherche à rejoindre le reste de la personne à qui elle appartient. »1
• Maud Faivre Outils et systèmes développés par la recherche dans l'étude de l'intelligence chez divers modèles animaux, invertébrés et vertébrés. Au niveau individuel (processus perceptif, apprentissage, mémorisation), et au niveau du comportement collectif (interactions, transmissions).
• Intelligence collective en quartiers populaires Dans un article paru en avril 2024, « La démocratie à l’épreuve de l’IA », la philosophe Anne Alombert écrivait : « Dans un monde numérique dominé par des intelligences artificielles génératives, la diversité et la fiabilité des opinions est en péril. Les algorithmes renforçant les contenus stéréotypés et menant à une uniformisation dangereuse, il apparaît vital de réinventer les systèmes de recommandation pour privilégier la qualité et les perspectives citoyennes, préservant ainsi notre espace médiatique comme un véritable bastion de la démocratie. »1 Le risque qu’elle pointe ici est celui de l’homogénéi- sation des esprits par le numérique. Il ne s’agit pas, par une forme de technophobie, de refuser l’IA par principe, mais plutôt d’interroger spécifiquement ce qu’elle met en danger : le fondement démocratique de la pluralité. C’est ce fondement démocratique que je choisis de mobiliser ici, dans le travail que je mène depuis cinq ans avec le photographe Philippe Bazin2, en quartiers populaires de Seine-Saint-Denis, autour des représentations de l’intelligence collective.
• Hugo Kostrzewa De celui qui mange est sorti ce qui se mange et du fort est sorti le doux
• Le choc des intelligences IA et artistes : quels nouveaux horizons pour la création ?
• Mathilde Zafirov Je vous écoute
• Thomas Tudoux En 1983, Howard Gardner, professeur de psychologie à Harvard, introduit pour la première fois la notion d’intelligence multiple, en réfutant la vision unitaire de l’intelligence, limitée et délimitée par un apprentissage pédagogique et des évaluations numériques. Dans son ouvrage L’intelligence et l’école - La pensée de l’enfant et les visées de l’enseignement paru en 1996 dans sa version française, il va plus loin encore et esquisse les contours de « l’école du futur », un système scolaire repensé pour accueillir les formes d’intelligence multiples. En France, depuis deux décennies, le vif débat de l’évaluation de la réussite scolaire par un système de notation numérique oppose une conception d’excellence et celle de la démocratisation, que la notion de méritocratie tente en vain de réconcilier. Ces grandes rengaines qui agitent le ministère de l’Éducation nationale omettent souvent de mentionner, dans le débat public, les implications réelles et individuelles que les écolier·ères vivent au creux de leur être et qui façonnent leur personnalité et leur regard sur le monde.
• Elise Guillaume et Pauline Lisowski La notion d’intelligence invite à interroger les interactions, l’écoute de l’autre et l’accueil de nouvelles conceptions du monde. Chaque sens et chaque faculté sont propices à des manières d’être présent aux côtés des êtres vivants, de faire également confiance à sa sensibilité. Elise Guillaume est à l’écoute de son propre corps, des signaux qu’il lui renvoie. Ses projets tissent des liens entre la santé de la planète et les relations que nous entretenons entre nous, humains.
Accès libre

...

x Cacher la playlist

Commandes > x
     

Aucune piste en cours de lecture

 

 

--|--
--|--
Activer/Désactiver le son