Argument N°Numéro 13, paru le 01/07/2025
Trimestriel
ARGUMENT est éditée par l'association éponyme et ne comporte aucune publicité.
Le projet de la revue Argument est né de l’idée de réunir des œuvres, un public de lecteurs et des artistes, présents à travers des interviews, et de concevoir le tout comme une exposition collective en plaçant les artistes au centre du propos.
Nous voulons créer un lien direct entre le public, les œuvres et l’artiste.
Ce sont les artistes qui comptent avant tout : ils écrivent le monde avec la matière, nous font partager leurs visions, leurs rêves, jouant des formes et des couleurs. Ils rayonnent de poésie, de sagesse et d’émotions.
Donner la parole aux artistes, c’est consacrer les trois quarts des pages de la publication à la reproduction de leurs œuvres et les faire parler eux-mêmes de leur travail. Ce sont eux qui sont les plus légitimes pour en parler !
Vous n’y trouverez aucune publicité, c’est un choix délibéré pour garder notre indépendance.
Souhaitons que la lecture des articles vous incite à prendre votre vélo, un train, votre voiture, un avion et à venir rendre visite aux artistes dans leurs ateliers !Sommaire• Rachel Hardouin Une galerie dans les hauteurs de l’âme : l’art selon Rachel Hardouin
• Mathilde Polidori Née à Lyon en 1987, Mathilde Polidori est une artiste et muraliste française installée à Paris. À travers ses huiles sur toile, ses pastels sur papier, ses peintures murales monumentales et ses œuvres digitales, elle explore et dissèque les nuances émotives, intimes et sensuelles des visages qui l’entourent.
• Ponte di Ferro Les artistes de l’atelier d’art Ponte di Ferro à Carrare, Italie
• Camille Pozzo di Borgo Je retrouve Camille dans son atelier du moment, d’anciens bureaux laissés à la disposition d’artistes pour quelques mois. Les volumes sont immenses et offrent un écrin brut à ses créations. Cette brutalité, elle se retrouve dans ses tableaux où elle se noue à une élégance ferme. Le choix des images qu’elle grave et les superpositions utilisées pour ses portraits interrogent et brouillent le curseur des représentations figuratives. Diplômée de l’École nationale des beaux-arts en 2017, elle expose à Paris et en Corse. C’est là qu’elle passe son enfance, au cœur d’une nature qui l’inspire pour ses immenses gravures à la symbolique paradoxale.
• Khaled Takreti Peindre la mémoire, l’ironie et l’humain
• Kimiko Yoshida L’artiste Kimiko Yoshida ouvre les portes de son atelier parisien, un écrin de blancheur, structuré par le marbre savamment ponctué par l’éclat des pampilles des lustres vénitiens suspendus çà et là ; une installation de photographies sérigraphiées sur de grands miroirs avec des fleurs de cerisiers roses (sakura) rappelle l’attachement de la créatrice japonaise à la nature et à la qualité du moment présent.
• Dalel Ouasli Telle une Homère moderne, l’artiste Dalel Ouasli conte la richesse et l’histoire de la Méditerranée, de son origine antique aux récits contemporains. Diplômée d’une licence en arts plastiques à la Sorbonne et dotée d’une rigoureuse maîtrise de la peinture à l’huile, elle propose une réinterprétation moderne de la figuration et du portrait. Dans son œuvre, les figures humaines se révèlent entre ombre et lumière, sobriété et mystère, force et vulnérabilité. Cette dualité formelle et symbolique est au cœur de l’approche artistique de Dalel Ouasli, qui explore les notions d’identité et de transmission. À travers de multiples références mythologiques, l’artiste nous invite à une introspection intemporelle, une odyssée entre récits intimes et mémoire collective, un dial
• Ömer Eken Né en 1988 dans le quartier de Silvan, à Diyarbakır, ville du sud- est de la Turquie, Ömer Eken est diplômé du lycée des beaux-arts de cette ville. Il est diplômé de l’université des beaux-arts de Mimar-Sinan à Istanbul, d’abord au sein du département d’artisanat traditionnel turc, puis du département de peinture. L’artiste habite et travaille aujourd’hui à Diyarbakır.
